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  • 1ère partie — Visite du président en Europe et au Moyen-Orient
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • mais aujourd’hui, ses rues principales ressemblent exactement à toutes les grandes rues urbaines des États-Unis ou d’ailleurs. Nous fûmes de retour à l’aéroport moins de quarante minutes avant l’heure du départ et, après avoir pris congé, je fus bientôt reçu à l’aéroport d’Amsterdam par le serviteur de la filiale néerlandaise.

      PAYS-BAS

      Dans ce pays aussi des dispositions ont été prises en vue de la construction d’une nouvelle filiale. La maison actuelle, située dans un beau quartier d’Amsterdam, est beaucoup trop petite et nous nous réjouissons d’avance de faire nous-​mêmes un jour nos propres tirages. L’exiguïté des Pays-Bas implique qu’il leur faut tout le terrain qu’il leur est possible d’avoir et, en construisant d’immenses digues, en pompant l’eau, en préparant la terre en vue de nouvelles récoltes et de l’édification de nouvelles villes, ils sont continuellement en train de conquérir de nouvelles terres afin d’y vivre. Cela signifie que l’on doit attendre son tour, pour ainsi dire, pour obtenir un emplacement. Nous espérons acquérir un nouvel emplacement juste à la limite d’Amsterdam où nous pourrons construire notre bâtiment. La discussion de ces questions se poursuivit toute la journée.

      ANGLETERRE

      Le lundi 2 décembre, je pris l’avion pour Londres où j’arrivai à midi. Frère Hughes, serviteur de la filiale, ainsi que d’autres frères de la famille du Béthel et quelques architectes, se rendirent sur le nouveau terrain, acheté récemment, où nous espérons construire un très beau bâtiment pour loger la famille du Béthel et agrandir notre imprimerie. Ici, à Londres, nous disposons, dans ce que l’on appelle la “ Ceinture verte ”, d’un charmant coin. Toute la propriété est entourée de grands et superbes arbres, et je ne puis imaginer endroit plus agréable où l’on puisse vivre et être encore en ville. Nos frères du Béthel de Londres sont vraiment heureux de ce nouveau projet, et l’architecte dit qu’en février les travaux de fondation seront commencés et que, peu de temps après, le bâtiment sera achevé. Pour de nombreux frères dans la vérité, 34, Craven Terrace, Londres W. 2, est une vieille adresse ; mais je suis sûr que les frères d’Angleterre se réjouiront du changement, et quand ils verront le nouvel édifice et la nouvelle Salle du Royaume, qui lui est adjointe, tous seront transportés de joie devant ces preuves de progrès de l’œuvre du Royaume en Angleterre. Comme nous l’avons tous appris par le Yearbook de 1957, l’œuvre en Angleterre s’est poursuivie merveilleusement pendant la dernière année de service et, en décembre 1956, ce pays atteignait un nouveau maximum de 32 857 proclamateurs. Ils ont certainement besoin de ce nouveau bâtiment.

      Le lundi matin, regrettant beaucoup de n’avoir pas l’occasion de parler à nos frères assemblés à Londres (mon séjour n’ayant duré que dix-huit heures), je dis au revoir aux chers frères et me dirigeai sur Paris.

      FRANCE

      À Paris nous avions acheté un certain bien-fonds et je passai de nouveau la journée avec l’architecte à revoir les plans définitifs d’un nouveau Béthel et d’une imprimerie, dont le besoin est urgent en France. Le point culminant du lundi fut la réunion tenue le soir à la Salle Wagram, où 2 580 de nos frères s’étaient rassemblés. Ce fut vraiment une joie de voir tant de frères venus des différentes parties de la France et de Paris même, et nous nous sommes rappelé la merveilleuse assemblée que nous eûmes dans cette ville pendant l’été de 1955. Frère Jontès, serviteur de la filiale, fit une courte introduction et j’eus le plaisir d’annoncer à ce beau groupe de chrétiens que, dans Paris aussi, un nouveau Béthel sera construit ainsi qu’une imprimerie. Ils manifestèrent un enthousiasme à faire vibrer les murs. En décembre, la France a atteint un nouveau maximum de proclamateurs, 10 058, preuve que nous avons besoin de plus grands locaux.

      Ainsi, en une seule semaine, je visitai cinq filiales, examinai les problèmes les plus urgents, et consacrai particulièrement mon temps à l’œuvre de construction de nouvelles filiales et de nouvelles imprimeries. Maintenant, je me dirigeai vers le Moyen-Orient, pour assister à des assemblées, contrôler des filiales, visiter les missionnaires et voir ce que l’on pourrait faire pour faire progresser la prédication de la bonne nouvelle.

      Mardi matin, par un temps clair et lumineux, je quittai Paris. Volant au-dessus des Alpes françaises et juste au-dessus du Mont Blanc, je pus constater la beauté de ces montagnes, recouvertes de neige. Comme elle est merveilleuse, la création de Jéhovah ! Peu de temps après, nous laissâmes la neige derrière nous pour contempler les champs verdoyants de l’Italie ; nous atterrîmes finalement à Rome même. Je n’y séjournai qu’une heure et le serviteur de la filiale, frère Sideris, et frère Hoffmann, serviteur de zone dans cette partie du monde, vinrent au devant de moi. Nous passâmes un heureux moment ensemble et frère Hoffmann se joignit alors à moi pour se rendre en Grèce.

      GRÈCE

      À Athènes, quand on reçut la nouvelle de la visite du président de la Société, les frères, d’après ce que l’on me dit, furent remplis d’enthousiasme et de joie. Cinq ans avaient passé depuis mon dernier séjour en Grèce, mais cette fois, j’étais accompagné du vice-président, F. W. Franz, ainsi que du serviteur de zone, F. C. S. Hoffmann. Frère Franz avait visité le Portugal et l’Espagne, s’était arrêté à Rome et était arrivé à Athènes un jour après moi. Aussi les frères d’Athènes étaient-​ils remplis d’enthousiasme et impatients de vivre ces moments délicieux. La grande question dans l’esprit du serviteur de la filiale et des autres frères du bureau de la Société était de savoir s’ils pourraient tenir une réunion centrale quelque part à Athènes. En novembre, le serviteur de la filiale était allé voir la police d’Athènes pour lui demander d’accorder à la Société la permission de tenir une réunion le 7 décembre, et après de longues discussions, avait reçu cette autorisation. On loua l’un des principaux théâtres d’Athènes ; le nombre des places était de 1 200. Tout semblait prêt pour cette assemblée d’une demi-journée à Athènes, les cartes d’invitation spéciales avaient été envoyées par la poste dans toute la Grèce, à tous les serviteurs de groupe, de circuit et de district. Le théâtre était bien trop petit pour recevoir les groupes de témoins de Jéhovah qui se réunissent régulièrement à Athènes et au Pirée. On prit d’autres dispositions pour qu’ils rencontrassent le président et le vice-président de la Société.

