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‘À faire des livres il n’y a pas de fin’Réveillez-vous ! 1978 | 22 mai
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‘À faire des livres il n’y a pas de fin’
DES milliards de livres sortent chaque année des presses du monde entier pour aboutir finalement chez des particuliers ou dans des bureaux et des bibliothèques publiques. Sans compter les livres de classe et les autres ouvrages de références, on publie tous les ans 20 000 nouveaux livres aux États-Unis, nombre auquel il faut ajouter plus de 8 000 rééditions ou éditions révisées.
Certes, nul ne saurait lire tous les livres qui paraissent; aussi la rapidité des méthodes d’impression modernes rend-elle plus actuelles que jamais ces paroles couchées par écrit il y a quelque 3 000 ans: “À faire beaucoup de livres il n’y a pas de fin, et les fréquenter beaucoup est fatigant pour la chair.” — Eccl. 12:12.
Entre autres aspects ‘fatigants’, la lecture des publications qui traitent des divers aspects de la connaissance fait souvent apparaître des contradictions, si bien qu’à passer sa vie dans les livres on sort usé, fatigué de faire des comparaisons et de résoudre des contradictions. C’est particulièrement vrai avec les traités de philosophie où chacun ne fait le plus souvent qu’exprimer son opinion personnelle.
Puisqu’il est impossible d’embrasser tout le domaine des connaissances et des théories humaines, il faut faire un choix et déterminer quels sont les écrits les plus utiles, ceux dans lesquels nous pouvons avoir confiance et qui nous serviront le plus dans la vie. Le sage roi Salomon, celui-là même qui avait parlé des gens qui ‘font de nombreux livres’, exprima l’avis suivant: “Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et comme des clous plantés, ceux qui font des recueils de sentences; ils ont été donnés de la part d’un seul berger.” — Eccl. 12:11.
Selon ces paroles, les écrits les plus intéressants viennent du “seul berger”, ou bien ils ont son approbation. Mais qui est ce “seul berger”? Comme les écrits du roi Salomon font partie des Saintes Écritures, il s’ensuit que le “berger” doit être celui dont parlent ces mêmes Écritures, par exemple dans Psaume 23:1, où nous lisons: “Jéhovah est mon Berger.”
Il ressort de ces paroles de Salomon qu’on tire le maximum de profit de la lecture si l’on étudie avec soin les Écritures inspirées de Dieu. Contrairement aux théories contradictoires dans lesquelles on essaie vainement de voir clair, cette lecture ne fatigue pas. Grâce à la mise en pratique des principes énoncés dans la Bible, des millions d’hommes et de femmes ont constaté tout le bien-fondé de cette pensée, énoncée en II Timothée 3:16, 17: “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit tout à fait qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne.”
Quand elle est guidée par la Bible, la sagesse peut jouer le rôle d’aiguillon auquel Salomon fit allusion. L’aiguillon est cet instrument pourvu d’une pointe en métal, avec lequel on pique un animal de trait pour le faire marcher dans une certaine direction. Il en va de même des paroles dictées par la sagesse divine. Elles ont le pouvoir d’aiguillonner ou d’inciter ceux qui les lisent ou les entendent à se conformer à la sagesse qu’elles renferment, et cela pour leur plus grand bien. Quand on s’occupe de faire “des recueils de sentences”, c’est-à-dire de donner de sages proverbes ou des avis vraiment utiles, on est également comparé à un clou. En quel sens? Tout comme un clou sert à soutenir ou à fixer solidement un objet, “ceux qui font des recueils de sentences” jouent un rôle de soutien et sont un appui solide pour leur prochain, grâce à leurs paroles de sagesse et de bon sens.
Ne vous laissez donc pas distraire par la multitude de livres que l’on imprime continuellement. Prenez plutôt le temps d’examiner le plus précieux d’entre tous, la Bible, et de lire des publications qui sont en accord avec elle. Ainsi, vous ne connaîtrez pas le sentiment de cet homme qui, peu avant sa mort, confiait ce qui suit à un ami: “La Bible a plus de valeur que tous les autres livres qui ont jamais été écrits. Mon plus grand regret est de n’avoir pas trouvé jusqu’à ces derniers temps un moment pour la lire avec l’attention et l’intérêt qu’elle mérite.”
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La composition progresse à pas de géantRéveillez-vous ! 1978 | 22 mai
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La composition progresse à pas de géant
De notre correspondant en Afrique du Sud
LE TEXTE imprimé, parce qu’il couche définitivement par écrit ce qui a été dit oralement, occupe une place importante dans notre vie. On comprend donc sans peine le rôle qu’il joue aujourd’hui. Mais comment assemble-t-on les lettres avant de les imprimer? Peut-être avez-vous déjà bricolé avec une petite presse équipée de lettres en caoutchouc. Outre que cette machine ne manquait pas de “caractères”, elle vous a sûrement donné une petite idée de ce qu’est l’imprimerie et de la façon dont on emploie les caractères pour marquer le papier. Ce mode d’expression graphique porte le nom de composition. Plus intéressé par le produit fini, la page imprimée, que par la technique, le public est peu au courant des changements profonds qui sont survenus dans le domaine de la composition au cours des dernières années.
Examinez quelques instants la page que vous avez sous les yeux. Vous remarquerez que le texte est divisé en deux colonnes, que chaque ligne a rigoureusement la même longueur et que le texte est disposé en alignement strict. Vous noterez aussi que la page ne comporte pas de taches claires ou sombres, mais présente un ton gris uniforme. Ces résultats sont l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et de perfectionnements apportés par les typographes pour faciliter la lecture des textes sans que la vue ni la concentration en pâtissent.
Quel contraste entre les méthodes d’imprimerie modernes et les efforts que réclamait autrefois la composition! Avant l’invention de l’imprimerie à caractères mobiles, au quinzième siècle, les diverses techniques employées manquaient de finesse et de souplesse. Tout devait
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