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  • Avez-vous trébuché à cause de la conduite des autres ?
    La Tour de Garde 1971 | 1er mars
    • sera pas vain, vous aurez votre récompense, soyez-​en convaincu. Or, quelle est cette récompense ? Le privilège soit de régner pendant mille ans avec le Christ soit d’entrer, après Harmaguédon, dans la “nouvelle terre” où Dieu essuiera les larmes de tous les visages, et où il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Pourquoi permettre à quelqu’un de vous priver de tout cela ? — I Cor. 15:58 ; Héb. 6:10 ; II Pierre 3:13 ; Rév 21:4.

      Regardons les faits en face. Les témoins chrétiens voués à Jéhovah ont acquis la réputation, bien méritée, de se distinguer de leurs semblables par l’honnêteté, la paix, l’unité et la joie qui règnent parmi eux. Ils aiment Jéhovah de tout leur cœur, de toute leur âme, de tout leur esprit et de toute leur force, et leur prochain comme eux-​mêmes (Marc 12:29-31). Séparé d’eux, pourriez-​vous espérer trouver un autre groupe de gens s’efforçant plus qu’eux de conformer leur vie aux principes bibliques ? Comme nous l’avons déjà fait remarquer, les témoins ne supportent pas la compagnie de ceux qui pratiquent le mal, mais ils ôtent le méchant du milieu d’eux. — I Cor. 5:13 ; 6:9-11.

      Prenez garde de ne pas faire trébucher autrui

      Toutefois, le fait que le chrétien n’a aucune raison biblique de trébucher à cause des autres, ne veut pas dire qu’il doive se montrer indifférent ou attacher peu d’importance à ce qui fait trébucher autrui. Pas du tout ! Être pour autrui une cause d’achoppement est un péché des plus graves. Jésus-Christ ne laissa subsister aucun doute à ce sujet, car il a dit en une certaine circonstance : “Quiconque est une cause d’achoppement pour un de ces petits qui ont foi en moi, il est plus avantageux pour lui qu’on lui suspende au cou une meule (...) et qu’on l’engloutisse dans la vaste et grande mer.” — Mat. 18:6.

      L’apôtre Paul savait, lui aussi, combien il était grave de faire trébucher un de ses frères ; c’est pourquoi il donna maints avertissements à ce sujet : Il montra que nous devrions renoncer à faire une chose, même parfaitement bonne en soi, si elle risque de faire trébucher un de nos frères. Il dit : “Il est bien de ne pas manger de chair ou de ne pas boire de vin ou de ne rien faire qui fasse trébucher ton frère.” Paul ne se borna pas à donner ces conseils, mais lui-​même donna l’exemple en les observant : “Si donc un aliment fait trébucher mon frère, dit-​il, je ne mangerai plus jamais de chair, pour ne pas faire trébucher mon frère.” — Rom. 14:21 ; I Cor. 8:13.

      S’il est indispensable que nous renoncions à certaines choses, même parfaitement bonnes en soi, afin de ne pas faire trébucher autrui, à combien plus forte raison devons-​nous veiller à ne pas fournir, par une conduite coupable, de cause d’achoppement à autrui ! Paul songeait à cela quand il pria pour ses frères de Philippes : “Que votre amour abonde encore de plus en plus avec la connaissance exacte et un entier discernement, pour que vous vous assuriez des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres jusqu’au jour de Christ.” Par ces exhortations, l’apôtre ne leur demandait pas autre chose que de l’imiter, car, ainsi qu’il l’écrivit à ses frères de Corinthe, “sous aucun rapport nous ne fournissons de cause d’achoppement, afin qu’on ne trouve rien à redire à notre ministère”. — Phil. 1:9, 10 ; II Cor. 6:3.

      L’œuvre que Jéhovah Dieu fait accomplir à notre époque est fondée sur la coopération. À la manière du corps humain, chacun de ceux qui y participent contribue au bonheur des autres et a besoin des autres. La main ou l’orteil peuvent-​ils exister en dehors du corps ? Séparés de ce dernier, peuvent-​ils remplir une fonction utile ? Chaque membre du corps fonctionne pour le bien du reste du corps (I Cor. 12:12-26) ; il devrait en être ainsi pour le chrétien. Dans vos rapports avec vos frères dans la foi, appartenant à une autre race ou nationalité, tenez compte de leur sensibilité et évitez de les blesser. Êtes-​vous un ministre mûr ? Veillez attentivement à ne pas faire trébucher les jeunes et les nouveaux qui attendent probablement beaucoup de vous.

      Il est en même temps indispensable que chacun de nous reconnaisse que personne n’est parfait, et que les péchés commis par les autres, soit contre les principes bibliques, soit contre nous ne fournissent aucune raison pour trébucher. Comme nous l’avons déjà vu, en permettant aux autres d’être pour nous une cause d’achoppement, nous manquons de sagesse, de justice et d’amour. S’agit-​il d’une offense grave ? Alors, c’est à la congrégation qu’il appartient d’agir. Est-​ce une offense personnelle ? Dans ce cas, suivez les instructions de Jésus consignées dans Matthieu 18:15-17. S’agit-​il d’une autre affaire ? Alors, chassez-​la de votre esprit, exercez l’amour, qui couvre une multitude de péchés.-— I Pierre 4:8.