      Imaginez l’enthousiasme parmi ces frères qui n’avaient pas été autorisés à s’assembler publiquement pendant vingt-huit ans !

      Quatre jours avant cette petite assemblée à Athènes, le serviteur de la filiale reçut de la police un message par téléphone l’invitant à passer à son bureau. Le fonctionnaire informa frère Idreos, le serviteur de filiale, que la police hésitait sur l’opportunité de cette réunion et conseilla de ne faire aucun préparatif. Cependant, le serviteur de la filiale déclara à la police qu’aucun préparatif n’était en cours : ils avaient tous été faits et étaient en vigueur ; le théâtre avait été loué, les cartes d’invitation avaient été envoyées

  • Efforcez-vous d’atteindre la maturité requise
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • Efforcez-​vous d’atteindre la maturité requise

      “ Ce que tu as appris de moi sur l’attestation de nombreux témoins, confie-​le à des hommes sûrs, capables à leur tour d’en instruire les autres. ” — II Tim. 2:2, Jé.

      1, 2. Quoi qu’en pense le monde, qu’est-​il exigé des vrais chrétiens ? Comment peut-​on suivre les recommandations de Pierre et de Paul ?

      DE NOS jours on croit communément que tout ce qui est exigé d’un chrétien pour être béni de Dieu et obtenir la vie, c’est de mener une existence honorable, de soutenir son Église et de se conformer à quelques-unes de ses règles. En réalité, il n’en est pas ainsi. Il en faut bien davantage. La connaissance, la maturité et une adresse réelle dans l’emploi de la Parole divine, voilà ce qui est demandé à tous les chrétiens. Ce ne fut pas simplement à une classe d’ecclésiastiques mais à toutes les personnes chrétiennes à qui il écrivit que Pierre déclara : “ (Soyez) toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” Et ce ne fut pas simplement à une classe d’ecclésiastiques mais à l’assemblée tout entière d’Éphèse que Paul écrivit : “ Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu. ” — I Pierre 1:1, 2 ; 3:15 ; Éph. 6:14-17.

      2 Si vous devez suivre ces instructions qui furent données aux chrétiens primitifs et, à travers eux, à tous les vrais serviteurs de Dieu en tout lieu, il vous faut devenir un homme fait possédant la connaissance, la vérité, la rectitude d’action, le service chrétien, le dévouement de cœur et une véritable adresse dans l’usage de la Parole de Dieu. Les Écritures rapportent l’exemple, non pas d’un groupement d’auditeurs silencieux du dimanche, mais de prédicateurs actifs, hommes et femmes, qui, après avoir entendu la vérité, eurent un zèle si ardent pour elle qu’ils en instruisaient les autres et dont l’intérêt, l’ardeur et l’expérience firent d’eux des personnes capables d’enseigner.

      3. Quelles qualités possèdent les “ hommes d’âge ” de l’assemblée ? Cela décharge-​t-​il les nouveaux de leur responsabilité ?

      3 Au sein de l’assemblée chrétienne actuelle se trouvent beaucoup d’“ hommes d’âge ”, des hommes mûrs, dont les richesses spirituelles leur permettent de s’acquitter de cette responsabilité et d’être une influence de soutien dans l’assemblée entière. Ils ont développé les qualités de maturité, de fermeté de la foi et de plénitude de la compréhension, lesquelles sont recherchées par tous les vrais chrétiens. Leur zèle et leur compréhension sont un encouragement et une aide pour tous les frères. Ils prennent la direction dans le service chrétien, étant un bon exemple pour les autres (I Pierre 5:3). Mais n’oubliez pas que cette responsabilité d’acquérir la maturité chrétienne et les qualités de conducteur n’incombe pas seulement à quelques frères depuis longtemps dans la vérité mais à toute l’assemblée. Dans l’organisation actuelle en croissance rapide, peu importe que vous soyez nouveau, vous aussi serez bientôt un frère d’âge vers qui regarderont les derniers venus pour recevoir aide et assistance. Comment développer la maturité qui vous permettra de vous acquitter de cette responsabilité ? Quelles sont vos obligations sous ce rapport ? Quels effets produira cette maturité ?

      4, 5. De quoi dépend la capacité d’instruire avec maturité ? De quoi ne dépend-​elle pas ?

      4 Il est évident que cette maturité désirée ne dépend pas du nombre d’années passées dans l’assemblée, parce que souvent un nouveau se développe promptement et devient rapidement un “ homme d’âge ” parvenu à maturité, alors qu’un autre présent depuis des années reste éloigné de la maturité. Ce n’est pas non plus une question de facultés naturelles ou d’instruction profane, car nous connaissons tous de nombreux frères sans grande instruction, dont la parole est hésitante, mais dont la connaissance et la maturité chrétiennes sont choses étonnantes pour le monde et encourageantes pour l’assemblée.

      5 Il y a longtemps l’apôtre Paul dit à Timothée : “ Ce que tu as appris de moi sur l’attestation de nombreux témoins, confie-​le à des hommes sûrs, capables à leur tour d’en instruire les autres. ” (II Tim. 2:2, Jé). Où avaient-​ils acquis cette capacité ? La possédaient-​ils avant d’apprendre la vérité ? Non, c’étaient leur connaissance, leur appréciation et leur obéissance à la vérité, et non leur instruction profane, ni l’absence d’une telle instruction, pas même le nombre d’années passées dans l’assemblée, qui les rendirent capables d’instruire les autres. Ces facteurs sont toujours disponibles et ils auront sur vous le même effet en vous aidant à devenir mûrs dans la connaissance, capables d’instruire les autres.

      6. Expliquez plus particulièrement ce que l’apôtre a dit sur la manière de parvenir à maturité.

      6 Paul nous dit comment acquérir la connaissance nécessaire : “ Applique-​toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Occupe-​toi de ces choses, donne-​toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” Par conséquent, celui qui désire la maturité particulière à la vraie organisation chrétienne doit s’appliquer à l’étude et employer les vérités ainsi acquises dans le service de Dieu. Comprenez-​vous maintenant pourquoi certains frères parviennent plus rapidement que d’autres à maturité ? C’est parce qu’ils étudient davantage et font un meilleur usage de leur connaissance. — I Tim. 4:13, 15, 16.

      PRENDRE LA DIRECTION

      7. Quelle expansion fait aujourd’hui de la maturité une chose importante ? Que doivent en conclure tous ceux qui sont dans l’organisation ?

