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  • Jeûne
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    • mort du Seigneur. La preuve en est que, pour réformer les abus qui s’étaient glissés dans la célébration annuelle du Repas du Seigneur, Paul jugea bon d’écrire ce qui suit: “N’avez-​vous donc pas des maisons pour manger et pour boire? (...) Aussi, mes frères, lorsque vous vous assemblez pour manger ce repas [commémoratif], attendez-​vous les uns les autres. Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin de ne pas vous assembler pour un jugement.” — I Cor. 11:22, 33, 34.

      Bien que le jeûne ne fût pas pour eux un commandement religieux, le fait est que les premiers chrétiens jeûnaient en certaines circonstances. Par exemple, quand on confia une mission spéciale en Asie Mineure à Barnabas et à Paul, il y eut des jeûnes et des prières. De même, on priait et on jeûnait lorsqu’on nommait des anciens dans une nouvelle congrégation (Actes 13:2, 3; 14:23). Par conséquent, rien n’oblige les chrétiens à jeûner, mais rien ne leur interdit non plus de le faire. — Rom. 14:5, 6.

  • Jéusch
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    • JÉUSCH

      {Article non traduit.}

  • Jeux
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    • JEUX

      Très tôt dans l’Histoire, les distractions et les divertissements ont pris leur place parmi les occupations humaines. Jubal, descendant d’Adam à la septième génération, est présenté comme étant “la souche de tous ceux qui manient la harpe et le chalumeau”. (Gen. 4:21.) Les jeux devinrent eux aussi très courants avec le temps, du moins dans la période postdiluvienne.

      Un peu partout en Égypte, en Palestine et en Mésopotamie, les archéologues ont découvert différentes sortes de jeux de société, des pièces de jeux d’échecs, des dés et d’autres objets. Plusieurs de ces objets datent d’une époque antérieure à celle d’Abraham.

      EN ISRAËL

      La Bible ne dit pas expressément que les Hébreux avaient des jeux, mais on y trouve quelques références à certaines formes de distractions, outre la musique, le chant, la danse et les réceptions. Par exemple, en Zacharie 8:5 il est question d’enfants qui jouent sur les places publiques, et en Job 21:11, 12 des chants et des danses de jeunes garçons. Au temps de Jésus, les petits enfants s’amusaient à imiter la conduite des adultes lors de circonstances joyeuses ou tristes (Mat. 11:16, 17). Les fouilles effectuées en Palestine ont permis de retrouver des jouets d’enfants, tels que des hochets, des sifflets ainsi que des modèles réduits de marmites et de chars. Tout porte à croire qu’un jeu consistait à atteindre une cible avec des flèches ou avec des pierres lancées à l’aide d’une fronde (I Sam. 20:20-22, 35-40; Juges 20:16). Toutefois, rien ne permet de penser que les Juifs aient organisé des compétitions proprement dites avant la période hellénistique.

      Les Israélites aimaient beaucoup les devinettes, témoin l’énigme que Samson a proposée aux Philistins. — Juges 14:12-14.

      EN GRÈCE

      En 776 avant notre ère, c’est-à-dire à l’époque où Ésaïe commença à prophétiser en Juda, sous le règne d’Achaz, les Grecs inaugurèrent leurs célèbres jeux Olympiques en l’honneur de Zeus. Bien que les compétitions organisées à Olympie soient restées les plus célèbres, trois autres villes devinrent elles aussi d’importants centres de rencontres sportives. Les jeux Isthmiques, dédiés à Poséidon, se disputaient sur l’isthme de Corinthe. Les jeux Pythiques étaient célébrés à Delphes, tandis que les jeux Néméens se tenaient à Argos, également en l’honneur de Zeus.

