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  • Esclaves théocratiques
    La Tour de Garde 1953 | 15 mai
    • le départ de Lot, savoir : Éliézer de Damas. Quand il voulut marier son fils Isaac, ce fut de nouveau un esclave, “ le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens ”, probablement Éliézer, qu’Abraham envoya chercher une femme pour Isaac. Dans ce drame prophétique ce vieil esclave eut l’honneur de représenter le saint esprit, la force agissante de Dieu, qui suscite à son Fils unique, et la prépare pour lui, une épouse, c’est-à-dire un groupe de 144 000 fidèles disciples adoptés par Jéhovah comme ses enfants (Gen. 15:1-3 ; 24:1-10, 61-66). Abraham ne fit pas servir les esclaves de sa maison à des buts immoraux. De telles pratiques auraient amoindri la position de sa véritable épouse Sara, la femme libre. En outre, Dieu avait promis au patriarche qu’il aurait par cette femme un fils par lequel toutes les familles de la terre seraient bénies. On ne peut donc trouver à redire au fait qu’Abraham eut un fils, Ismaël, par une esclave. Sara, avancée en âge et qui désespérait de donner un enfant à son mari, lui demanda de prendre son esclave égyptienne, Agar, afin qu’elle pût adopter comme son fils l’enfant que celle-ci lui donnerait. Après qu’Agar eut conçu Ismaël, le patriarche n’eut plus de rapports avec elle (Gen. 16:1-15 ; Gal. 4:21-25). Plus tard Jéhovah donna par un miracle un fils à Sara.

      5. Que fit Abraham en ce qui concerne la religion de ses esclaves et qu’est-​ce qui le montre ?

      5 Abraham était théocratique. Il croyait au Très-Haut et lui obéissait comme Créateur, Guide et Maître. Il dirigeait sa nombreuse maison comme Jéhovah l’aurait dirigée. Possesseur d’esclaves, Abraham décidait de la forme d’adoration, ou religion, de ses esclaves qu’il avait acquis de son argent ou qui étaient nés dans sa maison. En veillant sur la religion de ses esclaves, il ne permettait ni idolâtrie ni impiété, mais il édifiait en eux la vraie foi. Sur l’ordre de Dieu il fut circoncis et fit circoncire tous les mâles de sa maison. Il est écrit : “ Abraham prit Ismaël, son fils, tous ceux qui étaient nés dans sa maison et tous ceux qu’il avait acquis à prix d’argent, tous les mâles parmi les gens de la maison d’Abraham ; et il les circoncit ce même jour, selon l’ordre que Dieu lui avait donné. ” Tous ceux qui refusaient de se laisser circoncire étaient retranchés de sa maison. Abraham fit connaître Dieu à ses esclaves. Jéhovah le confirme lui-​même par ces paroles : “ Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel. ” La prière que prononça son plus ancien esclave quand il fut envoyé chercher une femme pour Isaac est un autre témoignage montrant que le patriarche apprenait à ses esclaves à adorer Dieu. La voici : “ Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-​moi, je te prie, rencontrer aujourd’hui ce que je désire, et use de bonté envers mon seigneur Abraham ! ” Dans tout ce qu’il fit pour arranger ce mariage, ce vieil esclave reconnut le Dieu d’Abraham et l’adora publiquement. — Gen. 17:9-14, 22-27 ; 18:19 ; 24:2-56.

      6. Aux yeux de Dieu, quelle était la condition de Moïse et des Israélites ? Pourquoi ?

      6 Abraham en tant que possesseur d’esclaves est une figure du Très-Haut, le Dieu du patriarche, qui possède également des esclaves ici-bas. Nous ne pensons pas seulement au passé quand le prophète Moïse emmena les Israélites hors d’Égypte et les fit entrer dans une existence nationale libre. Moïse et les Israélites entonnèrent un cantique après que les poursuivants égyptiens furent engloutis dans la mer Rouge. L’Apocalypse (15:3) se reporte à ce cantique lorsqu’il décrit les vrais chrétiens de notre époque en ces termes : “ Ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau : Parfaite et admirable est ta manière d’agir, ô Seigneur, Maître de tout. ” (Jé). Moïse d’abord était l’esclave de Dieu. Sa nation, les enfants d’Israël, se trouvait dans un esclavage semblable au sien. Comment cela ? Parce que le Dieu de leur père Abraham les avait délivrés de l’esclavage en Égypte et de l’extermination par des maîtres impitoyables, Voici ce que déclara Jéhovah quand il donna la loi du Jubilé aux Israélites : “ Car c’est de moi que les enfants d’Israël sont esclaves ; ce sont mes esclaves, que j’ai fait sortir du pays d’Égypte. Je suis (Jéhovah), votre Dieu... ils ne seront point vendus comme on vend des esclaves. ” — Lév. 25:55, 42.

