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  • Gomer
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    • desquelles les nations se disséminèrent après le déluge. — Gen. 10:3, 32.

      La nation issue de Gomer s’identifie, du point de vue historique, aux Cimmériens de l’Antiquité, une race aryenne appelée Kimmeroï dans les inscriptions assyriennes et qui s’est installée au nord de la mer Noire. La Crimée (presqu’île du sud de l’Ukraine baignée par les eaux septentrionale de la mer Noire) a, selon toute vraisemblance, tiré son nom de ce peuple fondamentalement nomade. Au VIIIe siècle avant notre ère, pendant le règne de Sargon, roi d’Assyrie, les Cimmériens franchirent le Caucase (la chaîne de montagnes qui sépare la mer Noire de la mer Caspienne) pour attaquer les royaumes d’Urartu (Ararat) et de Tabal (Tubal).

      Dans la prophétie d’Ézéchiel relative à l’agression de “Gog du pays de Magog” contre le peuple de Jéhovah de nouveau rassemblé (prophétie achevée, selon toute apparence, en 591 avant notre ère), “Gomer et toutes ses bandes” figurent, avec Togarmah, “des parties les plus reculées du nord, et toutes ses bandes”, parmi les forces de Gog. — Ézéch. 38:2-8.

      2. Fille de Diblaïm, qui devint la femme d’Osée, conformément aux instructions que Jéhovah avait données à ce prophète (Osée 1:2, 3). Après son mariage, Gomer mit au monde trois enfants dont les noms, significatifs, furent employés par Dieu pour annoncer les conséquences désastreuses qu’entraînerait l’adultère spirituel qu’Israël avait commis en s’adonnant à l’idolâtrie. En relatant la naissance du premier enfant, un fils du nom de Jizréel, le récit précise que Gomer “lui enfanta [à Osée] un fils”. En revanche, rien n’indique que le prophète fut également le père des deux enfants qui naquirent par la suite. C’est pourquoi l’on a pensé qu’il s’agissait vraisemblablement d’enfants illégitimes (1:3-9). Les versets 1 à 3 du chapitre 3 racontent semble-​t-​il, comment Gomer, achetée comme une esclave, fut ramenée de son adultère pour retrouver le prophète. Cette action indiquait que Dieu accueillerait de nouveau les Israélites en raison de leur repentir.

  • Gomorrhe
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    • GOMORRHE

      (“submersion”).

      L’une des “villes du District” qui se trouvait vraisemblablement près de l’extrémité méridionale de la mer Morte (Gen. 13:12). Parmi ces villes, Sodome et Gomorrhe étaient apparemment les plus importantes. On pense que leurs ruines sont à présent submergées par la mer Morte, qui recouvre aujourd’hui ce qui était, aux jours d’Abraham, “une région bien arrosée (...), comme le jardin de Jéhovah”. (Gen. 13:10.) Au temps où Lot, neveu d’Abraham, habitait dans ce District fertile, Birscha, roi de Gomorrhe, se rebella avec les rois de quatre autres villes du District contre la domination de Kédorlaomer, roi d’Élam, et contre les trois autres rois qui lui étaient alliés. Mais ces derniers attaquèrent les rebelles, qui durent essuyer une défaite, car certains de leurs soldats tombèrent dans les puits de bitume dont la région était criblée. Les rois orientaux pillèrent alors Sodome et Gomorrhe et emmenèrent Lot captif. — Gen. 14:1-12.

      Plus de treize ans après cet événement (Gen. 16:15, 16; 17:1), le cri réprobateur au sujet de la méchanceté de Sodome et de Gomorrhe était devenu tel que Jéhovah envoya des anges pour inspecter ces villes et pour les détruire par une pluie de feu et de soufre. — Gen. 18:20, 21; 19:24, 28.

      L’ampleur de la destruction de ces villes en fit par la suite le symbole d’un anéantissement éternel (Deut. 29:22, 23; És. 1:9; 13:19; Jér. 49:18). Jéhovah évoqua, dans un langage figuré, le degré de méchanceté que les chefs et le peuple de Juda et de Jérusalem avaient atteint quand il s’adressa à eux par l’entremise du prophète Ésaïe, en ces termes: “Entendez la parole de Jéhovah, dictateurs de Sodome! Prêtez l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe!” — És. 1:1, 10; Jér. 23:14.

      D’après les paroles de l’apôtre Pierre, en réduisant en cendres Sodome et Gomorrhe, Dieu condamna ces villes, “donnant aux impies un exemple de choses à venir”. (II Pierre 2:6.) Cette allusion de Pierre aux villes du District, ainsi que les remarques analogues qui émanent de Jésus et de Jude, démontrent que le Christ et ses disciples étaient persuadés qu’elles avaient existé et qu’ils tenaient pour véridique le récit biblique les concernant. Bien que ces villes aient subi “le châtiment judiciaire du feu éternel” (Jude 7), Jésus montra que les habitants de Sodome et de Gomorrhe, eux, auraient part à la résurrection et se tiendraient debout pour le jugement. Les opposant à la ville qui rejetterait ses disciples quand ceux-ci prêcheraient la bonne nouvelle du Royaume, Jésus déclara: “Ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” — Mat. 10:7, 14, 15.

