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Le Mississippi en crue ravage le grenier de l’AmériqueRéveillez-vous ! 1973 | 22 octobre
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Pour compliquer encore la situation, le Mississippi déchaîné a empêché les chargements d’engrais de parvenir jusqu’aux fermiers. Au dire de P. G. Stryker, agronome du Missouri, la pénurie d’engrais a “déçu des fermiers déjà bien frustrés”.
Puis il y a eu la pénurie d’essence. Les fournisseurs de pétrole craignaient qu’il y ait dès le retrait des eaux une ruée vers les réserves de combustibles dans les régions agricoles.
Étant donné tous ces problèmes, causés ou aggravés par l’inondation, les fermiers ont vu leurs revenus diminuer. Beaucoup de petits fermiers ont essayé de s’en sortir grâce à une occupation secondaire.
Keith L. Wilkey, rédacteur agricole du Herald Whig de Quincy, écrivit :
“Rarement, dans l’histoire agricole des États-Unis, les fermiers ont eu à faire face à autant d’impondérables au printemps (...). Les cataclysmes fondaient sur eux de toutes parts, et en même temps ; ce fut le printemps le plus humide de l’histoire (...). Il y a toujours beaucoup de ‘si’ en agriculture. Mais peu de fermiers se rappellent en avoir vu autant que cette année. Et certainement aucun ne se souvient de conséquences aussi graves.” — 1er mai 1973.
Si le fermier est touché, le consommateur l’est également. Quand la production de nourriture est moindre, les prix sont plus élevés. Une pénurie de céréales signifie que les produits de boulangerie coûtent plus cher, de même que les animaux de boucherie, nourris de tourteaux. Toute perte subie par l’agriculteur est ressentie par le consommateur.
Par conséquent, le Mississippi en crue n’a pas seulement bouleversé temporairement la vie des habitants du grenier de l’Amérique. Il contribue à la pénurie de nourriture et à la montée des prix qui menacent le monde entier.
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Combien de temps peut-on survivre dans l’eau ?Réveillez-vous ! 1973 | 22 octobre
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Combien de temps peut-on survivre dans l’eau ?
LE CONSEIL national pour la sécurité estime que la moitié des habitants des États-Unis se noieraient s’ils étaient jetés dans la partie profonde d’une piscine.
Une étude entreprise à l’Université de Géorgie par Bramwell Gabrielsen, révéla que 71 pour cent des victimes de noyade ne savaient pas nager ; 22 pour cent nageaient assez bien. Seul 1 pour cent étaient d’excellents nageurs.
Cette étude indique que vos chances de survie sont beaucoup plus grandes si vous savez nager. Néanmoins, de nombreux professeurs de natation doutent que la pratique de la nage en amateur soit suffisante pour permettre à quelqu’un de survivre s’il doit parcourir une longue distance, si l’eau est agitée, s’il est habillé ou dans d’autres circonstances difficiles. Le directeur de la natation à l’Institut de technologie de Géorgie, Fred R. Lanoue, a imaginé un système de survie intéressant. Le professeur Lanoue a qualifié sa méthode d’“anti-noyade”.
Le principe de cette méthode
Selon cette technique, il vaut mieux se trouver en position debout, détendue, juste sous la surface de l’eau et remonter uniquement pour respirer. Il faut bien comprendre que le corps humain, même habillé a tendance à flotter.
Vous savez qu’une pagaie flotte dans l’eau. Si vous fixez un certain poids à la palette, que se passera-t-il ? Cette dernière s’enfoncera entraînant la pagaie sous l’eau. Cependant, l’extrémité non lestée remontera à la surface. La pagaie ne coulera pas ; elle flottera, mais en partie sous l’eau.
Maintenant imaginez que vous êtes à la place de la pagaie. Comme elle, votre corps flottera dans l’eau aussi longtemps que vos poumons ne contiendront pas d’eau. Remplis d’air, vos poumons constituent un dispositif de sécurité naturel. En partant de ce fait physique, le professeur Lanoue a pensé qu’une bonne manière de survivre longtemps dans l’eau est de manœuvrer de sorte à faire surface uniquement pour respirer.
Le principe du système “anti-noyade” consiste donc à rester détendu sous l’eau, dans une position plus ou moins verticale. Une fois le principe appliqué, même un enfant de cinq ans peut survivre dans l’eau pendant des heures. Des gens ont ainsi flotté dans un océan houleux pendant douze heures tout en se déplaçant sur une distance de trente kilomètres.
Cette méthode de survie demande néanmoins un entraînement préalable. Puisque, rien qu’aux États-Unis et au Canada, quelque 7 000 personnes se noient chaque année, ne serait-il pas prudent que vous-même et votre famille sachiez comment survivre dans l’eau ?
Apprenons la technique
La première chose, quand on apprend cette technique, c’est de résister à la tendance à garder la tête hors de l’eau. La tête doit pencher vers l’avant dans l’eau et le corps doit rester vertical et non prendre la position horizontale habituelle à la nage. Il faut se laisser aller.
Ne vous inquiétez pas. La plupart des gens ne coulent pas. Votre corps flottera dans l’eau, avec seulement l’arrière de la tête au-dessus de la surface. Dans cette position détendue, vous laissez l’eau vous porter et vous conservez vos forces.
Cependant, puisque dans cette position votre nez et votre bouche sont sous l’eau, que devez-vous faire quand vous avez besoin d’air, après une quinzaine de secondes environ ?
