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Recherchez les bonnes compagniesLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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des forces spirituelles, pour activer et sensibiliser leurs consciences devant les bonnes œuvres. Où pouvait-il mieux y parvenir qu’en fréquentant l’assemblée où se trouvaient les apôtres et les autres serviteurs mûrs ?
13. Quels sont les bienfaits de la compagnie des chrétiens mûrs ? Quels conseils bibliques sont donnés à ce sujet ?
13 Paul a écrit à ce sujet : “ Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. ” (Héb. 13:7). Recherchez la compagnie de ceux qui sont des exemples dans la foi, observez leur vie ou conduite, voyez si vous imitez leur exemple et apportez les améliorations nécessaires. Ne recherchez pas la société de ceux qui excusent votre conscience mais de ceux qui la reprennent. “ L’oreille attentive aux réprimandes qui mènent à la vie fait son séjour au milieu des sages. ” “ Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. ” “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. ” Il faut pour cela rechercher la compagnie des hommes mûrs et zélés, les serviteurs de l’assemblée et les autres. — Prov. 15:31 ; Phil. 3:17 ; I Cor. 11:1.
14, 15. a) Comment s’affermit-on en assistant aux réunions ? b) Pourquoi certains désertent-ils les réunions ? Quelle peut en être la conséquence ?
14 Le meilleur moyen de fréquenter ceux qui vous ont annoncé la parole, qui sont des exemples, c’est d’assister régulièrement aux réunions de l’assemblée. Ce sera un soulagement et un affermissement pour tous ceux qui, dans leur vie quotidienne ou dans leur travail, sont obligés d’être parmi les gens de ce monde, dont le langage et la conduite affligent leur âme. “ Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs. ” “ Soyez, au contraire, remplis de l’esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels. ” L’assistance aux réunions où sont relatées les joies de la prédication, où se font des commentaires et des discours instructifs sur la Parole de Dieu, nous aidera à être près de Dieu et à avoir ses pensées. Telle est la compagnie qu’il faut avoir. — Col. 3:16 ; Éph. 5:18-20.
15 Il faut se fréquenter ainsi de plus en plus à mesure qu’approche la fin du présent système de choses : “ Retenons fermement la profession de notre espérance (...) Veillons les uns sur les autres pour nous exciter à la charité (amour) et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. ” Quand on abandonne les bonnes compagnies, le discernement spirituel s’émousse, la conscience devient insensible et l’on tombe dans le péché, ainsi que Paul le dit aussitôt après son conseil sur la nécessité de se réunir : “ Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. ” (Héb. 10:23-26). Pourquoi faire comme quelques-uns qui désertent les réunions par manque d’appréciation, à cause d’une réunion familiale avec ceux qui ne sont pas dans la vérité ou pour d’autres intérêts personnels ? Jésus n’a-t-il pas dit : “ Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique ” ? (Luc 8:21.) Une réunion de la famille de Dieu en obéissance à son commandement n’est-elle pas plus importante que de plaire à quelques-uns qui n’aiment pas Dieu ? Ces quelques heures hebdomadaires sont très précieuses, remplies d’expressions des pensées qu’on doit entretenir. C’est là que notre conscience est éveillée et que l’on peut examiner ce qui est agréable au Seigneur. On saura se conduire avec circonspection, comme des sages qui rachètent le temps et on comprendra quelle est la volonté de Jéhovah. — Éph. 5:10, 15-17.
RÉUNIONS SOCIALES
16. a) Pourquoi faut-il choisir lorsqu’il s’agit de se distraire ? b) Quelle règle biblique s’applique également ici ?
16 Les réunions en vue de se distraire sont également des occasions où l’on partage les pensées des autres. Il faut être aussi prudent dans le choix de ceux que l’on fréquente sur le plan social qu’on l’est dans le choix des réunions religieuses. Même lorsqu’il s’agit de se détendre, il faut désirer partager des pensées qui sont édifiantes, qui stimulent le zèle et la fidélité dans le service de Jéhovah, qui soulignent la vertu et l’intégrité et qui expriment l’appréciation et la gratitude pour Dieu. Ici également il faut s’entretenir par des psaumes, des hymnes et des louanges à Dieu et lui rendre continuellement grâces pour toutes choses (Éph. 5:19, 20). La règle s’applique aussi aux distractions : “ Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. ” — Rom. 14:19 ; I Tim. 4:12 ; II Tim. 2:22 ; Tite 2:6-8 ; 3:8 ; Col. 4:16, 17 ; Rom. 15:2.
