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OlivierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de Dieu à l’égard de ces croyants non juifs ainsi que les bienfaits qu’ils se procurent, eux, les branches d’un “olivier sauvage”, en recevant la “graisse” des racines de l’olivier cultivé. Ces chrétiens d’origine non juive n’avaient donc aucune raison de se glorifier. — Voir Matthieu 3:10; Jean 15:1-10.
USAGE FIGURÉ
Dans la Bible, l’olivier symbolise la fécondité, la beauté et la dignité (Ps. 52:8; Jér. 11:16; Osée 14:6). Lors de la fête des Huttes, on se servait de branches d’oliviers et d’autres arbres (Néh. 8:15; Lév. 23:40). En Zacharie 4:3, 11-14 et en Révélation 11:3, 4, les oliviers symbolisent les témoins de Dieu oints de l’esprit.
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Oliviers (Mont des)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OLIVIERS (MONT DES)
Ensemble de collines calcaires arrondies, situé à l’est de Jérusalem, “à la distance du chemin d’un jour de sabbat”, et séparé de la ville par la vallée du Cédron (Ézéch. 11:23; Zach. 14:4; Actes 1:12). Autrefois, ces collines étaient couvertes de palmiers, de myrtes et d’arbres à huile, d’oliviers en particulier (Néh. 8:15). C’est de ces derniers qu’elles ont reçu leur nom. Toutefois, durant le siège de Jérusalem par les Romains en 70 de notre ère, tous les arbres du mont des Oliviers ont été rasés (La guerre des Juifs, liv. V, chap. XII, par. 1). Y compris le sommet dit “mont du Scandale”, le mont des Oliviers s’étend sur une distance de 1,5 kilomètre environ du nord-est au sud-ouest. Il a quatre sommets. D’après les cartes topographiques, le sommet le plus haut et le plus septentrional culmine à quelque 825 mètres au-dessus du niveau de la mer Méditerranée, soit une cinquantaine de mètres de plus que l’altitude moyenne de Jérusalem.
Des événements notoires de l’histoire biblique sont associés au mont des Oliviers. Le roi David, nu-pieds, a gravi en pleurant cette colline lorsqu’il fuyait devant Absalom, son fils rebelle (II Sam. 15:14, 30, 32). Le roi Salomon y a fait construire des hauts lieux où l’on pratiquait l’idolâtrie (I Rois 11:7). Plus tard, le roi Josias a rendu ceux-ci impropres au culte (II Rois 23:13). Au Ier siècle de notre ère, Jésus Christ et ses disciples se sont souvent retrouvés au jardin de Gethsémané, situé sur le mont des Oliviers ou à proximité (Mat. 26:30, 36; Jean 18:1, 2). Quand ils séjournaient à Jérusalem, Jésus et ses disciples passaient généralement la nuit à Béthanie, village situé sur le versant oriental du mont des Oliviers, sans doute chez Marthe, Marie et Lazare (Mat. 21:17; Marc 11:11; Luc 21:37; Jean 11:1). C’est apparemment de Bethphagé, près de Béthanie, que Jésus, assis sur un ânon, a commencé la marche triomphale qui l’a mené à Jérusalem, en passant par le mont des Oliviers (Mat. 21:1, 2; Marc 11:1; Luc 19:29). C’est aussi sur ces collines qu’il a expliqué à ses disciples en quoi consisterait ‘le signe de sa présence’. (Mat. 24:3; Marc 13:3.) Enfin, c’est de là que Jésus est remonté au ciel après sa résurrection. — Actes 1:9-12.