      7 Une telle maturité nous donne la force de résister aux ruses de Satan. Elle nous donne encore la connaissance et l’adresse nécessaires pour remplir notre mission : la prédication. Jéhovah a annoncé il y a longtemps : “ Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante, moi, l’Éternel, je hâterai ces choses en leur temps. ” (És. 60:22). Comme cela s’est vérifié à notre époque ! Depuis les seize années qui se sont écoulées depuis 1940 plus de quatre personnes par heure, et cela heure après heure, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, ont entrepris l’œuvre de la prédication. Et de 1951 à 1955 une personne toutes les dix minutes, et cela vingt-quatre heures sur vingt-quatre, est allée grossir les rangs des fidèles prédicateurs ! Ceux qui sont nouveaux en tel mois aident souvent d’autres le mois suivant. Ils ne restent pas stationnaires, mais comprenant qu’ils sont nouveaux, ils étudient davantage, pleins de gratitude pour les privilèges qui leur sont échus et s’efforçant d’augmenter leur connaissance et leur service. Cependant nous travaillons en vue d’une expansion bien plus grande. Comment ces nouveaux seront-​ils conduits à maturité ? Seulement par ceux qui dans l’organisation sont prêts à pourvoir à une aide de maturité, à assumer la surveillance dans de nouveaux territoires et de nouveaux groupes et à prendre la direction dans l’enseignement. On aura toujours besoin d’hommes mûrs ayant une claire intelligence de la Parole divine, qui sont zélés dans le service et qui peuvent servir dans plus d’attributions de responsabilité comme surveillants de groupe, missionnaires ou ministres à plein temps. Vous ne savez pas quels privilèges et occasions peuvent s’offrir à vous dans l’avenir si vous profitez pleinement des dispositions prises pour votre croissance spirituelle maintenant. Appliquez-​vous à l’étude !

      8. Comment faut-​il rechercher les privilèges supplémentaires ? Quelles qualités doivent développer les chrétiens ?

      8 Convient-​il de se préparer pour ces privilèges de service supplémentaires ? Assurément. Les Écritures disent : “ Si quelqu’un aspire à la charge de surveillant, il désire une bonne œuvre. ” Mais il faut rechercher ce privilège supplémentaire avec droiture, non par les moyens obliques de ce monde, mais en développant les qualités nécessaires aux surveillants. Quelles sont-​elles ? Ce sont une connaissance bien ordonnée, l’aptitude nécessaire et une attitude droite. Le surveillant doit être “ un ami des étrangers, apte à enseigner ”, non “ avide de gain déshonnête, gardant le saint secret de la foi dans une conscience pure ”. Sont également nécessaires l’amour pour l’organisation, l’humilité chrétienne et une pleine compréhension de la Parole. En fait, ce sont là les objectifs que tous doivent s’efforcer d’atteindre, puisque ce ne sont pas seulement les règles d’un surveillant mais de tout chrétien mûr. — I Tim. 3:1-9, NW.

      9. Dans sa lettre aux Hébreux, que leur déclara Paul à propos de la maturité ?

      9 Que cela soit enseigné ou non par les Églises de la chrétienté, chaque chrétien est tenu de développer cette maturité et d’en faire usage en instruisant autrui. Paul adressa des paroles vigoureuses aux Hébreux qui étaient en défaut sur ce point. Il déclara : “ Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres (instructeurs, NW), vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits (mûrs, NW), pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. ” — Héb. 5:12-14.

      ALIMENTATION, EXERCICE ET VIGUEUR

      10. Comment la Parole est-​elle semblable à la nourriture solide ? Comment l’employer pour acquérir la vigueur spirituelle ?

      10 Il est exact de comparer les vérités élémentaires au “ lait ” et les choses plus profondes à la “ nourriture solide ”. La nourriture est essentielle. Elle entretient la vie, fait grandir et donne l’énergie nécessaire. Pareillement les vérités de la Parole de Dieu fournissent un aliment et un soutien, permettent de croître spirituellement et aident à devenir vigoureux et actif dans le service de Dieu. Jésus a dit : “ L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. ” (Mat. 4:4). Cette nourriture spirituelle comprend des vérités profondes, des exemples réconfortants, des images prophétiques nourrissantes et des promesses édifiantes de la Parole divine. Elle fournit l’énergie qui, si elle est bien utilisée, donne la vigueur et la maturité. Comment l’employer pour acquérir cette vigueur ? Comment employez-​vous votre énergie physique pour devenir fort ? Dans des exercices qui développent vos muscles et fortifient le corps. Il en est de même pour la vigueur spirituelle. Pour l’acquérir, il faut employer l’énergie puisée dans l’étude à exercer l’esprit, le cœur et la langue dans la dispensation de ces bonnes choses. Plus vous serez actif dans le porte à porte, plus vous ferez de visites et conduirez des études bibliques, plus vous consacrerez de temps à parler à votre parenté, à vos amis, à vos voisins et à vos collègues de travail, et plus vous deviendrez fort. Cet exercice spirituel imprimera fortement dans votre esprit la connaissance acquise et vous aidera à développer les fortes fibres musculaires d’une foi victorieuse. De plus, les questions que vous rencontrerez stimuleront votre appétit pour plus de connaissance et vous retournerez à la provision de nourriture spirituelle. Toutes les fois que cela se produira, vous ferez un autre pas sur le chemin qui mène du lait de la Parole à la nourriture solide propre aux personnes de maturité.

      11. Comment un nouveau ou un faible dans la foi peuvent-​ils devenir des hommes faits ? À quoi est probablement attribuable le manque de maturité et de vigueur ?

      11 L’étude mène au service, le service au désir d’augmenter sa connaissance, et notre connaissance croissante, si elle est bien employée, mène à une plus grande activité dans la prédication. En remplissant ainsi leur esprit de la vérité de la Parole divine et en faisant un usage fidèle de cette connaissance dans le service de Jéhovah, même les proclamateurs derniers venus peuvent faire des progrès rapides, acquérir de la force et devenir des hommes faits capables de résoudre les problèmes, de tenir ferme devant les adversaires et d’affermir la foule qui afflue comme un courant régulier au sein de l’assemblée chrétienne. Si, par contre, vous manquez de maturité et de vigueur, c’est que probablement vous négligez l’étude ou ne déployez pas grande activité. Car si vous faites bon usage de votre connaissance dans le service, vous serez en mesure de courir “ avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ”. — Héb. 12:1, 2.

      12. Comment l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde révèle-​t-​elle si l’on fait des efforts pour acquérir la connaissance ? Que déclara l’apôtre au sujet de la ligne de conduite que tous les chrétiens doivent suivre ?

      12 Pour acquérir cette vigueur il faut faire un effort. Il faut passer de longues heures à l’étude. Où en êtes-​vous sous ce rapport ? Prenons l’étude de La Tour de Garde à la Salle du Royaume. Avez-​vous étudié la leçon à l’avance ? Savez-​vous les points qui y sont contenus ? Avez-​vous songé à faire de bons commentaires ? Quand la leçon est particulièrement profonde, glissez-​vous sur les points difficiles, sans chercher à approfondir ? En d’autres termes, espérez-​vous plus de lait et rejetez-​vous la nourriture solide ? Paul, qui avait beaucoup à dire à propos de la maturité, nous exhorta à croître dans la connaissance, à progresser bien au delà des doctrines élémentaires. Il déclara : “ Maintenant que nous avons laissé la doctrine élémentaire sur le Christ, tendons vers la maturité, sans poser de nouveau un fondement, à savoir la repentance des œuvres mortes et la foi en Dieu, l’enseignement sur les baptêmes et l’imposition des mains, la résurrection des morts et le jugement éternel. Et c’est cela que nous allons faire, si Dieu le permet. ” — Héb. 6:1-3, NW.

