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  • Le soldat chrétien
    La Tour de Garde 1955 | 15 avril
    • sommes engagés dans un combat spirituel. Nous sommes sanctifiés pour une guerre spirituelle. Nous sommes enrôlés dans une armée spirituelle engagée dans une campagne théocratique et notre Chef est le Fils de Dieu, Jésus-Christ. Pour lui plaire, nous devons lui obéir et l’imiter. À ce sujet, voici ce que Paul écrivit au jeune Timothée : “ Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. ” (II Tim. 2:3, 4). Nous devons plaire à Jésus-Christ, car il nous a enrôlés dans l’armée théocratique et nous sommes ses soldats. Montrons que nous sommes de bons soldats en souffrant à cause de son nom.

      11 Jésus-Christ, notre Chef, a dit : “ Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. ” (Mat. 6:24). En tant que soldats de Jésus-Christ, nous sommes engagés dans une guerre contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Nous devons continuer à prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu afin que sa lumière mette en déroute les forces des ténèbres. Les efforts des chefs de la chrétienté pour rendre saintes leurs guerres ou “ croisades ” n’influent nullement sur la prêtrise de Jéhovah. En essayant ainsi de sanctifier leurs guerres, ils établissent une religion. Ils dictent sur le plan religieux à ceux qui devraient avoir la liberté de choisir leur propre religion ou la liberté de choisir la Parole de Jéhovah et d’y conformer leur conscience. Par rapport à l’établissement de telle religion et l’interdiction de la pratique de telle autre, l’apôtre Pierre et ses compagnons dirent à la cour juive : “ Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. ” — Actes 5:29.

      LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ EN GUERRE

      12 Outre les Israélites selon la chair, il y avait aussi des étrangers de bonne volonté qui prenaient part aux guerres d’Israël. Dans les armées du roi David figuraient des étrangers tels que Urie, le Héthien, qui refusa de dormir dans sa maison quand l’arche d’alliance et l’armée théocratique étaient en campagne parce qu’il voulait demeurer sanctifié pour le combat et pur pour le service. Il y avait aussi Tsélek, l’Ammonite, Jithma, le Moabite, Ittaï, un Philistin de Gath, avec six cents autres Gathiens, et la garde du corps de David composée de Kéréthiens et de Péléthiens que l’on croit également être des étrangers. — II Sam. 11:6-17 ; 23:37-39 ; I Chron. 11:26, 46 ; II Sam. 15:18, 19 ; 8:18 ; 20:7, 23 ; I Rois 1:38, 44 ; I Chron. 18:17.

      13 De qui ces soldats étrangers de David sont-​ils une figure ? Ils représentent les hommes de bonne volonté venus de toutes les nations et qui sont les loyaux compagnons du reste de la prêtrise royale sous la conduite de Jésus-Christ, le grand Prêtre. Quoiqu’ils ne soient pas des prêtres spirituels, ils n’ont, pas plus que le reste de l’Israël spirituel, reçu l’autorisation de se mêler aux affaires impures de ce monde. Ils sont dirigés par le même Chef que le reste des sacrificateurs spirituels. La guerre qu’ils livrent ne peut être qu’une guerre spirituelle, théocratique. Par conséquent ils ne peuvent ni ne veulent faire usage d’armes charnelles à la bataille d’Harmaguédon, ils n’inciteront pas davantage à la violence. “ Autres brebis ” du bon Berger de Dieu, ils ont été assemblés dans le seul troupeau en compagnie du “ petit troupeau ”. Comme ce dernier, ils doivent suivre le Berger (Jean 10:14-16 ; Luc 12:32). La guerre que livrent les deux groupes dans le seul troupeau est la seule guerre sainte, théocratique et spirituelle. Pour cette guerre, les deux groupes ont été sanctifiés, ils ont tous les deux écouté la voix du bon Berger, Jésus-Christ, qui est le grand David, et tous les deux se sont voués à Jéhovah Dieu pour marcher fidèlement sur les traces du Berger. Ils ne suivent aucun autre chef ni n’écoutent d’autres voix.

      14 Les “ autres brebis ” de toutes les nations forment déjà une “ grande foule ” en compagnie du reste spirituel. Elles continueront d’affluer dans le troupeau jusqu’à ce qu’éclate la guerre universelle d’Harmaguédon. La prophétie qui décrit leur venue les représente comme se tenant devant le trône de Dieu et le servant jour et nuit dans son temple (Apoc. 7:9-15). Comment les “ autres brebis ” de bonne volonté pourraient-​elles accomplir ce service et en même temps se livrer aux “ œuvres de la chair ” d’hommes non sanctifiés ? Elles ne pourraient faire cela et hériter les bénédictions terrestres sous le royaume de Dieu dans le monde nouveau. Les prophéties d’Ésaïe et de Michée nous les représentent comme montant à la maison de Jéhovah et nous disent ce que Dieu leur enseigne et exige d’elles en ces derniers jours. Nous citons : “ Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. ” (És. 2:2-4). La prophétie de Michée (4:1-3) vient appuyer celle d’Ésaïe.

