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    • le ciel, Michel et ses anges précipitèrent Satan et ses démons au voisinage de la terre (Rév. 12:7-9, 12). D’autre part, il n’y aura pas de moyen d’échapper lorsque “les armées (...) dans le ciel” suivront le “Roi des rois et Seigneur des seigneurs” et que celui-ci détruira “la bête sauvage et les rois de la terre et leurs armées”. (Rév. 19:14, 16, 19, 21.) Toutefois, dans le même temps, l’armée puissante et invisible de Jéhovah protégera Ses fidèles serviteurs sur la terre. — II Rois 6:17; Ps. 34:7; 91:11; Dan. 6:22; Mat. 18:10; Actes 12:7-10; Héb. 1:13, 14.

  • Armes
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    • ARMES

      {Article non traduit.}

  • Armes, armure
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    • ARMES, ARMURE

      La Bible fait souvent mention d’armes défensives et offensives, sans pour autant être un glossaire des armes ni donner de nombreux détails sur leur fabrication et leur utilisation. Bien que les Écritures hébraïques, en particulier, citent de nombreuses circonstances où il était fait usage de l’épée, de la lance, du bouclier et d’autres armes, elles insistent constamment sur la nécessité vitale de se confier en Jéhovah et sur les bienfaits qui en résultent (Gen. 15:1; Ps. 76:1-3; 115:9-11; 119:114; 144:2). David comptait sur Dieu, comme cela ressort clairement des paroles suivantes qu’il adressa à Goliath: “Tu viens à moi avec une épée, et avec une lance, et avec un javelot, mais moi, je viens à toi avec le nom de Jéhovah des armées, le Dieu des lignes de bataille d’Israël, que tu as provoqué. En ce jour Jéhovah te livrera en ma main (...). Et toute cette congrégation saura que ce n’est ni par l’épée, ni par la lance, que Jéhovah sauve, car à Jéhovah appartient la bataille.” (I Sam. 17:45-47). La Bible montre qu’il est indispensable et salutaire de s’appuyer sur l’esprit de Jéhovah plutôt que sur les forces militaires (Zach. 4:6). En réaffirmant son amour à Sion, son épouse symbolique, Jéhovah lui donne cette assurance: “Toute arme qui sera formée contre toi sera vouée à l’insuccès.” — És. 54:17.

      LE BÉLIER

      Machine de guerre dont se servaient les assiégeants d’une ville ou d’une forteresse pour défoncer ses portes ou ouvrir une brèche dans ses murailles. Dans sa forme la plus simple, il était constitué par une grosse poutre de bois terminée par une partie métallique ayant l’aspect d’une tête de bélier. C’est peut-être pour cela, ou parce qu’il servait à assener des coups, que les Hébreux donnèrent à cette arme le même nom (kar) que l’animal.

      Les assiégeants construisaient un talus ou rempart de siège contre les murs de la ville. Ce plan incliné permettait d’amener les béliers et les autres machines de guerre contre les fortifications. On pouvait pousser des tours aussi hautes que les murs de la ville au sommet de ce rempart, ce qui plaçait les assaillants au même niveau que les défenseurs. Ces derniers essayaient de mettre les béliers hors de combat en jetant sur eux des brandons ou en les saisissant au moyen de chaînes ou de grappins.

      Un bas-relief du palais du roi assyrien Assurnasirpal II, à Nimroud, dépeint le siège d’une ville par ce monarque. On y voit un bélier monté sur une lourde machine à six roues, qui est couverte d’une carapace “préfabriquée”, composée de nombreux boucliers rectangulaires en osier tressé, et surmonté d’une tourelle en forme de dôme de dessous laquelle sort le bélier à tête métallique. La scène représente aussi une haute tour d’assaut mobile du haut de laquelle un archer couvre les hommes qui manient le bélier. Il est lui-​même protégé par un porteur de bouclier qui tient un bouclier en osier tressé semblable à ceux qui recouvrent l’armature du bélier.

      LE BOUCLIER

      Arme défensive de grande taille, en usage aux temps anciens dans toutes les nations. Sa face interne comportait une poignée, ce qui permettait au soldat, durant le combat, de le tenir avec le bras ou la main gauche, alors que, durant les marches, il pouvait le porter sur l’épaule au moyen d’une bretelle. D’après Ésaïe 22:6, il semble que certains boucliers étaient recouverts d’une housse qu’on retirait au moment du combat. En temps de paix, on rangeait souvent les boucliers dans des arsenaux. — Cant. 4:4.

      Les boucliers des temps anciens étaient souvent fabriqués en bois et recouverts de cuir. Ils pouvaient donc être brûlés (Ézéch. 39:9). On les enduisait d’huile pour les assouplir, pour les protéger contre l’humidité, pour empêcher le métal de rouiller ou pour les garder lisses et glissants (II Sam. 1:21; És. 21:5). Le bouclier de cuir était souvent orné en son centre d’une bosse de métal qui offrait une protection supplémentaire au soldat. — Job 15:26.

