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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 15 juin
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entre eux et lui. Un autre cas. Une femme est dans la vérité, son mari n’y est pas. Or, voici qu’il assiste à une réunion et entend que l’on appelle sa femme par son prénom et cela de l’estrade, devant toute l’assemblée. Il est compréhensible que cette façon d’agir ne lui plaira pas. Eu égard à ces cas et à bien d’autres encore, qui devez-vous appeler par le prénom ? Certains s’en trouveront offensés si vous les désignez par leur prénom, d’autres prendront ombrage dans le cas contraire. Toutes ces difficultés s’évanouiront si, nous trouvant sur l’estrade, nous employons le nom de famille de tous ceux que nous appelons, y compris notre famille. Nous éviterons ainsi de diviser l’assemblée en s’adressant à l’un d’une manière et à l’autre d’une autre manière. Bien entendu nous ne désignerons pas par “ frère ” et “ sœur ” les nouveaux venus qui ne sont pas dans la vérité, puisque les relations spirituelles qu’indiquent ces termes n’existent pas. Il est rare toutefois que lors des réunions l’on ait à s’adresser de l’estrade à des nouveaux venus car ils viennent en général pour écouter.
L’emploi dans la Bible des noms tels que Pierre, Jean et Paul semblent être pour certains un argument en faveur des prénoms. Mais ces noms n’étaient pas des prénoms que suivaient des noms de famille. La plupart d’entre eux étaient le seul nom. Pourtant certains hommes portèrent plusieurs noms. Par exemple, celui que l’on donna d’abord à Pierre fut “ Simon ”, plus tard il fut appelé “ Céphas ” en araméen ou “ Pierre ” en grec. Dans certains versets il est appelé “ Simon Pierre ”. “ Pierre ” était donc davantage un nom de famille qu’un prénom. Dans Marc 3:16, il est même écrit : “ Simon, qu’il nomma Pierre. ” Cependant, ce n’était pas un nom de famille comme nous en portons un actuellement, mais plutôt un nom supplémentaire donné parce qu’il était surtout approprié. Cet usage était très répandu chez les Hébreux. Les noms de famille tels que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas parmi les Juifs des temps bibliques. Le Westminster Dictionary of the Bible (1944), page 418 déclare : “ Les noms de famille manquaient chez les Hébreux ; on désignait les personnes en ajoutant à leur nom celui de la ville d’où elles venaient comme Jésus de Nazareth, Joseph d’Arimathée, Marie de Magdala, Nahum l’Elkoschite ; ou en disant de qui ils descendaient comme Simon fils de Jonas. On les désignait encore par leur caractère, leur profession ou d’autres caractéristiques comme Simon Pierre, Nathan le prophète, Joseph le charpentier, Matthieu le publicain, Simon le zélote, et Denys l’aéropagite. ”
Voici ce que l’Encyclopedia Americana, édition 1942, déclare au mot “ Nom ”: “ Les Hébreux, les Égyptiens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses et les Grecs ne portaient pas de nom de famille ; on peut dire la même chose des Romains durant la période la plus reculée de leur histoire. ” (vol. 19, p. 685). Cette encyclopédie révèle encore que notre système actuel de noms de famille ne prit naissance que des siècles plus tard. Ce qui précède montre que les personnages bibliques ne portaient pas ce que nous considérons aujourd’hui comme prénoms, des prénoms suivis de noms de famille pour un usage moins familier. Il s’ensuit que l’emploi des noms Pierre, Jean, Paul et d’autres qui à nos yeux ressemblent à des prénoms n’est pas un indice de familiarité entre les premiers chrétiens et les apôtres. C’était l’usage de ce temps-là.
De nos jours, quelle est la manière habituelle d’agir ? Présente-t-on une personne à une autre qui lui est inconnue, alors on fera usage de leurs noms de famille. Les deux continueront certainement d’employer leurs noms de famille jusqu’à ce qu’ils aient fait plus ample connaissance. S’il existe une grande différence d’âge entre ces deux personnes, la cadette peut ne jamais s’adresser à son aînée par son prénom. Dans une assemblée sérieuse, la manière d’agir correcte est d’employer les noms de famille. C’est la manière habituelle de s’adresser à une personne, elle est plus digne et témoigne de plus de respect. Nous pouvons donc, au cours de nos réunions copier cet usage concernant les noms de famille. Toutefois, au lieu de nous servir, comme dans le monde, de Monsieur, Madame et Mademoiselle pour introduire le nom de famille, nous faisons usage des termes qui révèlent que nous sommes unis par des liens plus étroits que ceux qui existent dans le monde.