      7. Quel droit sur Israël Dieu possédait-​il et que leur ordonna-​t-​il de faire envers leurs propres esclaves ?

      7 En sa qualité de Sauveur et de Propriétaire absolu, Jéhovah avait droit à leurs services. Il avait le droit d’exiger leur adoration, Lui qui avait exécuté ses jugements contre les ridicules faux dieux d’Égypte. Dans les deux premiers commandements du Décalogue il affirma ce droit et agit d’après celui-ci, disant : “ Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. ” (Ex. 20:2-5). Il ordonna la commémoration annuelle de leur délivrance d’Égypte (Ex. 13:3, 14). Les Israélites avaient l’obligation d’adorer leur Propriétaire et Maître, de lui obéir sans question ni murmure mais avec reconnaissance. Il permit aux Israélites de posséder des esclaves, sans doutes les descendants des esclaves de leur père Jacob ou Israël, ceux qui l’avaient accompagné en Égypte (Gen. 30:42, 43). Mais Jéhovah exigea de son peuple qu’il appliquât Ses lois à de tels serviteurs. Par exemple, le quatrième commandement ordonnait ce qui suit aux Israélites : “ Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur (esclave), ni ta servante (esclave). ” (Ex. 20:10). Comme esclaves théocratiques du Seigneur Dieu, les Israélites avaient l’obligation de veiller sur leurs propres esclaves et de les obliger à se conformer à la loi et à l’alliance de Dieu.

      8. Pourquoi les Israélites spirituels sont-​ils esclaves sans en avoir aucune honte ?

      8 Depuis dix-neuf siècles les Israélites naturels ne sont plus le peuple élu de Jéhovah. Il traite aujourd’hui avec les Israélites selon l’esprit, avec ceux qui sont juifs intérieurement. Êtes-​vous de ceux-là ? Vous êtes-​vous entièrement voué à lui par son Fils Jésus-Christ et avez-​vous la preuve de votre engendrement par l’esprit pour la vie céleste ? Vous l’avez ? Dans ce cas, savez-​vous que vous êtes un esclave ? Vous devez être esclave de Jéhovah. Que ce terme ne vous embarrasse pas ! Le monde peut se moquer à l’idée que Dieu a des esclaves et penser que parce qu’il refuse d’être Son esclave, il n’est l’esclave de personne. Tout humain est et doit être l’humble serviteur de l’un des deux maîtres ennemis. Si vous ne voulez pas être l’esclave de Jéhovah, ne vous moquez pas de ceux qu’il possède, car vous êtes l’humble esclave de son antagoniste, Satan le Diable. La déclaration que Jésus fit dans son sermon sur la montagne montre que vous ne pouvez pas servir ces deux maîtres à la fois : ou vous haïrez l’un et aimerez l’autre, ou vous vous attacherez à l’un et mépriserez l’autre. L’autre c’est le Diable, le dieu Mamon qui personnifie la richesse ou l’argent (Mat. 6:24). Vous pouvez le prendre pour Dieu si tel est votre désir. Quant à nous nous choisissons Jéhovah. C’est une condition bénie que celle d’être ses humbles esclaves. Des hommes plus élevés que nous, Jésus-Christ par exemple, ont considéré cette condition comme un grand honneur. Nous sommes les esclaves du dieu que nous adorons.