  • Gorge
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    • GORGE

      Voir COU.

  • Goschen
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    • GOSCHEN

      (peut-être “monceau de terre”).

      Région d’Égypte où les Israélites séjournèrent pendant 215 ans (1728-​1513 av. n. è.) (Gen. 45:10; 47:27). Bien qu’on ne puisse définir avec certitude l’emplacement de Goschen, il semble que ce pays se situait dans la partie orientale du delta du Nil, à l’entrée même de l’Égypte. C’est ce qu’indique le fait que Joseph, après avoir quitté sa résidence égyptienne, rencontra son père (qui arrivait de Canaan) à Goschen. — Gen. 46:28, 29.

      Pharaon élevait des bovins en Goschen, et les Hébreux y firent également paître leur gros et leur petit bétail (Gen. 47:1, 4-6; 50:8). Cette région n’était apparemment “la meilleure partie du pays”, selon la description qui en est faite, que dans un sens relatif, en ce qu’elle possédait les pâturages les plus fertiles, et que, partant, c’était l’endroit qui convenait le mieux à la famille de Jacob. Goschen s’identifiait peut-être au “pays de Ramsès”, à moins que ce dernier ne fût qu’un district de Goschen (Gen. 47:6, 11). À partir de la quatrième plaie d’Égypte, Jéhovah mit à part le pays de “Goschen” afin de l’épargner. — Ex. 8:22; 9:26.

  • Goudron
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    • GOUDRON

      Voir BITUME.

  • Gouvernail
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    • GOUVERNAIL

      Instrument servant à diriger un bateau. Les anciens navires à voiles variaient quant au nombre et au modèle de gouvernails utilisés. Certains n’en possédaient qu’un seul. Les navires grecs et romains, toutefois, avaient généralement deux avirons de queue que l’on pouvait probablement manœuvrer indépendamment à un sabord). Quand le bateau était à l’ancre, on maintenait les gouvernails hors de l’eau au moyen d’amarres ou de pentures.

      Le navire sur lequel Paul s’embarqua, et qui fit naufrage à Malte, était dirigé par des “avirons de queue”. On coupa les ancres et, avant de hisser la voile de misaine, on lâcha les amarres pour libérer les avirons de queue et permettre aux marins de diriger le navire vers la plage. — Actes 27:40.

      Pour montrer que la langue possède l’immense pouvoir de diriger tout notre corps, Jacques (3:4, 5) la compare au gouvernail relativement petit (ou “aviron de queue”, Kingdom Interlinear Translation) d’un grand bateau.

  • Gouvernement
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    • GOUVERNEMENT

      Autorité exercée sur les actions des hommes dans les communautés, les sociétés et les États. Également, la personne, le groupe ou les organisations qui constituent l’autorité gouvernementale.

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, certaines formes du terme arkhê (“commencement”) sont traduites diversement par “princes”, “Principes”, “gouvernements”, “Principautés”, “Autorités”, “dominations”. (AC; Chouraqui; MN; Os; PB; Sy.) Les termes kubernêsis et kuriotês, que plusieurs versions ont traduits par “gouvernement”, désignent plutôt respectivement, “l’action de diriger à l’aide d’un gouvernail [guider ou conduite]” et la “seigneurie”. Dans les Écritures hébraïques, le terme “gouvernement” sert parfois à rendre les noms mêmshâlâh, “domination” (És. 22:21) et misrâh, “domination”, “domination princière [ou pouvoir princier]”. — És. 9:6.

      La Bible révèle qu’il existe de bons gouvernements invisibles établis par Dieu (Éph. 3:10), mais qu’il en est aussi qui sont méchants et qui doivent leur existence à Satan et aux démons (Éph. 6:12). C’est par l’action de Jésus Christ que Dieu a mis en place, à l’origine, tous les gouvernements et autorités justes, visibles ou invisibles (Col. 1:15, 16). D’ailleurs, Jéhovah a nommé son Fils chef de tout gouvernement (Col. 2:8-10), et celui-ci régnera jusqu’à ce que tous les gouvernements ennemis, visibles et invisibles, soient anéantis (I Cor. 15:24). L’apôtre Paul montra que, dans un système de choses à venir, il y aurait un gouvernement placé sous l’autorité du Christ. — Éph. 1:19-21.