17. Comment peut-on rendre une soirée intéressante, reposante et néanmoins édifiante ?
17 Pourquoi mettre la conversation sur des choses qui reflètent les pensées de ce monde et commencer des jeux stupides où le langage et la conduite deviennent osés et peut-être immoraux ? Imiter ce monde, c’est le fréquenter. Il faut que ceux qui sont mûrs veillent à ce que la conversation soit édifiante et intéressante pour tous les présents, jeunes et vieux. On peut organiser diverses sortes d’interrogations bibliques dans lesquelles les questions sont instructives et prennent en considération les divers degrés de connaissance de ceux qui sont présents. On peut citer un verset et voir qui, ou quelle équipe, peut se rappeler, le livre, le chapitre et le verset, ou faire l’inverse, c’est-à-dire indiquer la provenance du verset et voir qui se souvient de ses termes. Décrivez les traits caractéristiques d’un personnage biblique connu et voyez qui peut dire son nom ; on peut également faire cela pour les lieux et les événements historiques. Relatez des joies de l’activité, réfutez des objections, discutez de points nouveaux ou intéressants parus dans La Tour de Garde ou d’autres publications, ou des événements mondiaux qui accomplissent les prophéties ou font mieux connaître la situation afin d’être à même d’en parler. Les témoins de Jéhovah n’ont pas qu’un seul domaine. Ils peuvent aussi bénéficier de bien d’autres sujets et prendre plaisir à des expressions de bonne humeur, mais que tout se fasse selon cette règle : “ Recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. ”
18. À quoi faut-il veiller encore en contribuant à l’édification de tous dans l’assemblée ?
18 Cette règle nous aidera non seulement à déterminer ce qu’il faut faire pour se récréer en société mais aussi le nombre de fois qu’il faut le faire. Cette règle empêchera aussi le développement de clans dans une assemblée, car ces choses ne contribuent pas à l’édification. Le conseil de fréquenter les personnes mûres, à l’esprit théocratique, ne signifie pas qu’il faut ignorer les nouveaux et les faibles dans l’assemblée. Au contraire, toutes les personnes mûres feront un effort pour fréquenter ceux qui sont faibles, moins mûrs ou timides, et cela aux réunions ou en les recevant chez eux pour un repas ou une soirée. On pourra ainsi mieux les connaître, les aider à lier connaissance avec d’autres et contribuer à leur édification. Conformément au principe de rechercher ce qui contribue à l’édification, personne ne devrait montrer une préférence exclusive pour la compagnie de ceux qui sont haut placés en ce monde ou dans une bonne situation financière, créant ainsi des “ distinctions de classe ”. Fréquentez tout le monde, sans acception de personnes, contribuant à édifier le pauvre comme le riche, le faible comme le fort. Les frères occupant une haute position en ce monde ou dans une bonne situation financière doivent veiller à la façon dont ils exercent leur hospitalité. Ils ne doivent pas rechercher exclusivement la compagnie des surveillants en vue au sein de l’organisation, comme s’ils pouvaient acquérir une sorte de haut rang spirituel par cette fréquentation. Bien entendu, il est conforme à la Bible de témoigner un double honneur aux “ anciens qui dirigent bien ” et à ceux qui travaillent dur à la prédication et à l’enseignement. Celui qui donne l’hospitalité à de telles personnes a une excellente occasion de s’édifier spirituellement par des conversations sur la Parole de Dieu. Mais il faut que le motif soit l’édification spirituelle et non de se mettre en avant par de telles fréquentations. — Rom. 14:1 ; 15:1, 2 ; I Cor. 14:12 ; I Thess. 5:14 ; Jacq. 2:2-5, 9 ; I Tim. 5:17, 18.
19. De quelles autres façons faut-il avoir soin de fuir les mauvaises compagnies et de rechercher les bonnes ? Pourquoi ?
