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CoureursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Au sens officiel, les coureurs étaient des hommes véloces choisis pour courir devant le char du roi. Quand Absalom et, plus tard, Adonijah, conspirèrent pour usurper la royauté, chacun d’eux avait cinquante coureurs qui allaient devant son char, afin de conférer prestige et dignité à son projet (II Sam. 15:1; I Rois 1:5). Les coureurs constituaient également la garde personnelle du roi, un peu comme des gardes du corps aujourd’hui (I Sam. 22:17; II Rois 10:25). Ils montaient la garde à l’entrée du palais du roi et accompagnaient celui-ci quand il se rendait du palais au temple (I Rois 14:27, 28; II Rois 11:6-8, 11; II Chron. 12:10). Ils portaient des messages au nom du roi (II Chron. 30:6). Du temps d’Assuérus, roi de Perse, les coureurs avaient, semble-t-il, été remplacés par des courriers qui utilisaient des chevaux de poste. — Esther 3:13, 15; 8:10, 14.
AU SENS FIGURÉ
Dans les Écritures grecques chrétiennes, il est fait quelquefois mention de personnes qui courent parce qu’elles sont pressées (Mat. 28:8; Marc 9:15, 25; 10:17; Jean 20:2). Mais l’apôtre Paul utilise la course en manière d’illustration. À la congrégation de Corinthe, il écrivit: “Ne savez-vous pas que les coureurs, dans une courses, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courez de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout. Mais eux, naturellement, le font pour recevoir une couronne corruptible; nous, au contraire, pour recevoir une couronne incorruptible. Mai donc, je cours ainsi: je ne cours pas sans but bien défini; et je dirige mes coups ainsi: je ne les dirige pas de façon à battre l’air; au contraire, mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” — I Cor. 9:24-27.
Les participants aux jeux grecs s’entraînaient vigoureusement et observaient une discipline stricte. Ils veillaient de très près à leur régime alimentaire et à leur mode de vie. Des juges veillaient soigneusement à l’application des règles de la course. Si quelqu’un arrivait premier, mais en les ayant transgressés, sa course était vaine, comme l’apôtre le dit: “De même, si quelqu’un lutte dans les sports, il n’est pas couronné s’il n’a pas lutté selon les règles.” (II Tim. 2:5). Les coureurs ne quittaient pas des yeux le prix situé sur la ligne d’arrivée. C’est ainsi que Paul ‘courait’, l’esprit et le cœur fixés sur son objectif (Gal. 2:2; Phil. 2:16; 3:14). Vers la fin de sa vie, il put dire: “J’ai combattu le beau combat, j’ai fini la course, j’ai observé la foi. Dès maintenant m’est réservée la couronne de justice.” — II Tim. 4:7, 8.
Abordant la manière dont Dieu choisit les membres de l’Israël spirituel, Paul expliqua que l’Israël selon la chair comptait sur son lien de parenté charnel avec Abraham (Rom. 9:6, 7, 30-32). Les Juifs, qui se croyaient les élus, ‘couraient’ ou poursuivaient la justice de Dieu (Rom. 10:1-3). Paul démontre encore comment Dieu a défendu sa justice pour constituer l’Israël charnel en tant que nation pour constituer un Israël spirituel. L’apôtre explique ainsi ses paroles selon lesquelles “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. — Rom. 9:15, 16.
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CourgeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURGE
Le mot hébreu paqquʽoth, traduit par “courges sauvages”, se rencontre dans la Bible à propos d’un incident survenu aux jours d’Élisée, lors d’une famine. Ces courges étaient peut-être les fruits vénéneux de la coloquinte (Citrullis colocynthus). — II Rois 4:38-41.
Les motifs sculptés en forme de courges (peqâʽîm) qui ornaient la mer en métal fondu et le revêtement intérieur en cèdre du temple de Salomon avaient peut-être une forme arrondie comme le fruit de la coloquinte. — I Rois 6:18; 7:24; II Chron. 4:3.
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CouronneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURONNE
Coiffure simple ou ornée portée par des personnes de distinction, telles que rois, reines ou autres souverains, prêtres et individus que l’on voulait particulièrement honorer ou récompenser. Après le déluge, on utilisa les couronnes comme emblème d’autorité, de dignité, de pouvoir, d’honneur et de récompense.
La forme la plus ancienne de la couronne fut certainement le diadème (héb. nêzér), simple bandeau qui servit sans doute tout d’abord à retenir en arrière les longs cheveux de celui qui le portait. Cependant il finit par être adopté comme coiffure royale, même parmi les peuples qui portaient les cheveux courts. Des bandeaux de ce genre sont représentés sur des sculptures trouvées en Égypte, à Ninive et à Persépolis. Plus tard, on fit des distinctions honorifiques en utilisant des diadèmes qui variaient par la couleur, le type de tissage ou la forme. Certains de ces bandeaux mesuraient environ cinq centimètres de large. Ils étaient en lin, en soie et même en argent ou en or. On les portait parfois sur un bonnet. En outre, divers diadèmes consistaient en un cercle à pointes disposées en rayons, et d’autres étaient ornés de pierres précieuses.
Des guirlandes de feuillage ou de fleurs servaient de couronnes à l’occasion des épreuves athlétiques (II Tim. 2:5). Dans les jeux grecs, on décernait aux gagnants des couronnes faites généralement de feuilles d’arbres ornées de fleurs. Ainsi, les vainqueurs des jeux Pythiques recevaient une couronne de laurier, ceux des jeux Olympiques des couronnes
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