BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Une construction qui en dit long
    Réveillez-vous ! 1984 | 22 décembre
    • sommes unis dans la prédication et l’enseignement relatifs au Royaume de Dieu. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de Salles du Royaume qui sont des centres de culte et d’éducation biblique. Dans des occasions particulières comme aujourd’hui, nous sommes réunis pour un projet d’extension. Nous pouvons ainsi partager nos compétences et nos aptitudes professionnelles. Ou bien, nous pouvons simplement manifester de la bonne volonté en faisant tout notre possible pour aider autrui. Chacun fait de son mieux, et les efforts de tous sont appréciés. Mais même dans ces domaines, notre réunion est guidée par les principes bibliques. Ici, par exemple, nous sommes pleinement conscients de la teneur de Galates 5:26: ‘Ne devenons pas vaniteux, suscitant des rivalités entre nous, nous enviant les uns les autres.’ Nous nous souvenons également de Proverbes 11:14: ‘Quand il n’y a pas l’art de diriger, le peuple tombe.’”

      Une allure de paradis spirituel

      Leur foi, voilà ce qui permet aux Témoins de Jéhovah de réaliser des choses que d’autres estiment impossibles. Les Témoins commencent par se débarrasser de l’esprit du monde. Comme l’a reconnu très rapidement W. Brundage, un policier, cela demande de s’affranchir de tout ce qui caractérise l’esprit du monde: racisme, haine, jalousie, distinctions sociales, usage de la drogue, obsession sexuelle, etc. Ce policier se retrouvait dans un univers différent, où toute amertume mauvaise, toute colère, tout courroux, tout cri, tout propos outrageant, avaient été enlevés, et aussi toute malice, et où les participants s’efforçaient de ‘devenir bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion, se pardonnant volontiers les uns aux autres, comme Dieu aussi leur a pardonné volontiers par Christ’. — Éphésiens 4:31, 32.

      L’esprit du monde qui se manifeste par “les œuvres de la chair” signifie inimitié contre Dieu. Lorsqu’on s’affranchit d’un tel esprit, on fait place au fruit de l’esprit de Dieu qui est “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. — Galates 5:19-23; Romains 8:5-8.

      L’un des visiteurs, un mormon, vit des enfants de Témoins, des enfants noirs, blancs et métis jouer ensemble. L’homme fit ce commentaire: “Nous avons adopté un enfant noir. Les membres de notre Église ne permettent pas à leurs enfants de jouer avec le nôtre.”

      En adoptant l’enseignement de la Bible, les Témoins de Jéhovah connaissent l’unité dans un nombre de pays encore plus élevé que celui que comptent les Nations unies.

      On a même dit que l’édification d’une Salle du Royaume en deux jours donnait “un avant-goût des constructions du paradis”. Ces paroles expriment la conviction qui habite les Témoins de Jéhovah: Dans un avenir proche, le Créateur balaiera tous les éléments qui saccagent la terre et ses habitants, pour laisser la place à l’édification d’un paradis à l’échelle planétaire. — Révélation 11:17, 18; 21:3, 4; Ésaïe 65:17-25.

  • Une métamorphose due à un changement de cœur
    Réveillez-vous ! 1984 | 22 décembre
    • Une métamorphose due à un changement de cœur

      De notre correspondant au Japon

      SUR les 250 élèves rassemblés lors de la remise des diplômes, une dizaine d’entre eux se rendirent à une extrémité de la salle. Ils formèrent une rangée et se placèrent face au reste des élèves. Ayant reconnu en eux des éléments réputés pour leurs actes de vandalisme, le reste de l’assistance, y compris les professeurs, fut envahie par un sentiment de crainte.

      L’un des garçons du groupe, âgé de 15 ans, qui semblait le chef de la bande, s’avança, inclina la tête et se mit à parler d’une voix sombre:

      “Nous vous présentons nos excuses pour les ennuis que nous vous avons causés. Nous comprenons que nous avons agi sottement. À partir d’aujourd’hui, nous tournons une page nouvelle. Nos excuses vont aussi aux professeurs qui ne nous ont pas laissés agir à notre guise, mais qui nous ont réprimandés. Veuillez nous pardonner. Nous avons abusé de vous (...).”

