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  • Étudiez pour ne pas être confondus
    La Tour de Garde 1952 | 15 juin
    • Étudiez pour ne pas être confondus

      ON raconte qu’une fois un âne brûlait du désir de ressembler à un lion, cet animal féroce dont la seule apparition et le rugissement puissant sèment la panique. Or il arriva qu’un jour il allait enfin pouvoir vivre son rêve : il avait trouvé une peau de lion. S’en étant revêtu, il fonça sur un groupe d’hommes qui se dispersèrent à l’instant. Tout à sa joie, il oublia qui il était et pensa qu’avec la peau, il pourrait aussi rugir comme un lion. Hélas, il ne fit que braire, comme un âne. C’en était fini de la comédie. Les hommes le reconnurent, revinrent sur leurs pas, et lui administrèrent une bonne correction.

      Selon le livre des Proverbes, “ même l’insensé, s’il se tait, passe pour sage ; pour raisonnable, s’il ne desserre pas les lèvres ”, et ce sont “ les lèvres de l’insensé (qui) amènent la querelle, et sa bouche (qui) appelle les coups ”. (Pr 17:28, La Bible de Jérusalem ; 18:6, Sy.) L’âne avait l’apparence d’un lion et tant qu’il se tint tranquille, il put mystifier les hommes, mais en ouvrant la bouche il trahit sa véritable identité. Sa langue d’âne lui attira des coups.

      C’est ce qui se passe avec beaucoup de soi-disant ministres de Dieu. Ils se mettent dans la “ peau ” de leur personnage, et pour paraître, accentuent les ornements de leur “ robe ”, cherchant ainsi à mettre en relief leur prétendue piété. Ils ressemblent aux scribes et aux pharisiens dont Jésus a dit : “ Ils font toutes leurs œuvres pour être vus des hommes ; car ils élargissent leurs phylactères et donnent plus de largeur aux franges [de leurs vêtements]. ” (Mat. 23:5, Da). S’ils se tenaient tranquilles et se contentaient de faire figure de ministres, ils pourraient mystifier même des personnes averties au point de passer à leurs yeux pour des représentants du lion de la tribu de Juda. Mais ils ouvrent la bouche et émettent d’anciens enseignements et credo païens ou des idées modernes, philosophiques et politiques, révélant ainsi leur imposture et s’attirant la condamnation de la Parole de Dieu. — Jér. 23:25-32.

      Ces soi-disant ministres de Dieu rejettent avec mépris sa Parole immuable, et dans leurs discours pleins de la sagesse de ce monde, ils essaient de l’altérer et d’en tordre le sens pour étayer leurs mensonges. À leur sujet Jéhovah déclare : “ Mon peuple ne connaît pas le jugement de l’Éternel. Comment dites-​vous : Nous sommes sages, et la loi de l’Éternel est avec nous ? Mais voici, la plume menteuse des scribes en fait un mensonge ! Les sages seront confus ; ils seront épouvantés, et ils seront pris. Car ils ont rejeté la parole de l’Éternel, et quelle sagesse auraient-​ils ? ” (Jér. 8:7-9, Ostervald). Leurs déclarations antiscripturales les feront tomber finalement sous le coup de la condamnation de la Parole de Dieu, et à mesure qu’ils seront dévoilés plus complètement leur honte augmentera : “ Il arrivera en ce temps-​là que ces prophètes seront confus chacun de sa vision, quand il aura prophétisé ; et ils ne seront plus vêtus de manteau de poil (c’était le vêtement des prophètes) pour mentir. Et il dira : Je ne suis point prophète, mais je suis un laboureur ; car on m’a appris à gouverner du bétail dès ma jeunesse. ” — Zach. 13:4, 5, David Martin.

      Quel changement ! À présent, ils cherchent un déguisement pour cacher leur vieille prétention d’être des ministres ! Mais comme deux noirs ne font pas un blanc, ainsi deux déguisements ne font pas une personnalité. D’abord, ils ont prétendu être des ministres de Dieu, puis des laboureurs, alors qu’en réalité ils n’ont pas cessé d’être des ministres de Satan. “ Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-​même se transforme en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres se transforment en ministres de justice. ” (II Cor. 11:14, 15, Glaire). Mais quand ils ne parviennent pas à tromper de cette manière, ils recourent à un autre déguisement plutôt que d’avouer leur fourberie.

