41. À quoi nous faut-​il inviter les personnes du dehors, ainsi que l’indiquent les Psaumes 107 et 149 ?

⁴¹ Nous devons inviter les personnes du dehors, malheureuses, égarées et en péril, à se joindre à nous dans nos assemblées joyeuses, édifiantes : “ Qu’ils louent (Jéhovah) pour sa bonté, et pour ses (œuvres merveilleuses) en faveur des fils de l’homme ! Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple, et qu’ils le célèbrent dans la réunion des anciens ! ” (Ps. 107:31, 32). “ (Peuples), louez Jah. Chantez à (Jéhovah) un cantique nouveau ! Chantez sa louange dans l’assemblée des saints (dans l’assemblée des hommes de bonté). Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a fait ; que les fils de Sion s’égayent en leur roi ! ” — Ps. 149:1, 2, Da.

42. Comment Jéhovah a-​t-​il séparé son peuple d’avec les nations, l’établissant dans un pays nouveau-né ?

⁴² À la différence d’Israël, nous ne demeurons pas ensemble dans un pays à nous, vivant pour nous et n’ayant rien à faire avec les nations à l’extérieur de nos frontières. Nous sommes dispersés sur la terre, habitant au milieu des peuples de ce monde, aux pratiques impies desquelles il nous faut résister ainsi qu’à leurs croyances en une gloire et en des ambitions nationalistes. Cependant, Jéhovah a séparé son peuple de ce monde par sa vérité qui l’a affranchi, et en l’organisant afin que ceux qui le composent puissent tous agir ensemble, en accomplissant sa seule volonté à leur égard. En ce jour de Jéhovah, il a donné naissance à sa nation de l’Israël spirituel, une nation qui n’est pas captive d’aucune des nations de ce monde. Il lui a donné une position spirituelle devant lui, une position théocratique occupée par nulle autre sur la terre, de sorte qu’il a, pour ainsi dire, fait “ naître un pays ” en ce grand jour de Jéhovah pour qu’ils y résident. Il y a amené les enfants spirituels de sa femme Sion, il y a rassemblé avec eux des centaines de milliers de résidents temporaires de bonne volonté.

43. Pour apprécier notre nationalité spirituelle, que nous faut-​il faire ? Quel bienfait en retirons-​nous ?

⁴³ Pour apprécier notre nationalité, notre unité nationale, il faut que nous venions ensemble et régulièrement à nos réunions. C’est là le lieu convenable pour parler de Dieu qui a fait de nous son peuple organisé. Là, devant et avec nos frères dans la foi, nous devrions exprimer notre joie en Jéhovah qui est devenu notre Roi depuis 1914. Le bienfait que nous en retirerons, c’est que nous augmenterons notre amour pour lui, pour son Christ et pour nos frères, nous fortifierons nos liens les uns avec les autres pour rester unis contre tout le monde qui fait bloc contre Jéhovah et contre nous en tant que ses témoins.

44. Que nous est-​il ordonné dans nos réunions ? Selon Psaume 68:12, 13 68:11, 12, NW qui participe encore à cela ?

⁴⁴ À partir de nos réunions, il nous est ordonné de sortir, de rendre témoignage et de faire retentir l’avertissement à toutes les nations pour la dernière fois, parce que leur fin complète est marquée pour Harmaguédon. Par la foi, à la lumière de la prophétie, nous voyons sa victoire et nous pouvons nous réjouir à cause de ce que cette victoire signifiera pour sa propre souveraineté universelle et pour la bénédiction de ceux qui l’aiment et le servent. Tandis que nous sortons dans notre territoire pour rendre témoignage publiquement et de maison en maison, il nous donne son message triomphant. Les femmes, et pas seulement les hommes qui d’ordinaire livrent la bataille, doivent se joindre à cette proclamation triomphale. Le Psaume 68:12, 13, AC 68:11, 12, NW, s’est réalisé : “ (Jéhovah) a fait entendre sa parole ; les femmes qui annoncent (la bonne nouvelle) sont une troupe nombreuse (une grande armée). Les rois des armées fuient, fuient, et celle qui habite la maison partage le butin. ” Dans nos foyers également, nous devrions parler de nos victoires théocratiques en prêchant la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah..

45. Où apparaît pour la première fois l’expression “ Alléluia ” ? Combien de fois se rencontre dans le livre des Psaumes cette invitation à la louange ?