      13. Que faire avec les doctrines élémentaires ? Comment tendons-​nous vers la maturité ?

      13 C’est probablement l’émouvante limpidité des doctrines élémentaires ou fondamentales qui vous attira d’abord à la vérité. Ces éléments, appris dans les premiers mois d’étude, peuvent se comparer aux apéritifs qui ouvrent un bon repas. Mais nous n’allons pas nous arrêter aux préliminaires du repas ; nous nous en servirons plutôt pour augmenter notre appétit pour la nourriture vraiment fortifiante qui va suivre. Ces choses ne sont qu’un commencement ; il nous faut goûter pleinement au festin préparé par Jéhovah. Nous y parvenons par l’étude particulière des Écritures, en écoutant la prédication de la Parole, en participant à toutes les réunions de l’assemblée et en veillant à assimiler toutes les informations en provenance du canal dispensateur de nourriture auquel Jéhovah a pourvu. Ce faisant, vous ne vous conformerez pas au présent monde, mais vous serez transformé par le renouvellement de votre esprit afin de discerner quelle est la volonté bonne et agréable de Dieu. — Rom. 12:2.

      PROUVEZ VOTRE AMOUR

      14. Que faut-​il à un chrétien afin de montrer son amour par le service ?

      14 Il nous faut avoir cette connaissance exacte si nous devons prêcher à nos semblables et il nous faut prêcher à autrui si nous devons montrer notre amour pour Jéhovah et pour Jésus-Christ. Par trois fois Jésus demanda à Pierre s’il l’aimait et à la troisième reprise Pierre fut peiné de la répétition de la même question. Il dit : “ Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. ” Mais Jésus lui répéta le même ordre : “ Pais mes brebis. ” (Jean 21:15-17). C’est de cette façon que nous prouvons notre amour. Il nous faut être des ministres, des serviteurs de Dieu, des personnes nourrissant les brebis. Il nous faut savoir quoi répondre aux questions, et nos réponses devraient éclairer nos auditeurs et glorifier Dieu. Quand vous rencontrez des questions, êtes-​vous à même de faire usage de la Bible et de montrer d’une façon claire et convaincante la preuve de votre croyance ? Êtes-​vous capable de prouver votre foi à l’aide de la Bible, du moins en ce qui concerne les doctrines de base, sans dire simplement que la Bible dit ceci et cela, mais en montrant l’endroit où elle le dit et comment elle présente tel point ? Avez-​vous pris le temps et fait l’effort nécessaires pour apprendre ces choses ? Il y faut du travail. Cela signifie qu’il faut nous efforcer d’acquérir la connaissance, qu’il faut sonder pour recueillir les faits et les graver dans notre esprit. C’est là le seul moyen d’être qualifié pour enseigner et cela est exigé de tous les chrétiens. Chaque membre du groupe devrait se développer en connaissance et en expérience. Chacun devrait montrer son amour par ses efforts pour atteindre à la maturité, celle qui le rendra capable de nourrir les brebis. Où en êtes-​vous dans vos progrès ?

      15, 16. Quels exemples remarquables de connaissance biblique furent donnés aux jours de Jésus et aussitôt après ? Que faut-​il faire sous ce rapport à notre époque ?

      15 Considérez la remarquable connaissance biblique que possédaient Jésus et ses disciples. À l’âge de douze ans Jésus fut trouvé “ dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses ”. Êtes-​vous capable d’étonner des théologiens érudits par votre connaissance de la Parole de Dieu ? Une connaissance véritable peut produire cet effet. L’étonnante connaissance que les disciples avaient des Écritures est attestée par leurs abondantes citations des écrits hébreux. (Pour plus de détails voyez le paragraphe 19 de l’article suivant.) De plus, les destinataires de leurs lettres ou épîtres possédaient également une telle connaissance. Ils ne possédaient pas les auxiliaires à notre disposition. Les livres, y compris les Écritures, ne s’obtenaient pas facilement. Ils étaient copiés laborieusement à la main et n’étaient pas disponibles pour tout le monde. Mais les premiers chrétiens purent en faire usage. Ils connaissaient les Écritures, virent l’accomplissement des prophéties et lurent les écrits des apôtres. Leur connaissance grandit et leur foi se développa. Ils firent usage de cette connaissance et de la foi en montrant leur amour, cela en instruisant leurs semblables. Il est intéressant de noter qu’ils ne considéraient pas cette connaissance comme limitée aux seuls apôtres ou à quelque classe d’ecclésiastiques. Au contraire, tout le monde devait l’acquérir. Quand trois mille personnes furent baptisées à la Pentecôte de l’an 33, elles demeurèrent à Jérusalem pour s’affermir et augmenter leur connaissance. Et quand la persécution les dispersa, elles purent aller “ de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole ”. — Luc 2:46, 47 ; II Tim. 4:13 ; Actes 2:46, 47 ; 8:4.

      16 Les vrais chrétiens suivent le même exemple aujourd’hui. Ils acquièrent la connaissance requise et ils montrent leur amour pour Dieu et pour leur prochain en allant annoncer la bonne nouvelle à leurs semblables. Une telle connaissance est disponible à tous, sans distinction du niveau d’instruction profane. Ce ne fut pas leur instruction précédente, mais leur persistance, leur foi, leur détermination et l’esprit de Dieu qui conduisirent au premier siècle d’humbles pêcheurs, des percepteurs d’impôts et des hommes ordinaires à la maturité, et les mêmes choses vous donneront aujourd’hui la capacité requise. — Mat. 4:18-22 ; 9:9 ; Actes 4:13.

      QUI A LA VIGUEUR ?

      17, 18. Qui se fait remarquer par sa vigueur et son zèle ? Où ces qualités sont-​elles puisées ? Pourquoi sont-​elles absentes dans les religions de ce monde ?