      Comme le garçon trébuchait sur ses mots, des larmes apparurent dans les yeux de certains professeurs. Puis les autres membres de la bande s’avancèrent un à un et dirent: “Je vais changer pour mener une vie droite.”

      Un problème de taille

      Cette scène s’est déroulée dans un lycée de Kawasaki, une cité industrielle au sud de Tokyo. L’un des principaux quotidiens japonais, le Yomiuri Shimbun, l’a qualifiée d’“Acte de contrition”. Comme bien d’autres établissements scolaires du Japon, le lycée Tajima a été durement touché ces dernières années par la violence. Les débordements violents faisaient partie du paysage quotidien. Les élèves donnaient des coups de pied dans les portes, trouaient les plafonds, déréglaient les sonneries et détérioraient les biens scolaires. Pour avoir conseillé un élève à propos de sa coiffure, un enseignant s’est fait battre et a dû être hospitalisé pendant deux semaines.

      Dans un autre établissement secondaire situé dans le district de Machida (région de Tokyo), des élèves se mirent à persécuter un professeur qui souffrait des séquelles de la bombe d’Hiroshima. “Ce type était facile à menacer, expliqua l’un des garçons; il était vite terrorisé si nous le poussions.” Après avoir été insulté, frappé et battu pendant des semaines par les élèves, ce professeur poignarda l’un de ses agresseurs.

      La violence scolaire a atteint un tel niveau dans le pays que le Premier ministre Nakasone a déclaré récemment qu’il s’agissait d’un sujet national de premier ordre. Le ministre de l’Éducation a désigné un comité de crise pour se pencher sur ce problème.

      Quelle en est la cause?

      Comme on peut s’y attendre, l’opinion publique s’est émue de la délinquance et de la violence scolaire. La question que tout le monde se pose est la suivante: “Pourquoi une telle situation?”

      Selon une enquête du NPA japonais (Bureau de la police nationale), plus de la moitié des personnes interrogées ont estimé que la montée de la violence était due au comportement indulgent et permissif des parents qui ne tiennent pas leurs enfants.

      De même, dans une lettre adressée aux éditeurs du Daily Yomiuri, un directeur, âgé de 74 ans, a laissé supposer “que la responsabilité de cette situation repose en grande partie sur les parents qui ont grandi après la guerre”. Ces parents, a-​t-​il expliqué, ont été élevés quand le Japon luttait pour se relever des ruines de la Seconde Guerre mondiale. Leur quotidien était fait de difficultés, de pénuries et de privations. Maintenant qu’ils connaissent l’abondance, ils désirent de tout cœur que leurs enfants ne subissent pas les mêmes rigueurs et ils satisfont à tous leurs désirs. “En conséquence, écrivit le directeur, ils ont laissé croire à leurs enfants que toutes leurs exigences seront contentées.”

      Pour d’autres observateurs, le système éducatif a sa part de responsabilité dans la violence scolaire. D’après Michio Nagai, un ancien ministre de l’Éducation, “les cours intensifs qui ressemblent à un bourrage de crâne sont l’une des principales causes de la violence scolaire”. Et les élèves eux-​mêmes en conviennent. “Cela ne m’a pas surpris, a confié un élève de 16 ans au sujet de cette fâcheuse notoriété qu’ont les élèves. Un grand nombre d’étudiants et moi-​même sommes déçus du système et des enseignants.”

      Toutefois, malgré l’identification des causes, aucune solution à la délinquance juvénile et à la violence scolaire ne semble se dessiner. Une enquête réalisée par l’Association des chefs d’établissements du secondaire précise plutôt que de nombreux responsables de lycées envisagent une aggravation du problème et l’absence de toute solution.

      Ces faits ne font qu’accentuer le caractère tout à fait particulier des événements survenus au lycée Tajima. Alors que de nombreuses écoles se tournent vers la police pour qu’elle assure leur protection, qu’est-​ce qui a donc amené toute la bande de voyous de ce lycée à se présenter devant les autres élèves pour s’excuser?

      Un coup d’arrêt est porté à la violence

      Après avoir signalé l’“Acte de contrition” surprenant du lycée Tajima, l’article du Yomiuri Shimbun poursuivait avec un récit détaillé sur ce qui avait provoqué un changement

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager