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  • L’“ enfer ” : un épouvantail
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • espagnole traduit le terme schéol par “ infierno ”, 16 fois par “ tombeau ”, et dans les 8 cas restants par sépulcre, mort, mourir ou abîme ”. C’est presque admettre le sens réel du mot “ enfer ”, puisque cette Traduction de Torrès Amat dit bien dans quatre versets “ enfer ou tombeau ”b et dans un verset “ enfer ou mort ”.c N’importe qui se servant du bon sens que Dieu lui a donné en conclura qu’enfer signifie tout simplement la tombe ou l’état de mort. Nous avons une confirmation plus récente de ce fait : En 1944, la traduction de la Bible tout entière par Nàcar et Colunga, religieux catholiques romains, fut publiée à Madrid, Espagne. En Ésaïe 28:18, elle nous montre ce que signifie le mot hébreu original en citant littéralement “ Seol ”. Dans trois autres cas, il est rendu par “ enfer ”, dans 49 autres cas par “ tombe ”, et dans les douze cas restants par “ abîme, séjour des morts, Averno ou sein ”. Seules leurs traditions religieuses ont pu les empêcher de rendre 65 fois le mot hébreu par “ Seol ” ou par “ tombeau ”.

      10 Plus tard, en 1947, la traduction entière de la Bible en espagnol par J. M. Bover, un jésuite, et par le Dr F. Cantera, fut publiée à Madrid, Espagne. Cette traduction est plus uniforme car elle rend 63 fois le mot hébreu par “ seol ” et dans les deux autres casd par “ enfer ”. À l’endroit où le mot “ seol ” apparaît pour la première fois (Gen. 37:35) une note marginale dit “ séjour des morts ”.e Ces deux versets exceptés, cette traduction espagnole Bover-Cantera correspond à la Version Standard Américaine qui dans les 65 cas cite littéralement schéol, de manière que le lecteur donne à ce mot son unique signification.

      11 En comparant toutes les autorités catholiques précitées, Douay, Confrérie catholique, Crampon, Torrès Amat-Copello, Nàcar-Colunga et Bover-Cantera, nous trouvons la preuve écrasante et suffisamment convaincante que le mot “ enfer ” traduit de l’hébreu schéol signifie le tombeau commun de l’humanité. C’est ce qui explique qu’en de nombreux casf une ou plusieurs traductions emploient le mot “ schéol ”, alors qu’une ou plusieurs autres disent “ enfer ” et “ tombe ”, “ mort ” ou “ séjour des morts ”. Mais lorsque les prêtres catholiques romains obéissent aux ordres de la papauté et prêchent l’enfer, font-​ils remarquer ces faits à la population catholique ? Non ! car ils continueront à user de contre-vérités à propos de l’enfer pour épouvanter et pour faire de “ bons catholiques ” ou davantage de catholiques.

  • L’enfer vidé de ses habitants
    La Tour de Garde 1950 | 15 janvier
    • L’enfer vidé de ses habitants

      1. Comment les écrivains de la Bible hébraïque comprenaient-​ils le mot schéol ?

      LES HÉBREUX qui employèrent le mot schéol dans la Bible en connaissaient la signification. Leur langage révèle qu’ils n’y rattachaient aucune idée de peine ou de plaisir. En fait ils en excluaient toute sensation et toute activité. Ils l’associèrent toujours à la mort et aux morts, et non à la vie et aux vivants. Le sens exact du mot original hébreu schéol est la tombe ou condition des morts de l’humanité. Schéol désigne soit un “ lieu de repos ”, soit un “ espace creux ”. Ces deux sens décrivent bien le tombeau, car c’est en général une place creusée dans le sol pour recevoir un cadavre ; et le texte de Job 3:17 dit : “ Là les méchants n’exercent plus leurs violences, là se repose l’homme épuisé de force. ” — Crampon.

