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Faisons-nous connaître comme disciples par notre amour fraternelLa Tour de Garde 1966 | 1er mars
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Il y a encore une autre façon de témoigner l’amour fraternel. Laquelle ? Au moyen de la prière. Celle-ci unit les chrétiens, comme le prouvent l’incident survenu à Paul à Éphèse et les nombreuses allusions à ses prières pour les frères que l’on trouve dans ses lettres. — Actes 20:36-38 ; Rom. 1:9-12 ; Éph. 1:15-19 ; Phil. 1:3, 4 ; Col. 1:9-12.
Il ne nous faut pas non plus négliger de manifester l’amour fraternel en cherchant à nous édifier mutuellement lors des soirées que nous passons ensemble. Dans ces rencontres, veillons à ne pas nous conduire avec indécence, et ne nous réjouissons pas de l’injustice, mais réjouissons-nous avec la vérité. Pour cela, organisons des jeux de société basés sur la Bible, relatons nos joies dans le ministère et racontons comment nous avons connu la vérité. — I Cor. 13:5, 6.
Toutefois, l’amour fraternel que nous avons les uns pour les autres, et par lequel on reconnaîtra que nous sommes des disciples, ne se bornera pas à procurer une aide spirituelle. Si, par suite de revers, de maladie, de vieillesse, ou à cause des exigences du ministère, nos frères ont besoin d’une aide matérielle, aidons-les dans la mesure de nos moyens. — I Jean 3:17, 18.
C’est de toutes ces façons, et de bien d’autres encore, que nous nous ferons connaître comme des disciples par l’amour fraternel ; cet amour donnera à tous la preuve que nous sommes de véritables disciples du Christ. L’apôtre Paul manifesta cet amour chrétien par sa prédication orale et au moyen de ses lettres. Il écrivit un jour à des chrétiens, qui se montraient faibles sous ce rapport : “Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s’est élargi. Vous n’êtes pas à l’étroit au dedans de nous (...). Ainsi, comme une récompense en retour — je parle comme à des enfants — vous aussi, élargissez-vous.” Paul ne laissait-il pas entendre par là que l’amour et la maturité vont de pair ? Prouvons donc notre maturité en élargissant nos cœurs à l’égard de nos frères chrétiens. — II Cor. 6:11-13.
À la vérité, “l’amour ne fait jamais défaut”. Pourquoi ? Parce que, ainsi que la jeune Sulamithe l’a fort bien dit : “L’amour est fort comme la mort (...). Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jéhovah. Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger.” — I Cor. 13:8 ; Cant. 8:6, 7, AC.
“Dieu est amour”, et comme il est éternel, l’amour ne périra jamais. Étant faits à l’image de Dieu, nous sommes en mesure d’exercer un amour désintéressé, et c’est seulement en exprimant un tel amour que nous pourrons obtenir la vie éternelle. L’amour fraternel est une qualité qu’il nous faudra toujours exercer, car il s’agit d’une dette que nous ne pourrons jamais régler entièrement. Mais dès maintenant, dans le présent système de choses mauvais, cherchons toujours à nous acquitter de cette dette en faisant preuve d’amour, et qu’à cet amour fraternel les incroyants n’aient aucune peine à reconnaître que nous sommes des disciples. — I Jean 4:8 ; Rom. 13:8.
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‘De beaux offices’, mais ils ont besoin de la Parole de DieuLa Tour de Garde 1966 | 1er mars
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‘De beaux offices’, mais ils ont besoin de la Parole de Dieu
Le périodique Church and Home, édité par l’Église évangélique des Frères unis, a publié, dans son édition du 1er juillet 1964, une lettre qui lui avait été adressée. Voici, entre autres, ce qu’elle disait : “Nombre de nos conducteurs et certains de nos membres sont d’avis qu’il faut attribuer notre diminution en nombre à notre fusion avec l’Église méthodiste. Réunir deux Églises mortes ne nous aidera ni les uns ni les autres, mais exigera tout bonnement un tombeau plus grand pour notre sépulture. Nous n’avons nul besoin de programmes, de comités, de soupers plus nombreux (...). Ce qu’il nous faut surtout à tous, c’est étudier davantage la Parole de Dieu (...). Nombre de nos offices sont beaux, mais les enterrements le sont aussi.”
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