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  • Société patriarcale
    La Tour de Garde 1952 | 15 novembre
    • de nos frères, discerne ce qui t’appartient chez moi, et prends-​le. ” — Gen. 31:32, AS.

      17 Un autre exemple est celui de Juda qui siégea pour entendre le cas de sa belle-fille Tamar enceinte à la suite de sa prostitution. “ Et Juda dit : Faites-​la sortir, et qu’elle soit brûlée. Comme on l’amenait dehors, elle fit dire à son beau-père : C’est de l’homme à qui ces choses appartiennent que je suis enceinte ; discerne, je te prie, à qui sont ce cachet, ces cordons et ce bâton. Et Juda les reconnut, et dit : Elle est plus juste que moi. ” (Gen. 38:24-26, 11-20, AS). Le juge Juda fut contraint d’admettre légalement qu’il était le père de l’enfant, confondu par cette preuve irréfutable établissant que Tamar était la prétendue prostituée avec laquelle il avait eu des relations quelque temps auparavant.

      18. Pourquoi les fidèles patriarches théocratiques continuèrent-​ils à vivre comme résidents temporaires dans la Terre promise ?

      18 Beaucoup d’autres coutumes existaient encore concernant le droit d’aînesse, le droit des parents de choisir des femmes pour leurs fils, la responsabilité dans le cas de biens confiés à la garde d’une autre personne, l’esclavage, le concubinage, le rachat des esclaves, etc. Plusieurs de ces usages seront examinés dans l’article suivant. Dans notre étude de la société patriarcale, nous avons constaté qu’elle n’était pas un ordre social cruel. C’était plutôt un système très bien organisé et adapté à la vie nomade de ces familles primitives. Elles demeuraient sous des tentes et se déplaçaient dans le pays, prenant soin de leurs grands troupeaux. Les patriarches théocratiques et fidèles comme Abraham, Isaac, Jacob et d’autres étaient satisfaits de vivre comme résidants temporaires dans le pays de la promesse, ils attendaient la venue du Messie promis, Jésus-Christ, qui, en qualité de Roi, devait établir au-dessus de la terre le royaume éternel fondé sur la justice. Il est écrit : “ Car il (Abraham) attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. ” (Héb. 11:8-10). Il y a là beaucoup de choses qui nous intéressent particulièrement aujourd’hui, des choses concernant les relations de Dieu avec ses serviteurs placés sous le système d’organisation patriarcal. Comme les voies légales de Jéhovah ne changent pas, les actions légales qu’il accomplit en ce temps-​là doivent nécessairement indiquer des voies semblables pour le système de choses du monde nouveau. Ne méprisons donc pas ces anciens jours des faibles commencements. — Mal. 3:6 ; Zach. 4:10.

  • Ombres du passé
    La Tour de Garde 1952 | 15 novembre
    • Ombres du passé

      “ Tout cela n’est que l’ombre des choses qui devaient venir, mais la réalité est en Christ. ” — Col. 2:17, Sy.

      1. Quelles choses d’avant l’alliance de la Loi présentent un intérêt actuellement, et pourquoi ?

      LE lointain passé nous a légué les ombres des réalités du vingtième siècle. Ces ombres bibliques, au net contour, rendent un témoignage silencieux mais clair et annoncent une activité qui se déploie aujourd’hui sur une échelle mondiale. L’alliance de la Loi conclue jadis par l’intermédiaire de Moïse n’est pas seule à contenir beaucoup d’ombres prophétiques de bonnes choses à venir, la loi et les coutumes patriarcales, en vigueur des siècles auparavant, projettent également des ombres de réalités actuelles (Héb. 10:1). À ces ombres datant d’avant l’alliance de la Loi s’appliquent aussi les paroles suivantes de Paul : “ Tout cela n’est que l’ombre des choses qui devaient venir, mais la réalité est en Christ. ” (Col. 2:17, Sy). D’après cette déclaration, on peut conclure que les accomplissements de ces premières ombres prophétiques intéressent également les serviteurs de Jésus-Christ. Ces réalisations, comme nous le verrons plus loin, sont confirmées par les faits. L’article précédent a présenté une étude préliminaire de l’origine et du fonctionnement de la société patriarcale, celui-ci examine en détail d’autres aspects légaux qui projettent les ombres de réalités actuelles.

      GARDE DE PERSONNES ET DE BIENS

      2. Quelle loi patriarcale examinerons-​nous et comment indiquait-​on que l’on acceptait la responsabilité devant la loi ?

