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L’homme est fait pour la terreLa Tour de Garde 1977 | 15 juin
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heures se sont révélées infructueuses. Nathaniel Kleitman, expert en la matière, a fait la déclaration suivante : “Les efforts déployés pour soumettre l’homme à un rythme de 12 heures ont tous échoué (...). Les essais tentés dans notre laboratoire pour le soumettre à un rythme de quarante-huit heures n’ont pas été plus heureux.” Les habitudes de l’homme relatives au sommeil indiquent qu’il a été fait pour un cycle de vingt-quatre heures.
On nous dit également que la température du corps est soumise à un rythme de vingt-quatre heures. Pour un homme bien portant, elle est en moyenne de 37 degrés centigrades. Mais chaque jour elle varie d’environ un degré, en ce sens qu’elle est généralement plus basse le matin et plus élevée l’après-midi.
La plupart des substances chimiques libérées dans le corps suivent, croit-on, un horaire de vingt-quatre heures. Par exemple, voyez ce qu’un ouvrage faisant autorité (1968) dit au sujet des hormones élaborées par les capsules surrénales et les glandes pituitaires :
“Vers 3 heures du matin, il se produit une activité pituitaire ACTH intense, qui atteint son maximum vers 6 heures du matin. Elle est suivie peu après d’une brusque élévation du taux des corticoïdes et de leurs dérivés dans le plasma. C’est comme si les batteries se rechargeaient pendant le sommeil de manière à être prêtes fonctionner le matin au réveil. Tout au long de la journée, le taux des corticoïdes baisse progressivement, de sorte qu’à minuit il a atteint son niveau le plus bas. La différence entre le maximum atteint aux premières heures du matin et le minimum atteint aux heures avancées de la nuit est environ du double.”
Mais supposons qu’une personne dorme le jour et travaille la nuit ; le rythme de vingt-quatre heures auquel ces glandes sont soumises en serait-il affecté ? La source précitée poursuit en ces termes :
“Le rythme de travail des glandes surrénales ne dépend pas du sommeil, comme cela est démontré dans le cas des travailleurs de nuit, dont les glandes fonctionnent au rythme normal ; il n’a aucun rapport direct avec la vision, puisque les aveugles présentent les mêmes variations diurnes que les sujets normaux.” — Textbook of Endocrinology, édité sous la direction du docteur R. H. Williams.
On pense que d’autres parties et fonctions du corps humain sont soumises à un rythme circadien. Selon les médecins du Collège de médecine Baylor de Houston, États-Unis, même quand ‘il n’est plus relié au système nerveux, le cœur d’un donneur garde un rythme circadien similaire’. — Science, 14 août 1970.
Étant donné qu’un si grand nombre de rythmes semblent correspondre à la durée d’un jour terrestre, soit vingt-quatre heures, on comprend que certains savants aient émis l’idée de l’existence d’un rapport ‘cosmique’ entre les deux. Ainsi, le professeur Brown affirme que l’‘horloge’ des créatures vivantes terrestres est réglée par les cycles géophysiques naturels. Bien que cette opinion ne soit pas unanimement acceptée, peu d’experts sont disposés à écarter complètement la possibilité qu’elle soit juste. Se pourrait-il que ces rythmes subissent des modifications dans l’espace cosmique ?
D’après le livre L’horloge physiologique (angl., éd. de 1967), du professeur Erwin Bünning, la réponse est non ; nous y lisons en effet : “L’examen approfondi des problèmes posés par les vols spatiaux révèle que les hommes ne peuvent s’adapter que dans une certaine mesure à un milieu qui diffère considérablement du cycle de vingt-quatre heures.” Le professeur Bünning dit en conclusion que tout atteste la véracité de cette déclaration faite au dix-huitième siècle par le médecin allemand C. W. Hufeland : “La période de vingt-quatre heures (...) est, pour ainsi dire, l’unité de chronométrie naturelle.”
En vérité, l’homme fait partie d’un système basé sur un cycle de vingt-quatre heures.
LES AUTRES HORLOGES DU CORPS HUMAIN
Les rythmes circadiens ne sont pas les seules ‘horloges’ du corps humain D’autres chercheurs ont apporté les preuves de l’existence d’un cycle basé sur une année terrestre. Un article paru dans le Scientific American d’avril 1971 dit : “Quinze années d’études ont révélé l’existence d’un rythme annuel bien déterminé chez le sujet examiné.”
Qu’en est-il de la lune ? La Bible montre que la lune, aussi bien que le soleil, devait permettre à l’homme de marquer le temps ; certains passages bibliques font allusion au mois lunaire de 29 jours et demi (I Rois 6:37). Les faits démontrent maintenant que la lune influence de nombreuses formes de vie animale, telles que les huîtres. De plus, elle règle en grande partie les marées.
Ces constatations ont amené un rédacteur de la revue Science Digest à poser cette question : “Si [la lune] peut exercer une attraction directe sur les tissus vivants [des espèces animales] et aussi sur les mers, pourquoi n’influencerait-elle pas les humains ?” Vraisemblablement, il existe des rapports intéressants entre le cycle lunaire et l’espèce humaine.