Ramenez les bras vers le haut, d’une manière détendue et croisez-les devant la tête. Tout aussi calmement, relevez une jambe vers la poitrine et étendez-la vers l’avant, tandis que vous étendez l’autre vers l’arrière. Maintenant, relevez la tête et expirez par le nez. Afin de garder la tête hors de l’eau assez longtemps pour pouvoir également inspirer, ramenez les pieds l’un près de l’autre en un mouvement de ciseaux et, lentement, étendez vos bras croisés. Le mouvement de vos bras et de vos jambes doit être suffisant pour vous permettre de remonter respirer, mais il ne doit pas amener vos épaules hors de l’eau.
Aussitôt que vous avez aspiré de l’air, laissez de nouveau retomber la tête vers l’avant dans l’eau et ramenez les bras le long du corps. Reposez-vous, le corps bien détendu. Cependant, ne vous laissez pas aller dans l’eau avant que vos poumons ne soient bien remplis d’air et remontez respirer avant d’en éprouver un besoin urgent.
En vous reposant et en remontant à la surface, alternativement de la manière décrite, vous pourrez rester très longtemps dans l’eau sans vous fatiguer. Ce système a l’avantage de ne pas épuiser vos forces par des mouvements continuels. Au contraire, la plupart du temps vous vous reposez.
Par le léger mouvement de vos pieds et de vos mains chaque fois que vous émergez pour respirer, vous avancerez de cinquante ou soixante centimètres. Vous pourrez donc couvrir une longue distance sans fatigue. Évidemment, pour que cette technique soit efficace, il faut que vous soyez bien entraîné.
Si vous savez comment survivre longtemps dans l’eau, il est peu probable que vous vous noyiez un jour. Toutefois, la plupart du temps il suffit de prendre certaines précautions pour éviter les risques de noyade.
Prenez donc les précautions voulues. Réfléchissez à cette triste réalité : Aux États-Unis, la noyade est la deuxième cause d’accidents mortels. C’est là sûrement une bonne raison de savoir comment survivre dans l’eau.
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Un bienfait inattendu de la maîtrise de soiRéveillez-vous ! 1973 | 22 octobre
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Un bienfait inattendu de la maîtrise de soi
LA MAÎTRISE de soi est un fruit de l’esprit de Dieu (Gal. 5:22, 23). Garder la maîtrise de soi dans des conditions pénibles peut faire une impression très favorable sur des observateurs. En outre, ceux-ci seront parfois incités à chercher à connaître la Source de cette qualité digne d’éloges. Voici ce que raconte un témoin de Jéhovah de Californie :
“Je m’étais éveillé tôt ce matin-là. Comme c’était un jour de congé et que je n’avais pas de travail à faire, j’ai décidé d’aller me promener dans les environs. Au coin de la rue, j’ai aperçu mon nouveau voisin dans son jardin. J’avais déjà fait sa connaissance ; aussi lui ai-je fait un signe de la main, ajoutant : ‘Bonjour Don, comment allez-vous ?’
“Avant qu’il n’ait pu répondre, une masse sombre traversa le jardin en trombe, sauta par dessus la clôture et me mordit férocement aux jambes. Instinctivement, je levai les bras pour me protéger le visage. Don accourut aussitôt. En fait, la masse sombre, c’était sa chienne Doberman. Elle avait pris mon geste de salut pour une attaque contre Don. Avant qu’il ne réussît à l’apaiser et à la tirer en arrière, elle m’avait mordu plusieurs fois et avait déchiré mon pantalon.
“Naturellement, j’étais tout secoué. Don également. C’est ici que la maîtrise de soi intervint. Au lieu de me mettre en colère, j’ai consolé Don en lui expliquant que la chienne avait voulu le protéger. Après m’être assuré que l’animal était vacciné contre la rage, je suis retourné péniblement chez moi où j’ai appelé un médecin, qui m’a pansé et m’a fait une piqûre contre le tétanos.
“Peu après, on frappa à la porte. C’était Don. Il s’informa de mon état après la visite du médecin. Nous échangeâmes quelques banalités, puis il me dit : ‘Je suppose que vous voulez que mon chien soit supprimé, ou peut-être voudrez-vous le tuer vous-même ?’ De nouveau, je lui ai affirmé que je n’avais aucun ressentiment ni contre lui ni contre son chien. Il était stupéfait. Il ne comprenait pas que je puisse avoir autant de maîtrise de soi et que je n’éprouve aucun désir de vengeance. Calmement je lui ai expliqué qu’en tant que témoin de Jéhovah, je m’efforçais de cultiver les fruits de l’esprit de Dieu. Je lui ai dit que c’était seulement grâce à l’étude et à la mise en pratique de ce que j’apprenais que j’avais pu manifester de la maîtrise de soi en cette occasion.
“Quelques jours plus tard, ma femme rendit visite à ce voisin et laissa à sa femme Mary plusieurs périodiques. Peu après, on commença une étude biblique avec la famille. À maintes reprises, Don fit remarquer qu’un homme qui pouvait se maîtriser en pareille circonstance, devait être soutenu par une force particulière.”
Quel en a été le résultat ? Devenus témoins de Jéhovah, Don et Mary reconnaissent eux aussi qu’il est vital pour un chrétien de faire preuve de maîtrise de soi.
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