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Confiez-vous en Dieu, et ne comptez pas sur votre propre intelligenceLa Tour de Garde 1977 | 15 mars
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nouvelle au mieux de nos possibilités, nous accomplissons la volonté de Dieu.
Si nous venons à connaître Jéhovah, nous nous confierons en lui pour ce qui est de ses jugements et nous imiterons Abraham qui compta sur la justice et la miséricorde de Dieu pour lui adresser cette requête en faveur des habitants des villes iniques de Sodome et de Gomorrhe : “Supposons qu’il y ait cinquante justes au milieu de la ville. Est-ce que tu les supprimeras en ce cas et ne pardonneras-tu pas à ce lieu à cause des cinquante justes qui sont en son sein ? Il est impensable, en ce qui te concerne, que tu agisses de cette façon-là ! de faire mourir le juste avec le méchant, de sorte qu’il en advienne du juste comme du méchant. C’est impensable en ce qui te concerne. Le Juge de toute la terre ne va-t-il pas faire ce qui est droit ?” Jéhovah manifesta son incomparable miséricorde en agréant la requête d’Abraham, qui était allé jusqu’à lui demander d’épargner les villes s’il s’y trouvait seulement dix hommes justes. — Gen. 18:22-33.
Ainsi, au lieu de s’inquiéter outre mesure, il est préférable de s’en remettre à Jéhovah tout en continuant de faire sa volonté avec la même confiance que le psalmiste, qui a dit : “Je sais bien, ô Jéhovah, que tes décisions judiciaires sont justice.” — Ps. 119:75.
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Le pouvoir de la Parole de Dieu dans ma vieLa Tour de Garde 1977 | 15 mars
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Le pouvoir de la Parole de Dieu dans ma vie
IL Y A trois ans, je ne connaissais pas Jéhovah. À ce moment-là, la vie désordonnée que je menais en était bien la preuve. J’étais remariée depuis deux ans, mais notre union était chancelante. La première fois, je m’étais mariée à l’âge de seize ans, mais mon mariage s’était terminé huit ans plus tard par l’incarcération de mon mari. Quelques mois après, je fis la connaissance de mon second mari. Nous avons vécu ensemble pendant six mois, puis nous avons décidé de nous marier.
Nous travaillions tous les deux à plein temps. Mon mari était directeur d’un magasin, et j’étais comptable dans une agence d’assurances. Notre travail nous prenait tout notre temps et toutes nos forces. La plupart du temps, mes parents gardaient mes deux enfants que j’avais eus de mon premier mariage.
Nous passions les quelques loisirs que nous avions à prendre de fortes doses de LSD ou de mescaline, ou à fumer de la marijuana. Après avoir passé un week-end de cette façon, il était dur d’aller travailler le lundi matin. Aussi, pour nous remettre d’aplomb nous prenions des amphétamines. Ce genre de vie conduit à l’immoralité. Il semblait bien que notre mariage, le second pour chacun de nous, allait lui aussi se terminer par un divorce.
NOUS APPRENONS LES VÉRITÉS DE LA BIBLE
C’est alors qu’une de mes amies, qui avait elle aussi des problèmes conjugaux, a décidé de passer quelque temps chez des amis de longue date qui habitaient le Colorado, afin de se changer les idées. Pendant son séjour, elle découvrit qu’ils étudiaient la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Elle était sceptique au début, mais les renseignements qu’ils lui communiquèrent la firent réfléchir.
Dès son retour, elle s’est rendue à la Salle du Royaume de sa localité et a demandé une étude biblique à domicile. Ensuite, elle est venue me voir. Ce fut le début de longues et fréquentes conversations sur la Bible.
Finalement, mon amie m’a invitée à venir chez elle pour rencontrer le couple avec qui elle étudiait la Bible. Après avoir discuté une heure avec ces Témoins, j’étais stupéfaite. Ce n’était pas des gens sans instruction comme je l’avais pensé. Ils savaient très bien utiliser la Bible. Je voulais absolument que mon mari leur parle. Mais il n’était pas intéressé. Il me répondit que si j’avais trouvé ce que je cherchais, c’était tant mieux pour moi, mais que je devais le laisser tranquille avec cela.
