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  • Le mariage au Paradis
    La Tour de Garde 1961 | 15 mars
    • 22. a) Pourquoi ce mariage au Paradis a-​t-​il engendré tant de mésententes et de malheurs domestiques ? b) Quelle réponse Ève fit-​elle au serpent ?

      22 L’union d’Adam et d’Ève débuta dans leur demeure parfaite sous la bénédiction de Dieu. Pourquoi a-​t-​elle engendré tant de mésententes et de malheurs domestiques ? Parce que l’homme et la femme, bien que parfaits, n’assumèrent pas leurs responsabilités conjugales et ne gardèrent pas leurs places respectives quand se présenta la première épreuve. Quelqu’un s’immisça dans leurs affaires privées, un ennemi du bonheur conjugal et un briseur de foyers. Cette personne avait conçu le dessein de tourner cette institution divine à son avantage. C’était un fils spirituel de Dieu, devenu ambitieux, égoïste et rebelle, qui mérita le nom de Satan le Diable. Il ne discuta pas la question avec les deux conjoints ensemble. Non, mais il se mit à parler par le moyen d’un serpent alors qu’Ève était seule, non en compagnie de son chef conjugal, son mari Adam. Comme elle le devait, Ève dit au serpent ce que son mari lui avait appris, que Dieu leur avait interdit de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Elle observait la parole de son mari et suivait son exemple en se gardant de manger de l’arbre en question. Son mari occupait par rapport à elle la place de prophète de Dieu, et il était alors un vrai prophète. Ainsi elle témoigna du respect pour la parole de Dieu ainsi que pour l’autorité de son mari par l’intermédiaire duquel la parole de Dieu lui avait été transmise.

      L’AUTORITÉ CONJUGALE N’EST PAS RECONNUE

      23. Que déclara le serpent ? Par suite, quelle accusation porta-​t-​il contre Dieu et Adam ?

      23 Mais le serpent (ou la personne invisible qui se servait de l’animal) dit à Ève que son mari était un faux prophète. Calomniant Jéhovah, il déclara que Dieu était un menteur et non tout-puissant, qu’il était incapable d’appliquer la peine attachée à la transgression de sa loi : “ Le serpent dit alors à la femme : Non, vous [toi et ton mari] ne mourrez point. Dieu sait, en effet, que du jour où vous en mangerez [de l’arbre interdit], vos yeux s’ouvriront et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. ” — Gen. 3:4, 5, Li.

      24. Comment Ève porta-​t-​elle atteinte à son mariage et comment se proposait-​elle d’employer sa prétendue sagesse ?

      24 Ève se sentit attirée par l’idée d’être comme son Père céleste. Elle mangea du fruit défendu. C’était là une singulière façon d’être comme son Père, en lui désobéissant ! En cela la femme ne respecta pas sa place théocratique dans le mariage ; elle ne consulta pas son mari en sa qualité de prophète de Dieu. Il en fut de la femme comme de ses lointains descendants, les Israélites, à une époque de crise : “ Ils ont rejeté la parole de Jéhovah, et quelle sagesse ont-​ils ! ” (Jér. 8:9, AC). Ce qui était pire, c’est que la femme allait exercer son influence sur son mari pour l’amener à suivre la sagesse qu’elle croyait posséder !

      25. a) Comment Adam se trouva-​t-​il en face de son premier problème conjugal ? b) Adam pouvait-​il divorcer d’avec sa femme ?

      25 Plus tard Adam revint auprès d’Ève. Il ne retrouva plus la femme qu’il avait connue. Il se trouva en présence d’une femme qui avait une trop haute opinion de sa personne. Il se trouva en face d’une pécheresse, d’une femme ayant désobéi à leur Dieu et Père. Ève lui offrit le fruit défendu, ce qui confirmait son péché. Alors Adam se vit en face de son premier problème conjugal ! Dieu n’étant pas là, il ne pouvait le consulter. Cependant Adam savait que sa femme avait gravement péché et qu’elle avait encouru la peine de mort annoncée par Dieu : “ Le jour où tu en mangeras, tu mourras. ” (Gen. 2:17). La peine de mort dissoudrait le mariage d’Adam avec la belle femme qu’était Ève. Adam n’avait pas qualité pour divorcer d’avec Ève. La femme était os de ses os et chair de sa chair. Elle formait “ une seule chair ” avec lui, ayant été jointe à lui par Jéhovah Dieu en personne.