Voici ce que dit le professeur Palmer relativement à deux de ces rapports :
“Même les manuels élémentaires enseignent que le cycle menstruel est en moyenne de 28 jours (...). Après un nouvel examen minutieux des données rassemblées par les premiers chercheurs (...), on sait maintenant que la période menstruelle est en moyenne de 29 jours et demi, — la durée exacte du mois lunaire synodique. D’autre part, on a découvert que la période moyenne de gestation, — le temps qui s’écoule entre la conception et l’accouchement, — est exactement de neuf mois lunaires (266 jours).” — Natural History, avril 1970.
Conscient de ces rapports apparents, le rédacteur précité de la revue Science Digest a posé cette question : “Est-ce une simple coïncidence ?”
Comme certains l’ont prétendu, se pourrait-il qu’“il existe des rythmes protoplasmiques naturels ayant la périodicité d’un cycle lunaire”, tout comme il y a des rythmes apparents de vingt-quatre heures ?
Il y a encore un autre moyen de prouver que la terre est bien la demeure de l’homme. Considérons pour cela ce qui se passe quand l’homme quitte la planète pour explorer l’espace.
L’HOMME LOIN DE SA DEMEURE
Loin de la terre, sa demeure, l’homme se trouve hors de son milieu naturel. L’espace cosmique est mortel. L’homme qui y pénètre sans protection meurt instantanément. Même protégé par un équipement spécial, il s’expose à des dangers omniprésents qu’il ne rencontre pas dans son milieu naturel.
L’apesanteur, tout particulièrement, présente un sérieux danger. Par suite de son effet débilitant sur le système circulatoire de l’homme, elle risquerait d’entraîner sa mort quand il entre de nouveau dans la zone d’attraction terrestre. Il a donc fallu mettre au point des méthodes spéciales pour contrôler la circulation du sang des astronautes dans l’espace. Ces mesures, inutiles sur la terre, ne donnent pas entière satisfaction pour ce qui est des voyages dans l’espace.
Par exemple, lorsqu’en 1970 deux cosmonautes russes sont revenus sur terre après un vol record dans la cabine Soyouz 9, vol qui a d’ailleurs été présenté comme un ‘succès complet’, il a été précisé dans un rapport que les deux hommes avaient eu du mal à se réadapter à l’attraction terrestre. Outre la perte de poids et d’énergie musculaire normalement enregistrée au cours d’un vol spatial, environ dix jours après leur retour “ils ont souffert d’un certain déséquilibre des systèmes cardiovasculaires ainsi que d’insomnies”. Par ailleurs, la difficulté qu’ils ont éprouvée à distinguer les couleurs par suite d’une mauvaise coordination des fonctions de l’œil, a également été imputée à un séjour prolongé dans un état d’apesanteur.
En général, les hommes bien portants ne connaissent pas ces problèmes dans leur demeure terrestre. Mais, ce qui importe encore davantage, c’est de savoir si les hommes tiennent réellement à rester éloignés de la terre. Prenez le cas de ceux qui sont allés dans l’espace. Ils ont fait des déclarations intéressantes, laissant entendre directement et indirectement que la terre est bien la demeure de l’homme.
Quand l’équipage américain du vaisseau spatial Apollo 8 a survolé la lune à une distance de 110 kilomètres, il a décrit la vue qui s’offrait à lui comme “un vaste désert solitaire et sinistre”, le contraire d’“un lieu très agréable où l’on aimerait vivre et travailler.” Les trois astronautes ont lu une partie du livre de la Genèse, en insistant sur le passage où il est écrit que la terre était ‘bonne’.
On a rapporté que deux cosmonautes russes qui ont effectué un vol en 1970, avaient “éprouvé un irrésistible besoin de manger de la ‘nourriture terrestre’”. Par ailleurs, lors du retour sur la terre de Soyouz 11 en juin 1971, quelques heures seulement avant de mourir avec deux autres cosmonautes, V. N. Volkov, vétéran de l’espace, a fait par radio la remarque suivante au sujet de la terre : “On regarde en bas et on éprouve le mal du pays. On a besoin de soleil, d’air frais et de promenades dans les bois.” Lui aussi savait que la terre est la demeure de l’homme.
En effet, à tous points de vue, l’homme appartient à la terre, et celle-ci est à tous égards merveilleusement conçue pour lui. Les découvertes scientifiques attestent ce fait. La Bible le proclame depuis des milliers d’années. En ce cas, pourquoi ne croiriez-vous pas ce qu’elle dit au sujet du dessein de Dieu qui est de transformer prochainement notre planète en un paradis débarrassé de toute méchanceté ? — Mat. 6:9, 10 ; Luc 23:43 ; Rév. 21:4, 5.
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Pourquoi si cher ?La Tour de Garde 1977 | 15 juin
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Pourquoi si cher ?
● Le “nard authentique” que Marie, sœur de Lazare, versa sur la tête et les pieds de Jésus Christ, avait une valeur de 300 deniers (Marc 14:3-9 ; Jean 12:3-8). Cette somme correspondait à peu près à un an de salaire (Mat. 20:2). On pense généralement que ce parfum utilisé par Marie était tiré d’une petite plante aromatique de l’Himalaya (Nardostachys jatamansi). Étant donné que ce “nard authentique” venait de si loin et qu’il était très rare, on comprend pourquoi il coûtait si cher.
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