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  • g76 22/4 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • “Un monde de silence”
  • Ces camps existent
  • Les droits de l’homme bafoués ailleurs qu’en URSS
  • Les relations entre le Canada et les États-Unis
  • “Priorité à l’orthographe”
  • Contamination virale par les fruits de mer
  • Des scientifiques condamnent les horoscopes
Réveillez-vous ! 1976
g76 22/4 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

“Un monde de silence”

Dans son édition du 13 décembre 1975, le journal France-Soir a écrit : “Des camions-cages qui emmènent des prisonniers gardés par des soldats et des chiens policiers. Pour la première fois un film clandestin réalisé en URSS et transmis à l’Ouest a montré ce que pouvaient être certaines réalités du système pénitentiaire soviétique. Ces images, vous les avez vues, hier, à la télévision sur T.F.1: un camp de travail, près de Riga, capitale de la Lettonie soviétique. Un camp comme les autres, comme beaucoup d’autres, puisque l’URSS en compte des dizaines avec un nombre de détenus qu’aucune statistique officielle ne veut révéler. Il y a au moins dix mille prisonniers politiques, selon l’organisation ‘Amnesty International’. Beaucoup plus, estime-​t-​on dans les milieux contestataires soviétiques, qui considèrent que nombre de condamnations pour délits de droit commun sont, en réalité, des condamnations politiques. Parmi les détenus qui peuplent l’archipel du Goulag, rendu célèbre par le livre de Soljenitsyne, on trouve surtout des opposants au régime, mais aussi des membres de sectes religieuses : baptistes, Témoins de Jéhovah (...). Tout un monde de silence et de détresse dont seuls parviennent à l’Ouest des échos assourdis.”

Ces camps existent

Bien entendu, à la suite de la diffusion de ce film à la télévision en France et dans bien d’autres pays, le gouvernement soviétique a aussitôt nié l’existence de tels camps, prétendant que le film ne montre qu’un “chantier de travail” pour des “condamnés de droit commun”. Mais, malheureusement pour les dirigeants de l’URSS, exactement à la même époque eut lieu un procès dont le retentissement franchit le rideau de fer. En effet, Serge Kovaliev, biologiste et l’un des responsables soviétiques de l’organisation Amnesty International, vient d’être condamné à sept ans de camp à régime sévère et à trois années d’exil pour “calomnie contre l’URSS”. Il a été reconnu coupable d’avoir collaboré à la rédaction d’une revue clandestine, Chronique des événements actuels, dont le but était de dénoncer les atteintes à la liberté religieuse dans les pays baltes, et notamment en Lituanie. Ce biologiste soviétique ne pourra faire appel contre ce jugement, puisqu’il a été condamné par la Cour suprême de Lituanie. L’académicien et prix Nobel soviétique André Sakharov a qualifié le procès de Kovaliev de “parodie cynique de justice à l’encontre d’un homme courageux et honnête qui s’est sacrifié pour la défense de la justice”. Enfin, une soixantaine de militants soviétiques pour les droits de l’homme ont publié un appel en faveur d’une amnistie pour “les détenus politiques en Union soviétique”.

Les droits de l’homme bafoués ailleurs qu’en URSS

À la suite d’une initiative du professeur français André Lwoff, quarante-sept lauréats du prix Nobel ont signé dernièrement à Stockholm une déclaration sur le respect des droits de l’homme. Elle déplore que “dans de nombreux pays, il n’existe ni liberté d’opinion, ni liberté d’expression, ni liberté de mouvement, que les citoyens qui défendent les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme sont poursuivis et condamnés sous des prétextes fallacieux”. Regrettant la perte de l’influence des organisations internationales, ce groupe a déclaré : “On y prononce des discours dépourvus de sens parce que les mots démocratie, liberté, vérité et justice, ont été vidés de leur contenu. On y a proclamé un principe de non-ingérence parce qu’aucune des nations qui viole ses engagements n’accepterait de se voir convaincue de mensonge et de barbarie. Interdisant tout contrôle, le principe de non-ingérence sauve les apparences, mais les droits de l’homme sont bafoués, l’équilibre précaire du monde est compromis, la paix menacée.” De son côté, l’écrivain soviétique Soljenitsyne a parlé de la “crise spirituelle” du monde occidental. Dans une interview publiée par la revue française Le Point, il a notamment déclaré : “Le temps a érodé votre notion de la liberté. Vous avez gardé le mot et fabriqué une autre notion : une petite liberté qui n’est qu’une caricature de la grande, une liberté sans obligation et sans responsabilité, qui débouche tout au plus sur la jouissance des biens. Vous n’êtes plus capables de faire des sacrifices.” Enfin, le grand savant soviétique Sakharov, empêché de sortir de l’URSS pour assister à la cérémonie de remise du prix Nobel dont il est lauréat cette année, envoya à Oslo un message dont la conclusion disait : “Je voudrais terminer mon discours en exprimant l’espoir d’une victoire définitive des principes de paix et des droits de l’homme. Le meilleur signe de la réalisation d’un tel espoir serait une amnistie politique générale dans le monde entier, la libération de tous les prisonniers de conscience, partout.”