      9. Comment se fait-​il que Jésus a des esclaves jusqu’à la fin du monde ?

      9 Jésus-Christ possède également ceux qu’il dirige et qui se sont engagés à le servir. Sous ce rapport il ressemble à Isaac, le fils et l’héritier d’Abraham, qui hérita de tous les esclaves de son père (Gen. 26:19-32 ; 25:5). Les 144 000 membres de son corps lui sont asservis, car il est la Tête de son corps. Cela n’exclut pas les “ douze apôtres de l’Agneau ”. Eux et d’autres disciples éminents de Jésus se sentaient honorés en se disant ses esclaves, en attirant l’attention dans l’introduction de leurs épîtres sur leur asservissement au Christ (Apoc. 7:3-8 ; Rom. 1:1 ; Tite 1:1 ; II Pi. 1:1 ; Jacq. 1:1 ; Jude 1 et Phil. 1:1). Aujourd’hui, les membres du reste se trouvent dans la même condition que les apôtres. Dans sa prophétie sur la fin du monde, Jésus montra que la position du reste n’est pas plus élevée que celle des apôtres. Voici ce qu’il déclara : “ Quel est donc (l’esclave, NW) fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux (cet esclave), que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. ” — Mat. 24:45-47 ; Luc 12:42, 44.

      10. La prophétie de Joël 2:28, 29 s’accomplit sur des personnes se trouvant dans quelle condition ?

      10 C’est aux membres de cet esclave fidèle et prudent, après qu’ils se sont repentis de leurs manquements pendant la Première Guerre mondiale, que s’applique la prophétie de Joël : “ Après quoi, je répandrai mon esprit sur toute chair ; — vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, — vos valeureux jeunes gens, des visions. Même sur vos esclaves et sur vos servantes, — en ces jours-​là, je répandrai mon esprit. ” L’apôtre appliqua cette prophétie à son temps, à partir de la Pentecôte, et elle se réalise complètement et définitivement sur les membres du reste depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918. — Joël 2:28, 29, Li ; Actes 2:16-18.

      11. Comment Jésus nous a-​t-​il acquis et pourquoi n’avons-​nous rien à craindre ?

      11 Ce n’est pas contre de l’argent ou de l’or que Jésus nous a acquis pour avoir sur nous droit de vie ou de mort. Il versa son sang lorsqu’il pendait cloué au bois comme un esclave criminel et méprisable ; c’est ainsi qu’il nous racheta (I Pi. 1:18, 19). Qu’avons-​nous à craindre d’un tel Maître pieux et désintéressé ? Comment pourrait-​il jamais nous opprimer, nous nuire ou nous faire autre chose que du bien ?

      12. En considération du prix auquel il nous a acquis, quels sont nos sentiments à l’égard de notre Propriétaire ?

      12 Si nous avons bien compris à quel prix il nous a rachetés, comment pourrions-​nous nous livrer à un autre maître : au péché, à notre ventre, à ce monde corrompu, au Diable ? “ Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes... Vous ne vous appartenez point à vous-​mêmes. Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. ” (I Cor. 7:22, 23 ; 6:19, 20). Nous ne nierons jamais que nous sommes la propriété du Christ. Aussi sommes-​nous résolus à résister aux faux prophètes qui selon Jésus se lèveraient à la fin du monde. De son côté Pierre donna l’avertissement suivant : “ (Ils) introduiront des sectes pernicieuses, et... reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. ” (Mat. 24:11, 24, 3 ; II Pi. 2:1, 2). Nous ne fomenterons jamais contre notre véritable Propriétaire une révolte d’esclaves, comme celle du gladiateur romain Spartacus en l’an 73 ap. J.-C.! Nous ne déserterons jamais son service, parce que nous aimons notre Maître. Plutôt que d’abandonner son service, nous préférons imiter l’esclave hébreu qui refusait de quitter son maître. On le faisait approcher du montant de la porte et on lui perçait l’oreille avec un poinçon. Cela signifiait qu’il était esclave pour toujours. — Ex. 21:1-5 ; Deut. 15:17.