      26, 27. a) Comment Adam aurait-​il pu se séparer de la transgression d’Ève ? Quelle autorité pouvait-​il exercer ? b) Comment l’autorité du mari fut-​elle soulignée dans la loi d’Israël et comment Adam aurait-​il pu demeurer le prophète de Dieu ?

      26 Cependant Adam aurait pu se séparer sur-le-champ de la transgression d’Ève en refusant le fruit que lui tendait sa main, en ne cédant pas à son influence. Certes, leur Dieu et Père céleste avait dit : “ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme. ” Mais l’homme ne devait pas quitter Dieu. Qui Adam aimait-​il mieux, sa femme ou son Dieu, l’Auteur de sa vie ? Pour prendre à l’égard de sa femme la mesure qui convenait, il n’était pas nécessaire qu’Adam attendît jusqu’à ce qu’il entendît une nouvelle fois la voix de Jéhovah Dieu, “ qui parcourait le jardin (Paradis) vers le soir ”. Il pouvait faire preuve d’autorité théocratique dans le mariage, comme des siècles plus tard un mari israélite dans la nation élue de Dieu. Les Israélites entrèrent en relations avec Dieu par une alliance solennelle conclue par l’intermédiaire du médiateur et prophète Moïse, tandis qu’Adam et Ève étaient en rapports directs avec Dieu, en tant qu’enfants parfaits. Ils n’avaient pas besoin d’un médiateur. — Gen. 2:24 ; 3:8.

      27 Dans le cas d’une femme israélite, la loi de Dieu communiquée par Moïse disait : “ Le vœu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle [sans mari pour chef] se sera liée, sera valable pour elle. Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment, et que son mari en aura connaissance, — s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ; mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et (Jéhovah) lui pardonnera. Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne. Mais s’il les annule après le jour où il en a connaissance, il sera coupable du péché de sa femme. ” (Nomb. 30:10-14, 16). Si Adam avait condamné la transgression de sa femme en refusant le fruit que lui tendait sa jolie main, il serait demeuré le prophète de Jéhovah pour la famille humaine. Il n’aurait pas eu à souffrir des atteintes d’une mauvaise conscience ni n’aurait dû se cacher revêtu d’un pagne quand Jéhovah Dieu s’approcha d’eux à la brise du jour.

      28. Pourquoi l’homme ne pouvait-​il manger avec bonne conscience le fruit que lui offrait Ève ?

      28 Il ne s’agissait pas ici du cas d’une femme qui prépare un repas et de son mari qui mange ce qui est posé devant lui sans s’enquérir de rien par acquit de conscience. La conscience d’Adam commença de se faire entendre, car l’homme n’ignorait pas la nature du fruit que la femme le pressait de manger : c’était le fruit interdit par leur Dieu et Créateur, le Propriétaire du Paradis.

      29. a) Adam fit-​il preuve d’autorité ? b) D’après Paul, qui fut le plus coupable dans cette transgression ?

      29 Le moment était venu pour Adam de faire preuve d’autorité théocratique dans l’union du mariage. Mais au lieu d’agir de la sorte, il se laissa prendre au piège par crainte à la pensée de perdre sa femme quand Dieu appliquerait la peine de mort. Il permit à sa femme de lui apprendre la désobéissance à la loi suprême de Dieu. Il se laissa conduire par sa femme, qui avait été trompée par les paroles rusées et mensongères du serpent. Il confirma son péché en mangeant du fruit défendu. Il n’assuma pas son obligation conjugale comme chef de la maison pour la protection de la famille dont il avait reçu le droit de remplir la terre. Aussi, des deux conjoints devenus pécheurs, l’homme, en tant que chef de la maison, était le plus coupable. D’où ces paroles de l’apôtre Paul : “ Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. ” — I Tim. 2:12-14.

      30. Sur qui Dieu fit-​il retomber la responsabilité essentielle pour la ruine de ce mariage ? Quelle fut la peine ?

      30 Quand Dieu prononça son jugement sur le couple de pécheurs, il fit retomber la responsabilité essentielle pour la ruine de ce mariage sur le rebelle invisible se tenant derrière le serpent. Dieu dit au serpent : “ Tu as fait cela. ” Puis Dieu condamna Satan le Diable à la destruction sous le talon de la Postérité de sa “ femme ” ou “ épouse ” céleste. — Gen. 3:14, 15.