      2. Comment les Grecs, les Latins, les Anglais et les Allemands traduisirent-ils le mot schéol ?

      2 La plus ancienne traduction des Écritures hébraïques en grec, à savoir la Septante, traduit schéol par le mot grec “ hadès ”. Littéralement, le mot “ hadès ” signifie simplement “ le lieu invisible ”. Les morts enterrés dans le tombeau sont dans un lieu invisible. Hadès est le mot généralement employé par les disciples de Jésus dans les Écritures chrétiennes grecques connues sous le nom de “ Nouveau Testament ”. Au cours des temps, les saintes Écritures furent traduites en latin, et dans les versions latines, schéol est rendu par “ infernus ” dont le sens littéral est : “ lieu bas, ou, ce qui étendu en dessous, ou, ce qui est souterrain ”. C’est donc le tombeau où sont les morts. Lorsque de 1525 à 1536 William Tyndale traduisit la Bible en anglais, il employa le mot “ hell ” (enfer), et les traducteurs anglais qui vinrent après lui ont suivi son exemple jusqu’à nos jours. Tyndale traduisit les Écritures en anglais il y a plus de quatre cents ans. Pour le citer, voyons le texte de Matthieu 11:23 : “ Et toi, Capernaüm qui es élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer (hell). ” Nous devons donc nous souvenir que le mot “ hell ” est un mot du vieil anglais. Il dérive de l’anglo-saxon helan qui veut dire “ cacher ”. Lorsqu’il y a quatre cents ans les Allemands traduisirent les Écritures, ils employèrent le mot Hœlle qui correspond très bien au mot allemand “ Höhle ”, qui signifie “ trou ”. Nous devons donc constater que dans toutes ces traductions, aussi bien que dans les langues originales de la Bible, les mots employés décrivent le tombeau commun de l’humanité, et qu’ils n’incluent nullement une idée quelconque de tourment ou de plaisir, de sensation ou de conscience.

      EMPLOIS DU MOT “ SCHÉOL ”

      3. Comment parle-​t-​on de l’enfer comme d’un lieu où l’on se cache, et pourquoi ?

      3 Les hommes dont la Bible parle comprenaient bien ce qu’était le schéol, et ils en parlèrent comme d’un lieu où l’on se cache. Lorsqu’il était affligé par le diable, Job cria à Dieu en disant : “ Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts (enfer, Douay), m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi ! ” (Job 14:13) Or, si le diable était en enfer, là où on le représente généralement, Job n’aurait certainement pas demandé à s’y cacher alors qu’il souffrait déjà terriblement de la part du diable. Mais sachant que le schéol est la tombe, Job pouvait à juste titre demander la mort afin d’aller dans la tombe selon la volonté de Dieu. Aux méchants, qui cherchent à échapper à la colère divine, Jéhovah Dieu dit : “ Quand ils descendraient jusqu’aux enfers, ma main les en retirerait ; et quand ils monteraient jusqu’au ciel, je les en ferais tomber. ” (Amos 9:2, Saci) Les religionistes disent habituellement que l’enfer est l’opposé du ciel, mais Dieu ne voulait sûrement pas dire que les méchants essaieraient de monter au ciel, là où lui et ses anges se trouvent, uniquement pour lui échapper. Si le schéol était une fournaise ardente et un lieu de torture pour les méchants, ceux-ci ne voudraient s’y réfugier en aucune façon. Ce serait se sauver de la poêle à frire pour tomber dans le brasier.

      4. De quelle façon les religionistes divisent-​ils l’enfer ? Quel fait ignorent-​ils ?

      4 La Bible dit que les bons comme les mauvais descendent au schéol. À cause de cela, les religionistes imbus de leurs conceptions païennes sur la destinée des deux classes d’individus, enseignent que le schéol contiendrait une place pour les bons appelée “ limbes ” ou “ paradis ”, ce qui est antiscriptural, et une place pour les méchants qu’ils appellent mal à propos “ géhenne ”, une fournaise. Ils ignorent un fait, c’est que la Parole de Dieu montre que TOUTE l’humanité née d’Adam est imparfaite et pécheresse aux yeux de Dieu et qu’ainsi TOUS les hommes sont condamnés devant lui. “ Car le salaire du péché, c’est la mort ”, et TOUS reçoivent le même salaire. C’est pourquoi, à leur mort, tous vont en un même lieu. “ Tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. ” (Rom. 6:23 ; 3:23, Crampon) Avant que Jésus-Christ mourût comme victime expiatoire, ressuscitât et montât au ciel avec la valeur de son sacrifice, la justification par la foi en son sang n’était possible à personne. Il n’y avait aucune injustice à cela, puisque TOUS ceux qui mouraient avant l’ascension du Christ au ciel allaient dans un seul et même lieu, le schéol, le tombeau. Par conséquent tous pourraient être rachetés de ce même lieu par le sacrifice unique du Messie.