      Au nombre des compétitions figuraient notamment la course à pied, la lutte, le pugilat, le lancer du disque et du javelot et la course de chars. Les participants prêtaient serment de suivre un programme d’entraînement sévère de dix mois, lequel occupait la majeure partie de leur temps. Pendant cette période, ils étaient étroitement surveillés par des juges qui vivaient avec eux. Ils s’entraînaient en général dans des conditions plus difficiles que celles de l’épreuve officielle. Par exemple, les coureurs se mettaient des poids aux pieds et les boxeurs portaient de lourds vêtements. Les athlètes s’entraînaient souvent plusieurs années afin d’améliorer leurs performances et de remporter une des épreuves des jeux. Le prix n’était qu’une simple couronne de feuillage d’olivier sauvage aux jeux Olympiques, de feuilles de pin aux jeux Isthmiques, de laurier aux jeux Pythiques et d’ache aux concours Néméens. Le trophée était d’ordinaire mis en évidence près de la ligne d’arrivée, à côté de l’arbitre, ce qui incitait les coureurs à pied à lutter de toutes leurs forces en fixant le prix du regard. Toute irrégularité, quelle qu’elle soit, entraînait la disqualification. Les jeux étaient le principal sujet de conversation avant, pendant et après les épreuves. Les athlètes victorieux étaient louangés, idolâtrés, comblés de cadeaux et fêtés. La ville de Corinthe versait même aux gagnants une pension à vie.

      Introduction de jeux païens en Palestine

      Au deuxième siècle avant notre ère, sous le règne d’Antiochus Épiphane, les Juifs hellénisants introduisirent la culture grecque et les compétitions d’athlétisme en Israël. Selon le chapitre 1 du premier livre des Maccabées, livre apocryphe, on construisit un gymnase à Jérusalem. En II Maccabées 4:12-15, il est dit que les prêtres négligeaient même leur service au temple pour participer aux jeux. Néanmoins, certains s’élevaient avec force contre l’adoption de ces coutumes païennes.

      À ROME

      Les jeux romains étaient très différents des jeux grecs. En effet, ils mettaient surtout en vedette des combats de gladiateurs et d’autres spectacles extrêmement violents. Ces combats firent leur apparition au troisième siècle avant notre ère dans le cadre des services funèbres religieux. Ils s’apparentaient sans doute aux anciens rites païens au cours desquels les idolâtres s’entaillaient la chair jusqu’à faire couler le sang sur eux en l’honneur de leurs dieux ou de leurs morts (I Rois 18:28; voir l’interdiction de telles pratiques donnée à Israël en Lévitique 19:28). Par la suite, les jeux romains furent dédiés au dieu Saturne. Aucun autre spectacle ne les surpassait en brutalité et en cruauté. En une certaine occasion, l’empereur Trajan organisa des jeux auxquels participèrent 10 000 gladiateurs dont la plupart combattirent jusqu’à la mort avant la fin du spectacle. Des sénateurs, quelques femmes “de distinction” et un empereur, Commodus, sont même descendus dans l’arène. À partir de l’époque de Néron, nombre de chrétiens furent égorgés à l’occasion de ces jeux.

      Le point de vue chrétien

      L’attitude des premiers chrétiens envers ce genre de distractions nous est révélée par Tertullien, écrivain du deuxième et troisième siècle; il écrivit: “Notre langue, nos yeux et nos oreilles n’ont rien de commun avec la folie du cirque, avec l’impudicité du théâtre, avec l’atrocité de l’arène, avec la frivolité du xyste. En quoi vous offensons-​nous, si nous préférons d’autres plaisirs?” — Apologétique de Tertullien, traduction littérale par J. P. Waltzing.

      USAGE FIGURÉ

      Avec à-propos, Paul et Pierre se sont servis de nombreuses particularités des jeux pour illustrer certains points de doctrine. Alors que le prix convoité par les participants aux compétitions grecques était une guirlande de feuilles flétrissable, la couronne que le chrétien oint s’efforce d’obtenir est la récompense de la vie immortelle (I Pierre 1:3, 4; 5:4). Pour recevoir ce prix, il doit courir résolument et le fixer des yeux sans cesse; regarder en arrière le conduirait à l’échec (I Cor. 9:24; Phil. 3:13, 14). Il lui faut aussi lutter selon les règles en menant une vie droite, afin de ne pas être disqualifié (II Tim. 2:5). Tant la maîtrise de soi que l’autodiscipline et l’entraînement lui sont indispensables (I Cor. 9:25; I Pierre 5:10). Il doit bien diriger ses efforts pour obtenir la victoire, de même qu’un boxeur correctement entraîné donne des coups calculés sans gaspiller son énergie; toutefois, le chrétien ne frappe pas l’un de ses semblables, mais plutôt ce qui pourrait le faire échouer, y compris certains traits de sa propre personnalité (I Cor. 9:26, 27; I Tim. 6:12). Il doit rejeter tout poids gênant et le manque de foi, péché qui pourrait l’entraver. Il imite en cela les participants aux courses qui ôtaient leurs vêtements embarrassants avant l’épreuve. Le coureur chrétien doit être prêt non pas à courir rapidement sur une courte distance, mais à participer à une course d’endurance. — Héb. 12:1, 2.