      17 Il est généralement admis que les membres des religions de ce monde laissent à leurs conducteurs le soin d’une telle étude et du service ministériel, plutôt que de faire rien eux-​mêmes à ce sujet ; de plus, ils n’aiment nullement que leurs conducteurs les engagent à entreprendre une telle activité. Par exemple, à une réunion de la National Catholic Educational Association à Chicago, le 22 avril 1954, “ le Révérend ” John O’Brien critiqua chez ses paroissiens le “ manque de zèle à faire des convertis ”, ajoutant que les progrès des témoins de Jéhovah sont “ les plus spectaculaires dans l’histoire contemporaine ”. Et Our Sunday Visitor (28 août 1955), essayant de stimuler les membres de l’Église catholique à faire un plus grand usage de tracts, déclara au sujet des témoins de Jéhovah : “ Il est entendu qu’ils sont un fléau national, mais ils ont fait 456 000 convertis en six ans ! ” Mais pourquoi les témoins de Jéhovah ont-​ils cette vigueur et ce zèle pour le ministère chrétien actif, alors que ces qualités sont absentes chez les autres groupements ? C’est simplement parce qu’une bonne nourriture, bien employée, fait des hommes forts. L’explication de la source de leur vigueur fut donnée dans un article du Courrier-Journal de Louisville (Kentucky) qui disait : “ Il ne fait aucun doute que ce sont des gens qui étudient la Bible avec ardeur. De plus, les témoins de Jéhovah croient ce qu’ils lisent. ”

      18 Jésus avait ces qualités ainsi que ses apôtres et l’assemblée chrétienne du premier siècle. Faut-​il s’attendre que l’énergie et la force, le zèle et l’activité, aient diminué aujourd’hui ? Non ! La raison en est que la somme de connaissances exactes servies par beaucoup de religions à leurs adhérents est réduite à ce point que leurs membres ne peuvent que rester assis et non travailler, car ils n’ont ni la force ni le zèle exigés pour l’activité déployée par les chrétiens du premier siècle, celle qui caractérise la véritable assemblée chrétienne. Mais la connaissance exacte pousse ceux qui la possèdent à la dispenser à d’autres, à résister dans les persécutions et même à affronter la mort plutôt que de renoncer à leur foi, ainsi que l’ont fait de nombreux témoins de Jéhovah sous les coups des persécutions nazies et communistes, alors que même les chefs des autres religions capitulèrent ! Cette vigueur n’est pas un sujet d’étonnement pour ceux qui la possèdent, mais seulement pour ceux qui ne l’ont pas. Car ceux qui la possèdent savent que depuis longtemps il est dit ceci dans les Écritures : “ (Jéhovah) donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. ” “ (Jéhovah) donne la force à son peuple ; (Jéhovah) bénit son peuple et le rend heureux. ” — És. 40:29 ; Ps. 29:11.

      19. En résumé, que doivent faire les chrétiens ?

      19 Il est exigé bien davantage d’un chrétien que de mener une vie honorable et de se conformer à quelques règles. Il vous faut acquérir une connaissance exacte. Il vous faut développer la maturité, la fermeté de la foi et l’exactitude de compréhension, toutes choses qui caractérisent le vrai christianisme, qui vous permettront d’en sauver d’autres et d’assurer votre salut, recevant “ la fin accomplie de votre foi, le salut de vos âmes ”. (I Pierre 1:9, NW.) Des hommes de foi vous ont apporté la parole de vérité. Vous avez entendu leur message, vous l’avez accepté et vous avez même commencé de l’annoncer. Continuez de croître en connaissance et en efficacité. Efforcez-​vous vraiment d’atteindre à la maturité requise et vous deviendrez toujours plus capable d’en instruire d’autres. La petite poignée du début est devenue une puissante assemblée chrétienne, car chaque nouveau venu à cette organisation confie les vérités apprises à d’autres hommes fidèles qui, à leur tour, se qualifient pour dispenser l’enseignement à d’autres. Tous les vrais chrétiens s’efforceront d’exceller dans l’usage de la Parole divine et de grandir en maturité comme ministres chrétiens, gardant présentes à la pensée ces paroles de Jésus : “ Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. ” Quelles sources vous aideront effectivement à acquérir cette maturité ? Les paragraphes suivants vous l’expliqueront. — Jean 15:8.

      [Illustration, page 277]

      TRINITÉ ? Deut. 6:4 ; Jean 14:28 ; Jean 8:28 ; Actes 10:39, 40 ; I Cor. 11:3

  • Appréciez les publications chrétiennes de base
    La Tour de Garde 1957 | 15 septembre
    • Appréciez les publications chrétiennes de base

      “ Le cœur du juste étudie pour répondre. ” — Prov. 15:28, AS.

      1, 2. Comment les proclamateurs du Royaume deviennent-​ils compétents dans leur ministère ? Pourquoi cela est-​il nécessaire ?

      DEUX témoins de Jéhovah allaient de porte en porte annoncer le message du royaume de Dieu. À une porte le maître de maison souleva une objection que le nouveau prédicateur ne sut réfuter. Le ministre de maturité plus grande s’avança, répondit à la question en s’aidant des Écritures, cela à la satisfaction de l’homme, et fit un excellent exposé de la vérité, ce qui disposa favorablement l’auditeur envers le message. Plus tard, le nouveau fit cette réflexion : “ Je n’aurais jamais su répondre à cette question ! ” Mais le témoin de plus grande maturité lui assura que la persévérance dans l’étude et dans le service lui donnerait cette capacité.

      2 Des choses semblables sont arrivées à tous les prédicateurs du Royaume. S’ils sont devenus compétents dans leur ministère, capables de répondre aux questions et de résoudre les objections majeures, c’est parce qu’ils ont acquis des connaissances par leur étude de la Bible et des publications bibliques. De plus, leur service les a aidés à en faire un bon usage. Ainsi que nous l’avons vu plus haut, celui qui désire devenir fort dans la vérité ne peut se passer ni de l’étude ni du service. Cette vigueur et la maturité sont des éléments importants car, comme pour Paul, les armes de notre combat sont puissantes “ pour renverser des forteresses ” et nous devrions être à même de réduire à néant les faux raisonnements dressés contre la connaissance exacte de Dieu. En êtes-​vous capable ? Avez-​vous la maturité requise ? — II Cor. 10:4, 5.

      3. Quelle récompense stimule les proclamateurs actifs à consacrer beaucoup de temps à une étude accrue ?

      3 Quand des frères ont une bonne connaissance, sont à même de répondre aux questions, de faire de bons exposés dans le service et sont sollicités par d’autres frères désireux d’être aidés et instruits, il n’y a aucun mystère au sujet de la source de leur compréhension. Ils ne disposent probablement pas de plus de temps que vous. Ils ont peut-être une femme, des enfants, une maison et il leur faut parfois, pour assurer le maintien de leur famille, faire face aux mêmes problèmes, sinon à des difficultés plus grandes, que les autres frères. De plus, à cause du temps accru qu’ils passent dans le service, leur journée peut être plus remplie que la vôtre. Mais ils sont entièrement enveloppés dans la vérité. Ils puisent une grande joie à acquérir la bonne connaissance et ils sont heureux quand leur surcroît d’étude se révèle être une aide particulière et peut-être inattendue dans la présentation du message du Royaume. Ils ne disent pas manquer de temps pour étudier, car ils savent que ce n’est pas seulement plus de service mais un meilleur service qui est réclamé. Ils consacrent non seulement plus d’heures au service, mais ils mettent davantage dans ces heures, augmentant et la quantité et la qualité de leur service. Ils savent que s’ils cessaient de progresser ils commenceraient de reculer ; que s’ils ne continuaient pas à apprendre, ils cesseraient de connaître. C’est leur étude qui leur donne une solide connaissance.

