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  • Étienne
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    • de Jésus, ces ennemis incitèrent en secret de faux témoins à l’accuser de blasphème devant le Sanhédrin.

      SA DÉFENSE DEVANT LE SANHÉDRIN

      Étienne, plein de hardiesse, rappela les actions de Dieu envers les Hébreux, depuis le temps de leur ancêtre Abraham, et conclut sa défense par des accusations cinglantes à l’adresse de son auditoire, composé de chefs religieux. Tandis qu’ils se mettaient à grincer des dents contre lui, piqués au vif dans leur cœur par ses paroles, il fut donné à Étienne de contempler dans une vision la gloire de Dieu, et de voir Jésus debout à la droite de son Père. Lorsqu’il décrivit sa vision, toute l’assemblée se mit à crier et se précipita sur lui comme un seul homme, l’entraînant hors de la ville. Puis, après avoir déposé leurs vêtements aux pieds de Saul, tous le lapidèrent. Juste avant de ‘s’endormir dans la mort’, Étienne prononça cette prière: “Jéhovah, ne leur compte pas ce péché.” Certains hommes pieux vinrent ensuite l’ensevelir et se lamenter sur lui. Une grande persécution s’abattit sur les chrétiens, qui se dispersèrent (à l’exception des apôtres, qui restèrent à Jérusalem), de sorte que la bonne nouvelle ne s’en répandit que mieux. — Actes 6:8 à 8:2; 11:19; 22:20.

      Le discours qu’Étienne prononça devant le Sanhédrin nous livre plusieurs détails de l’histoire des Juifs qui ne figurent pas dans les Écritures hébraïques: la culture égyptienne de Moïse, le fait qu’il était âgé de quarante ans lorsqu’il s’enfuit d’Égypte, les quarante années qu’il passa à Madian avant de retourner en Égypte, ainsi que le rôle des anges dans la transmission de la loi de Moïse. — Actes 7:22, 23, 30, 32, 38.

      Étienne fut le premier qui attestât avoir vu en vision Jésus à la droite de Dieu après son retour au ciel, ce qui s’accorde avec la prophétie consignée en Psaume 110:1. — Actes 7:55, 56.

  • Étoffe
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    • ÉTOFFE

      Voir COTON; LAINE; LIN.

  • Étoile
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    • ÉTOILE

      (héb. kôkhâbh; gr. astêr, astron).

      Ces termes hébreu et grecs s’appliquent, de façon générale, à tous les corps lumineux de l’espace, sauf au soleil et à la lune qui, eux, sont désignés par d’autres noms.

      LE NOMBRE DES ÉTOILES

      En s’adressant à l’homme, Dieu s’est servi des étoiles pour décrire une multitude innombrable, comparable aux grains de sable sur le bord de la mer (Gen. 22:17; 15:5; Ex. 32:13; comparez avec Néhémie 9:23; Nahum 3:15, 16; Hébreux 11:12). Puisque seuls quelques milliers d’étoiles sont vraiment visibles à l’œil nu, beaucoup ont jadis pensé qu’il s’agissait d’une comparaison disproportionnée. Mais aujourd’hui, tout montre que le nombre des étoiles est effectivement comparable à celui de tous les grains de sable de la terre.

      Bien que, selon les paroles de Moïse, Israël vît la promesse faite à Abraham s’accomplir dans une certaine mesure, il est intéressant de remarquer que les recensements rapportés dans la Bible ne comprenaient jamais tous les membres de la nation (Deut. 1:10; 10:22; 28:62). Plus tard, on précise que David s’abstint de relever le nombre de “ceux qui étaient âgés de vingt ans et au-dessous, car Jéhovah avait promis de rendre Israël aussi nombreux que les étoiles des cieux”. (I Chron. 27:23.) Par cette notion du caractère innombrable des corps célestes, les écrits bibliques se distinguent vraiment de toutes les conceptions des peuples de l’Antiquité.

      L’ORDRE DES ÉTOILES

      En outre, l’ordre qui règne parmi les corps célestes est soulignée dans de nombreux textes de la Bible, où l’on parle de leurs “ordonnances”, de leurs “prescriptions” et de leurs “orbites” (“trajectoires”, VB) (Jér. 31:35-37; Juges 5:20; comparez avec Jude 13). Les forces incommensurables qui unissent certaines constellations, selon les lois physiques, sont évoquées dans ces questions que Dieu posa à Job: “Peux-​tu nouer les liens de la constellation de Kimah ou peux-​tu dénouer les cordes de la constellation de Késil? Peux-​tu faire sortir la constellation de Mazzaroth en son temps fixé? (...) Sais-​tu les ordonnances des cieux, ou pourrais-​tu établir son autorité sur la terre?” (Job 38:31-33; voir ASCH [CONSTELLATION D’]; KÉSIL [CONSTELLATION DE]; KIMAH [CONSTELLATION DE]; MAZZAROTH [CONSTELLATION DE]). C’est pourquoi un dictionnaire biblique (The New Bible Dictionary, éd. de Douglas, p. 1215) tire cette conclusion: “Nous affirmons donc que la Bible suppose toujours un univers entièrement rationnel et immense, contrairement aux conceptions caractéristiques du monde de l’époque qui décrivaient un univers irrationnel et pas plus vaste que les humains ne pouvaient le percevoir sans autre instruments que leurs sens.”