      Alors que les boucliers de bois et de cuir étaient d’usage courant, les boucliers métalliques, par contre, étaient plus rares et, semble-​t-​il, réservés aux chefs et aux gardes du roi. On s’en servait peut-être aussi pour les cérémonies. — II Sam. 8:7; I Rois 14:27, 28.

      Le grand bouclier (héb. tsinnâh, dérivé d’une racine qui signifie “protéger”) était porté par les fantassins lourdement armés (II Chron. 14:8) et parfois par un porteur de bouclier (I Sam. 17:7, 41). Il était soit ovale, soit rectangulaire comme une porte. En Éphésiens 6:16, le terme grec thuréos (de thura, porte) désigne probablement, lui aussi, un grand bouclier. Le tsinnâh était assez grand pour couvrir le corps tout entier (Ps. 5:12). On l’utilisait parfois pour former des lignes de bataille présentant un front continu hérissé de lances. On cite quelquefois le grand bouclier (tsinnâh) et la lance pour parler des armes en général. — I Chron. 12:8, 34; II Chron. 11:12.

      Le petit bouclier ou écu (héb. mâghên, dérivé d’une racine signifiant “défendre” ou “couvrir”) était porté habituellement par les archers et accompagnait généralement les armes légères, comme l’arc. C’est ce type de bouclier que portaient les archers benjaminites de l’armée du roi judéen Asa (II Chron. 14:8). Le petit bouclier, généralement rond et d’un usage plus courant que le grand bouclier (tsinnâh), servait principalement dans les corps à corps. Lorsque Salomon fit des boucliers en or, il fallut quatre fois plus d’or pour recouvrir un grand bouclier (tsinnâh) qu’un petit (mâghên). C’est là une bonne indication de la différence de taille qui existait entre ces deux types de boucliers (I Rois 10:16, 17; II Chron. 9:15, 16). Il semble qu’on se servait du mot mâghên comme du mot tsinnâh dans des expressions qui désignaient les armes de guerre en général. — II Chron. 14:8; 17:17; 32:5.

      Le grand bouclier (gr. aspis; lat. clypeus) des Grecs et des Romains de l’Antiquité, rond à l’origine, était en osier tressé ou constitué d’une armature de bois recouverte de plusieurs couches de peau de vache. Comme il comportait au centre une protubérance terminée par une pointe, ce bouclier était à la fois une arme offensive et un moyen de protection contre les projectiles. Les soldats romains finirent par abandonner le clypeus et le remplacèrent par le scutum, un bouclier ovale ou oblong de forme incurvée qui entourait partiellement le corps. Chaque soldat romain inscrivait son nom (et quelquefois celui de son commandant) sur son bouclier, ce qui permettait de le reconnaître rapidement lorsque l’ordre de prendre son bouclier était donné. L’apôtre Paul pensait peut-être aux grands boucliers romains (scuta longa) quand il parla du “grand bouclier [gr. thuréon] de la foi” en Éphésiens 6:16. Ce type de bouclier romain mesurait environ un mètre vingt sur quatre-vingts centimètres.

      LE CASQUE

      Coiffure militaire destinée à protéger un guerrier durant la bataille. C’était un élément essentiel de l’armement défensif. Au tout début, les casques étaient faits en jonc et avaient la forme de ruches ou de calottes. Certains soldats se coiffaient également d’une peau de bête, peut-être pour se dissimuler ou pour faire peur à l’ennemi, ou bien encore parce qu’ils pensaient acquérir par ce moyen la force de l’animal. Il semble que les premiers casques en métal aient été fabriqués par les Élamites (à l’est de la Babylonie).

      Les casques étaient de formes extrêmement variées, lesquelles avaient souvent un but précis. Par exemple, les casques ronds ou coniques rendaient plus difficile la pénétration de la flèche ou la faisaient dévier. La forme et la décoration des casques permettaient également aux combattants de reconnaître leurs amis de leurs ennemis sur le champ de bataille. Parfois, des unités d’une même armée portaient des casques différents pour aider leur commandant à voir à tout moment où se trouvait chacune d’elles. Cependant, dans d’autres cas, la forme et la décoration des casques semblent avoir été davantage influencées par la tradition que par des considérations militaires.

      À l’origine, il est probable que les casques israélites étaient en cuir. Plus tard, ils furent recouverts de cuivre ou de fer et portés sur des bonnets de laine, de feutre ou de cuir. Des casques de cuivre étaient déjà en usage aux jours du roi Saül (I Sam. 17:38). Au début, les casques devaient être réservés aux rois et aux chefs militaires, mais il semble qu’ils furent ensuite d’un usage courant puisque Ozias en fournit à toute son armée. — II Chron. 26:14.

      LA CEINTURE

      La ceinture militaire des temps anciens était une bande de cuir, que l’on portait autour de la taille ou à hauteur des hanches. D’une largeur de cinq à quinze centimètres, elle était souvent garnie de plaques de fer, d’argent ou d’or. Le guerrier suspendait son épée à cette ceinture que soutenait parfois une bretelle (I Sam. 18:4; II Sam. 20:8). On glissait généralement

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