      Il est intéressant de noter qu’en Hébreux 12:1 Paul parle d’une grande “nuée de témoins (littéralement “martyrs” en grec) qui nous entoure”. Comme le montre le chapitre précédent Hé 11 auquel l’apôtre se réfère en disant: “Ainsi donc...”, il est clair que cette expression ne désigne pas une foule de simples observateurs. Paul encourage donc les chrétiens engagés dans la course en attirant leur attention non sur des spectateurs passifs, mais sur le bel exemple laissé par d’autres hommes de foi qui ont été, eux aussi, des coureurs. Il leur conseille particulièrement de fixer du regard Jésus Christ, qui avait déjà remporté la victoire et était maintenant leur Juge.

      L’illustration contenue en I Corinthiens 4:9 est peut-être tirée des jeux romains. Elle assimilerait alors Paul et ses compagnons, les apôtres, à ceux qui étaient amenés dans l’arène pour le dernier spectacle, car on réservait généralement le plus sanglant pour la fin et la mort était certaine pour ceux qui devaient y participer. Pareillement, le texte d’Hébreux 10:32, 33 fait sans doute allusion aux jeux romains.

      [Illustration, page 822]

      Jeu de société et pions trouvés à Ur.

  • Jéuz
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    • JÉUZ

      {Article non traduit.}

  • Jézabel
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    • JÉZABEL

      Selon certains biblistes, le nom phénicien original signifiait “Baal est élevé” ou “Baal est un mari”. On l’aurait transformé intentionnellement pour qu’il choque moins les Israélites, et il aurait alors le sens de “non élevée” ou de “non mariée”.

      1. Femme d’Achab, roi d’Israël dans la seconde moitié du Xe siècle avant notre ère. Ce fut une reine autoritaire, qui soutint avec énergie le culte de Baal contre le culte de Jéhovah. En cela elle ressemblait à Ethbaal, son père, roi de Sidon. Celui-ci est vraisemblablement l’Ethbaal que Ménandre, historien de l’Antiquité, présente (selon ce que dit Josèphe dans son ouvrage intitulé Contre Apion, livre Ier, chapitre XVIII) comme un prêtre d’Astarté (Aschtoreth) qui s’empara du trône en tuant le roi. — I Rois 16:30, 31.

      C’est probablement pour des raisons politiques que Achab épousa la princesse idolâtre Jézabel, sans se soucier des conséquences désastreuses que cette union entraînerait sur le plan religieux. Puis, après son mariage, Achab fit logiquement le pas suivant pour plaire à sa femme, fervente adoratrice de Baal: Il construisit un temple et un autel pour Baal, un “poteau sacré” (un symbole phallique), et se joignit ensuite à Jézabel dans son culte idolâtrique. Dans tout cela Achab fit, pour irriter Jéhovah, plus que tous les rois d’Israël qui avaient été avant lui. — I Rois 16:32, 33.

      Jézabel, à qui la reconnaissance officielle du culte de Baal par le roi ne suffisait pas, tenta de faire disparaître du pays le vrai culte. À cette fin, elle ordonna que tous les prophètes de Jéhovah fussent tués. Mais Dieu avertit Élie et le fit s’enfuir de l’autre côté du Jourdain, et Obadiah, l’intendant du palais, cacha une centaine de prophètes dans des grottes (I Rois 17:1-3; 18:4, 13). Quelque temps après, Élie dut s’enfuir de nouveau quand il apprit, par un messager, que Jézabel avait juré de le tuer. — I Rois 19:1-4, 14.

      Il y eut jusqu’à quatre cent cinquante prophètes de Baal et quatre cents prophètes du poteau sacré. Jézabel pourvoyait à leurs besoins et les faisait manger à sa table, aux frais de la nation (I Rois 18:19). Malgré les efforts de cette fanatique pour faire disparaître le culte de Jéhovah, le nombre de ceux qui n’avaient pas plié le genou devant Baal ni ne l’avaient embrassé s’éleva finalement à sept mille hommes, selon ce que révéla Jéhovah. — I Rois 19:18.

