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BaruchAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Cette conclusion s’appuie sur le fait qu’à une certaine occasion, Azariah et d’autres hommes l’accusèrent d’être le véritable auteur des messages d’avertissement que proclamait Jérémie, celui qui les préparait dans les coulisses. — Jér. 43:1-3.
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BarzillaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BARZILLAÏ
{Article non traduit.}
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BasanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BASAN
(pays fertile; pays plat).
Vaste région de la Transjordanie du Nord. Situé au nord du pays de Galaad, Basan était limité, à l’est, par la région montagneuse du Djebel Hauran et, à l’ouest, par les collines qui bordent la rive orientale de la mer de Galilée. — Deut. 3:3-14; Josué 12:4, 5.
Basan est essentiellement un haut plateau dont l’altitude moyenne est d’environ 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le pays est plat dans l’ensemble, à l’exception de quelques chaînes montagneuses, et le terrain, d’origine volcanique, comporte une grande quantité de roches basaltiques noires et dures qui retiennent très bien l’humidité. Le sol est un mélange de tuf et de terre végétale brunâtre. Les eaux et la neige fondue qui descendent du mont Hermon contribuent à rendre toute cette région très favorable à l’agriculture. La grande fertilité de cette plaine, qui s’étend approximativement sur 80 kilomètres du nord au sud et 30 kilomètres d’est en ouest, en a fait un grenier à grains et un pays d’excellents pâturages. Ces derniers ont permis la production de magnifiques races de bovins et de moutons. Les taureaux et les béliers de Basan sont mentionnés dans des chansons et des poèmes pour symboliser la richesse, la puissance et la prospérité. — Deut. 32:14; Ézéch. 39:18; Ps. 22:12.
Il semble que les arbres étaient généralement rares dans la plaine de Basan, mais des régions montagneuses, elles, étaient bien boisées, notamment d’arbres massifs, probablement des chênes (espèce que l’on trouve encore de nos jours dans cette région). Dans certaines prophéties, ces arbres sont utilisés comme symbole d’une grande élévation. — És. 2:13; Zach. 11:1, 2.
Les principales villes de Basan étaient Aschtaroth (ville du royaume d’Og, attribuée ensuite aux Lévites), Édréi (ville frontière où Israël vainquit Og), Golan (donnée elle aussi aux Lévites et qui devint une des trois villes de refuge situées à l’est du Jourdain) et Salécah (Deut. 4:41-43; Josué 9:10; 12:4, 5; 20:8, 9; I Chron. 6:64, 71). Dans la seule région d’Argob, il y avait 60 villes fortifiées. On trouve encore dans toute cette région des ruines de ces anciennes cités. — Deut. 3:3-5.
La route principale qui traversait la Transjordanie du nord au sud, et qu’on appelait “la route du roi”, passait dans le pays de Basan par la ville d’Aschtaroth-Karnaïm. C’est pourquoi, outre le fait que Basan était très fertile et situé à proximité de Damas, cette région fut souvent l’objectif de conquêtes militaires. Hazaël, roi de Damas, s’empara de Basan durant le règne de Jéhu (909-881 av. n. è.). Mais le pays fut probablement repris par Joas (II Rois 10:32, 33; 13:25), sinon par Jéroboam II (852-811) (II Rois 14:25). Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, envahit la région tout entière sous le règne de Pécah (775-755). — II Rois 15:29; I Chron. 5:26.
Après l’exil, le pays de Basan tomba sous la domination de la Grèce, puis il devint l’un des principaux greniers à blé de l’Empire romain. Il fut divisé en quatre districts qui, à l’exception de celui du nord-est, la Trachonitide, conservèrent dans une certaine mesure les noms d’origine de cette région: la Gaulanitide, à l’ouest, tirant son nom de Golan; l’Auranitide, au sud, de Hauran; et, au centre, la Batanée, de Basan. À l’exception de la Trachonitide, qui est citée une fois (Luc 3:1), les Écritures grecques ne parlent pas de Basan.
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BasémathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BASÉMATH
{Article non traduit.}
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BassinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BASSIN
{Article non traduit.}
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BateauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BATEAU
La Bible ne parle qu’incidemment des bateaux, de la navigation et du gréement des navires, mais elles nous permet cependant de nous faire une idée de la navigation dans l’Antiquité. On trouve d’autres renseignements sur la navigation antique dans les annales de diverses nations ou sur les représentations artistiques de navires marchands, de batailles navales, etc.
EN ÉGYPTE
Des roseaux de papyrus tressés et liés ensemble servaient de matériaux de construction pour toute une variété d’embarcations, depuis la petite barque sur le Nil, prévue pour recevoir un ou quelques chasseurs ou pêcheurs et que l’on pouvait déplacer rapidement à la pagaie, jusqu’aux grandes bateaux à voile à la proue très recourbée, suffisamment robustes pour affronter la pleine mer.
Les annales égyptiennes parlent de navires en bois de plus de 50 mètres de long. Peut-être s’agissait-il de navires de commerce phéniciens qui venaient jusqu’en Égypte. Cependant, on rapporte que plus tard les Égyptiens avaient des chantiers navals où ils construisaient de grands bateaux.
Ces navires avaient une quille centrale, des voiles rectangulaires et disposaient de plus de vingt avirons; ils faisaient de longs voyages en Méditerranée. La mise en garde que Jéhovah adressa aux Israélites qui se trouvaient alors dans les plaines de Moab indique que de tels bateaux sillonnaient la mer dès l’époque de Moïse. En effet, il les avertit qu’en cas de désobéissance ils seraient ramenés “en Égypte sur des navires” et qu’ils seraient alors vendus comme esclaves. — Deut. 28:68.
EN PHÉNICIE
Dans sa comparaison de la ville de Tyr avec un beau navire, le prophète Ézéchiel (27:3-7) nous donne de nombreux détails qui semblent se rapporter à un bateau phénicien. Ses bordages sont faits de madriers de genévrier, bois très résistant; son mât unique est en cèdre du Liban, et ses rames faites avec des “arbres massifs” de Basan, probablement des chênes. La proue, sans doute très relevée et recourbée, est en cèdre incrusté d’ivoire. La voile est confectionnée en lin d’Égypte coloré, et le revêtement du pont (peut-être une tente pour procurer de l’ombre), en laine teinte. Les coutumes du navire sont calfatées (Ézéch. 27:27). Les Phéniciens, qui étaient d’excellents marins, se livraient à un commerce intense en Méditerranée; ils allaient même jusqu’à Tarsis (probablement l’Espagne). D’aucuns pensent qu’avec le temps l’expression
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