Toutefois, quand mon amie et moi parlions de la Bible, mon mari écoutait derrière la porte. Au bout de quelque temps, sa curiosité l’emporta et il accepta de rencontrer le couple. Il eut la même réaction que moi. Nous avons donc commencé à étudier la Bible ensemble. Quelques mois plus tard, nous étions convaincus que ce que nous apprenions était la vérité dont parle Jean 8:32 en ces termes : “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” Elle nous avait effectivement débarrassés de la drogue, de l’immoralité et de la vaine recherche des biens matériels.
UNE QUESTION DE VOL
Comme le moment approchait pour nous de symboliser l’offrande de notre personne à Jéhovah Dieu par le baptême, ma conscience commençait à me troubler. J’avais commis une faute que je devais réparer. Il s’agissait de vol.
Du fait de mon travail de comptable, j’étais entièrement responsable des comptes de l’agence et des relevés de comptes mensuels. J’avais commencé à détourner des fonds au cours de mon premier mariage. Mon premier mari était constamment mêlé à des activités illégales. Il fallait donc beaucoup d’argent pour le sortir d’affaire. Mais, finalement, il a été mis en prison.
Je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants à charge. Comme mon salaire n’était pas suffisant pour rembourser nos dettes et subvenir aux besoins de ma famille, je volais.
J’étais maintenant prête à me vouer à Jéhovah. Mais si j’avais cessé de voler, je continuais à cacher mes vols antérieurs sur les relevés mensuels. Je savais que je ne pourrais servir Jéhovah tant que ma vie serait en désaccord avec la vérité. — Prov. 14:5.
NOUS TROUVONS LA SOLUTION
Mon mari et moi avons fait part de notre problème à Jéhovah dans la prière. Le pas suivant consistait à tout dire à l’ancien avec qui nous étudiions. J’étais certaine que les Témoins jugeraient mes actes impardonnables. Mais j’avais encore beaucoup à apprendre à leur sujet. En effet, ils me témoignèrent beaucoup d’amour et m’offrirent leur aide. Ce sont là des qualités qui, dans le monde, sont très rares de nos jours.
J’ai donc pris rendez-vous avec un avocat pour lui exposer mon problème. En allant à son bureau et dans l’ascenseur, j’ai prié Jéhovah de m’aider à faire ce que je savais être sa volonté (Phil. 4:13). Les avocats n’étaient pas surpris que j’aie volé de l’argent, mais ils ne comprenaient pas que je désire révéler mes délits.
“Personne ne le sait, me disaient-ils. Pourquoi ne pas rembourser petit à petit l’argent que vous avez détourné ?”
Je leur ai expliqué que je désirais servir Jéhovah Dieu et qu’il me fallait donc avant tout purifier ma conscience. Ils ont décidé de prendre rendez-vous avec mon employeur pour l’informer de mes vols. J’ai dû attendre une semaine avant qu’ils ne se rencontrent. C’est une semaine que je n’oublierai jamais. J’ai passé mes nuits au chevet de mes enfants, me demandant ce qu’ils deviendraient si je devais aller en prison.
Mon mari les aimait comme s’ils avaient été ses propres enfants. Mais comme mes parents s’étaient opposés à notre nouvelle foi, je craignais qu’ils ne les lui retirent par la suite. Maintenant que nous appliquions les principes de la Bible, notre mariage avait changé du tout au tout. J’étais déchirée à l’idée d’être séparée de mon mari.
Nous priions constamment Jéhovah. Je demandais à Dieu qu’il me donne de la force, afin que, si telle était sa volonté, je puisse encore mieux le servir en prison. Mon employeur fut très surpris de ma malhonnêteté, mais il admira l’honnêteté que je manifestais maintenant grâce à ma nouvelle foi. Il accepta d’intervenir auprès de la société qui m’employait pour que je puisse la rembourser. Il voulait même me garder à mon poste, mais la société ne le permettrait pas. Nous avons dû attendre la décision pendant huit mois.
J’écris ces lignes de chez moi et non d’une prison. En effet, la compagnie a donné son accord pour que je rembourse ma dette. Ainsi, non seulement nous avons eu la joie d’inculquer la connaissance de Jéhovah à nos enfants, mais à notre dernière assemblée de circonscription notre fille de seize ans a symbolisé l’offrande de sa personne à Jéhovah Dieu par le baptême. Ensuite, après avoir terminé ses études, elle est devenue pionnier auxiliaire. Le 1er juillet 1976, j’ai commencé moi aussi le service à plein temps.