⁴⁵ En jetant un regard sur la victoire de Jéhovah à Harmaguédon comme le psalmiste le fit, nous pouvons nous joindre à lui en disant : “ Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les méchants ne soient plus ! Mon âme, bénis Jéhovah ! Alléluia ! (Peuples, louez Jah) ” (Ps. 104:35, AC.) Ici, pour la première fois, se rencontre cette exclamation hébraïque sacrée, Alléluia ! (Hallélujah !), le nom Jah étant la forme abrégée de Jéhovah. Aujourd’hui, nous avons rendu témoignage de la naissance de son royaume et goûté sous ce royaume de telles bénédictions que nous avons toutes les raisons de louer Jéhovah. Dans cette partie finale du livre des Psaumes, nous rencontrons cette invitation à la louange : Alléluia ! 23 fois. Toutes les personnes vivant actuellement sur la terre sont invitées à louer le Souverain universel, peu importe la position qu’elles occupent sur la terre, peu importe leur âge ou leur sexe : “ De la terre, louez Jéhovah, (...) rois de la terre et tous les peuples (groupes nationaux), princes et vous tous, juges de la terre, jeunes hommes et jeunes vierges, vieillards et enfants. Qu’ils louent le nom de Jéhovah, car son nom seul est grand. Sa gloire est au-dessus du ciel et de la terre. (Et il exaltera la corne de son peuple, Da), (la louange de tous ses hommes de bonté, des fils d’Israël), le peuple qui est près de lui. Alléluia ! (Peuples, louez Jah !) ” — Ps. 148:7-14, AC.

46. Que nous faut-​il faire maintenant, selon les cinq doxologies du livre des Psaumes ?

⁴⁶ Nous approchons de l’achèvement du temps de la fin de ce vieux monde et de ses royaumes. Le moment est passé de louer des hommes, des organisations et des institutions humaines. C’est le moment critique, pour tous ceux qui veulent vivre, de louer notre Créateur et notre Souverain. C’est pour nous l’inestimable occasion de prendre garde à l’invitation à le bénir. Le livre des Psaumes est divisé en cinq parties par cinq doxologies ou cinq déclarations de bénédictions sur le seul vrai Dieu vivant, Jéhovah ; la première doxologie à la fin du Psaume 41, la seconde, à la fin du Psaume 72, la troisième, à la fin du Psaume 89, la quatrième, à la fin du Psaume 106, et la cinquième termine le livre entier des Psaumes. En fait, c’est tout le Psaume 150. Il englobe tout ce qui se trouve dans l’étendue du ciel et de la terre dans l’appel qu’il adresse à tous pour qu’ils s’unissent dans un grand Alléluia. “ (Peuples, louez Jah !) Louez Dieu dans son sanctuaire. Louez-​le dans l’étendue, où éclate sa puissance ! (...) Que tout ce qui respire loue (Jah) ! Peuples, louez Jah (Alléluia) ! ” — Ps. 150:1-6, AC, NW.

47. À quoi nous invite le Psaume 150 ? Comment y obéirons-​nous ?

⁴⁷ Cela exige des louanges internationales au seul Dieu, aujourd’hui. C’est ce que ressentait envers lui le psalmiste inspiré. C’est ce que nous éprouvons envers lui qui est digne de louanges universelles. En avant, donc, avec la prédication ordonnée de la bonne nouvelle du royaume aux peuples de toutes les nations dans un témoignage final, afin que les personnes reconnaissantes se joignent dans un Alléluia universel, en accomplissement de cette prophétie et respirent la louange de Jéhovah éternellement dans son monde nouveau !

Deux opinions sur la souffrance

Selon le New York Times du 25 février 1957, le pape Pie XII, s’adressant à cinq cents médecins réunis dans le Vatican, leur déclara : “ La souffrance ne sera jamais complètement bannie du milieu des hommes. ” C’est une opinion. La Bible en donne une autre, celle que Jésus révéla à son apôtre Jean. Dans Apocalypse 21:1, 3, 4, la Bible de Jérusalem (traduction catholique) dit au sujet des conditions qui régneront parmi les hommes après Harmaguédon : “ Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle — le premier ciel, en effet, et la première terre ont disparu, et, de mer, il n’y en a plus. J’entendis alors une voix clamer, du trône : “ Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux : de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé. ”