      4. Comment peut-​on améliorer la qualité de notre témoignage chrétien ?

      4 Tous les serviteurs de Jéhovah ont l’obligation de parler clairement, simplement, d’une façon intelligible. Mais pour parler clairement, il faut savoir de quoi nous parlons. Il nous faut comprendre non seulement la vérité mais les points de vue des gens de notre territoire, car nous ne saurons répondre à leurs objections qu’en connaissant la nature de ces dernières. Il faut examiner sans cesse la façon dont nous exposons le message, écouter les réponses et nous efforcer de nous faire comprendre. Et quand nous rencontrons une situation que nous ne savons résoudre, réfléchissons-​y par la suite, cherchons la réponse qui aurait convenu et quand se présenteront des circonstances analogues nous saurons quoi répondre.

      L’ÉTUDE

      5, 6. Comment peut-​on acquérir la sagesse et quelle détermination est nécessaire pour la trouver ? Qu’est-​ce qui montre la valeur de l’étude ?

      5 Il est vrai que “ si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche ”. Mais il ne s’agit pas seulement de demander. Sinon, il ne nous serait pas conseillé ceci : “ Et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence. ” Et : “ Le cœur du juste étudie pour répondre. ” (Jacq. 1:5 ; Prov. 4:7 ; 15:28, AS). On ne peut espérer acquérir la sagesse si, après l’avoir demandée, nous ne tenions aucun compte de ce à quoi Jéhovah a pourvu pour nous permettre de l’acquérir. Jéhovah offre la sagesse, mais il faut la rechercher comme un trésor, avec la détermination des mineurs et des prospecteurs fouillant le sol pour y trouver des métaux précieux. Les Proverbes disent : “ Mon fils, si tu reçois mes paroles, si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ; il tient en réserve le salut pour les hommes droits. ” — Prov. 2:1-7.

      6 Il ne s’agit pas simplement de théorie. La valeur d’une telle étude se voit dans la pratique. Les nouveaux qui, dans un groupe, croissent rapidement dans la maturité sont ceux qui “ appliquent leur esprit à l’instruction et leurs oreilles aux paroles de connaissance ”, qui se souviennent qu’“ un témoin véridique sauve des vies ” et qui ne considèrent pas leur jeunesse dans la vérité comme une excuse pour renoncer à tout effort en ce sens. Ils comprennent l’importance des publications chrétiennes et des réunions organisées pour leur affermissement, et ils recherchent toutes les méthodes susceptibles d’élargir leur connaissance et leur entendement. — Prov. 23:12 ; 14:25, RS.

      7. Comment les publications théocratiques de base aideront-​elles les chrétiens en marche vers la maturité ?

      7 Ceux qui grandissent vraiment dans la maturité constatent que la connaissance des publications théocratiques de base est d’une grande aide dans le ministère, car elles leur permettent de puiser à un fonds solide de connaissance et de répondre à la plupart des questions rencontrées dans le service. De plus, quand ils préparent un discours pour le groupe, ils n’utilisent pas les matières déjà présentées dans toutes leurs allocutions précédentes, mais ils recherchent de nouvelles données qui feront vivre leur exposé, car ils pourront donner de bons conseils spirituels. Leur ardeur pour acquérir la connaissance les poussera à rechercher des choses qui furent publiées longtemps avant leur venue à la vérité, ce qui étendra et approfondira leur compréhension, et les fera grandir toujours plus dans la maturité.

      8. Quelles matières puisées dans les anciennes publications pourraient servir à préparer des allocutions ? Comment peut-​on les localiser ?

      8 Faites-​vous des recherches dans les publications anciennes pour étendre et approfondir votre connaissance sur des sujets qui soulèvent des questions ? Avez-​vous vraiment étudié ces anciennes publications ? Quand un frère donne une allocution, pouvez-​vous, pour graver encore plus profondément dans votre esprit les matières exposées, identifier la publication particulière d’où ces points ont été tirés ? S’il traite de la famille terrestre de Jésus, vous souvenez-​vous que la rubrique “ Questions de lecteurs ” de la Watchtower (angl.) du 15 décembre 1950 nous a expliqué comment nous pouvions savoir que Jésus avait des frères et des sœurs ? Quand l’orateur insiste que le chrétien ne doit pas user d’un langage obscène, vous rappelez-​vous que ce sujet fut développé dans l’article intitulé “ Faites des progrès pour dompter la langue ”, du 15 mars 1952 ? Quand il nous parle des différentes sortes de créatures spirituelles, à savoir les anges, les chérubins, les séraphins et l’archange et qu’il décrit leurs diverses positions, vous rappelez-​vous que cela fut considéré aux pages 47 à 49 de “ La vérité vous affranchira ” ? Vous ne vous souviendrez certainement pas des pages, mais vous rappelez-​vous les discussions ? Savez-​vous vous servir de l’index des versets bibliques pour retrouver les pages ? Savez-​vous expliquer ces points quand quelqu’un vous interroge à ce sujet ? Les frères ayant une connaissance de maturité ont peut-être revu récemment ces sujets pour rafraîchir leur mémoire avant d’en parler aux nouveaux intéressés.

      9. Qu’est-​ce qui empêchera les études bibliques de devenir un fardeau ?

      9 Quel est votre fonds de connaissance ? Si vous êtes nouveau dans le groupe, n’avez-​vous étudié qu’une seule des publications de la Société, par exemple le livre La religion a-​t-​elle servi l’humanité ? ou peut-être deux, ou bien avez-​vous creusé plus avant pour être certain de posséder les éléments essentiels contenus dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et C’est ici la vie éternelle ! ? Étudier ces ouvrages n’est pas une peine mais un plaisir quand on ne se préoccupe pas du nombre de pages lues mais de la connaissance acquise, de la façon dont elle affermira notre foi et nous aidera à devenir un meilleur serviteur chrétien. Ne dites jamais : “ Mais je sais déjà tout cela ! ” Car vous constaterez le contraire et vous serez fortifié par votre surcroît d’étude.

      10, 11. Donnez des exemples, soit ceux qui sont cités ou d’autres qui vous viendront à l’esprit, pour montrer l’importance des matières de C’est ici la vie éternelle !

