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  • Fils de Dieu
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    • de Dieu, accomplissant sa volonté et ses œuvres; ils montraient ainsi qu’ils n’étaient “pas de Dieu”. (Jean 8:41, 44, 47.) Voilà qui montre encore que les descendants d’Adam ne peuvent être fils de Dieu de par quelque ascendance selon la chair, mais avant tout grâce aux relations que Dieu peut leur donner d’entretenir avec lui. De plus, pour préserver ces relations, ses “fils” doivent tenir leur engagements envers lui, en manifestant ses qualités, en se soumettant à sa volonté et en servant fidèlement son dessein et ses intérêts.

      LES FILS CHRÉTIENS DE DIEU

      Comme cela ressort clairement de Jean 1:11, 12, seuls quelques membres de la nation d’Israël, qui exercèrent la foi en Jésus Christ, ont reçu “le droit de devenir enfants de Dieu”. Le sacrifice propitiatoire du Christ affranchit ce reste de Juifs (Rom. 9:27; 11:5) de l’alliance de la Loi, alliance qui, quoique bonne et parfaite, les condamnait néanmoins, comme pécheurs, à la captivité ou à l’esclavage du péché. Ainsi Christ les libéra pour qu’ils reçoivent “l’adoption filiale” en tant qu’héritiers de Dieu. — Gal. 4:1-7; comparez avec 3:19-26.

      Les gens des nations, qui étaient auparavant “sans Dieu dans le monde” (Éph. 2:12), se réconcilièrent aussi avec Dieu grâce à la foi en Christ et en vinrent à entretenir avec Jéhovah des relations filiales. — Rom. 9:8, 25, 26; Gal. 3:26-29.

      Tout comme l’ancien Israël, ces chrétiens constituent un peuple uni à Dieu par des relations d’alliance, par la “nouvelle alliance” ratifiée grâce à l’application du sang versé de Jésus Christ (Luc 22:20; Héb. 9:15). Cependant, Dieu traite avec ces chrétiens individuellement, en les admettant dans cette alliance. Puisqu’ils ont entendu la bonne nouvelle et exercé la fois, ils sont appelés à être cohéritiers du Fils de Dieu (Rom. 8:17; Héb. 3:1) et “déclarés justes” par Dieu sur la base de leur foi dans la rançon (Rom. 5:1, 2). Ils sont ainsi “engendrés par la parole de vérité” (Jacq. 1:18), étant ‘nés de nouveau’, en qualité de chrétiens baptisés, engendrés comme fils de Dieu par son esprit, appelés à la vie spirituelle dans les cieux (Jean 3:3; I Pierre 1:3, 4). Ils n’ont pas reçu un esprit d’esclavage comme celui qui résulte de la transgression d’Adam, mais plutôt un esprit d’adoption filiale, esprit par lequel [ils crient:] ‘Abba, Père!’” (“Abba” était un terme intime et affectueux pour s’adresser à un père.) (Voir ABBA; ADOPTION [Signification chrétienne de l’adoption].) (Rom. 8:14-17). Grâce à la médiation et à la prêtrise supérieures du Christ, ainsi qu’à la faveur imméritée que Dieu leur témoigne par son entremise, ces chrétiens engendrés de l’esprit entretiennent avec Dieu des relations filiales encore plus intimes que l’Israël selon la chair. — Héb. 4:14-16; 7:19-25; 12:18-24.

      Demeurer fils de Dieu

      Leur “nouvelle naissance” pour cette espérance vivante (I Pierre 1:3) n’est pas en elle-​même une garantie qu’ils resteront toujours fils de Dieu. Ils doivent être “conduits par l’esprit de Dieu”, et non par leur chair pécheresse. De plus, ils doivent se montrer disposés à souffrir comme Jésus Christ (Rom. 8:12-14, 17). Il leur faut être “des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés” (Éph. 5:1), reflétant les qualités divines que sont la paix, l’amour, la miséricorde et la bonté (Mat. 5:9, 44, 45; Luc 6:35, 36), “irréprochables et innocents” de tous les traits qui caractérisent la “génération perverse et tortueuse” dans laquelle ils vivent (Phil. 2:15). Enfin, ils sont tenus de se défaire des pratiques injustes (I Jean 3:1-4, 9, 10), de se soumettre aux commandements de Dieu et d’accepter sa discipline. — I Jean 5:1-3; Héb. 12:5-7.