      S’ils avaient étudié la parole de Dieu avec sincérité, ils auraient pu parler de manière à prouver la légitimité de leurs prétentions au sacerdoce. Mais parce qu’ils n’ont pas étudié dans un esprit d’humilité, ils se sont attiré la honte. Cette leçon devrait servir d’exemple aux véritables ministres, à qui elle devrait faire comprendre la nécessité d’une étude diligente de la Parole de Dieu. Quand vous vous armez de cette “ épée de l’esprit, qui est la parole de Dieu ”, que vous allez dans les rues, de porte en porte, et dans les maisons, prêchant l’évangile à l’instar de Jésus, il semble que vous êtes ses disciples, des ministres de Dieu (Éph. 6:17, Oltramare). Mais lorsque des personnes vous posent des questions en rapport avec la Bible, vous ne pouvez plus vous contenter de l’apparence d’un ministre. Vous devez ouvrir la bouche et parler. Que révéleront alors vos paroles, que vous êtes des imposteurs, ou au contraire, prouveront-​elles que vous êtes des ministres accomplis de Jéhovah ? Serez-​vous dans le cas de l’âne à la peau de lion, ou semblables aux faux prophètes cruels qui viennent en vêtements de brebis ? C’est ce que vous serez si vous n’avez pas étudié pour répondre. — Mat. 7:15.

      Mais si vous avez fait ce que Jéhovah Dieu vous a dit de faire, vous saurez comment répondre et éviter la honte. “ Le cœur du juste médite ce qu’il doit répondre. ” Faites cela “ pour savoir comment il vous faut répondre à chacun ”. Ainsi vous serez “ toujours prêts à répondre pour votre défense à tous ceux qui vous demandent raison de votre espérance ”. Sans éprouver de honte vous serez capables de bien présenter la vérité, et d’accomplir votre ministère même dans un temps où les gens préfèrent les enseignements malsains et les vains discours qui chatouillent agréablement l’oreille. Écoutez donc ce conseil de l’apôtre Paul à Timothée : “ Efforce-​toi de te présenter toi-​même à Dieu en homme éprouvé, en ouvrier inconfusible, en exact dispensateur de la parole de vérité. Évite les vaines discussions des impies, car ils progresseront davantage dans l’impiété. Car un temps viendra, où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et pour se faire chatouiller les oreilles, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Évangile, acquitte-​toi à la perfection de ton ministère. ” — Prov. 15:28, Cr ; Col. 4:6, La ; I Pi. 3:15, Sy ; II Tim. 2:15, 16, Liénart ; 4:3-5, La Bible de Jérusalem, note marginale.

      Que le clergé de la chrétienté se spécialise, s’il le veut, dans l’étude de la folle sagesse de ce monde, et il en sera finalement confondu (I Cor. 3:19). Vous, cependant, soyez attentifs à ce que disait Paul à Timothée : “ Tiens-​toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu le tiens ; et c’est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l’homme de Dieu se trouve-​t-​il accompli, équipé pour toute œuvre bonne. ” (II Tim. 3:14-17, La Bible de Jérusalem). En agissant ainsi vous pourrez non seulement vous présenter comme des représentants légitimes de Jésus-Christ, le Lion de la tribu de Juda, mais vous pourrez parler comme de tels représentants au lieu d’être identifiés comme des imposteurs par des paroles sans intelligence.

  • L’interconfessionnalisme est-il la voie de Dieu ?
    La Tour de Garde 1952 | 15 juin
    • L’interconfessionnalisme est-​il la voie de Dieu ?

      “ Un peu de levain fait lever toute la pâte. ” — Gal. 5:9.

      1, 2. Qu’est-​ce que le président Truman a demandé aux ecclésiastiques et pourquoi la vraie religion refusera-​t-​elle ?

      JÉHOVAH est un Dieu de vérité. Il ne pactise pas avec l’erreur. Aucune crise ne peut lui faire abandonner ses principes de vérité parce que pris de panique ou pour des raisons d’opportunité. Aucun péril ne l’amènera par la peur à unir ses forces à celles de l’erreur afin de présenter un front solide à l’ennemi commun. Aucune menace ne lui fera paraître comme insignifiante la différence entre la vérité et l’erreur, ce qui semblerait justifier leur fusion en raison des circonstances. Sa vérité est écrite dans la Bible, sa Parole, et malgré crises et périls l’avenir de cette vérité est assuré. Il est écrit : “ La parole du Seigneur demeure éternellement. ” (Deut. 32:4 ; Jean 17:17 ; I Pi. 1:25). Par conséquent, la vraie et les fausses religions ne fusionneront pas pour faire face en plus grand nombre aux deux périls que sont le communisme et la guerre mondiale. C’est cette fusion que le président Truman demandait avec instance aux ecclésiastiques dans un discours prononcé le 28 septembre 1951. Il fit la déclaration que voici :