      10 Quelles connaissances devriez-​vous avoir puisées dans le livre C’est ici la vie éternelle ! ? Cet ouvrage contient beaucoup de choses, mais considérez cet exemple : Quand vous rencontrez quelqu’un qui ne comprend pas que Jéhovah est sans commencement, qu’il existe d’éternité en éternité, qu’il n’aura jamais de fin, vous rappelez-​vous qu’au chapitre deux du livre en question il est dit : “ Mais est-​ce impossible ? Que dire du temps et de l’espace ? Quand commença le premier et où commence le second ? En mathématiques, on accepte l’infini, et il ne devrait pas être plus difficile d’admettre l’existence illimitée de Dieu, dans le passé comme dans l’avenir. ”

      11 Si quelqu’un nie que la Bible soit nécessaire pour nous guider dans notre culte, pouvons-​nous lui montrer que Jésus donna l’exemple en montrant qu’il fallait baser notre activité sur ce que dit la Bible ? Dans Luc 4:16-21 il est montré que Jésus avait “ coutume ” d’aller à la synagogue le jour du sabbat et d’y lire à haute voix dans les Écritures. Dans Matthieu 4:4, 7, 10, nous apprenons que, lorsqu’il fut tenté par Satan au désert, Jésus repoussa par trois fois le tentateur en citant de mémoire des passages du Deutéronome, disant à chaque reprise : “ Il est écrit. ” De plus, Luc 24:27 dit : “ Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. ” Auriez-​vous songé à ces points qui montrent que Jésus donna l’exemple en employant la Bible comme guide dans le culte ? Ces points sont contenus au chapitre sept, intitulé “ Le livre de la connaissance vivifiante ”, de C’est ici la vie éternelle !

      12. Quelles doctrines fondamentales devrions-​nous être à même d’expliquer grâce à notre étude de “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” ?

      12 En outre, chaque membre du groupe devrait être capable d’expliquer les doctrines de base exposées dans le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ”, y compris l’histoire de la Bible et comment l’Écriture s’est transmise jusqu’à nos jours, qui est Satan et son influence à notre époque, qu’est-​ce que l’homme, pourquoi l’évolution ne peut être vraie, pourquoi la doctrine de la trinité est fausse, pourquoi la rançon était nécessaire et comment elle fut fournie, quelle est la véritable assemblée de Dieu et comment nous pouvons savoir que nous sommes au “ temps de la fin ”. Un chapitre entier dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” est consacré à chacun de ces sujets. En vous rappelant ces choses, sauriez-​vous les expliquer ? Comme chrétien de maturité, vous devriez être en mesure de le faire.

      13. Pour quelles raisons devriez-​vous faire des recherches dans les anciennes publications de la Société ?

      13 Ces deux livres, “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et C’est ici la vie éternelle ! donnent une connaissance de base. Une fois leur étude achevée, vous pouvez consulter les publications plus anciennes. Rappelez-​vous que “ l’homme spirituel examine (sonde) toutes choses ” et qu’il devrait connaître les choses profondes de Dieu. Il y a tant de richesses dans la Parole de Dieu, tant de choses de valeur, qu’il est impossible de répéter ces choses tous les quelques mois. Cependant plus de la moitié des témoins de Jéhovah n’étaient pas dans la vérité en 1949 ! Et ce périodique compte un million de lecteurs de plus qu’en mai 1955, il y a seulement vingt-quatre mois ! Comment toutes ces personnes peuvent-​elles acquérir tout ce qu’elles ont manqué ? En étudiant les anciennes publications, en consultant les anciens numéros de La Tour de Garde dans la bibliothèque de la Salle du Royaume. Il y a tant de richesses spirituelles et de connaissances propres à la maturité dans ces publications et on ne perd certainement pas son temps à les étudier. En consultant les anciennes publications de la Société, vous saurez où trouver les réponses aux questions soulevées et vous serez heureux de voir s’étendre votre compréhension. La connaissance accrue que vous acquerrez ainsi vous affermira dans votre foi et vous rendra plus utile pour vos frères et dans votre service. Ce sont là de bonnes raisons de suivre l’exemple du psalmiste qui a dit : “ Je méditerai sur toute ton œuvre, et je réfléchirai à tes hauts faits. ” — I Cor. 2:15, NW ; Ps. 77:12, RS.

      14. Quel exemple sur l’importance de servir Jéhovah pendant sa jeunesse fut donné dans un article de La Tour de Garde ?

      14 Voyons quelles sont quelques-unes des choses que nous pouvons apprendre en revoyant continuellement les anciennes publications. Dans un discours sur l’importance de passer sa jeunesse au service de Jéhovah, un orateur, se fondant sur Ecclésiaste 12:1-7, débute par ces paroles : “ Mais souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années approchent où tu diras : je n’y prends point plaisir. ” Puis le frère développe les versets suivants pour montrer que les jours “ mauvais ” sont ceux qui viennent sur les hommes n’ayant pas passé leur vie au service de Jéhovah, mais qui ont gaspillé leur jeunesse et leur vigueur, qui ont oublié leur Créateur et n’ont aucune connaissance de ses œuvres actuelles. Pendant l’été de la vie, les choses paraissent pleines d’éclat, mais durant l’hiver de la vieillesse, elles s’obscurcissent. Les bras et les mains tremblent, les jambes s’affaiblissent et se courbent, les pas sont lourds. Le sommeil du vieillard est léger, il ne connaît pas le sommeil du sage ni celui du travailleur. Quand il monte les escaliers, il redoute de tomber ; il est saisi de vertige à la seule vue de ce qui est élevé. Il a peur de l’animation de la rue, et s’il est seul sur un chemin, il a des terreurs, il craint d’être assailli. Le moindre fardeau lui paraît pesant. Finalement “ le cordon d’argent ” de la vie se détache et “ le vase d’or ” du merveilleux cerveau de l’homme se brise. La circulation sanguine s’arrête et la poussière du corps retourne à la terre. Le comble de la vanité, souligne l’orateur, est le jeune homme qui oublie le Créateur et qui vieillit dans cette ignorance volontaire, au milieu des peines et des souffrances de l’existence. Mais combien différente, déclare l’orateur, est la maturité satisfaite de celui qui a passé sa jeunesse au service de Jéhovah ! Où l’orateur a-​t-​il puisé toutes ces données ? Dans l’article “ Se souvenir du Créateur du monde nouveau ” paru dans La Tour de Garde du 1er mars 1946. Qui se le rappelle ?

      15. Quelle est la signification propre du terme “ ministre ” ? Que peut-​on en déduire ? Où se trouvent ces données ?

      15 Un autre frère désireux de démontrer les devoirs du ministre explique à une réunion de service que le mot “ ministre ” emporte l’idée de service, qu’il fait penser à quelqu’un occupant non pas un rang supérieur mais une position inférieure. Le terme “ ministre ”, déclare-​t-​il, est dérivé du latin ; il provient du vocable minus signifiant moins et de la désinence comparative ter ; tout comme le mot de signification contraire magister, maître, vient du terme magis signifiant plus et de la terminaison comparative ter. Le terme hébreu ordinairement traduit par “ ministre ” peut aussi bien se rendre par “ servant ” et “ serviteur ”. Le terme grec en question est diakonos qui signifie littéralement “ par la poussière ” ; il emporte l’idée de quelqu’un qui est couvert de poussière parce qu’il court dans le service d’un autre. Dans le sens propre et biblique, ce mot ne désigne donc pas le rang élevé du clergé de la chrétienté. Il s’applique proprement à ceux qui s’engagent dans le service de Dieu. Où l’orateur a-​t-​il puisé ces matières ? Dans l’article “ Ministres de Dieu, prédicateurs de la bonne nouvelle ” paru dans La Tour de Garde du 15 avril 1948. Auriez-​vous songé à consulter ce périodique ?