      Quand vous permettez aux autres, par leur conduite, de vous faire trébucher au point de quitter le service de Jéhovah Dieu, vous déplaisez à votre Créateur. Non seulement, vous vous rendez malheureux, mais vous rendez les autres malheureux. Le seul dont vous faites le bonheur est Satan le Diable, car il se délecte à voir la discorde et le malheur régner parmi le peuple de Dieu. Ce n’est certainement pas ce que vous voulez ! — Prov. 6:16-19.

      Que personne donc ne vous prive de votre joie ! Attachez-​vous fermement à votre espérance de vie éternelle. Comptez les nombreuses bénédictions que vous procure la participation active à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume à toutes les personnes qui veulent entendre. Voyez les qualités de vos compagnons de service, et goûtez avec eux au grand bonheur qu’il y a à donner !

  • Chrétiens, vainquons le mal en faisant le bien
    La Tour de Garde 1971 | 1er mars
    • Chrétiens, vainquons le mal en faisant le bien

      Y a-​t-​il des exemples bibliques de serviteurs de Jéhovah qui ont vaincu le mal en faisant le bien ?

      Joseph, fils du patriarche Jacob, nous a donné un bel exemple dans ce domaine. Ses frères s’étaient montrés très méchants à son égard en le vendant comme esclave et en le faisant passer pour mort aux yeux de son père. Pourtant, Joseph leur pardonna spontanément et pourvut généreusement à leurs besoins. D’autre part, les apôtres de Jésus-Christ ont donné un bel exemple sous ce rapport par leur persévérance dans le ministère en dépit de l’emprisonnement et des mauvais traitements qu’ils avaient subis de la part de ceux qui n’aimaient pas leur excellente oeuvre. Il est évident que Jésus est celui qui nous a donné le plus bel exemple pour ce qui est de vaincre le mal par le bien. Il ne se relâcha pas dans son ministère malgré une cruelle opposition ; il donna même sa vie afin que les hommes, y compris ceux qui, par ignorance, s’étaient opposés à lui, puissent obtenir la vie. — Gen. 45:1-13 ; Actes 5:41, 42 ; Mat. 20:28.

      Quels fruits de l’esprit est-​il indispensable de cultiver si nous voulons suivre le conseil apostolique consigné dans Romains 12:21a et vaincre le mal en faisant le bien ?

      La longanimité et la maîtrise de soi (Gal. 5:22, 23). Quand quelqu’un nous fait du mal, on est enclin à rendre la pareille. Il importe donc d’être lent à la colère, ce qu’implique la longanimité. D’autre part, quand on voit les méchants prospérer, on est tenté de s’indigner et de se mettre en colère. Mais la Parole de Dieu nous donne le conseil suivant : “Ne t’indigne pas à propos de ceux qui font le mal.” (Ps 37:1, AC). Il faut exercer la maîtrise de soi pour être à même de suivre ce conseil et de rester calme, en étant sûr que Jéhovah redressera les choses en son temps. C’est ce qu’a fait l’apôtre Paul, qui a écrit : “Alexandre, le chaudronnier en cuivre, m’a fait beaucoup de mal — Jéhovah lui rendra selon ses actes.” — II Tim. 4:14.

      Dans la congrégation, qui doit en particulier donner l’exemple et montrer aux autres comment un chrétien doit vaincre le mal en faisant le bien ?

      Les serviteurs nommés. Certains, par ignorance ou de manière insensée, mettent en doute la vérité ou s’opposent à la Bible, ce qui crée de réels problèmes au sein de la congrégation. Les serviteurs nommés doivent régler ce genre d’affaire avec calme, car une dispute n’apporterait aucun bienfait. D’un autre côté. il arrive parfois qu’ils ne reçoivent pas le soutien escompté de la part des autres membres de la congrégation. Cela peut mettre à l’épreuve leur maîtrise de soi et leur longanimité. En tant que serviteurs nommés, ils doivent suivre ce conseil : “Écarte les questions folles, qui trahissent l’ignorance, sachant qu’elles engendrent des querelles. Mais un esclave du Seigneur n’a pas à se quereller, mais il doit être doux envers tous, qualifié pour enseigner, se contenant sans cesse sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés.” En suivant ce conseil les serviteurs seront capables de vaincre le mal par le bien. — II Tim. 2:23-25.

      Quels sont les bienfaits que reçoivent les serviteurs de Jéhovah lorsqu’ils vainquent le mal en faisant le bien ?

      D’abord, il y a des bienfaits physiques : “Les paroles agréables sont (...) santé pour les os.” (Prov. 16:24, Da). Il est très mauvais

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