      LES GOUVERNEMENTS DU MONDE

      La Bible dépeint les gouvernements du monde sous les traits de ‘bêtes’ et montre qu’ils doivent leur autorité au Dragon, Satan le Diable. Dieu a toléré leur existence, tout en limitant leur envergure et la durée de leur domination selon son dessein. — Dan. chaps 7, 8; Rév. chaps 13, 17; Dan. 4:25, 35; Jean 19:11; Actes 17:26; II Cor. 4:3, 4; voir BÊTES SYMBOLIQUES.

      LES CHRÉTIENS ET LES GOUVERNEMENTS

      Jésus Christ et les premiers chrétiens n’essayèrent aucunement de s’ingérer dans les affaires des gouvernements de leur temps (Jean 6:15; 17:16; Jacq. 1:27; 4:4). Ils comprenaient que l’existence même de la Société requiert la présence d’une forme de gouvernement; aussi n’ont-​ils jamais fomenté de révolution ni encouragé la résistance passive (Rom. 13:1-7; Tite 3:1). Jésus exposa en ces termes le principe directeur que les vrais adorateurs de Dieu devaient suivre: “Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” (Mat. 22:21). Ce principe a permis aux premiers chrétiens (comme à ceux qui ont vécu après eux) d’adopter une attitude équilibrée dans leurs rapports avec ces deux autorités: les gouvernements politiques d’une part, et Dieu d’autre part. De plus, lorsqu’il était sur la terre, Jésus montra quelle était sa position et, partant, celle de ses disciples: ne pas se rebeller contre les gouvernements de “César”, mais se soumettre à leurs lois tant que celles-ci ne vont pas à l’encontre de la loi de Dieu. Pilate lui-​même dut admettre ce fait, disant: “Je ne trouve en lui aucun délit.” (Jean 18:38). Les apôtres s’en tinrent au même principe. — Actes 4:19, 20; 5:29; 24:16; 25:10, 11, 18, 19, 25; 26:31, 32.

  • Gouverneur
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    • GOUVERNEUR

      Dans les temps bibliques, les gouverneurs détenaient généralement les pouvoirs militaire et judiciaire. Ils devaient veiller à ce que le tribut, l’impôt ou d’autres revenus du roi ou de leurs supérieurs soient versés par les district juridictionnels ou provinces placés sous leurs surveillance (Luc 2:1, 2). Ils faisaient souvent peser une lourde charge sur le peuple pour se procurer leur nourriture et celle de toute leur suite. — Néh. 5:15-18.

      Le roi Salomon nomma des gouverneurs au-dessus des districts d’Israël. Ces gouverneurs, qui sont mentionnés en I Rois 10:15, s’identifient peut-être aux douze mandataires qui, selon I Rois 4:7-19, étaient chargés de ravitailler le roi et sa maisonnée, chacun pendant un mois de l’année.

      Pratiquement toutes les puissances mondiales des temps bibliques avaient, d’après les Écritures, des chefs du rang des gouverneurs. Il pouvait s’agir, soit de chefs autochtones, soit de gouverneurs qui surveillaient les territoires occupés (Syrie, I Rois 20:24; Assyrie, Ézéch. 23:5, 6, 12, 23; Babylone, Jér. 51:57; Perse, Esdras 8:36; Néh. 2:7, 9; Arabie, II Cor. 11:32; Rome, Luc 3:1). Au sens large du terme, Joseph était un gouverneur. En effet, il dirigeait toute l’Égypte et n’avait d’ordres à recevoir que du roi. — Gen. 41:40, 41; Actes 7:9, 10.

      Nébucadnezzar chargea Guédaliah de gouverner les Israélites qui étaient restés dans le pays, après avoir déporté la majeure partie du peuple en 607 avant notre ère. Mais Guédaliah fut assassiné environ deux mois plus tard (II Rois 25:8-12, 22, 25). Après un exil de soixante-dix ans, Cyrus, roi de Perse, nomma Scheschbazzar (probablement Zorobabel) gouverneur des Juifs qui revinrent à Jérusalem en 537 (Esdras 5:14; Aggée 1:1, 14; 2:2, 21). Néhémie fut fait gouverneur par Artaxerxès, roi de Perse, lorsqu’il se rendit à Jérusalem en 455 avant notre ère pour reconstruire la muraille de la ville. — Néh. 5:14.

      Sous la domination romaine, la Judée était une province de l’empire. Les gouverneurs qui dirigeaient cette province devaient répondre de leurs actes devant l’empereur en personne, qui décidait de la durée de leur mandat. Pilate était le cinquième gouverneur de Judée (Mat. 27:2; Luc 3:1) Félix et Festus étaient respectivement les onzième et douzième gouverneurs de Judée (sans compter Publius Petronius et son successeur Marsus qui, bien que nommés gouverneurs de Syrie, supervisaient en même temps les affaires des Juifs) (Actes 23:24-26; 24:27). Ces gouverneurs romains avaient le droit d’infliger la peine capitale, comme cela se vérifia dans le cas de Jésus, qui fut jugé par Pilate. — Mat. 27:11-14; Jean 19:10.

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