      5. Quand l’enfer apparut-​il ? Depuis lors quels sont ceux qui y vont ?

      5 Quand le shéol (ou “ enfer ”, comme il a été traduit) apparut-​il ? Aussi loin qu’on puisse remonter dans le temps, grâce aux récits, il commença lorsque Abel, le premier témoin de Jéhovah Dieu, fut tué par son frère Caïn et que son sang cria de la terre jusqu’à Dieu. Nous ne savons pas si Caïn enterra le cadavre d’Abel (Gen. 4:8-11). Néanmoins, son cadavre se désagrégea et retourna dans la poussière de laquelle l’homme est fait, et il alla dans l’enfer ou le schéol de la Bible. Ce ne fut pas le cri d’Abel appelant Dieu d’un certain endroit, d’ailleurs antiscriptural, nommé “ limbes ” ou “ paradis ”, qui attira l’attention de Dieu sur le meurtre. Le paradis était alors encore sur la terre, et les chérubins et l’épée flamboyante qui tournait se trouvaient toujours à l’orient du jardin et en interdisaient l’accès à l’homme afin qu’il ne trouvât pas l’arbre de vie, et aussi la vie éternelle. (Gen. 3:24 ; 4:16) Ce fut le sang d’Abel, pour lequel la terre avait ouvert la bouche afin de le recevoir, qui appela la vengeance divine. Depuis lors, tous les hommes et toutes les femmes qui sont morts ou ont été tués, et qui bénéficient de la rançon sacrificatoire du Messie, sont allés rejoindre Abel dans le schéol. (Eccl. 3:19-21) Le patriarche Jacob ne pensait pas que son fils bien-aimé Joseph fût assez méchant pour plonger son père dans la douleur en lui faisant accroire que lui-​même, Joseph, était descendu au schéol, contraignant ainsi les cheveux blancs de son vieux père à l’y rejoindre. — Gen 37:35 ; 42:38 ; 44:29, 31.

      6. Pourquoi dit-​on du schéol qu’il est insatiable, toujours plus grand et insondable ?

      6 Par conséquent, il apparaît clairement que le schéol ou “ enfer ” n’a pas été créé par Jéhovah Dieu comme un domaine que dirigerait Satan, puisque même les hommes fidèles au Dieu Très Haut y vont à leur mort. Ce séjour temporaire des morts a englouti des milliards d’humains. Il en demandera encore beaucoup avant que ce vieux monde de Satan le diable soit détruit à Armaguédon et que Jésus-Christ le Fils de Dieu commence son règne de mille ans. Jusque-là, le schéol sera avide et insatiable. “ L’enfer et l’abîme de perdition ne sont jamais rassasiés. ” “ Il y a trois choses insatiables, et une quatrième qui ne dit jamais : C’est assez. L’enfer, la matrice stérile, la terre qui ne se soûle point d’eau ; et le feu qui ne dit jamais : C’est assez. ” (Prov 27:20 ; 30:15, 16, Saci) Ceux qui mouraient de faim et de soif étaient si nombreux que le prophète dit : “ C’est pour cela que l’enfer a étendu ses entrailles, et qu’il a ouvert sa gueule jusqu’à l’infini. ” (És. 5:14, Saci) C’est parce qu’il en contient tellement et peut encore en contenir davantage qu’il passe pour insondable. Sa soif de victimes est semblable aux désirs de l’égoïste. — Job 11:8 ; Hab. 2:5.

      TOUS CEUX QUI Y HABITENT SONT SANS VIE

      7. À cause de quelle croyance les religionistes divisent-ils l’enfer ?

      7 Les instructeurs religieux de la chrétienté ont adopté les philosophies païennes relatives à l’âme humaine. Pour cette raison, ils ont tordu les Écritures afin d’enseigner que l’enfer est divisé en deux sections, l’une pleine de charme pour les justes, l’autre pleine de tourments diaboliques pour les injustes. Sur cette base, et conformément aux instructions du Vatican, ils essaient de nouveau d’effrayer les hommes par leurs systèmes religieux, calomniant Dieu en le représentant sous un faux jour, en dénaturant les faits et en prêchant des choses terrifiantes et mensongères sur le séjour et la condition des trépassés. En toutes ces choses, ils recourent à la doctrine païenne de l’immortalité de l’âme. Or, si notre âme est immortelle, d’après leur raisonnement, elle doit vivre en enfer. Mais puisque les bons et les mauvais vont tous deux en enfer, il serait injuste que ces deux catégories y aient le même destin et c’est pourquoi ils soutiennent l’existence de limbes ou lieu de repos et de félicité pour les bons et un lieu de tortures pour les méchants.

      8, 9. Que dit le nouveau catéchisme au sujet des limbes et des tourments de l’enfer ?

      8 Prenons un exemple : l’édition révisée du catéchisme No 3 de Baltimore, publiée le 21 avril 1949 à Paterson, New-Jersey, par la confrérie catholique, entreprend de répondre aux questions de son catéchisme à l’usage du “ monde moderne ”. En réponse à la question 95 : “ Qu’entendons-​nous dans le Symbole des Apôtres, lorsque nous disons que Christ est descendu en enfer ? ”, nous lisons : “ Nous voulons dire qu’après sa mort, l’âme de Christ est descendue en un lieu de repos appelé limbes, où les âmes des justes l’attendaient. (a) Le ciel a été fermé par le péché d’Adam. Les justes parmi les morts ne pouvaient monter au ciel avant que Christ n’eût racheté le péché de l’homme et supprimé ses conséquences. Ils attendaient leur rédemption dans les limbes. ”

      9 En réponse à la question 185 : “ Quels sont ceux qui sont punis dans l’enfer ? ”, le même catéchisme dit : “ Ceux qui sont punis de l’enfer, sont ceux morts dans l’état de péché mortel. Ils sont privés de la vision de Dieu et souffrent d’horribles tourments, spécialement celui du feu et ce pour toute l’éternité. (a) Les âmes en enfer ne peuvent jamais être secourues... Elles sont vouées à la compagnie des démons pour l’éternité. ”

      10. En enseignant ainsi, quelles sont les vérités bibliques qui sont rejetées ?

      10 Nous discernons ici l’erreur dans laquelle sont tombés les religionistes en acceptant la doctrine païenne de l’immortalité inhérente de l’âme humaine, et en rejetant la claire déclaration de Dieu : “ Voici que toutes les âmes sont à moi :... l’âme qui pèche sera celle qui mourra. ” (Éz. 18:4, Crampon) Cela inclut l’âme de Jésus lorsqu’il mourut pour le péché du monde, car il est dit en Ésaïe 53:10-12 : “ Quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire... Parce qu’il a livré son âme à la mort. ” (Crampon) Lorsque Jésus mourut, il n’y avait donc pas d’âmes vivantes et conscientes en enfer, pas plus que de démons. Jésus lui-​même n’y était pas vivant et conscient et par conséquent il était incapable de prêcher aux morts. Non seulement il ne pouvait pas y prêcher, mais personne n’aurait pu l’entendre, car les textes d’Ecclésiaste 9:5 et 10 disent : “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien... car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. ” C’est pourquoi le psalmiste parle de ceux qui sont en enfer comme étant endormis dans leurs lits en disant : “ Si je fais mon lit dans l’enfer, t’y voilà. ” — Ps. 139:8, Vers. aut. angl.