      La façon dont Jézabel agit envers Naboth nous éclaire davantage sur la personnalité de cette femme cruelle, arrogante, égoïste et sans scrupules. Achab étant devenu d’humeur maussade parce que Naboth avait refusé de lui vendre la vigne qu’il avait héritée de ses ancêtres, sans la moindre honte Jézabel méprisa l’autorité de son mari et lui dit avec arrogance: “Moi, je te donnerai la vigne de Naboth.” (I Rois 21:1-7). Elle écrivit des lettres qu’elle signa du nom de son mari et scella de son sceau, lettres dans lesquelles elle ordonnait aux anciens et aux nobles de la ville où habitait Naboth de faire en sorte que des individus ne valant rien accusent faussement Naboth d’avoir maudit Dieu et le roi. Ensuite, ils devraient le faire sortir puis le lapider. Naboth fut ainsi condamné à mort par un simulacre de jugement. Achab prit alors possession de la vigne et en fit un jardin potager. — I Rois 21:8-16.

      Jéhovah décréta qu’à cause de ce mépris gratuit de la justice, Achab et sa descendance seraient retranchés jusqu’au dernier. “Personne, absolument, n’a été comme Achab, qui s’est vendu pour faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah, et que Jézabel, sa femme, excitait.” Jéhovah prononça cette sentence contre Jézabel: “Les chiens mangeront Jézabel.” — I Rois 21:17-26.

      À la mort d’Achab, c’est d’abord Achaziah, fils de Jézabel, qui le remplaça sur le trône pendant deux années. Ensuite, Joram, un autre fils de Jézabel, régna douze ans, après quoi Achab n’eut plus de descendant sur le trône (I Rois 22:40, 51-53; II Rois 1:17; 3:1). Pendant le règne de ses fils, Jézabel, reine mère, continua d’influencer la nation par ses actes de fornication et de sorcellerie (II Rois 9:22). Cette influence fut même ressentie en Juda, où sa méchante fille Athalie, qui avait épousé le roi, perpétua l’esprit de sa mère dans le royaume méridional pendant les sept années qui suivirent la mort de Jézabel. — II Rois 8:16-18, 25-27; II Chron. 22:2, 3; 24:7.

      Lorsque Jézabel apprit que Jéhu avait tué le roi Joram, son fils, et qu’il faisait route vers Jizréel, elle se farda les yeux avec art, orna ses cheveux et se mit à une fenêtre qui donnait sur la cour du palais. Elle accueillit le vainqueur, qui faisait son entrée triomphale, en disant: “Tout s’est-​il bien passé pour Zimri, le tueur de son seigneur?” Cet accueil sarcastique était probablement une menace voilée, car Zimri, après avoir tué le roi d’alors et usurpé le trône, se suicida sept jours plus tard, quand sa vie fut menacée. — II Rois 9:30, 31; I Rois 16:10, 15, 18.

      À cet accueil hostile, Jéhu répondit: “Qui est avec moi? Qui?” Aux deux ou trois fonctionnaires de cour qui regardèrent dehors, Jéhu ordonna: “Laissez-​la tomber!” Le sang de Jézabel gicla sur le mur et sur les chevaux, et elle fut piétinée, vraisemblablement par les chevaux. Peu après, quand des hommes vinrent pour ensevelir cette “fille de roi”, les chiens avaient déjà fait pratiquement disparaître son cadavre, exactement comme l’avait annoncé ‘la parole de Jéhovah qu’il avait prononcée par l’entremise de son serviteur Élie’. Il restait le crâne, les pieds et les paumes des mains, pour preuve que toutes les paroles de Jéhovah se réalisent. — II Rois 9:32-37.

      2. La “femme” de la congrégation de Thyatire qui se disait prophétesse. Sans doute était-​elle appelée Jézabel parce que sa conduite rappelait celle de l’épouse d’Achab. Cette “femme” enseignait la fausse religion et égarait de nombreux chrétiens pour qu’ils commettent la fornication et pratiquent l’idolâtrie. De plus, elle refusait de se repentir. Pour cette raison, “le Fils de Dieu” déclara qu’elle serait jetée sur un lit de souffrances et que ses enfants seraient tués, afin de montrer que chacun reçoit selon ses actions. — Rév. 2:18-23.

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