      2 “ Dans cette crise de l’économie humaine, tous les hommes qui professent une croyance en Dieu devraient s’unir pour demander son aide et sa lumière. Nous devrions oublier les différences qui nous séparent et nous rassembler maintenant — car jamais nos différences ne nous ont paru si petites qu’en face du péril devant lequel nous nous trouvons. Ce n’est pas seulement cette Église-​ci ou cette Église-​là qui est en danger. Ce n’est pas seulement cette croyance-​ci ou cette croyance-​là qui est menacée. Toutes les Églises et toutes les croyances sont menacées. L’avenir même de la parole de Dieu — l’enseignement qui nous est parvenu du temps des prophètes et de celui où vivait Jésus — est en jeu. ” (Times de New-​York du 29 septembre 1951). Environ deux ans auparavant, alors qu’il s’engageait à donner son appui à la semaine de la Fraternité organisée par le Congrès national des chrétiens et des juifs, le président Truman déclara : “ La fraternité n’est pas seulement un élan généreux mais encore un commandement divin. Nous reconnaissons que la fraternité est un devoir religieux. ” (Times de New-​York du 12 novembre 1949). Mais la fraternité entre les Églises en désaccord est-​elle un commandement divin ou un devoir religieux ? Puisqu’il s’agit ici d’une question biblique, tournons-​nous vers les Écritures pour recevoir une réponse qui fasse autorité.

      3. Au commencement, de quelle manière Dieu se montra-​t-​il opposé à l’interconfessionnalisme ?

      3 En termes irréfutables la Bible déclare que Jéhovah s’est opposé de tout temps à l’interconfessionnalisme. Depuis l’époque où la vraie et la fausse religion firent pour la première fois leur apparition l’une à côté de l’autre, Jéhovah a accepté la vraie et rejeté la fausse. Il désapprouva l’interconfessionnalisme en ne portant pas à la fois un regard favorable sur l’adoration de Caïn et sur celle d’Abel. La Bible dit : “ Au bout de quelque temps, Caïn offrit des produits de la terre en oblation à Jéhovah ; Abel, de son côté, offrit des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Jéhovah regarda Abel et son offrande ; mais il n’avait pas regardé Caïn et son offrande. Caïn en fut très irrité et son visage fut abattu. Jéhovah dit à Caïn. Pourquoi es-​tu irrité, et pourquoi ton visage est-​il abattu ? Si tu fais bien, ne seras-​tu pas agréé ? Et si tu ne fais pas bien, le péché ne se tient-​il pas à ta porte ? Son désir se tourne vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. ” Le sacrifice animal offert par Abel montrait qu’il reconnaissait avoir besoin d’un sacrifice expiatoire ; son oblation préfigurait la mort du Christ comme rançon. Le sacrifice sans effusion de sang offert par Caïn n’était qu’un vain formalisme. Même après avoir été repris par Dieu, Caïn blessé dans son orgueil refusa de suivre la voie d’adoration acceptable d’Abel en offrant un animal convenable qui était à portée de main. Il choisit de tuer Abel (Gen. 4:3-8, Cr 1905 ; Héb. 9:22). Qui fit preuve d’intolérance ? Abel ? Jéhovah ? Non. Ce fut le religioniste Caïn.

      4, 5. Que fit Dieu des siècles plus tard pour montrer qu’il s’opposait toujours à l’interconfessionnalisme et aux faux dieux ?

      4 De nombreux siècles plus tard, Jéhovah manifesta d’une manière spectaculaire son opposition de toujours contre l’idée d’interconfessionnalisme. Les Israélites captifs en Égypte voulaient adorer Dieu mais ils ne pouvaient pratiquer librement leur adoration au milieu des Égyptiens plongés dans la fausse religion (Ex. 8:21, 22 8:25, 26, NW). Par les dix plaies qui s’abattirent sur cette nation, Jéhovah montra qu’il s’opposait aux dieux des Égyptiens et qu’il ne tolérerait aucun mouvement interconfessionnel impliquant son peuple et les fausses religions. C’est ce que révèle la citation suivante tirée du livre What Has Religion Done for Mankind ? (La religion a-​t-​elle servi l’humanité ?) :

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