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  • Une Bible qu’ils approuvent
    La Tour de Garde 1974 | 15 janvier
    • en conclure que cette ‘nouvelle Bible mettra fin aux controverses entre les religions’, comme l’a affirmé un journal ? Nullement. Les centaines d’Églises du protestantisme n’emploient-​elles pas depuis des siècles la Version du roi Jacques ? Cela a-​t-​il contribué à leur unité ? Dans ce cas, comment le simple fait que la Common Bible soit approuvée par les différentes Églises de la chrétienté favorisera-​t-​il leur unité ? Un rédacteur de l’hebdomadaire jésuite America a avoué qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la Common Bible fasse disparaître les désaccords entre les différentes religions.

      À quoi sert-​il de s’accorder pour produire une Bible commune quand on ne l’accepte pas pour autorité en matière de foi et de pratique du culte ? Aujourd’hui, de nombreux ecclésiastiques mettent en doute les miracles rapportés dans la Bible. De plus, ils restent attachés à des enseignements non bibliques. Ainsi, dans une édition récente, l’hebdomadaire catholique Our Sunday Visitor publia la question suivante d’un lecteur : “Je trouve difficile d’accepter une doctrine qui n’est pas enseignée clairement dans la Bible. Qu’en pensez-​vous ?” Mgr John V. Sheridan fit cette réponse : “Je comprends ce que vous voulez dire (...). Un grand nombre de nos doctrines chrétiennes élémentaires ne sont pas énoncées ou définies explicitement dans la Bible.”

      Il est bien que l’intérêt suscité par la Bible continue d’avoir pour résultat la publication de nouvelles traductions. Cependant, il est vain d’espérer que la Common Bible mettra ‘fin à toutes les controverses entre les religions’. En réalité, l’intérêt que l’on porte à la publication des Bibles nous rappelle les paroles suivantes, révélant comment les chefs religieux considéraient le prophète Ézéchiel : “Tu es pour eux comme (...) une belle voix, et quelqu’un qui joue bien ; et ils entendent tes paroles, mais ils ne les pratiquent nullement.” — Ézéch. 33:32, Da.

  • Affranchissez-vous de la crainte
    La Tour de Garde 1974 | 15 janvier
    • Affranchissez-​vous de la crainte

      L’HOMME se faisait vieux. Dans la mesure du possible, il veillait à ne jamais être seul. Il craignait de rencontrer la mort sans avoir quelqu’un auprès de lui pour lui verser un peu d’eau dans la bouche ; ce serait catastrophique, car il aurait terriblement besoin d’eau pour grimper la colline escarpée qui conduit à l’éternité. D’autre part, quels qu’ils soient, les gens qui l’entoureraient à l’heure de sa mort supplieraient son esprit de ne pas laisser le mal entrer dans la maison qu’il quittait et de permettre aux femmes de sa famille d’avoir des enfants.

      Dans une autre région du globe, un homme envisageait aussi la mort avec crainte. Les siens croyaient que les morts avaient encore la faculté d’éprouver des sensations et des sentiments pendant quelque temps. Pour commencer, pensait-​il, il sentirait le poids écrasant de la tombe, puis des ténèbres éternelles. Ensuite, on ne sait pourquoi, il serait appuyé sur deux bâtons coupés dans son jardin quand les anges de la mort arriveraient et demanderaient à son esprit : “Qui est ton Dieu ?” Tandis qu’on l’interrogerait, de la tête il frapperait la pierre tombale, éternuerait et dirait : “Gloire à Allah, Seigneur de l’univers.” Pour être sûr de bien répondre après la mort, tandis qu’il est encore en vie, l’homme répète toujours ces paroles chaque fois qu’il éternue.

      Au même moment, loin de là, un autre homme craignait de mourir brusquement, non à cause de la mort elle-​même, mais parce qu’il n’aurait pas le temps de “se confesser” (de recevoir l’absolution d’un prêtre) et de faire définitivement la paix avec Dieu. Toutefois, ses parents redoutaient cette mort plus que lui, car, au moment de sa mort, ils doivent ouvrir rapidement toutes les portes et les fenêtres pour libérer son âme. En effet, ils croient qu’il faut prendre bien garde de ne pas offenser les âmes des morts, qui ont des pouvoirs malveillants. Un membre de la famille pose ses mains sur le cœur du défunt et lui ferme les yeux, de peur qu’il ne jette un sort. Les miroirs de la maison sont recouverts pour éviter que les vivants et les morts voient le reflet du mort ou de la mort elle-​même. Le bétail et les abeilles du défunt, qui ont maintenant un nouveau propriétaire, sont immédiatement informés de cette mort pour qu’ils ne suivent pas aveuglément leur ancien maître dans la mort.

      Effectivement, la crainte de la mort, et plus particulièrement des morts, est universelle. Les trois personnes dont nous venons de parler étaient respectivement un indigène d’Afrique occidentale, un musulman d’Iran et un paysan catholique de Pologne. Elles avaient des opinions différentes dans le détail, mais la même crainte de la mort.

      Même en Russie, les efforts du gouvernement communiste matérialiste n’ont pas réussi à dissiper la crainte et le mystère de la mort ni à faire disparaître le désir de vivre après. En réalité, l’embaumement et l’exposition permanente des corps de Lénine et, plus tard, de Joseph Staline à ses côtés offrent une grande ressemblance avec le culte des ancêtres pratiqué par les tribus africaines et asiatiques. C’est en réalité un culte des héros nationaux. D’autre part, la minutie qui préside aux funérailles nationales et à leurs cérémonies indique que leur crainte de la mort est plus grande qu’ils ne veulent l’avouer.