Mon mari a maintenant des responsabilités dans la congrégation et, l’été dernier, pendant les vacances, il a eu le privilège de travailler à deux assemblées de district.
Nous remercions Jéhovah pour sa bonté et sa miséricorde, et de nous avoir permis de le servir. Nous avons vraiment pu vérifier la véracité du Psaume 144:15, qui déclare : “Heureux est le peuple dont le Dieu est Jéhovah !”
— D’une de nos lectrices.
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Vous en souvenez-vous ?La Tour de Garde 1977 | 15 mars
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Vous en souvenez-vous ?
Avez-vous lu attentivement les derniers numéros de La Tour de Garde ? Si oui, vous vous souviendrez certainement de ces quelques pensées :
● Comment, d’après Romains 8:3, Jésus Christ a-t-il “condamné le péché dans la chair” ?
En accomplissant parfaitement la volonté de Dieu, l’homme Jésus Christ a démontré que le péché n’est pas quelque chose de nécessaire ou d’inhérent chez l’homme. — P. 453.
● À qui l’apôtre Paul fait-il particulièrement allusion quand, dans sa lettre aux Philippiens, il parle de ceux qui “prêchent le Christ par envie et par rivalité” ? — Phil. 1:15.
Il pensait surtout aux Juifs qui se disaient chrétiens, mais qui s’étaient détournés de l’enseignement des apôtres. Ces Juifs avaient peur d’être persécutés ou de devenir un objet de honte. N’ayant pas de bons mobiles, ils cherchaient à provoquer la contestation et à susciter des doutes et des divisions, afin de détruire le travail de Paul. — P. 488.
● Comment les chrétiens sont-ils transformés à l’image de Dieu “de gloire en gloire” ? — II Cor. 3:18.
En proclamant la vérité de Dieu et en se conformant toujours plus à sa personnalité et à ses voies, les chrétiens peuvent progresser de gloire en gloire. Leurs paroles et leurs actions glorifient davantage le Dieu dont ils cherchent à refléter l’image. — Pp. 519, 520.
● Sommes-nous certains que Jéhovah Dieu agira toujours avec justice ?
Oui, car nous disposons du récit digne de foi de ses actions en faveur de Noé, d’Abraham et de nombreux autres humains, récit qui montre clairement que Dieu n’agira jamais d’une manière injuste, mais toujours en accord avec ses règles de justice immuables. — Pp. 530-532.
● Pourquoi Dieu ne s’est-il pas montré partial en choisissant les Israélites pour en faire son peuple ?
Jéhovah a choisi les Israélites non pas en raison de leur puissance ou de leur grand nombre, mais à cause de l’amour que leurs ancêtres lui avaient témoigné (Deut. 4:37). Dieu ne les a pas favorisés d’une manière partiale, car il leur a demandé des comptes, et cela d’une manière plus exigeante qu’aux autres peuples qui n’avaient pas reçu ses lois. En outre, le Très-Haut a agi de manière à ce que toute l’humanité puisse être bénie et puisse bénéficier de toutes les bonnes choses qu’il a prévues pour la vie. Il n’empêcha pas non plus les gens des autres nations de se tourner vers lui pour bénéficier de sa sollicitude. — Pp. 547, 548.
● Comment pouvons-nous éviter de développer une jalousie injustifiée dans notre cœur et chez les autres ?
Pour cela, il faut s’efforcer de cultiver un plus grand amour pour nos semblables et apprendre à apprécier leurs qualités et leurs actions. Nous devons aussi veiller à nos paroles et à nos actes, afin qu’ils ne provoquent pas la jalousie des autres. — Pp. 579, 580.
● D’après Hébreux 4:12, en quel sens la ‘parole de Dieu s’est-elle révélée vivante’ en rapport avec la promesse qui avait été faite à Israël ?
Les Israélites qui furent délivrés de l’esclavage en Égypte avaient reçu la promesse qu’ils entreraient dans le repos de Dieu, en ce sens que durant leur vie en Terre promise ils se reposeraient ou seraient soulagés après l’esclavage et l’oppression qu’ils avaient subis. Cette parole ou promesse n’était pas morte, mais bien vivante ; sa réalisation était certaine. Effectivement, les Israélites qui exercèrent la foi dans cette promesse entrèrent dans un repos en Terre promise. — P. 663.
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