[Carte, page 1104]
(Voir la publication)
MONT DES OLIVIERS
738 MÈTRES
777 MÈTRES
808 MÈTRES
826 MÈTRES
Jérusalem
Vallée du Cédron
Bethphagé
Béthanie
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OlympasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OLYMPAS
{Article non traduit.}
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OmarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMAR
{Article non traduit.}
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OmbreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMBRE
L’ombre que procurent un rocher (És. 32:2), un nuage (És. 25:5), une hutte (És. 4:6), un arbre (Cant. 2:3; Ézéch. 17:23; Osée 4:13) ou une plante (Jonas 4:5, 6) protège agréablement de l’ardeur du soleil. C’est pourquoi, figurément parlant, il est dit de quelqu’un qu’il vient à “l’ombre” d’une certaine chose lorsque celle-ci lui sert de protection, de couverture, de sécurité ou de refuge, ou qu’il recherche auprès d’elle un tel secours. Ainsi, au sujet des étrangers qu’il avait invités chez lui, Lot déclara aux hommes de Sodome: “Seulement, ne faites rien à ces hommes, car c’est pour cela qu’ils sont venus à l’ombre de mon toit.” (Gen. 19:8). Par l’intermédiaire de son prophète Ésaïe, Jéhovah prononça le malheur sur ceux qui cherchaient refuge dans “l’ombre de l’Égypte”, c’est-à-dire qui tentaient d’obtenir la protection de cette nation (És. 30:1-3; voir aussi Lamentations 4:20; Ézéchiel 31:6, 12, 17). Jéhovah, tout particulièrement, est celui qui offre une ombre protectrice à son peuple (Ps. 91:1; 121:5; És. 25:4), ou qui le protège à l’ombre de sa “main” ou de ses “ailes”. (Ps. 17:8; 36:7; 57:1; 63:7; És. 49:2; 51:16.) Par contre, “l’ombre profonde” est associée à la tristesse, au danger ou à la tombe, le “pays des ténèbres”. — Job 10:21, 22; 24:17; 38:17; Ps. 23:4.
Les Écritures font un parallèle entre l’ombre qui diminue et finit par disparaître à mesure que le soleil s’élève dans le ciel et la vie éphémère de l’homme (I Chron. 29:15; Job 8:9; 14:1, 2; Ps. 102:11; 144:4; Eccl. 6:12; 8:13). Quand les jours d’un homme sont “comme une ombre qui a décliné”, c’est que sa mort est proche (Ps. 102:11; 109:23). À la différence de l’ombre qui change constamment de dimension et de direction selon la position du soleil, en raison de la rotation de la terre, Jéhovah, lui, est immuable. C’est ce que déclara le disciple Jacques en ces termes: “Chez [lui] il n’y a pas la variation du mouvement de rotation de l’ombre.” — Jacq. 1:17.
L’ombre ou zone sombre que projette un objet sur une surface est sans substance; ce n’est pas la chose elle-même. Toutefois, elle donne une idée générale de la réalité dont elle est la projection. À ce propos, Paul expliqua que la Loi, y compris ses fêtes, son tabernacle et ses sacrifices, était une ombre de choses plus grandes à venir, puis il ajouta: “La réalité appartient au Christ.” — Col. 2:16, 17; Héb. 8:5; 9:23-28; 10:1.
Au sujet du recul miraculeux de l’ombre mentionné en II Rois 20:9-11 et en Ésaïe 38:8, voir CADRAN SOLAIRE.
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ÔMÉGA
{Article non traduit.}
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OmerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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OMER
Mesure pour les solides, égale à un dixième d’éphah (Ex. 16:16, 18, 22, 32, 33, 36). Grâce aux découvertes archéologiques relatives à la capacité du bath, mesure pour les liquides correspondant à l’éphah, on peut évaluer la capacité de celui-ci à 22 litres (voir Ézéchiel 45:10, 11). L’omer faisait donc 2,2 litres.
Il ressort d’une comparaison d’Exode 29:40 et de Nombres 28:5 dans le texte hébreu qu’un ‘dixième’ signifie un dixième d’éphah, ou un omer, ce qui permet de traduire l’expression hébraïque “dixième” par “un dixième d’éphah”. — Nomb. 15:4; voir note dans Dh; Os; Sg.
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OMIKRON
{Article non traduit.}
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OMRI
Sixième roi du royaume septentrional des dix tribus d’Israël. Les Écritures ne disent rien sur l’ascendance d’Omri; on ignore même le nom de son père et de sa tribu. Omri fonda la troisième dynastie d’Israël (qui fit suite à celles de Jéroboam et de Baascha). Son fils Achab et ses petits-fils Achaziah et Joram lui succédèrent sur le trône, de sorte qu’ils totalisèrent à eux quatre 46 ans de règne (951-905 av. n. è.). Sa petite-fille, Athalie, régna six ans sur le trône de Juda (II Rois 8:26; 11:1-3; II Chron. 22:2). Jéhu, qui extermina la maison d’Achab et établit la quatrième dynastie d’Israël, est appelé “fils [dans le sens de successeur] d’Omri” sur l’obélisque noir de Salmanasar III. De fait, rendant hommage à la puissance d’Omri, les Assyriens continuèrent à appeler Israël “le pays d’Omri” et ses rois “la maison d’Omri” longtemps après que les descendants de celui-ci eurent cessé de régner.