      31, 32. a) En ce qui concerne le couple humain, sur qui Jéhovah fit-​il retomber la plus lourde responsabilité ? b) Ève avait-​elle reflété “la gloire de l’homme ” ? Quelle peine encourut-​elle ?

      31 Cependant, en ce qui concerne le couple humain, Jéhovah fit porter la plus lourde part de responsabilité au mari. C’est le mari, Adam, que Dieu condamna à manger le fruit du sol maudit en dehors de l’Éden jusqu’à ce que l’homme retournât à la poussière.

      32 Le jugement que Dieu prononça sur Ève annonçait les douleurs de ses maternités et son état de soumission. La femme n’avait pas reflété “ la gloire de l’homme ”, celle de son mari parfait. Ève avait fait peu de cas de l’autorité de son époux-prophète, ainsi que de l’avertissement de Dieu, et s’était engagée la première dans le péché, séduite par les paroles mensongères d’un étranger, d’un calomniateur de Dieu et de son prophète. Aussi allait-​elle connaître maintenant l’autorité de son mari. Dans sa sentence, Dieu lui dit : “ Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. ” (Gen. 3:16). La femme dut subir désormais la domination d’un pécheur volontaire, d’un mari imparfait qui n’était plus en relations avec Dieu, et cela jusqu’à sa mort, c’est-à-dire si Adam lui survécut en mourant à l’âge de 930 ans.

      33. Quelles mesures divines mirent un terme à la vie conjugale au Paradis ? Quelle était la cause de tout cela ?

      33 Ainsi la vie conjugale au Paradis d’Éden prit fin, et cela à cause du péché, qui est la transgression de la loi sacrée de Dieu. À présent Dieu ne voulait plus voir Adam et Ève continuer à manger des fruits de l’Éden, auxquels les deux pécheurs n’avaient pas droit, et qu’Adam, probablement sous l’influence et sur les conseils de sa femme, pourrait tenter de manger. “ (Jéhovah) Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-​le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et (Jéhovah) Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. ” — Gen. 3:22-24.

      34. Comment le mariage au Paradis deviendra-​t-​il bientôt une réalité ? Quel privilège les couples mariés auront-​ils envers l’Auteur du mariage ?

      34 Ainsi la vie conjugale dans le Paradis prit fin d’une manière catastrophique parce que le mari et la femme ne gardèrent pas leurs places théocratiques respectives, assignées par Dieu. Cependant on connaîtra bientôt les joies du mariage idéal du Paradis, à la louange du grand Auteur du mariage. Il ne faut pas entendre ici que les conjoints mourront et iront au ciel pour y être unis par un mariage céleste. Non, mais ils survivront à la guerre d’Harmaguédon, qui est proche. Après que ce conflit universel aura détruit tous ceux qui détruisent la terre, le royaume de Dieu par Jésus-Christ, la Postérité de la “ femme ”, rétablira le Paradis et l’étendra sur la terre entière. Les couples fidèles qui survivront à cette guerre continueront leur vie conjugale après Harmaguédon, dans le Paradis qui sera restauré. Les survivants célibataires auront le privilège de contracter mariage avec des conjoints théocratiques et auront le bonheur d’élever des enfants dans les conditions paradisiaques, Satan le Diable étant enchaîné. Tous ces humains auront le privilège de jouer un rôle dans la justification de Jéhovah Dieu en démontrant que la vie conjugale au Paradis peut être un succès.

  • “ Une famine dans le pays ”
    La Tour de Garde 1961 | 15 mars
    • “ Une famine dans le pays ”

      Il y a longtemps le prophète Amos a prédit qu’il y aurait une famine spirituelle dans le pays. Aujourd’hui, cette famine est évidente dans de nombreux pays se prétendant chrétiens. La responsabilité en incombe aux églises de la chrétienté qui le reconnaissent de temps en temps. Le Christian Recorder dit : “ L’église actuelle ressemble à une conduite rouillée séparée de la source d’approvisionnement. ” Le président de l’Union baptiste de la Nouvelle Zélande fit cette remarque : “ Nous sommes si occupés à maintenir notre église et à faire marcher la multiplicité de nos organisations religieuses que nous n’avons ni le temps ni la force de porter l’évangile dans le monde. ” Un autre ecclésiastique observa dans le News de Charlotte : “ Je me demande parfois si nous, qui sommes dans l’église, n’avons pas donné des pierres à nos enfants qui nous demandaient du pain, de petites choses quand, en réalité, c’est Dieu qu’ils voulaient. ”

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