      2 La société patriarcale avait des lois et des coutumes bien définies régissant la garde d’individus et de biens personnels. Il y avait “ garde ” lorsqu’un propriétaire ou un père confiait ses biens ou ses enfants aux soins d’une autre personne. Les biens ou les individus étaient soit remis à une autre personne afin qu’ils fussent en sûreté, soit prêtés à cette dernière pour son profit. Parfois, on confiait à la garde du frère aîné et mûr ses frères mineurs. Les patriarches bibliques étant pour la plupart des pâtres, les biens comprenaient généralement des animaux que l’on confiait à d’autres personnes. Cependant, les prescriptions générales s’appliquaient, semble-​t-​il, à tout objet ou à toute personne que l’on aurait pu remettre entre les mains de gardiens. Quand un berger se voyait confier des brebis et qu’il promettait de les garder il endossait devant la loi une certaine responsabilité. Prenons le cas du chef de famille Jacob marchandant avec son beau-père ; il s’agissait de garder les brebis de ce dernier. Lorsque Jacob déclara : “ Si tu consens à ce que je vais te dire, je ferai paître encore ton troupeau, et je le garderai ”, il acceptait devant la loi une responsabilité pour les brebis confiées à ses soins. — Gen. 30:31.

      3, 4. a) Où trouve-​t-​on une description des responsabilités légales concernant la garde au temps des patriarches, en quelles circonstances ? b) Discutez les responsabilités qu’entraînait la garde des animaux.

      3 Quelles étaient certaines des responsabilités que devait endosser celui qui acceptait de garder les animaux d’autrui ? Les dispositions du temps de Noé relatives à la garde furent, des années plus tard, divinement incorporées dans l’alliance de la Loi donnée à la nation d’Israël. Aussi la loi de Moïse nous présente-​t-​elle une description de ces responsabilités. Elle dit : “ Si un homme donne à un autre un âne, un bœuf, un agneau, ou un animal quelconque à garder, et que l’animal meure, se casse un membre, ou soit enlevé, sans que personne l’ait vu, le serment au nom de l’Éternel (Jéhovah, AS) interviendra entre les deux parties, et celui qui a gardé l’animal déclarera qu’il n’a pas mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de l’animal acceptera ce serment, et l’autre ne sera point tenu à une restitution. Mais si l’animal a été dérobé chez lui, il sera tenu vis-à-vis de son maître à une restitution. Si l’animal a été déchiré, il le produira en témoignage, et il ne sera point tenu à une restitution pour ce qui a été déchiré. ” — Ex. 22:10-13.

      4 On demandait donc au pâtre de prendre soin des animaux confiés à sa garde. Il devait veiller à ce qu’ils fussent nourris et ne se perdissent pas. Si, pendant qu’ils se trouvaient sous sa garde, des animaux étaient dérobés soit par lui-​même soit par les mercenaires engagés à son service, il était tenu responsable et devait faire une restitution entière au propriétaire. Pour chaque animal dérobé, il devait en restituer cinq si c’était un bœuf et quatre si c’était un agneau (Ex. 22:1). D’autre part, la loi patriarcale ne chargeait pas le pâtre de la responsabilité d’actes qui échappaient à son contrôle. Si un animal mourait, ou se blessait, indépendamment de la volonté de son gardien humain, ou s’il était enlevé de force par un groupe armé, on ne demandait pas au pâtre de restituer ce qui avait été perdu. Cela s’appliquait aussi dans le cas d’un animal déchiré par une bête féroce. Il fallait alors produire devant le propriétaire la preuve de l’attaque qui avait provoqué la mort de la bête, et c’est lui qui supportait la perte. Le gardien était dégagé de toute responsabilité.

      5. Que se passa-​t-​il dans le cas de Joseph, et comment une responsabilité spéciale incomba-​t-​elle à Ruben ?

      5 Ces données nous permettent de mieux comprendre la conduite de Jacob et de ses fils au moment de la disparition de Joseph. Les dix fils du patriarche étaient jaloux de Joseph, leur frère âgé de 17 ans, préféré de son père. Un jour, Jacob envoya Joseph vers ses frères. Il l’avait chargé de s’enquérir de leur bien-être et de voir comment ils paissaient ses troupeaux en un lieu éloigné. Apercevant Joseph de loin, ils complotèrent de le faire mourir et de dire à leur père qu’une bête féroce l’avait tué. Quand le jeune homme fut arrivé auprès d’eux, ils le dépouillèrent de sa tunique multicolore et le jetèrent dans une citerne. Mais Ruben, l’aîné, responsable devant la loi de la garde de son jeune frère, ce dernier étant parmi eux, s’opposa à cette conspiration ; il avait l’intention de le ramener à son père et de se décharger ainsi de la responsabilité qui retombait sur lui, comme gardien spécial. Mais, pendant qu’il était éloigné de la citerne, ses frères vendirent Joseph comme esclave à des marchands de passage. Lorsque Ruben, de retour à la citerne, constata la disparition de son jeune frère, il déchira dans son angoisse ses vêtements, sachant qu’il serait tenu responsable du drame. Il s’exclama : “ L’enfant n’y est plus ! Et moi, où irai-​je ? ” — Gen. 37:12-30.