19 Abordons finalement une autre forme de fréquentation très importante. Nous voulons parler de ce qu’une personne lit, regarde, écoute et pense. Là aussi on partage les pensées des autres. Quand on est seul et qu’on se concentre sur une lecture, l’esprit est très impressionnable. Si une personne ne veut pas fréquenter des athées qui se moquent de la Parole de Dieu ou des hommes immoraux, dépravés, il ne faut pas partager leurs pensées et leurs actes en privé en lisant leurs livres. Si la fornication et l’impureté ne doivent même pas être mentionnées parmi nous, ainsi qu’il convient à des saints, alors il ne faut pas écouter de telles choses (Éph. 5:3, 12). S’il est honteux de dire de telles choses, il est également honteux d’écrire sur ces sujets ou de les lire. Lire de tels récits dans les journaux, les revues, les livres, ou voir de telles immoralités suggérées dans des films, c’est fréquenter les personnes immorales dont les actions sont décrites ou l’auteur de l’histoire. Celui qui agit de la sorte ne peut pas garder son esprit et ses désirs en harmonie avec le Saint. Donc, quand une personne lit un imprimé, écoute la radio ou regarde la télévision ou un film, elle doit veiller à ce qu’elle soit en bonne compagnie, rechercher une société pure. Qu’il s’agisse de choses instructives ou humoristiques, il faut qu’elles soient édifiantes. L’esprit ne peut contenir les pensées de Dieu révélées dans sa Parole et en même temps les pensées des personnes immorales, affectionnant la chair. — I Pierre 1:13-16 ; Jacq. 3:11 ; 4:8.
20. Quelle est l’espérance de ceux qui fréquentent les hommes droits ?
20 La voie de la sagesse consiste à fuir les mauvaises compagnies et à rechercher une société pure. “ La sagesse viendra dans ton cœur (...) la réflexion veillera sur toi (...) pour te délivrer de la voie du mal, de l’homme qui tient des discours pervers, de ceux qui abandonnent les sentiers de la droiture afin de marcher dans des chemins ténébreux, qui trouvent de la jouissance à faire le mal, qui mettent leur plaisir dans la perversité (...) Tu marcheras ainsi dans la voie des gens de bien, tu garderas les sentiers des justes. Car les hommes droits habiteront le pays, les hommes intègres y resteront. ” (Prov. 2:10-22). Les pensées de ce monde conduisent à la mort. Les pensées de Dieu mènent à la vie. “ Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” (I Jean 2:17). Les mauvaises compagnies ne dureront qu’un temps. Les bonnes compagnies dureront éternellement. Recherchez les bonnes compagnies et jouissez-en éternellement.
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Soyez un homme, endossez la responsabilitéLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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Soyez un homme, endossez la responsabilité
“ UN PIÈTRE écrivain s’en prend à sa plume. ” Cet adage fait ressortir le fait que, d’ordinaire, l’homme veut se soustraire aux responsabilités quand il s’agit d’être blâmé. Sous ce rapport, chacun de nous, qu’il soit homme, femme ou enfant, devrait s’efforcer d’être viril, tous nous devrions “ nous comporter comme des hommes ”. Bien que nos amis puissent nous aider à porter nos fardeaux dans une période d’affliction, quand il y a responsabilité ou faute, “ chacun portera son propre fardeau (de responsabilité, NW) ”. — I Cor. 16:13, NW ; Gal. 6:2, 5.
Souvent, nos efforts pour échapper au blâme n’ont pas plus de sens que ceux d’Aaron dans une certaine circonstance, et trahissent la confusion de notre façon de penser. Tandis que Moïse se trouvait sur la montagne où il passa quarante jours, le peuple s’impatienta et retourna à ses coutumes idolâtres de l’Égypte. Apportant leurs bijoux à Aaron, les Israélites lui demandèrent de leur faire une idole. Le récit dit expressément qu’alors Aaron “ les prit de leurs mains, et il forma l’or avec un ciseau, et il en fit un veau de fonte (et en coula une statue de veau, Jé). ” — Ex. 32:4, Da.
Quand Moïse descendit de la montagne, qu’il vit ce qu’ils avaient fait et que, dans sa juste indignation, il s’enquit auprès d’Aaron à ce sujet, Aaron admit-il sa responsabilité en la matière ? Non. Il essaya d’échapper au blâme en disant à Moïse : “ Je l’ai jeté (l’or que le peuple m’avait donné) au feu, et il en est sorti ce veau ”, de lui-même, apparemment, comme il aurait voulu le faire croire à Moïse. Pouvait-il y avoir quelque chose de plus absurde ? Oui, souvent nos efforts pour nous excuser ou nous justifier n’ont guère plus de sens ! — Ex. 32:22, 24.
Les efforts que nous faisons en vue d’éviter une réprimande et le fait de rejeter une faute sur autrui peuvent résulter d’une confusion dans notre manière de penser. Il est plus que probable que quelque chose ne va pas dans notre cœur, révélant l’orgueil, la déloyauté et l’égoïsme. En agissant ainsi, nous ne faisons que suivre les tendances héritées de nos premiers
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