Omri ne reçut pas le trône par voie de succession; il le prit par l’épée. Chef de l’armée d’Israël sous le règne d’Élah (et peut-être déjà sous le roi précédent, Baascha), il exerçait ce commandement quand Zimri, chef de la moitié des chars, renversa Élah, s’appropria le royaume et extermina la maison ainsi que les amis de Baascha. Dès que la nouvelle parvint à l’armée d’Israël qui campait face aux Philistins à Guibbéthon, “tout Israël” (sans doute les chefs de tribus qui étaient “dans le camp”) fit Omri roi sur la nation. Puis, levant immédiatement le camp, l’armée alla prendre d’assaut Tirzah, la capitale de Zimri. Quand il vit que la situation était perdue, Zimri brûla sur lui-même la maison du roi, achevant ainsi tragiquement son règne de sept jours. — I Rois 16:8-20.
Toutefois, Omri rencontra un nouveau rival en la personne de Tibni, fils de Guinath. Le peuple resta divisé pendant quatre ans, période durant laquelle la guerre civile dut faire rage, jusqu’à ce que les partisans d’Omri l’emportent sur ceux de Tibni, assurant de ce fait la domination incontestée d’Omri. Zimri mourut dans la vingt-septième année du roi Asa de Juda (951) (I Rois 16:15-18), et c’est dans la trente et unième année d’Asa (947) que Tibni trouva la mort dans des circonstances que la Bible ne précise pas. Omri put ainsi régner seul pendant huit ans, jusqu’à la trente-huitième année d’Asa (940). — I Rois 16:21-23, 29.
La Bible parle de la “puissance” d’Omri (I Rois 16:27). Les lignes 4 à 8 de la stèle de Mésa indiquent en effet que ce roi soumit Moab et que cette domination se poursuivit sous Achab (II Rois 3:4). Vers le milieu de son règne, Omri renonça à faire de Tizrah sa capitale, sage décision compte tenu de la facilité avec laquelle il l’avait prise. Il acheta à Schémer une montagne qu’on pouvait facilement fortifier et il y bâtit une nouvelle ville, Samarie, qui se révéla en mesure de soutenir de longs sièges (I Rois 16:23, 24). Des inscriptions cunéiformes confirment qu’Omri fut le fondateur de cette ville, dans laquelle il fut enseveli (I Rois 16:28). Omri connut aussi des revers au cours de son règne. Ainsi, il dut livrer plusieurs villes au roi de Syrie (I Rois 20:34) et il fut le premier roi d’Israël contraint de payer le tribut à l’Assyrie.
Du point de vue religieux, Omri poursuivit la mauvaise voie dans laquelle s’était engagé le royaume du Nord. Non content de perpétuer l’idolâtrie instituée par Jéroboam, “il faisait ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah, et il finit par faire pis que tous ceux qui furent avant lui”. (I Rois 16:25, 26.) Quelque deux cents ans plus tard, par la bouche de Michée, Jéhovah condamna la nation d’Israël parce qu’elle observait “les ordonnances d’Omri”. — Michée 6:16.
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OnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ON
Nom de personne et nom de lieu.
1. Fils de Péleth et l’un des hommes principaux de la tribu de Ruben. — Nomb. 16:1; voir ABIRAM.
2. Ancienne et célèbre ville d’Égypte située à une quinzaine de kilomètres au nord-est du Caire, sur la rive orientale du Nil, près de l’endroit où les eaux du fleuve se séparent pour former le delta. Son nom s’écrit iwnw dans les annales égyptiennes et Anu ou Unu dans les textes assyro-babyloniens. On pense que le nom égyptien signifie “Ville de la colonne”, peut-être à cause des obélisques (hautes colonnes effilées au sommet pyramidal) pour lesquels la ville était célèbre, à moins qu’il n’ait un rapport avec la pierre sacrée (appelée benben) utilisée dans le culte du dieu-soleil Râ (ou Rê). Les Grecs appelaient cette ville Héliopolis, c’est-à-dire “Ville du soleil”, parce que c’était le principal lieu de culte du soleil en Égypte.
Il est fait mention d’On pour la première fois dans la Bible au sujet de Potiphéra, un prêtre de cette ville dont la fille, Asénath, fut donnée pour femme à Joseph. — Gen. 41:45, 50.
Sous l’inspiration divine, le prophète Jérémie annonça que le roi Nébucadnezzar renverserait l’Égypte et ‘briserait les colonnes de Beth-Schémesch, qui est au
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