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  • Jérusalem — “une pierre pesante pour toutes les nations”
    La Tour de Garde 1965 | 15 février
    • Nous avons donc d’excellentes raisons de nous confier en Jéhovah Dieu et de prendre courage afin de persévérer jusqu’à l’anéantissement total de ceux qui nous assiègent. Les “tentes [spirituelles] de Juda” et la “grande multitude” de leurs fidèles compagnons sur la terre, recevront le salut final de Jéhovah Dieu et de l’invincible Roi des rois, Jésus-Christ. — És. 9:5 9:6, NW ; Apoc. 7:9-17, Sy.

  • Veillez à ne pas profaner le nom de Jéhovah
    La Tour de Garde 1965 | 15 février
    • Veillez à ne pas profaner le nom de Jéhovah

      QUE signifie pour vous le nom de Jéhovah ? Pour les chrétiens, c’est le nom du Père de Jésus-Christ et le plus grand nom de l’univers. Pour les anciens adorateurs de Jéhovah, comme le roi David et les prophètes, c’était le nom qui appelait le plus profond respect et un dévouement exclusif. Mais actuellement, des millions de gens n’ont pas le bon sens de témoigner du respect à ce nom, et parmi eux figurent de nombreux dirigeants de la terre ainsi que maints chefs religieux de ce monde, même ceux de la chrétienté.

      C’est chose grave que de manquer de respect envers le nom de Jéhovah et une erreur fatale de le profaner. Par contre, porter un grand respect à son nom et le reconnaître comme le nom du vrai Dieu, le Créateur, Souverain des cieux et de la terre, assureront à la créature de merveilleuses récompenses. En réalité, ce nom identifie Dieu, le désignant comme Celui qui a un dessein à l’égard de ses créatures, non comme un Dieu absent quand on l’invoque ou indifférent, mais comme un Dieu qui entend et voit ceux qui manquent de respect à l’égard de son nom ou qui le profanent, un Dieu qui les paiera de retour. Certains examineront la Parole de Dieu pour savoir ce qu’elle dit de ce nom, afin de le respecter et de lui rendre un dévouement exclusif. D’autres, cependant, à l’exemple de ces rois du passé qui se glorifiaient eux-​mêmes, découvriront que la profanation du nom de Jéhovah les aura menés à la ruine.

      Dans les éditions précédentes de ce périodique, nous avons parlé du zèle remarquable de David pour le nom et le culte de Jéhovah, et de l’alliance que Dieu contracta avec lui pour un royaume éternel qu’il établirait dans sa lignée. Son fils Salomon marcha dans la sagesse de Jéhovah au début de son règne, et il en résulta pour ses sujets une prospérité et un bonheur si grands que le monde n’en a jamais connu de semblables. Toutefois, dans sa vieillesse, Salomon abandonna le culte exclusif de Jéhovah et édifia des lieux de fausse adoration pour les dieux de ses femmes païennes. À cause de l’alliance qu’il avait faite avec David pour un royaume éternel qu’il établirait dans sa famille, Dieu informa l’infidèle Salomon qu’il laisserait à son fils une tribu (Benjamin, fidèle à Juda), mais qu’il arracherait les autres tribus de sa maison royale. — I Rois 11:1-13.

      LA PERTE DES DIX TRIBUS

      En 997 av. J.-C., Roboam, fils de Salomon, succéda à son père sur le trône. Il suivit la mauvaise voie empruntée par Salomon et opprima le peuple. Voilà pourquoi les dix tribus d’Israël se révoltèrent sous la conduite de Jéroboam, de la tribu d’Éphraïm. Dieu empêcha Roboam, roi de Juda, de combattre les dix tribus schismatiques pour les subjuguer de nouveau. À l’exemple des tribus de Juda et de Benjamin, les Lévites, qui servaient dans le temple de Jéhovah à Jérusalem, restèrent fidèles à la maison de David, bien que leur loyauté envers elle eût pour conséquence de les priver d’une bonne partie de la dîme, puisqu’ils ne pouvaient plus la prélever que sur deux tribus au lieu de douze. Nombreux aussi furent ceux des dix tribus d’Israël qui, craignant et respectant Jéhovah, vinrent en Juda pour rester fidèles à son culte et à sa maison royale. — II Chron. 11:13-17.

      Jéhovah avait promis au roi Jéroboam d’assurer à sa descendance une royauté stable sur les dix tribus d’Israël s’il continuait à l’adorer comme David l’avait fait. Mais, comme Roboam, Jéroboam manqua de respect envers la Parole et le nom de Jéhovah. Il craignait de voir ses sujets se soumettre de nouveau à la maison de David s’ils continuaient de se rendre à Jérusalem, en Juda, pour adorer Jéhovah à son temple. Il se dit qu’une rupture avec la maison royale de David entraînerait aussi une rupture avec le culte du Dieu de David. Au mépris de Jéhovah, il décida de fonder le culte du veau d’or.

      C’était un faux culte babylonien. Dans l’ancienne Babylone, le taureau était un symbole du dieu de la tempête nommé Hadad. Néanmoins, Jéroboam déclara que le veau représentait le dieu d’Israël, et il dressa deux autels, l’un à Dan, l’autre à Béthel, pour aider les Israélites dans leur culte du veau et pour les empêcher de monter à Jérusalem, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Béthel. — I Rois 12:1-33.

      La capitale du royaume du Nord, établie d’abord à Sichem, fut transférée ensuite à Thirtsa puis à Samarie, où elle demeura jusqu’à la chute du royaume d’Israël. Le roi Achab, fils du fondateur de Samarie, accrut l’iniquité religieuse par son mariage avec une idolâtre attachée au culte de Baal ; il éleva à ce faux dieu un autel dans le temple qu’il bâtit dans cette capitale. Environ trente ans plus tard, Jéhu, roi d’Israël, extermina le culte immonde de Baal, qui était en opposition à Jéhovah, mais il n’abandonna point le culte des veaux. — I Rois 15:21, 33 ; 16:15-18 ; II Rois 9:1 à 10:31.

      LE FAUX CULTE PROVOQUE LA CHUTE

      Pour avoir adopté le culte des veaux d’or, Israël eut une histoire mouvementée. La royauté changea souvent de mains. Dans l’intervalle, l’Assyrie devint une puissance mondiale. Un roi assyrien nommé Pul (ou Tiglath-Piléser III), envahit le territoire d’Israël au cours du règne de Menahem, et du temps de Pékach, qui succéda au fils de Menahem, le roi d’Assyrie prit une grande partie du pays, emmenant de nombreux Israélites captifs en Assyrie. Osée, l’assassin de Pékach, fut le dernier roi de Samarie. — II Rois 15:17-30 ; 17:1, 2.

      Les rois d’Israël, qui s’obstinaient à déshonorer Dieu, lassèrent finalement la patience de Jéhovah qui permit à Salmanasar, roi d’Assyrie, d’envahir le territoire d’Israël, et Osée lui fut assujetti. Ayant découvert qu’Osée avait écrit en Égypte pour obtenir du secours, le roi d’Assyrie

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