      LES AFFAMÉS ÉGYPTIENS ET LES GABAONITES

      13. Quels sont ceux qui de nos jours sont devenus esclaves comme les Égyptiens au temps de Joseph et pourquoi ?

      13 Les membres du reste engendré de l’esprit, l’esclave fidèle et prudent, ne sont pas les seuls qui aujourd’hui préfèrent cette servitude en Dieu par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ. Une foule grandissante de centaines de milliers de personnes se sont données à Dieu par Jésus-Christ. À notre époque une famine spirituelle mortelle presse la chrétienté, mais le reste du corps du Christ connaît l’abondance. Aussi les autres brebis ont-​elles imité les Égyptiens durant les sept ans de famine en prévision desquels Joseph, le premier ministre de Pharaon, avait pris de grandes mesures. Ces personnes de bonne volonté sont venues à Jésus-Christ, le Grand Joseph, celui qui représente Jéhovah Dieu, le Grand Pharaon, et lui ont répété les paroles des Égyptiens : “ Il ne reste à la disposition de Monseigneur que notre corps et notre terroir. Pourquoi devrions-​nous mourir sous tes yeux ? Acquiers donc nos personnes et notre terroir pour du pain, et nous serons, avec notre terroir, les serfs de Pharaon. Mais donne-​nous de quoi semer pour que nous restions en vie et ne mourions pas et que notre terroir ne soit pas désolé. ” Jésus-Christ agit aujourd’hui comme Joseph dans l’Antiquité. “ Ainsi Joseph acquit pour Pharaon tout le terroir d’Égypte, car les Égyptiens vendirent chacun son champ, tant les pressait la famine, et le pays passa aux mains de Pharaon. Quant aux gens, il les réduisit en servage, d’un bout à l’autre du territoire égyptien. ” Au Christ qui les a délivrés de la famine spirituelle ils répondent : “ Tu nous as sauvé la vie ! Puissions-​nous seulement trouver grâce aux yeux de Monseigneur, et nous serons les serfs de Pharaon. ” (Gen. 47:15-26, Jé). Ainsi ces autres brebis sont devenues des esclaves d’État, des esclaves du Royaume.

      14. Pourquoi est-​il dangereux d’enlever les esclaves actuels du service au temple ou de les tuer ?

      14 Les autres brebis dont la destinée est terrestre doivent suivre le bon Berger partout où il les conduit. Personne ne peut les lui soustraire impunément. Leur vie doit être épargnée comme le fut celle des Gabaonites, des descendants de Canaan maudit, qui devaient être voués à l’extermination avec le reste des Cananéens par Josué et les Israélites. Mais comme les anciens Gabaonites ils ont demandé la paix au Grand Josué, Jésus-Christ, et à son Dieu Jéhovah, et l’ont obtenue. Et à mesure qu’ils sortent du milieu des Cananéens modernes condamnés, le Grand Josué leur dit : “ Dorénavant vous êtes maudits et vous ne cesserez jamais d’être en servitude, comme bûcherons et porteurs d’eau dans la maison de mon Dieu. ” Ils lui répondent : “ Et maintenant, nous voici entre tes mains : ce qu’il te semble bon et juste de nous faire, fais-​le. ” Ils sont maudits, non comme les Cananéens, mais parce qu’ils se trouvent sous une interdiction, un tabou. Ils sont devenus la propriété de Jéhovah Dieu et de son Christ et personne ne peut les exécuter ni les enlever impunément du service au temple. Dieu a un pouvoir absolu de vie et de mort sur eux. Il peut les exécuter s’ils ne se montrent pas fidèles dans leur servitude. Mais malheur à celui qui viole la proscription divine dont ils sont frappés ! Cinq rois amoréens essayèrent de violer une interdiction semblable et leurs troupes furent anéanties, Jéhovah lui-​même faisant tomber du ciel sur elles d’énormes grêlons. Sur la prière de Josué, il arrêta même le soleil et la lune pour que l’extermination fût totale. Le roi Saül poussé par un nationalisme outrancier voulut un jour anéantir les Gabaonites tabous, et en conséquence, la nation d’Israël entière connut trois ans de famine, jusqu’à ce que fût expiée la mort des Gabaonites. Jéhovah agira de la même manière à l’égard de la chrétienté qui persécute les Gabaonites modernes pour les empêcher d’accomplir leur service au temple et d’obtenir la vie dans le monde nouveau. — Jos. 9:3-27, Jé ; Jos 10:1-27 ; II Sam. 21:1-14.