      On apprécie davantage encore la remarque de l’apôtre Paul relative aux particularités des astres grâce aux découvertes de l’astronomie moderne sur les différences qui existent entre les étoiles en matière de couleur, de taille, de luminosité, de température et même de densité relative. — I Cor. 15:40, 41.

      LE CULTE DES ÉTOILES

      Alors que le culte des étoiles était florissant dans les nations antiques du Moyen-Orient, les fidèles serviteurs de Dieu, qui partageaient l’opinion de la Bible, considéraient ces astres comme de simples corps matériels soumis aux lois et à la puissance divines, qui ne devaient pas dominer l’homme, mais servir de luminaires et de signes pour compter le temps (Gen. 1:14-18; Ps. 136:3, 7-9; 148:3). Lorsqu’il mit les Israélites en garde contre toute tentative visant à se représenter Jéhovah, le vrai Dieu, Moïse leur ordonna de ne pas se laisser entraîner à adorer le soleil, la lune et les étoiles, “que Jéhovah, ton Dieu, a assignés en partage à tous les peuples sous tous les cieux”. (Deut. 4:15-20; comparez avec II Rois 17:16; 21:5; 23:5; Sophonie 1:4, 5.) En revanche, les païens identifiaient leurs dieux nationaux à certaines étoiles, adoptant ainsi une optique nationaliste des corps célestes. Par exemple, on pense que Saccuth et Kaiwan, dieux adorés par l’Israël apostat, selon Amos 5:26, sont aussi les noms babyloniens de la planète Saturne, qu’Étienne nomme Réphan lorsqu’il cite ce passage (Actes 7:42, 43). Le culte des étoiles jouait surtout un rôle prépondérant à Babylone, mais il ne fut d’aucune utilité pour cette ville au temps de sa destruction. — És. 47:12-15; voir ASTROLOGUES.

      USAGE FIGURÉ

      La Bible parle des étoiles au sens figuré, dans des métaphores ou dans des comparaisons, pour désigner certaines personnes. Par exemple, dans le rêve que fit Joseph, ses parents étaient représentés par le soleil et la lune, et ses onze frères par onze étoiles (Gen. 37:9, 10). De même, Job 38:7 établit un parallèle entre “les étoiles du matin” qui poussèrent des cris de joie lorsque la terre fut fondée et les anges qu’elle nomme “fils de Dieu”. Jésus ressuscité et élevé se décrivit lui-​même comme “l’étoile du matin” et promit à ses disciples vainqueurs “l’étoile du matin”, c’est-à-dire, selon toute apparence, une part avec lui dans sa condition et dans sa gloire célestes (Rév. 22:16; 2:26, 28; comparez avec II Timothée 2:12; Révélation 20:6). Les sept “anges” des congrégations, auxquels sont adressés des messagers écrits, sont représentés par sept étoiles dans la main droite du Christ (Rév. 1:16, 20; 2:1; 3:1). L’“ange de l’abîme” nommé Abaddon est lui aussi symbolisé par une étoile. — Rév. 9:1, 11; voir ABADDON.

      Selon la parole proverbiale consignée en Ésaïe, chapitre 14, le roi vantard et ambitieux de Babylone, lui-​même appelé “le brillant” (héb. hêylêl; “Lucifer”, Lemaistre de Saci), cherchait à élever son trône “au-dessus des étoiles de Dieu”. (És. 14:4, 12, 13.) Dans une autre métaphore, le mot “astre” désigne prophétiquement les rois judéens de la lignée de David (Nomb. 24:17), et l’histoire biblique confirme que la dynastie babylonienne s’éleva bien pendant quelque temps au-dessus des rois de Juda, en s’emparant de Jérusalem. En Daniel chapitre 8, une prophétie similaire présente la petite “corne” de quelque puissance à venir en train de piétiner certaines étoiles de “l’armée des cieux” et même de se tourner contre le Prince de l’armée et contre son sanctuaire (Dan. 8:9-13)? tandis que selon Daniel, chapitre 12, par analogie, ceux qui sont “perspicaces” et qui amènent autrui à la justice brillent “comme les étoiles” au “temps des la fin”. (Dan. 12:3, 9, 10.) En revanche, les personnes immorales qui s’écartent de la vérité sont comparées à des étoiles sans route fixe”. — Jude 13.