      16. Comment répondriez-​vous à un railleur qui trouve ridicule l’idée que des animaux survécurent au déluge dans l’arche ? Où furent publiées ces matières ?

      16 Vous accompagnez dans le service un prédicateur de maturité. Vous rencontrez un railleur qui n’a aucune foi en la Bible et déclare ridicule le récit du déluge car l’arche n’aurait jamais pu abriter tous les animaux. Le frère mûr lui fait remarquer que son objection est sans fondement. L’arche mesurait de 135 à 168 mètres de long (selon la coudée employée dans les mesures), de 22,5 à 28 mètres de large et de 13,5 à 16,8 mètres de haut : il y avait donc assez de place pour accueillir les différentes “ espèces ” d’animaux décrites dans la Genèse et dont sont issues toutes les variétés animales actuelles. Où ce frère s’est-​il documenté ? Eh bien, dans Réveillez-vous ! du 8 juin 1952 qui contient un article intitulé “ La liste des passagers de l’arche de Noé ”. Y auriez-​vous songé ?

      17. Pourquoi l’idée que la grande pyramide de Gizèh était un témoin de pierres pour Dieu est-​elle sans fondement ?

      17 Dans une étude biblique à domicile vous rencontrez une personne à qui l’on a dit que les mesures de la grande pyramide de Gizèh correspondent à ce qu’ont annoncé les prophéties et qu’il faut les étudier pour apprendre les desseins de Dieu. Vous ne savez quoi répondre à ce sujet, mais vous vous souvenez qu’il y a bien longtemps cette question avait été traitée dans les publications de la Société. Vous faites donc des recherches dans les volumes de La Tour de Garde en remontant le cours des années jusqu’à ce que vous tombiez sur le numéro de février 1929. Il vous apprend pourquoi cette idée est sans fondement et vous décidez de présenter les points suivants à la personne : Premièrement, l’Égypte était un pays païen soumis à la puissance de Satan ; deuxièmement, Dieu ne fait pas accomplir son œuvre par le genre de labeur d’esclaves qui éleva les pyramides ; troisièmement, il est dit aux chrétiens qu’ils doivent vivre par la foi et non par la vue ; et quatrièmement, si l’assemblée chrétienne devait tirer instruction des mesures de cet ancien amoncellement de pierres Jésus ou les apôtres en auraient fait quelque allusion ; or ils sont muets sur ce point. Un article plus bref à ce sujet se trouve dans La Tour de Garde du 1er octobre 1956.

      18. Comment peut-​on montrer qu’il est important et qu’il convient de citer les différentes parties de la Bible ?

      18 Un voisin, à qui vous parlez des bénédictions du royaume de Dieu, objecte ceci : “ En sautant d’un verset à l’autre, vous pouvez prouver n’importe quoi, même les doctrines les plus fantastiques. ” Vous répliquez qu’il est impossible de solliciter ainsi les textes bibliques sans rompre l’harmonie interne des Écritures. Si vous devez prouver que tous les prophètes ont annoncé notre époque avec ses événements et que tous ces hommes enseignèrent des doctrines non contradictoires, il vous faudra évidemment les citer, du moins quelques-uns d’entre eux. Est-​ce là la méthode biblique ? Oui, affirmez-​vous, c’est bien là la méthode des Écritures. Dans son sermon sur la montagne, Jésus a fait vingt et une citations des Écritures hébraïques. Les cinq chapitres de la première épître de Pierre renferment trente-quatre citations de dix livres de la loi, des prophètes et des Psaumes. Le seul livre de Matthieu contient cent vingt-deux citations et références ! Ces fidèles hommes de Dieu jonglaient-​ils avec les textes pour défendre certaines idées ? Assurément non ! C’est notre privilège, poursuivez-​vous, en ce “ temps de la fin ” de “ courir çà et là ” à travers la Bible pour apprendre ce qu’elle dit et augmenter ainsi notre connaissance, selon que le prophète Daniel (12:4, Da) l’a annoncé il y a longtemps. Où avez-​vous recueilli tous ces faits sur la nécessité de citer la Bible ? Dans l’article “ La clef de l’étude de la Bible ” dans La Tour de Garde du 1er juillet 1949.

      19. Comment répondre à celui qui doute de l’authenticité intégrale de la Bible ?

      19 Le même article vous fournira un bon argument à présenter à celui qui veut faire un choix parmi les différentes parties de la Bible, lesquelles ne seraient pas toutes authentiques. L’article en question vous apprendra que les rédacteurs des Écritures grecques firent 740 citations (quelques-unes sont des renvois) des Écritures hébraïques. Ils citèrent trente-cinq livres, c’est-à-dire tous les livres de la portion hébraïque, sauf Ruth, Esdras, l’Ecclésiaste et le Cantique des cantiques. Si Jésus et les apôtres acceptèrent tous ces livres sans hésiter, qui peut dire qu’il en sait plus long qu’eux sur l’authenticité de la Bible ? Si vous figurez parmi le million et demi de lecteurs qui ne lisaient pas ce périodique quand furent publiées ces matières, nous vous engageons à revoir ces anciens numéros et à faire votre profit de leur contenu.

      20. Comment les serviteurs veilleront-​ils à leur connaissance et à leur enseignement ? Quelle sera leur récompense ?

      20 En revoyant les articles parus il y a des années, vous comprendrez pourquoi tels frères sont plus avancés en connaissance que d’autres qui ne se sont pas donné la peine de faire des recherches pour se remettre en mémoire des faits intéressants. Si, en qualité de fidèles serviteurs, nous recherchons la connaissance, animés du désir de perfectionner notre capacité d’enseigner, nous tirerons profit de tous les moyens à notre disposition pour augmenter notre compréhension. Nous ferons un usage constant des matières contenues dans C’est ici la vie éternelle !, dans “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et dans d’autres publications de la Société. Comme Paul l’a dit à Timothée, nous nous appliquerons à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. Nous continuerons à améliorer notre service, à l’examiner, à analyser l’effet de notre témoignage sur nos auditeurs ; nous considérerons leurs points de vue et ferons un effort pour parler simplement, clairement, d’une façon intelligible. Nous suivrons ainsi la recommandation de Paul et nous serons abondamment bénis : “ Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:13, 15, 16.

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