      Un écrivain fit cette remarque : “Même le plus intransigeant des matérialistes qui, pendant toute sa vie, a exprimé bien haut sa conviction que la mort est la fin de tout, se rend compte, quand elle arrive, que son point de vue n’est qu’une hypothèse qui peut être exacte ou non. D’autre part, il remarque alors qu’en tant qu’humain il est autre chose qu’un animal doté d’un cerveau particulièrement développé et différencié. Il comprend que sa doctrine matérialiste ne tient pas compte de sa personnalité et que son explication de la mort est synonyme d’ignorance.”

      La crainte de la mort rend esclave

      La Bible a donc tout à fait raison quand elle parle de ceux “qui par crainte de la mort étaient tenus en esclavage toute leur vie”. (Héb. 2:15.) Combien de personnes vivant sous un régime dictatorial auraient voulu dire ce qu’elles pensaient des atrocités dont elles étaient témoins, mais en ont été retenues par crainte de la mort ! Combien ont été arrêtées par les menaces dont on usait à l’égard de leurs parents habitant le pays d’un dictateur ! Mais, plus oppressive, la crainte des morts, et notamment celle des ancêtres et des membres de la famille défunts, est cause que des millions de gens vivent dans un véritable climat de crainte.

      Par exemple, l’hindou croit qu’il a de nombreuses vies à vivre grâce au processus de la réincarnation, jusqu’à ce qu’il finisse par se réabsorber dans “l’âme suprême” ou par s’assimiler à elle, Brahma, l’essence de l’univers, immatérielle, incréée et éternelle. Un hindou raconta que toute sa vie il avait vécu dans la crainte des nombreuses “morts” et des nombreuses “vies” qui l’attendaient, car il pensait réapparaître dans différents corps d’animaux et d’humains pendant une période indéfinie.

      Les indigènes de la brousse africaine attribuent les maladies et les malheurs aux esprits des morts, et une personne qui néglige de rechercher la faveur de ses ancêtres et de les apaiser risque de nuire même à autrui. Quoique “christianisés” et devenus catholiques, les Chamulas, Indiens mayas du Mexique, essaient de faire sortir l’âme du mort de la maison en brûlant du poivre rouge. La fumée est censée chasser l’âme, afin qu’elle ne s’attarde pas autour de la demeure.

      La Bible parle de la mort non pas comme d’une amie, mais comme d’une ennemie de l’homme (I Cor. 15:26). Il est vrai qu’elle suscite la révolte, le chagrin, la solitude et la confusion ; elle laisse désemparé et cause souvent un tort considérable à la personnalité des survivants. Il n’est pas rare qu’elle fauche des hommes et des femmes à la fleur de l’âge, quand ils sont le mieux placés pour faire du bien à leurs semblables. Le vieillissement, qui est en réalité l’évolution de l’organisme vers la mort, affaiblit beaucoup de gens avant leur mort réelle. La mort est vraiment une ennemie cruelle.

      Comment expliquer la crainte des morts ou de leurs “âmes” ou “esprits” ? Pourquoi la crainte du “feu de l’enfer” ou du “purgatoire” ? Elle est causée par un enseignement non biblique : la doctrine de l’immortalité de l’âme. Pourquoi cette croyance est-​elle si répandue, si commune à toutes les langues et à toutes les tribus ? C’est parce qu’elle a une origine ancienne, suffisamment ancienne pour affecter toutes les nations. À quand remonte-​t-​elle et d’où vient-​elle ?

      Origine des fausses croyances concernant la mort

      Nous ne disposons d’aucun document historique parlant de la croyance en l’immortalité de l’âme avant le déluge. Manifestement, ce dernier a fait disparaître tous les récits antérieurs, à l’exception de celui de la Bible, qui ne fait aucune allusion à cette croyance avant le déluge. À cette époque-​là, le jardin d’Éden était encore visible ; il fut détruit par le déluge. Le récit de la rébellion d’Adam et de la mort qu’elle entraîna pour tous ses descendants était généralement connu.

      Après le déluge, tous les hommes, dirigés par le patriarche Noé, serviteur de Dieu, ont parlé une seule langue pendant un certain temps. Ce fut à cette époque postdiluvienne que Nimrod, arrière-petit-fils de Noé, se rebella et s’érigea en bienfaiteur de l’humanité. Il essaya d’empêcher les hommes d’obéir à l’ordre divin leur enjoignant de se disperser sur la terre et d’emporter le vrai culte avec eux. Au sujet de Nimrod, il est écrit qu’il était un “puissant chasseur en opposition avec Jéhovah”. (Gen. 10:8-10, NW.) Sous sa conduite, ceux qui avaient rejeté la direction de Noé et de son fils Sem entreprirent la construction d’une tour, cela dans un dessein religieux contraire à la volonté de Dieu.

      En réalité, l’entreprise de ces hommes dirigés par Nimrod constituait une rébellion contre Dieu, comme l’a démontré Jéhovah en ruinant leurs efforts par la confusion des langues. Les hommes se dispersèrent dans toutes les directions, emportant avec eux leur fausse religion (Gen. 11:1-9). Certains demeurèrent à Babel, ville qui devint un centre religieux. Les croyances des Babyloniens concernant la mort furent à l’origine des doctrines relatives aux morts des religions de toutes les nations.

      Que croyaient les Babyloniens au sujet des morts ? Dans une encyclopédie (The International Standard Bible Encyclopædia, t. I, p. 373), Robert W. Rogers dit : “En Babylonie, la grande question de tous les temps, — ‘Si un homme meurt revivra-​t-​il ?’ — s’est posée, et on a essayé de lui trouver une réponse. Celle-ci était généralement triste et déprimante. Après la mort, les âmes humaines étaient censées continuer de vivre (...). Elles habitaient dans des chambres obscures au milieu de la poussière et des chauves-souris, et étaient couvertes

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