      Atteindre l’adoption filiale complète

      Bien qu’ils soient appelés à être enfants de Dieu, ils ne possèdent sur la terre qu’un “gage de ce qui est à venir”. (II Cor. 1:22; 5:1-5; Éph. 1:5, 13, 14.) C’est pourquoi l’apôtre, tout en se considérant, lui et ses frères chrétiens, comme des “fils de Dieu”, pouvait cependant dire: “Nous aussi, qui avons les prémices, savoir l’esprit, oui, nous gémissons intérieurement, attendant avec impatience l’adoption filiale, d’être libérés de notre corps par rachat.” (Rom. 8:14, 23). C’est donc après avoir vaincu le monde en restant fidèles jusqu’à la mort qu’ils deviennent fils à part entière, en ressuscitant comme fils spirituels de Dieu et “frères” de Jésus Christ, son Fils principal. — Héb. 2:10-17; Rév. 21:7; comparez avec 2:7, 11, 26, 27; 3:12, 21.

      Les enfants spirituels de Dieu, qui ont reçu cet appel céleste, sont conscients de leur condition, car l’esprit de Dieu ‘lui-​même atteste avec leur esprit qu’ils sont enfants de Dieu’. (Rom. 8:16.) Cela signifie, logiquement, que leur esprit, c’est-à-dire, leur inclination mentale et affective, réagit favorablement au témoignage de l’esprit de Dieu qui, par l’intermédiaire de sa Parole inspirée, parle de l’espérance céleste. Leur esprit réagit aussi favorablement à la façon dont Dieu agit à leur égard, au moyen de son esprit. C’est ainsi qu’ils acquièrent la certitude d’être effectivement les enfants spirituels et les héritiers de Dieu.

      LA CRÉATION ACQUIERT LA LIBERTÉ GLORIEUSE DES ENFANTS DE DIEU

      L’apôtre Paul parle de la “gloire qui va être révélée en nous” et ajouter que “l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu”. (Rom. 8:18, 19.) Puisqu’il s’agit pour eux d’une gloire céleste, cette “révélation” doit forcément être précédée de leur résurrection pour la vie au ciel (comparez avec le verset 23 8:23). Cependant, cela signifie davantage encore. En effet, en II Thessaloniciens 1:6-10, Paul parle de la “révélation du Seigneur Jésus”, qui fera venir le châtiment judiciaire sur ceux qui sont condamnés par Dieu, “au temps où il viendra pour être glorifié à propos de ses saints”. — Voir RÉVÉLATION.

      Puisque, selon Paul, “la création” attend cette révélation qui lui permettra d’être “libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”, il est évident que, outre ces “fils” célestes de Dieu, d’autres personnes doivent profiter de leur révélation glorieuse (Rom. 8:19-23). Il est vrai que le terme grec traduit par “création” peut désigner toutes sortes de créatures, humaines ou animales, voire la création en général. Pourtant, comme le dit Paul, la “création” qui nous intéresse est dans une “attente impatiente”, elle “attend”, elle a été “soumise à la futilité, [mais] non de son plein gré”, elle “sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”, elle “continue à gémir ensemble”, tout comme les “fils” chrétiens eux-​mêmes gémissent intérieurement. Toutes ces expressions nous amènent, sans équivoque possible, à conclure que l’apôtre ne parle pas de la création en général, c’est-à-dire des animaux, de la végétation ou d’autres œuvres de Dieu, animés ou inanimées, mais de la création ou famille humaine (comparez avec Colossiens 1:23). Nous pouvons donc en déduire que la révélation glorieuse des fils de Dieu doit frayer la voie pour que d’autres humaines puissent entretenir avec Dieu de véritables relations filiales et jouir de la liberté qui en découle. — Voir GRANDE FOULE.

      Puisque les Écritures avaient annoncé que Jésus deviendrait “Père éternel” (És. 9:6) et que les “fils” chrétiens de Dieu deviennent ses “frères” (Rom. 8:29), d’autres membres de la famille humaine doivent encore acquérir la vie grâce à Jésus Christ. Ceux-ci ne sont pas ses cohéritiers, ni ses rois et prêtre adjoints, mais plutôt les sujets sur lesquels il règne. — Comparez avec Matthieu 25:34-40; Hébreux 2:10-12; Révélation 5:9, 10; 7:9, 10, 14-17; 20:4-9; 21:1-4.