      15 Comme les deux prophéties s’appliquent aujourd’hui, lors de la venue au temple de Jéhovah des “ autres brebis ” ou hommes de bonne volonté de toutes les nations, c’est à notre époque que les nations s’étonnent en ne voyant pas ces “ brebis ” prendre les armes mentionnées par Ésaïe et Michée ni apprendre la guerre non théocratique. Elles sont vraiment les “ brebis ” inoffensives du Berger céleste (Jean 10:16 ; Apoc. 7:15-17). Elles ont été informées du jugement et de la décision de Jéhovah et savent que sa loi et sa parole issues de la Sion céleste leur interdisent de se livrer aux “ œuvres de la chair ” comme autrefois, mais elles doivent apprendre la paix qu’elles pratiqueront dans le monde nouveau, maintenant proche. Les “ autres brebis ” sont parmi les nations les choses désirées, précieuses aux yeux de Dieu et elles sont venues à sa maison ou temple, la remplissant de gloire. Là, elles doivent reconnaître et accomplir la volonté divine qui, selon Aggée 2:9, s’exprime ainsi : “ C’est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l’Éternel des armées. ” Elles doivent donc garder la paix et ne pas être des éléments perturbateurs au sein de la prêtrise spirituelle ou classe du temple. La prêtrise spirituelle ne les approuvera pas si elles se combattent au temple de Jéhovah ou si elles combattent contre ceux du dehors lors de la bataille d’Harmaguédon. — Aggée 2:7-9 ; Jacq. 4:1-4.

      16 Notre guerre commune doit par conséquent être une guerre spirituelle. C’est pourquoi les deux groupes doivent se revêtir de la même armure, donnée par Dieu, afin d’obéir au commandement suivant : “ Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assurance comme je dois en parler. ” — Éph. 6:14-20.

      17 Revêtu de cette armure, vous pouvez désormais être un habitant paisible de la terre, ne luttant pas contre la chair et le sang, et en même temps vous pouvez livrer une guerre spirituelle contre les esprits méchants dans les lieux célestes, qui se servent de leurs dupes humaines pour essayer d’entraver la prédication hardie de la bonne nouvelle. L’“ épée de l’esprit ” est la Parole de Dieu. Cette épée ne fait pas de tort physique mais un immense bien spirituel. “ La plume, a dit récemment un général de la guerre de Corée, est plus puissante que l’épée. ” Et la Parole de Dieu est plus puissante que la plume des hommes et que l’épée littérale. L’apôtre Paul lui-​même dit que la Parole vivante de Dieu est “ plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants ”. (Héb. 4:12.) Pourquoi devrions-​nous continuer à lever l’un contre l’autre une arme de qualité inférieure ? Pourquoi ne pas employer l’arme puissante, supérieure et spirituelle qu’est la Parole de Dieu et la tourner contre nos ennemis communs, les esprits méchants dans les lieux célestes ? Notre puissance dans la guerre réside dans les armes fournies par Dieu, les seules que nous puissions employer.

      18 N’oublions pas que la prière fait partie de notre guerre, c’est un élément nécessaire de notre armure. Au sein de la bataille théocratique la prière est vitale. Elle apporta, voilà longtemps, la victoire au roi Asa de Juda. Comprenant que son armée de cinq cent quatre-vingt mille guerriers sanctifiés ne pourrait tenir contre un million d’Éthiopiens soutenus par trois cents chars, le tout sous les ordres de Zara, l’Éthiopien, Asa fit cette prière fervente : “ Jéhovah, vous pouvez aussi facilement venir en aide à celui qui est faible qu’à celui qui est fort ; secourez-​nous, Jéhovah, notre Dieu ! car c’est sur vous que nous nous appuyons, et c’est en votre nom que nous sommes venus contre cette multitude. Jéhovah, vous êtes notre Dieu : qu’un homme ne l’emporte pas contre vous ! ” Dieu exauça cette supplication. L’homme ne l’emporta pas, même pas un million d’hommes. Il est écrit en effet : “ Jéhovah frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite... les Éthiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent écrasés devant Jéhovah et devant son armée. ” (II Chron. 14:9-14, Cr 1905). Cette relation fut écrite pour notre instruction. Elle montre comment la prière contribue à la victoire ! Prions en tout temps.