      6. Quelle voie suivit Ruben, et pourquoi ? Quel fut le verdict du Juge Jacob et pourquoi ?

      6 La conduite qu’adopta ensuite Ruben incité par ses frères n’était pas dictée par la fantaisie. C’était une manière d’agir adroite dont le but était de les dégager de toute responsabilité devant la loi quand ils se présenteraient à leur père pour lui rendre compte de la disparition de Joseph. Ils savaient qu’il siégerait comme juge patriarcal pour examiner les preuves déterminant la responsabilité. En outre, ils savaient que si, sous la loi sur la garde des personnes et des biens, on pouvait produire la preuve d’une attaque par un animal féroce, le gardien serait absous et reconnu innocent. Notez bien comment la Bible rapporte ces événements et comment Jacob fut forcé de reconnaître ou d’examiner les preuves et, en qualité de juge, de prononcer ses fils innocents de la mort présumée de Joseph. “ Ils prirent alors la tunique de Joseph ; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang. Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire : Voici ce que nous avons trouvé ! reconnais si c’est la tunique de ton fils, ou non. Jacob la reconnut, et dit : c’est la tunique de mon fils ! une bête féroce l’a dévoré ! Joseph a été mis en pièces ! ” (Gen. 37:30-34). La dernière phrase dite en langage juridique est le verdict du tribunal présidé par le Juge Jacob. Aucun châtiment ne pouvait être imposé aux dix fils. Les mains de Jacob étaient liées par la loi, et il ne put donner suite à cette affaire.

      7. Y a-​t-​il des indications montrant que Jacob avait des soupçons ? Expliquez ce qu’il manifesta.

      7 Le juge Jacob fut contraint de prononcer un jugement dans lequel il concluait à la mort provoquée par une bête féroce. Rien ne prouve cependant qu’en son for intérieur il ait alors nourri des soupçons. Des années plus tard, quand il dut confier Benjamin, son fils cadet bien-aimé, aux soins de ses frères auxquels le Premier Ministre égyptien (en réalité leur frère Joseph qu’ils n’avaient pas reconnu) avait demandé de l’amener en Égypte, le patriarche refusa de laisser partir l’enfant contre les garanties habituelles de la loi sur la garde. C’est seulement après que Juda, le quatrième fils de Jacob, eut fait un serment dans lequel il se portait garant pour Benjamin (il donnait ainsi une garantie très grande qui sortait du cadre des dispositions sur la garde), que Jacob permit à son fils cadet de les accompagner (Gen. 44:32, 33). En outre, Jacob manifesta ses craintes paternelles spéciales en rappelant à ses fils que des années auparavant il fut obligé comme juge de dire le verdict dans lequel il concluait à la mort de Joseph par une bête féroce et que jusqu’à présent il ne l’avait pas revu : “ Et l’un s’en est allé d’avec moi, et j’ai dit : Certainement il a été déchiré ; et je ne l’ai pas revu jusqu’à présent. ” — Gen. 44:28, Da.

      LA GARDE DANS LA RÉALITÉ

      8. En qui commença à se réaliser l’ombre qu’est la garde et qui sont 1) le propriétaire des brebis, 2) les brebis et 3) le berger ?

      8 Cette ombre patriarcale d’un lointain passé commença à se réaliser en Jésus-Christ, le bon Berger, à qui furent confiées les “ brebis ” de son Père. Jéhovah Dieu est le grand Berger et le Propriétaire de ses “ brebis ”. Ses fidèles serviteurs chrétiens sont comme des brebis autrefois égarées mais maintenant revenues à Dieu, le pasteur et le gardien de leurs âmes (Ps. 23:1 ; I Pi. 2:25). Jésus-Christ, en qualité de bon berger, fut envoyé pour prendre soin de ces brebis. Il déclara : “ Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. ” — Jean 10:11-16.

      9, 10. a) Comment, et chargé de quelle responsabilité Jésus paissait-​il les brebis de Jéhovah ? b) Une brebis fut-​elle détruite, si oui dites comment et qui fut tenu responsable ?

      9 Quel amour et quel dévouement pour ses brebis furent

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