-
PeauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
9:13; Juges 4:19; Mat. 9:17.) On les employait comme peaux de tambours et peut-être comme base de résonance pour le neʼvel ou “instrument à cordes”. (És. 5:12.) Les couvertures du tabernacle étaient en peau. — Ex. 25:2, 5; 26:14; 35:7, 23; 36:19.
On utilisait aussi des peaux de mouton, de chèvre ou de veau comme support de l’écriture. — Voir PARCHEMIN.
USAGE FIGURÉ
Satan dit à Jéhovah au sujet de Job: “Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme.” (Job 2:4). Le Diable contestait ainsi l’intégrité de l’homme.
Job lui-même déclara: “Je m’échappe avec la peau de mes dents.” (Job 19:20). Ses paroles s’accordent avec le fait que l’émail des dents est produit par des cellules épithéliales ou cutanées. On pourrait également traduire ce passage comme suit: “Et ma chair devient pelée entre mes dents.” (Voir Job 13:14). Toutefois, si on s’en tient à la version la plus courante, Job voulait probablement dire par là qu’il avait échappé de justesse à la mort.
-
-
PécahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PÉCAH
(“[Dieu] a ouvert [les yeux]; il voit”).
Roi d’Israël pendant vingt ans (778-758 av. n. è.), contemporain des rois de Juda Azariah (Ozias), Jotham et Achaz. Auparavant, Pécah avait été l’aide de camp de Pécaïah, roi d’Israël; mais, en la cinquante-deuxième année du règne d’Ozias, Pécah, fils de Rémaliah, soutenu par cinquante hommes de Galaad, assassina Pécaïah et s’empara de la royauté sur Israël à Samarie (II Rois 15:25, 27). Pendant le règne de Pécah, on continua à pratiquer le culte idolâtrique du veau (II Rois 15:28). Ce roi conclut également une alliance avec Rezin, le roi de Syrie. Vers la fin du règne de Jotham, roi de Juda, règne qui débuta dans la seconde année de celui de Pécah, Pécah et Rezin semèrent le trouble en Juda. — II Rois 15:32, 37, 38.
Dans la dix-septième année de Pécah, alors que Achaz, fils de Jotham, venait d’accéder au pouvoir, Rezin et Pécah envahirent Juda pour essayer de détrôner Achaz et d’installer à sa place un certain fils de Tabéel. Ils ne réussirent pas à s’emparer de Jérusalem (II Rois 16:1, 5; És. 7:1-7), mais Juda subit de lourdes pertes. En un seul jour, Pécah tua cent vingt mille hommes vaillants de Juda. L’armée israélite fit également captifs deux cent mille habitants de Juda. Cependant, sur le conseil du prophète Oded soutenu par des chefs d’Éphraïm, ces prisonniers furent renvoyés en Juda. — II Chron. 28:6, 8-15.
Bien que le prophète Ésaïe lui ait assuré que l’alliance conclue entre la Syrie et Israël ne réussirait pas à le détrôner (És. 7:6, 7), Achaz n’y ajouta pas foi et soudoya le roi d’Assyrie, Tiglath-Piléser (III), pour qu’il vienne à son secours. Alors le roi assyrien s’empara de Damas et mit à mort Rezin (II Rois 16:7-9). À la même époque, semble-t-il, Tiglath-Piléser prit Galaad, la Galilée, Nephtali et un certain nombre de villes du nord d’Israël (II Rois 15:29). Par la suite, Osée, fils d’Élah, tua Pécah et devint à son tour roi d’Israël. — II Rois 15:30.
Dans un texte historique fragmentaire, Tiglath-Piléser (III) raconte sa campagne contre Israël: “Tous ses habitants et leurs biens, je les ai emmenés en Assyrie. Ils ont chassé leur roi Pékah [Paqaha] et j’ai établi Osée [Aousiʼ] comme roi sur eux.” — Textes de la Bible et de l’Ancien Orient, F. Michaeli, p. 60.
-
-
PécaïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PÉCAÏAH
(“Jéhovah a ouvert les yeux”).
Roi d’Israël à Samarie, fils et successeur de Ménahem. Son court règne de deux années (vers 780-778 av. n. è.) fut marqué par la poursuite du culte idolâtrique du veau inauguré par Jéroboam et autorisé par Ménahem. L’aide de camp de Pécaïah, Pécah, conspira contre lui, le tua et régna à sa place. — II Rois 15:22-26.
-
-
PéchéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
PÉCHÉ
Le terme hébreu traduit par péché est ḥattaʼth, et le terme grec hamartia. Dans les deux langues, les formes verbales (héb. ḥattaʼ; gr. hamartano) signifient “manquer”, dans le sens de manquer ou de ne pas atteindre le but, la voie, la cible ou l’objectif fixés. En Juges 20:16, le verbe ḥattaʼ est utilisé (à la forme négative) pour parler des Benjaminites qui ‘lançaient des pierres avec la fronde à un cheveu près et ne manquaient pas’. Les écrivains grecs utilisaient souvent hamartano quand ils parlaient d’un homme qui jetait la lance et manquait sa cible.
Ces deux mots n’étaient pas utilisés seulement dans le sens de manquer ou de ne pas atteindre des objectifs matériels (Job 5:24), mais aussi en rapport avec des buts moraux ou intellectuels. Proverbes 8:35, 36 dit que celui qui trouve la sagesse divine trouve la vie, mais que ‘celui qui manque [héb. ḥattaʼ] la sagesse fait violence à son âme’ et se dirige vers la mort. Dans les Écritures, en hébreu comme en grec, ces termes font essentiellement référence au fait de pécher, de manquer le but que Dieu a fixé à ses créatures intelligentes.
Le “péché” (ḥattaʼth; hamartia) dans les Écritures désigne fondamentalement tout ce qui n’est pas en harmonie avec, ou qui est contraire à, la personnalité de Dieu, ses critères, ses voies et sa volonté, tout ce qui peut compromettre les relations d’un individu avec Dieu. Il peut s’agir de paroles (Job 2:10; Ps. 39:1), d’actions (de faire ce qui est mal [Lév. 20:20; II Cor. 12:21] ou de ne pas faire ce qui devrait être fait [Nomb. 9:13; Jacq. 4:17]), d’un état d’esprit ou d’une attitude de cœur (Prov. 21:4; voir aussi Romains 3:9-18; II Pierre 2:12-15). Le péché empêche donc l’homme de refléter parfaitement l’image et la gloire de Dieu; il l’empêche d’être saint et le rend donc impur, terni aux sens moral et spirituel (voir Ésaïe 6:5-7; Psaume 51:1, 2; Ézéchiel 37:23; voir SAINTETÉ). Le manque de foi en Dieu est un péché grave, car il révèle de la méfiance envers lui ou un manque de confiance en son pouvoir (Héb. 3:12, 13, 18, 19). Pour illustrer cela, il suffit de considérer l’utilisation des termes originaux et des exemples qui y sont liés.
L’APPARITION DU PÉCHÉ
Avant de faire son apparition sur terre, le péché est d’abord apparu dans le domaine spirituel. Depuis des temps indéterminés, l’harmonie totale avec Dieu régnait dans l’univers. Cette harmonie fut rompue par une créature spirituelle appelée simplement Opposant, Adversaire (héb. Satan; gr. Satanas; Job 1:6; Rom. 16:20), le principal faux Accusateur ou Calomniateur (gr. diabolos) de Dieu (Héb. 2:14; Rév. 12:9). C’est pourquoi l’apôtre Jean déclare: “Celui qui pratique le péché est
-