      15. Dans quelle œuvre les esclaves du Grand Gédéon se joignent-​ils à lui ?

      15 L’esclave fidèle et prudent accueille en son sein ces compagnons-esclaves et s’efforce de protéger leurs droits. En compagnie du Grand Gédéon, Jésus-Christ, ils participent à l’œuvre consistant à renverser l’autel du faux dieu Baal et son pieu sacré de la fausse adoration et à offrir des sacrifices de louanges à Jéhovah Dieu, en obéissance à ses commandements. Il est écrit : “ Gédéon prit alors dix hommes parmi ses (esclaves) et fit comme Yahvé le lui avait ordonné... Et on l’appela en ce jour Yeroubbaal, car, disait-​on : Que Baal s’en prenne à lui, puisqu’il a renversé son autel. ” (Juges 6:27, 32, Jé). Baal signifie “ propriétaire ”.

      16. Dieu étant notre Propriétaire, que reconnaissons-​nous et à quoi sommes-​nous résolus ?

      16 Jéhovah est notre Propriétaire et notre Dieu. Nous reconnaissons avec joie, que nous soyons un membre du reste ou une autre brebis, que nous sommes sa propriété vivante qu’il s’est acquise par le sang de son Fils Jésus-Christ. Nous portons les marques de notre servitude, comme l’apôtre Paul qui déclara : “ À l’avenir, qu’on ne vienne plus me tracasser, car je porte dans mon corps les stigmates d’un esclave de Jésus. ” (Gal. 6:17, NW). Nous reconnaissons donc que Dieu a le droit de dicter ce que doit être notre religion et nous voulons l’adorer comme le vrai Dieu. Nous n’avons aucun droit à faire valoir contre lui. Nous sommes obligés de garder ses commandements et nous voulons lui rendre par amour un service sacré. Nous obéirons à Dieu plutôt qu’aux hommes. Nous sommes ses esclaves théocratiques pour toujours.

  • Le sabbat des chrétiens
    La Tour de Garde 1953 | 15 mai
    • Le sabbat des chrétiens

      “ IL Y A six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-​là, et non pas le jour du sabbat. ” C’est en ces termes que le chef de la synagogue s’adressa à la foule qui venait d’être témoin d’une guérison effectuée par le Fils de l’homme (Luc 13:14). Cette disposition d’esprit était due sans aucun doute aux enseignements du Talmud selon lequel “ les péchés de quiconque observe strictement le sabbat sont pardonnés quand bien même il serait un IDOLÂTRE ”. De nos jours les juifs observent le même sabbat (le samedi, commençant en réalité le vendredi soir) avec cependant plus ou moins de sévérité.

      Ce fut en l’an 321 de notre ère que l’empereur païen (non baptisé) Constantin fit du premier jour de la semaine, alors consacré à l’adoration du soleil (c’est pourquoi les Anglais l’appellent Sunday, c’est-à-dire “ jour du soleil ”), un jour d’adoration pour les “ chrétiens ”. À travers tout le moyen âge l’Église catholique imposa la stricte observance du dimanche. Les réformateurs restèrent attachés à cette coutume.

      Au début de la colonisation du continent américain, les puritains allaient jusqu’à interdire aux parents de sourire ou d’embrasser leurs enfants le dimanche. Le clergé tendait des chaînes au travers des rues pour empêcher les paroissiens de sortir leur voiture et leur cheval le dimanche. Les lois inspirées par le puritanisme rendirent obligatoire l’assistance à l’office du dimanche et ceux qui ne s’y conformaient pas étaient passibles d’une amende. Lorsque l’automobile devint un sport courant, il y eut tant de gens qui passaient leur dimanche en voiture que du haut de la chaire les prêtres criaient que leurs automobiles les conduiraient en enfer.

      Aujourd’hui, parmi ceux qui se disent chrétiens, on observe le dimanche plutôt irrégulièrement ; le nombre relativement petit de ceux qui vont dans les différentes “ églises ”, en comparaison des foules que l’on voit sur les terrains de sport et au spectacle, montre d’une façon significative dans quelle mesure les gens prennent ce jour au sérieux. Les adventistes du septième jour font exception à la règle car ils observent le septième jour de la semaine, le samedi, et pour eux cette observance constitue l’un des principaux rites de la religion.

      ORIGINE DU SABBAT

      Est-​ce que les chrétiens sont tenus d’observer un jour sur sept ? Ont-​ils un sabbat ou jour de repos ? Dans

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