La prière modèle que le Christ nous enseigna commence par “ Notre Père ”. Elle révèle que Dieu est un Père pour plusieurs et que ceux-ci sont forcément frères et sœurs tous unis par les liens d’une famille dont Dieu est la tête. Par conséquent, lorsque dans nos réunions nous nous appelons frères et sœurs, nous faisons ressortir cette relation bénie, cette unité familiale, spirituelle. C’est cette relation merveilleuse qui fait que les témoins de Jéhovah sont différents, pleins d’égards les uns envers les autres, toujours prêts à s’entr’aider. Nous sommes reconnaissants qu’un tel lien nous unisse, et prêts à le confesser, à attirer l’attention sur lui, et cela sans honte, sans nous sentir embarrassés de ce que peuvent penser les gens du monde. Ceux-ci s’adressent les uns les autres par leurs prénoms dans de nombreux cas. Ils nous appellent et nous les appelons par leurs prénoms. Ce n’est là qu’un signe de familiarité qui indique que l’on se connaît bien. Mais quand nous employons les termes “ frères ” et “ sœurs ” cela dénote la relation bénie d’une famille dont le seul Père est Jéhovah Dieu. Ces liens sont bien plus étroits et bien plus précieux que tous ceux qu’indique l’emploi des prénoms.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1952 | 15 juin
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Communications
DONNONS À LA PAROLE DE DIEU LA PREMIÈRE PLACE DANS NOTRE VIE
“ Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublie point ta parole. ” (Psaume 119:9, 16). Ce conseil par excellence, pour jeunes et vieux, montre quelle devrait être notre attitude à l’égard de la Parole de Dieu. Aujourd’hui, les personnes honnêtes et sincères veulent connaître et accomplir la volonté divine. Pour elles, l’étude de la Parole de Dieu est indispensable. Par la lecture attentive de ses pages, elles apprennent des vérités précieuses et désirent alors partager la connaissance acquise avec leur prochain, qu’il soit au près ou au loin. En conséquence, pendant les mois de juin, juillet et août, les témoins de Jéhovah dans le monde entier feront un effort spécial pour porter le message du royaume de Dieu dans les endroits isolés, où il est assez difficile de se rendre. Vous pouvez aussi partager votre connaissance avec d’autres personnes en visitant amis et voisins. Pour plus de détails, adressez-vous aux témoins de Jéhovah dans votre voisinage ou écrivez à la Société. En donnant ainsi la première place à la Parole de Dieu dans votre vie, vous récolterez beaucoup de joie et de bénédictions.
VACANCES DU BÉTHEL
Les bureaux de Paris, Bruxelles et Berne ainsi que l’imprimerie dans cette dernière ville seront fermés du 9 au 24 août. Ce n’est qu’après la réouverture des bureaux que l’on s’occupera du courrier et des commandes envoyés pendant cette période. Aussi, pour éviter tout retard, prévoyez ce dont vous aurez besoin et faites vos commandes suffisamment à l’avance pour qu’elles puissent être exécutées avant la fermeture annuelle.
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ”
Semaine du 13 juillet : L’interconfessionnalisme est-il la voie de Dieu ?
Semaine du 20 juillet : L’organisation théocratique actuelle de Jéhovah
Textes quotidiens pour juillet
16 Il a envoyé sa parole, il les a guéris, et il les a arrachés à leur destruction. — Ps. 106:20, Glaire. wF 1/8/51 12, 13a
17 Dieu l’aidera, et cela de très bonne heure. — Ps. 46:5, AS. wF 15/7/51 12-14a
18 Nul ne t’égale parmi les dieux, Seigneur,... Toi seul, tu es Dieu... Jéhovah. — Ps. 86:8-11, Cr 1905. wF 15/4/52 17a
19 L’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. — Col. 3:10. wF 1/4/52 23-25
20 Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. — Ps. 119:105. wF 1/10/51 1
21 Cependant la mort a régné depuis Adam... afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce (bonté imméritée, NW) régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. — Rom. 5:14, 21. wF 1/12/51 31-33
22 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. — Luc 16:18. wF 15/6/51 8a
23 L’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve. — Deut. 13:3. wF 15/12/51 16, 18b
24 Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, coulant du trône de Dieu et de l’Agneau, par le milieu de sa voie large. Et de part et d’autre du fleuve il y avait des arbres de vie. — Apoc. 22:1, 2, NW. wF 15/9/51 2b
25 Que ceux donc qui souffrent selon la volonté de Dieu, recommandent leurs âmes au fidèle Créateur en faisant le bien. — I Pi. 4:19, Sy. wF 15/1/52 16a
26 On ne donnera plus à l’insensé le nom de noble, ni au fourbe celui de magnanime. Mais celui qui est noble forme de nobles desseins, et il persévère dans ses nobles desseins. — És. 32:5, 8. wF 15/5/52 9, 10a
27 Vous faites bien de prêter attention (à la parole prophétique), comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne. — II Pi. 1:19. wF 1/10/51 16, 17a
28 Comme un soldat convenable de Christ Jésus, prends ta part en supportant le mal. — II Tim. 2:3, NW. wF 15/5/51 21a
29 Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé... Sauvez-vous de cette génération perverse. — Actes 2:38, 40. wF 1/5/52 15
30 Il anéantira tous les dieux de la terre. — Soph. 2:11. wF 15/4/52 13, 14a
31 Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. — Jean 17:17. wF 1/4/52 16, 17
Explications pour déterminer l’emplacement du commentaire de ces textes : Les nombres suivant la date de “ La Tour de Garde ” se réfèrent au paragraphe dans le premier article d’étude. Lorsque “ a ” suit le nombre du paragraphe, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; lorsque l’indication est “ b ” elle se réfère au troisième article d’étude.
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