      L’image de l’obscurcissement des étoiles, du soleil et de la lune figure fréquemment dans les avertissements prophétiques qui annoncent un malheur provoqué par le jugement de Dieu (És. 13:10; Ézéch. 32:7; Rév. 6:12, 13; 8:12; comparez avec Job 9:6, 7). En Ecclésiaste 12:1, 2, cette image sert à décrire le déclin d’une personne âgée. Dans d’autres textes, on dit que les étoiles tombent ou sont jetées sur la terre (Mat. 24:29; Rév. 8:10; 9:1; 12:4). La présence de “signes” dans le soleil, la lune et les étoiles devait aussi caractériser le temps de la fin. — Luc 21:25.

      L’“ÉTOILE DU MATIN”

      Le mot grec phôsphoros, qui n’apparaît qu’en II Pierre 1:19, emporte un sens analogue et peut aussi être rendu par “étoile du matin”. À certaines saisons, ces étoiles sont les dernières à se lever à l’est avant l’apparition du soleil, aussi annoncent-​elles comme des messagers l’aube d’une nouvelle journée. Puisque Pierre venait de parler de la transfiguration de Jésus dans une gloire magnifique, on peut penser qu’il établit un rapport avec le pouvoir royal que le Christ allait recevoir en qualité de ‘racine et descendant de David, l’étoile [astêr] brillante du matin’. — Rév. 22:16; 2:26-28; voir CIEL; ÉTENDUE.

      ‘LES ÉTOILES COMBATTENT CONTRE SISÉRA’

      Une phrase rapportée en Juges 5:20 a donné lieu à bien des commentaires. Nous lisons: “Du ciel ont combattu les étoiles, de leurs orbites elles ont combattu contre Siséra.” Certains n’y voient qu’une allusion poétique à l’aide divine (comparez avec Juges 4:15; Psaume 18:9). D’autres ont pensé à une chute de météorites ou à la confiance que Siséra plaçait dans les prédictions astrologiques, qui le trahirent. Un commentaire biblique (Clarke’s Commentary, t. II, p. 121) déclare ce qui suit: “Peut-être ne faut-​il entendre que ceci: le temps, mesuré et régi par les corps célestes, ne semblait compter que pour la destruction des Cananéens.” Puisque la Bible ne précise pas comment les étoiles “ont combattu”, il suffit, semble-​t-​il, de voir dans cette déclaration une preuve que Dieu est intervenu, de quelque façon miraculeuse, en faveur de l’armée d’Israël. — Gen. 18:14.

  • Étoupe
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    • ÉTOUPE

      Fibres courtes et grossières du lin, du jute ou du chanvre dont elles sont séparées avant d’être filées. L’étoupe brûle facilement (És. 1:31). Quand Dalila lia Samson avec des tendons humides, il les rompit aussi facilement que “se rompt un fil d’étoupe retors lorsqu’il sent le feu”. — Juges 16:8, 9.

  • Étranger
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    • ÉTRANGER

      (héb. nokhrî).

      Homme d’origine non israélite ou Gentil. Chez les Hébreux, les étrangers pouvaient être des ouvriers à gages, des marchands, des prisonniers de guerre, des Cananéens qui n’avaient été ni exécutés ni expulsés de la Terre promise, ainsi que toutes sortes de voyageurs de passage. — Josué 17:12, 13; Juges 1:21; II Sam. 12:29-31; I Rois 7:13; Néh. 13:16.

      Si la Loi restreignait les droits des étrangers, il n’en fallait pas moins les traiter équitablement et leur offrir l’hospitalité tant qu’ils ne transgressaient pas gravement les lois du pays. L’étranger, qui n’avait pas vraiment de liens avec les Israélites, se distinguait du prosélyte circoncis, lequel était devenu membre de la congrégation d’Israël en acceptant toutes les responsabilités qui découlaient de l’alliance de la Loi. D’autre part, l’étranger différait de l’immigrant qui résidait en Terre promise de façon plus ou moins permanente et qui, par conséquent, n’était pas seulement soumis à certaines restrictions légales, mais jouissait aussi de prérogatives et de droits particuliers. Voir RÉSIDENT ÉTRANGER.

      AU PREMIER SIÈCLE

      C’est surtout en raison de l’influence des conducteurs religieux que la communauté juive du premier siècle de notre ère était devenue si distante et si hermétiquement fermée aux étrangers. Le mépris que les Juifs témoignaient aux Samaritains, un peuple issu d’un mélange d’Israélites et d’étrangers, illustre bien leur comportement. En principe, les Juifs ‘n’avaient pas de relations avec les Samaritains’, et n’auraient pas même voulu leur demander de l’eau (Jean 4:9). Jésus dévoila

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