      19 Nous nous tenons ainsi dans le mauvais jour, revêtus de l’armure théocratique et sanctifiés pour la guerre qui défend la cause de Jéhovah. Nous faisons face à la guerre universelle d’Harmaguédon. Ce sera la bataille la plus violente et la plus désastreuse qui se soit jamais produite dans l’histoire de l’homme. Toutefois, nous n’y prendrons pas part. À propos des anciennes figures prophétiques d’Harmaguédon, il est dit : “ Ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. ” “ Restez en place, et regardez le salut que Jéhovah va vous accorder en ce jour... Jéhovah combattra pour vous. ” (II Chron. 20:15 ; Ex. 14:13, 14, Cr 1905). Ces paroles nous défendent de nous dépouiller de notre armure spirituelle, et de prendre ou de nous appuyer sur des armes charnelles pour s’en servir lors de la bataille d’Harmaguédon. Nous devons nous maintenir sanctifiés pour notre guerre jusqu’à l’attaque totale de Gog, le prince souverain de Magog, contre la société du Monde Nouveau, et le déchaînement d’Harmaguédon lorsque Jéhovah, prenant notre défense, ripostera (Ézéch. 38:1 à 39:22). Notre grand Prêtre Jésus-Christ a offert pour nous sa vie humaine, sacrifice en vertu duquel nous obtenons la sanctification devant Dieu pour notre conflit spirituel. Nous connaissons la volonté divine à cet égard et savons qu’il nous faut combattre le bon combat de la foi (I Tim. 6:12). Nous savons que nous devons tous être de bons soldats de Jésus-Christ. Il se tient à nos côtés en tant que grand Prêtre pour nous conseiller et nous encourager à ne pas craindre l’ennemi mais à aller de l’avant en accomplissant la volonté divine comme de bons soldats théocratiques. Notre guerre, qui a pour objectif la gloire et la réhabilitation de Jéhovah, est une guerre sainte, une obligation sacrée et un devoir sanctifié. Notre conscience chrétienne nous permet de prendre part à ce conflit et nous nous engageons avec joie dans ce service. — Ps. 110:3.

      20 Nous devons garder notre camp dans la pureté en vivant dans la sainteté, en ne nous livrant pas à la fornication avec un monde ennemi. Ainsi Jéhovah ne verra rien d’impur dans notre sein et il ne se détournera pas de nous. Revêtus de l’armure spirituelle, nous devons sans nous lasser combattre contre les esprits méchants dans les lieux célestes, maniant avec vaillance “ l’épée de l’esprit qui est la Parole de Dieu ” en prêchant dans toute la terre la bonne nouvelle du royaume de Dieu établi. Alors, lorsque la bataille décisive se fera de plus en plus imminente, même lorsque nous entrerons dans la guerre du grand jour du Dieu tout-puissant, nous, la nation sainte et la prêtrise royale, ainsi que nos compagnons guerriers de bonne volonté, nous serons trouvés dignes de chanter les louanges de Jéhovah et nous avancerons courageusement, au son de la trompette, contre l’ennemi, nous appuyant en toute confiance sur Jéhovah, qui nous donnera la victoire. Continuant à mener le bon combat et à prêcher la bonne nouvelle, nous prierons avec ferveur les uns pour les autres et pour le succès de la cause divine. Alors notre guerre théocratique ne sera pas vaine. Elle sera couronnée par la victoire de Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Tous ceux qui participeront à cette victoire obtiendront la vie sans fin dans le monde nouveau (I Cor. 15:57, 58). “ Ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. ” — II Chron. 20:15.

  • Un prêtre réprimande un paroissien
    La Tour de Garde 1955 | 15 avril
    • Un prêtre réprimande un paroissien

      Un témoin de Jéhovah travaillant dans une usine en France fut continuellement ridiculisé par son contremaître parce qu’il était témoin de Jéhovah. Un jour le prêtre de la paroisse visita l’usine. Le contremaître le pria immédiatement de venir chez lui et dit sur un ton moqueur : “ Vous avez devant vous un témoin de Jéhovah, un païen. ” Le prêtre répondit : “ Vous avez tort, Monsieur. Les témoins de Jéhovah ne sont pas des païens. Ce sont des chrétiens comme nous, et Jéhovah est le nom de Dieu. Vous ne devriez pas vous moquer des témoins de Jéhovah car ils ont une foi forte. ” Le contremaître, stupéfait, s’en alla promptement. Le prêtre se tournant vers le jeune témoin lui dit tout bas : “ Quand je prêche, les travailleurs ne me croient pas. Ils disent que je ne le fais que pour gagner de l’argent. Mais vous, vous pouvez leur parler. Vous êtes un travailleur comme eux, et ils vous écouteront. ” À partir de ce jour-​là le contremaître n’a plus jamais ridiculisé le témoin.

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