      On peut également remarquer que Jacques (1:18) décrit les “fils de Dieu” engendrés de l’esprit comme “une espèce de prémices” des créatures de Dieu. En Révélation 14:1-4, les “cent quarante-quatre mille”, qui “ont été achetés d’entre les humains”, sont dépeints de façon analogue. Qui dit “prémices” suppose aussi d’autres fruits. C’est pourquoi, selon toute apparence, la “création” dont il est question en Romains 8:19-22 représente ces ‘autres fruits’, le ‘reste de la récolte’ humaine qui, grâce à sa foi en Jésus Christ, accédera finalement au rang de fils dans la famille universelle de Dieu.

      En parlant de ceux qui connaîtront le “système de choses” à venir et la “résurrection d’entre les morts” qui donnera accès à la vie dans ce système-​là, Jésus déclara qu’ils deviennent “enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection”. — Luc 20:34-36.

      Tout ce qui précède montre que la position de ‘fils’ de Dieu peut être considérée de différentes manières. Il convient donc de déterminer dans chaque cas, d’après le contexte, quelle est la portée de ce terme, ainsi que la nature exacte des relations filiales impliquées.

  • Fils de l’homme
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    • FILS DE L’HOMME

      Dans les Écritures hébraïques, cette expression traduit le plus souvent la locution bén-ʼâdhâm. Dans cette tournure, ʼâdhâm désigne les humains en général, plutôt qu’Adam, le premier homme. Par conséquent, l’expression bén-ʼâdhâm signifie fondamentalement fils d’humain, c’est-à-dire humain ou fils terrestre (Ps. 80:17; 146:3; Jér. 49:18, 33). Cette locution apparaît souvent en parallèle avec d’autres termes hébreux qui signifient “homme”, savoir ʼîsh, qui désigne un mâle (comparez avec Nombres 23:19; Job 35:8; Jérémie 50:40), et ʼénôsh, un homme mortel (comparez avec Psaume 8:4; Ésaïe 51:12; 56:2). En Psaume 144:3, l’expression “fils de l’homme mortel” traduit l’hébreu bén-ʼénôsh, tandis que l’équivalent araméen (bar ʼénâsh) est employé en Daniel 7:13.

      En grec, notre expression traduit huios tou anthrôpou; le dernier mot de cette tournure est une forme du terme générique qui signifie “homme” (anthrôpos, d’où vient le mot “anthropologie”).

      Dans les Écritures hébraïques, on rencontre le plus souvent cette tournure dans le livre d’Ézéchiel, où Dieu appelle le prophète “fils d’homme” plus de quatre-vingt-dix fois (Ézéch. 2:1, 3, 6, 8, etc.). Apparemment, ces mots étaient destinés à rappeler que le prophète n’était qu’un être terrestre, afin de souligner le contraste qui existait entre le porte-parole humain et la Source de son message, le Dieu Très-Haut. Selon Daniel 8:17, ce même titre s’applique au prophète Daniel.

      JÉSUS CHRIST, LE “FILS DE L’HOMME”

      Dans les Évangiles, on rencontre cette expression près de quatre-vingt fois. Dans tous les cas, Jésus se l’applique à lui-​même (Mat. 8:20; 9:6; 10:23; etc.). Hormis les Évangiles, elle apparaît aussi en Actes 7:56; Hébreux 2:6 et Révélation 1:13; 14:14.

      En s’appliquant ce titre, Jésus, le Fils de Dieu, montrait qu’il était vraiment un homme, qu’il était ‘devenu chair’ (Jean 1:14.) Il était “né d’une femme”, ayant été conçu et mis au monde par la vierge juive Marie (Gal. 4:4; Luc 1:34-36). Ainsi donc, il ne s’était pas seulement matérialisé, en revêtant un corps humain, comme des anges l’avaient fait auparavant (voir ANGE), ni incarné, mais il était vraiment un ‘fils d’humain’ de par sa mère. — Comparez avec I Jean 4:2, 3; II Jean 7.

      Pour cette raison même, l’apôtre Paul put montrer que le Psaume huitième annonçait Jésus Christ. Dans sa lettre aux Hébreux (2:5-9), Paul cite le passage suivant: “Qu’est-​ce que l’homme mortel [ʼénôsh] pour que tu te souviennes de lui et le fils de l’homme terrestre [bén-ʼâdhâm] pour que tu prennes soin de lui? Tu te mis aussi à le faire de peu inférieur à ceux qui sont semblables à Dieu [“quelque peu au-dessous des anges”, selon Hébreux 2:7], et tu le couronnas alors de gloire et de splendeur. Tu le fais dominer sur les œuvres de tes mains; tu as tout mis sous ses pieds.” (Ps. 8:4-6; comparez avec Psaume 144:3). Comme l’apôtre Paul l’expliqua, Jésus fut effectivement abaissé “quelque peu au-dessous des anges”, devenant réellement un ‘fils mortel d’homme terrestre’, afin de mourir comme tel et de goûter ainsi “la mort pour tous les hommes”. Cependant, il fut ensuite couronné de gloire et de splendeur par son Père, qui le releva d’entre les morts. — Héb. 2:8, 9; comparez avec le verset 14 2:14; Philippiens 2:5-9.

      Dès lors, l’expression “fils de l’homme” sert aussi à désigner Jésus Christ dans son rôle de proche parent des hommes par excellence pourvu du droit de les racheter de l’esclavage du péché et de la mort, ainsi que dans sa fonction de grand Vengeur du sang. — Lév. 25:48, 49; Nomb. 35:1-29; voir RACHETER, RACHETEUR; RANÇON; VENGEUR DU SANG.

      Ainsi, lorsqu’on appelle Jésus “fils de David” (Mat. 1:1; 9:27), on souligne qu’il est l’héritier de l’alliance pour le Royaume, alliance qui devait atteindre son but dans la lignée de David; quand on l’appelle “Fils de l’homme”, on montre qu’il faisait partie de la race humaine en vertu de sa naissance terrestre. Enfin, l’expression “Fils de Dieu” met l’accent sur son origine divine et montre qu’il n’est pas issu du pécheur Adam, qu’il n’a pas hérité de lui l’imperfection et qu’il est parfaitement juste aux yeux de Dieu. — Mat. 16:13-17.

      Le “signe du Fils de l’homme”

      Toutefois, il est encore une autre raison essentielle qui explique pourquoi Jésus s’est si souvent présenté comme le “Fils de l’homme”. Cette raison est liée à l’accomplissement de la prophétie rapportée en Daniel 7:13, 14. En effet, Daniel vit en vision “quelque comme un fils d’homme”, venant avec les nuées des cieux; ce personnage accéda devant l’“Ancien des Jours” et se vit conférer “la domination, et la dignité, et un royaume, pour que tous les peuples, groupements nationaux et langues le servent”. Il s’agissait d’un royaume stable.

      Parce que l’ange, en donnant l’interprétation rapportée dans les versets 18, 22, 27 7:18, 22, 27, déclara que “les saints du Dieu suprême” prendront possession de ce royaume, de nombreux commentateurs ont essayé de démontrer que ce “fils d’homme” est une “personne morale”, c’est-à-dire “les saints de Dieu pris en tant que corps (...), considérés collectivement, comme un peuple”, ou “le peuple d’Israël glorifié et idéal”. Néanmoins, ce raisonnement s’avère superficiel quand on le confronte aux Écritures grecques chrétiennes. En effet, il ne tient pas compte de ‘l’alliance pour un royaume’ que Jésus, le Roi oint par Dieu, a conclue avec ses disciples pour qu’ils puissent avoir par à son Royaume; car s’ils doivent être rois et prêtres, ils n’en exercent pas moins leurs fonctions sous sa direction et grâce à la puissance qu’il leur a donnée (Luc 22:28-30; Rév. 5:9, 10; 20:4-6). Par conséquent, ils ne reçoivent pouvoir sur les nations que parce que Jésus a d’abord reçu la même autorité du Dieu souverain. — Rév. 2:26, 27; 3:21.

      Les déclarations mêmes de Jésus nous suggèrent encore plus clairement la bonne intelligence de ce passage. À propos du “signe du Fils de l’homme”, il dit que les humains “verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire”. (Mat. 24:30.) C’était là une allusion non voilée à la prophétie de Daniel. Il en fit une autre quand il répondit à la question du grand prêtre, en ces termes: “Je le suis [le Christ, le Fils de Dieu]; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance et venant avec les nuées du ciel.” — Marc 14:61, 62; Mat. 26:63, 64.

      Par conséquent, la prophétie relative à la venue du Fils de l’homme en présence de l’Ancien des Jours, Jéhovah, s’applique indiscutablement à un seul homme, savoir Jésus Christ, le Messie. On en trouve encore une preuve dans l’interprétation qu’en avancent les Juifs. En effet, les écrits rabbiniques appliquèrent la prophétie au Messie. Si les Pharisiens et les Sadducéens demandèrent à Jésus “de leur montrer un signe du ciel”, c’est sans doute parce qu’ils escomptaient un accomplissement littéral de cette prophétie (Mat. 16:1; Marc 8:11). Après la mort humaine et la résurrection spirituelle de Jésus, Étienne vit en vision les ‘cieux s’ouvrir’ et contempla “le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu”. (Actes 7:56.) Dès lors, bien qu’ayant sacrifié sa nature humaine comme rançon pour l’humanité Jésus conserve le titre messianique de “Fils de l’homme” dans sa condition céleste.

      Dans la première partie de sa réponse au grand prêtre, relative à la venue du Fils de l’homme, Jésus se décrivit “assis à la droite de la puissance”. Selon toute apparence, il s’agissait d’une allusion au Psaume 110, psaume prophétique. D’ailleurs, Jésus avait déjà montré que ce texte trouvait en lui son accomplissement (Mat. 22:42-45). Ce psaume, ainsi que l’application que Paul en fait en Hébreux 10:12, 13, révèle que Jésus devait attendre un certain temps avant que son Père l’envoie “soumettre au milieu de [ses] ennemis”. Par conséquent, il s’ensuit que l’accomplissement de la prophétie de Daniel (7:13, 14) ne devait pas avoir lieu au moment où Jésus ressuscita et monta au ciel, mais au temps où Dieu l’autoriserait à agir contre tous ses ennemis, par une manifestation vigoureuse de son pouvoir royal.

  • Fils unique
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    • FILS UNIQUE

      Voir UNIQUE.

  • Flagellation
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    • FLAGELLATION

      Voir CHATIMENTS CORPORELS.

  • Flatterie
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    • FLATTERIE

      Action visant à plaire par d’habiles compliments; adulation; louange fausse, hypocrite ou exagérée. La flatterie est généralement destinée à satisfaire l’amour-propre ou la vanité de celui qui l’écoute; elle lui est donc préjudiciable. Elle est inspirée par le désir d’obtenir une faveur ou des avantages matériels de celui que l’on flatte, de l’amener à se sentir redevable au flatteur ou à le glorifier. Souvent, le flatteur se propose de prendre son semblable au piège (Prov. 29:5). Il ne manifeste pas la sagesse d’en haut, mais celle de ce monde, car la flatterie se caractérise par l’égoïsme, les distinctions partiales et l’hypocrisie (Jacq. 3:17). La fausseté, le mensonge, l’adulation et la louange pour jouer sur la vanité d’autrui sont autant de choses qui déplaisent à Dieu. — II Cor. 1:12; Gal. 1:10; Éph. 4:25; Col. 3:9; Rév. 21:8.

      Bien qu’il puisse sembler avantageux d’abuser de flatterie, la Bible fait remarquer que “celui qui reprend un homme trouvera ensuite plus de faveur que celui qui flatte avec sa langue”. (Prov. 28:23.) Celui qui flatte quelqu’un pour l’exploiter va à l’encontre de la voie de l’amour. Le haïsseur emploiera peut-être la flatterie, mais, en fin de compte, sa tromperie reviendra sur lui comme une pierre qu’on roule. — Prov. 26:24-28.

      Le flatteur utilise des paroles douces pour enjôler sa victime. Les mots “flatterie”, “doucereuses” (langue, lèvre ou paroles) (Ps. 5:9; 12:2, 3; Prov. 7:21; Dan. 11:32), “douceur feinte” (Dan. 11:34) et “fallacieuse” (Ézéch. 12:24) traduisent différents termes hébreux dérivés de la racine ḫâlaq. Dans tous les cas cités par la Bible, celui qui prononce des paroles doucereuses le fait avec de mauvais mobiles.

  • Fléau
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • FLÉAU

      {Article non traduit.}

  • Flèche
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • FLÈCHE

      Voir ARMES, ARMURE.

  • Fleuve
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • FLEUVE

      L’Hiddékel (le Tigre), l’Euphrate, le Jourdain, l’Abanah et le Pharpar sont au nombre des principaux fleuves dont parle la Bible (Gen. 2:14; II Rois 5:10, 12). Les Écritures font aussi allusion au Nil, le désignant, non par son nom habituel, mais par le ter yeʼôr, qui, croit-​on, signifie ruisseau ou canal (És. 33:21) et qui peut aussi désigner une galerie ou un puits remplis d’eau (Job 28:10). Le contexte montre

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