Les relations entre le Canada et les États-Unis

Le Washington Post a reproduit les remarques qu’avait faites M. William Porter avant de quitter son poste d’ambassadeur des États-Unis à Ottawa au mois de décembre dernier. Affirmant que les relations entre le Canada et les États-Unis “prenaient mauvaise tournure”, M. Porter a critiqué la décision du Canada de vendre aux États-Unis son pétrole et son gaz naturel aux prix mondiaux et d’éliminer graduellement les exportations pour conserver les réserves canadiennes. Il n’apprécie pas le plan de la province de Saskatchewan, qui cherche à ramener le contrôle de la production de potasse à des entreprises canadiennes, alors qu’à présent les gisements sont exploités principalement par des entreprises contrôlées par des Américains. L’ancien ambassadeur n’a pas trouvé non plus à son goût les projets de lois canadiens prévoyant la réduction des avantages fiscaux dont bénéficient au Canada certains moyens d’information américains. Enfin, M. Porter a trouvé à redire aux efforts du Canada pour diversifier ses relations extérieures, afin d’être moins dépendant des États-Unis sur les plans culturel et économique. Dans une déclaration qu’il a faite devant le Parlement, M. Pierre Elliott Trudeau, premier ministre canadien, a dit que M. Porter “a dépassé de beaucoup les limites dans lesquelles un ambassadeur devrait rester”. Il a ajouté : “Nous ne sommes pas une colonie des États-Unis.” Il a également annoncé que les membres de l’Agence canadienne pour les investissements étrangers ne répondraient pas à la convocation qu’ils avaient reçue du sous-comité économique du Sénat américain. “Il ne serait pas convenable, a-​t-​il dit, que des fonctionnaires canadiens comparaissent devant une institution législative étrangère.”

“Priorité à l’orthographe”

Écrivant dans Le Monde de l’éducation de janvier 1976, M. Haby, ministre français de l’Éducation, a déclaré que la situation de l’orthographe en France impose de prendre des mesures d’urgence. En effet, l’essor de la télévision et, partant, le manque d’engouement pour la lecture font que les jeunes Français écrivent de plus en plus mal. Il faut dire également à leur décharge que ces derniers temps bon nombre d’enseignants ont attaché de moins en moins d’importance à l’orthographe. D’où le “coup de barre” donné par le gouvernement français. Le ministre a précisé : “Tous les spécialistes s’accordent à reconnaître la nécessité de maintenir les dictées de contrôle, à condition de les limiter à cette fin et de les doubler par d’autres exercices en rapport direct avec l’étude de la langue et de la littérature : reconstitution de texte, copie motivée, dictée grammaticale, autodictée d’un texte appris par cœur. L’orthographe, en effet, doit être liée très étroitement à la lecture et à la diction. (...) On ne fera pas seulement appel à la mémoire, mais à l’intelligence, à la curiosité, au goût du jeu. L’usage du dictionnaire, bien loin d’être banni, sera vivement recommandé. Il vient d’être autorisé pour l’épreuve de composition française au BEPC. Dans le même esprit, j’ai demandé que soit rappelée à tous les correcteurs l’existence de l’arrêté du 26 février 1901 qui, pour un nombre limité de mots-pièges, dont la liste va d’ailleurs être revue, recommande d’admettre, à côté de la graphie régulière, une autre graphie usuelle et plausible, bien que non retenue par le dictionnaire. Il n’est pas normal qu’un enfant ou un adolescent puisse être sanctionné pour des fautes que seuls très peu de Français adultes sont en mesure d’éviter.” Peut-être serait-​il bien aussi de procéder à une réforme de l’orthographe pour réduire au maximum le nombre de “mots-pièges” et de “graphies” inconséquentes.

Contamination virale par les fruits de mer

Au début de l’année un rapport a été présenté devant l’Académie française de médecine, faisant état du danger des coquillages qui sont impropres à la consommation. Entre juillet 1972 et juillet 1974, 10 700 huîtres, 4 000 moules et 300 coquillages appartenant à d’autres espèces provenant de bassins d’élevage ont été analysés. Il en est ressorti que 3 pour cent des coquillages examinés contenaient des virus, principalement des virus pouvant provoquer l’entérite et l’hépatite. Puisque ces résultats ont été obtenus sur des coquillages élevés dans des parcs de culture, il est évident que le danger est beaucoup plus grand pour les fruits de mer ramassés à proximité d’égouts ou d’estuaires pollués. Commentant ce rapport, Le Monde a écrit : “La contamination virale des coquillages est un fait indiscutable, mais elle est peut-être moins alarmante qu’on ne le dit parfois, tout au moins pour ce qui concerne les coquillages provenant des bassins et parcs de culture. (...) Il convient de se souvenir que les moules, de loin les plus polluées, sont moins dangereuses, du point de vue viral, si elles ont dégorgé dans l’eau salée, car leur cuisson élimine quasi totalement les microbes.”

Des scientifiques condamnent les horoscopes

Un groupe de 186 savants, dont 18 lauréats du prix Nobel, ont publié dernièrement dans la revue The Humanist un manifeste qui déclarait entre autres : “Imaginer que les forces exercées par les planètes et les étoiles au moment de la naissance puissent en quoi que ce soit influer sur notre avenir est simplement une erreur. Il n’est pas non plus vrai que la position de lointains corps célestes rende certains jours plus ou moins propices à telle ou telle activité, ou que le signe sous lequel une personne vient au monde détermine sa compatibilité ou son incompatibilité de caractère avec quelqu’un d’autre.”

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