      11. Qu’est-​ce que cela prouve en ce qui concerne “ l’homme riche ” en enfer ?

      11 Ce qui précède prouve que Jésus exprima une parabole et non une réalité lorsqu’il parla d’un certain homme riche et d’un mendiant nommé “ Lazare ” en disant : “ Le riche mourut aussi, et fut enseveli dans l’enfer. Or, levant les yeux, lorsqu’il était dans les tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s’écriant, il dit :.. je suis tourmenté dans cette flamme ” (Luc 16:22-24, Glaire) Jésus n’a pas dit que, dans l’enfer littéral où sont enterrés les morts, il y aurait véritablement du feu. Il illustrait par une parabole le fait qu’une personne ici-bas peut mourir quant à de riches privilèges dont elle a pu jouir auparavant en accord avec l’alliance abrahamique, et ensuite subir de cuisantes épreuves sous le poids de la désapprobation divine, ceci en ce monde, jusqu’au jour où elle meurt réellement et cesse d’exister.a

      12. Pourquoi le cas et les paroles de Jonas ne contredisent-​ils pas la Bible en ce qui concerne l’“ enfer ” ?

      12 Oui, mais quelqu’un dira : Jonas cria du sein de la mer : “ J’ai crié au Seigneur du fort de mon affliction, et il m’a entendu : J’ai crié du ventre de l’enfer, et tu as entendu ma voix. ” (Jonas 2:3, Douay) Jonas n’était-​il pas vivant dans le “ ventre de l’enfer ” ? D’accord, mais cela ne prouve pas que ceux qui sont en enfer sont vivants, car Jonas n’était pas dans l’enfer littéral. Il était en vie dans le ventre d’un cétacé ou monstre marin. Il lui semblait presque impossible d’en sortir vivant, aussi pensait-​il que le ventre du poisson serait pour lui l’enfer, c’est-à dire le schéol ou le tombeau. Là il était aussi dans un endroit creux, un lieu invisible. Pour toutes ces raisons, il en parla comme du “ ventre de l’enfer ”. S’il avait été dans l’enfer véritable ou schéol, il n’aurait pas été vivant et capable de crier à Jéhovah Dieu. Des siècles plus tard Jésus déclara : “ Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ” (Mat. 12:40) Jésus mort alla donc dans l’enfer réel ou schéol. Parce que Jonas se trouvait dans une grande détresse morale et mal à l’aise, physiquement dans le ventre du poisson, nous ne pouvons voir là une preuve que ceux qui sont dans l’enfer subissent d’“ épouvantables tourments ”. S’il en était ainsi, cela prouverait que Jésus dans l’enfer ou schéol a également enduré de terribles souffrances, car il se compara à Jonas. En, plus de cela, comme Jonas sortit de son “ enfer ”, de même Jésus est remonté de l’enfer. C’est pour cela que l’exemple de Jonas et ses paroles ne contredisent pas le reste de la Bible en ce qui concerne l’état des morts et de l’enfer.

      13. Le fait de “ descendre vivant dans l’enfer ” prouve-​t-​il qu’il y ait une vie quelconque ? Pourquoi ?

      13 Mais s’il n’y a pas de vie en ce lieu, pourquoi Moïse pria-​t-​il pour que certains rebelles “ descendent vivants en enfer ” ? Parce qu’il leur souhaitait simplement d’être enterrés vivants, mais il n’entendait pas par là qu’ils y conserveraient la vie. En confirmation de cela nous lisons : “ Ils descendirent tout vivants dans l’enfer étant couverts de terre, et ils périrent, du milieu du peuple. ” (Nomb. 16:30, 33, Saci) Un exemple identique nous est donné au Psaume 54:16 (Saci) où il est dit : “ Que la mort vienne les accabler ; et qu’ils descendent tout vivants dans l’enfer. ” Pour dépeindre comment certains intrigants parlent de dévorer tout vif un homme innocent, Proverbes 1:12 les cite comme disant : “ Dévorons-​le tout vivant comme l’enfer, et tout entier comme celui qui descend dans la fosse. ” (Saci) C’est ainsi que de tels textes ne prouvent pas qu’une âme humaine vit quelque part après la mort.

      14. Qu’advint-​il des corps de ceux qui vont au schéol ou enfer ?

      14 À propos de la création d’Adam, la Parole même de Dieu dit : “ Le premier homme Adam devint une âme vivante ”, et c’est à cette âme vivante que Dieu dit concernant le fruit défendu : “ Au jour que tu en

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