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    • délivrer (Ps. 142:7). Ésaïe utilise deux fois ce terme dans un sens symbolique: 1) Dans le chapitre 24, verset 22, à propos des rois qui sont rassemblés dans un cachot le jour où Jéhovah devient Roi. 2) Dans le chapitre 42, verset 7, à propos de ceux qui sont spirituellement détenus et dans les ténèbres. Sous l’inspiration de Dieu, Siméon, alors très âgé, appliqua cette dernière prophétie à ceux à qui Jésus Christ allait apporter la lumière de la vérité. — Luc 2:25-32.

  • Cadès
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    • CADÈS

      (saint, sanctifié), CADÈS-BARNÉA

      Campement Israélite dans le désert, à l’extrémité du territoire édomite, près du “chemin de Schur”, lequel pourrait correspondre à l’actuel Dar el-Shur qui va d’Hébron jusqu’en Égypte (Gen. 16:7, 14; Nomb. 20:14:16 [en Nombres 20:16, le mot hébreu ʽîr (ville) a peut-être simplement le sens de camp; comparez avec Nombres 13:19]). Il semble que pour aller de Horeb à Cadès-Barnéa il y avait onze jours de voyage par le chemin du mon Séir. — Deut. 1:2.

      Les Écritures situent Cadès tantôt dans le désert de Paran, tantôt dans celui de Zin. Les déserts de Zin et de Paran étaient peut-être contigus, et Cadès à la limite de ces deux territoires, ce qui permettait de le situer dans l’un ou l’autre des deux déserts. Ou bien le désert de Paran, plus vaste (Nomb. 13:26; 20:1). Au temps d’Abraham, ce lieu était connu sous les noms d’En-Mischpat et de Cadès (Gen. 14:7; 20:1). Kédesch désigne peut-être le même endroit. — Josué 15:21, 23.

      ʽAïn Qedeis, situé à quelque 80 kilomètres au sud-est de Béer-Schéba, a été proposé comme le site probable de Cadès. Au milieu d’un désert aride (comparez avec Deutéronome 1:19), la source d’eau pure et douce de Qedeis alimente une oasis où croissent de l’herbe, des arbustes et des arbres. Deux autres sources se trouvent à proximité: ʽAïn el-Qudeirat et ‘Aïn Qoseiméh. Comme actuellement la plus grande de ces trois sources est ‘Aïn el-Qudeirat, certains l’identifierait, de préférence, à Cadès-Barnéa. Toutefois, la source la plus à l’est des trois est ʽAïn Qedeis, aussi le choix de celle-ci comme site de Cadès-Barnéa semble-​t-​il mieux correspondre à la description de la frontière méridionale de Canaan qui, d’est en ouest, passait par Cadès-Barnéa (ʽAïn Qedeis?), Hazar-Addar (ʽAïn el-Qudeirat?) et Azmon (ʽAïn Qoseiméh?). Si les Israélites campèrent effectivement dans cette région, ils utilisèrent certainement les trois sources. — Nomb. 34:3-5.

      Dans la deuxième année qui suivit leur sortie d’Égypte, les Israélites partirent de Hazéroth et campèrent à Cadès-Barnéa (comparez avec Nombres 10:11, 12, 33, 34; 12:16; 13:26). De là, Moïse envoya douze hommes explorer la Terre promise. Dix de ces espions firent un mauvais rapport, ce qui provoqua des murmures hostiles parmi les Israélites. Jéhovah condamna alors la nation à errer dans le désert. Les Israélites tentèrent bien ensuite de conquérir Canaan, mais n’ayant ni l’approbation ni la direction de Dieu, leur tentatives se solda par une défaite humiliante (Nomb. 13:1-16, 25-29; 14:1-9, 26-34, 44, 45; 32:7-13; Deut. 1:41-45). Après cela, ils demeurèrent quelque temps à Cadès-Barnéa (Deut. 1:46). Mais le dessein de Jéhovah n’était pas qu’ils y restent, car il leur avait dit auparavant: “Alors que les Amalécites et les Cananéens habitent dans la basse plaine, demain [expression idiomatique hébraïque signifiant “plus tard”, comme en Exode 13:14] changez de direction et mettez-​vous en marche pour le désert par l’itinéraire de la mer Rouge.” — Nomb. 14:25.

      Les Israélites quittèrent donc Cadès-Barnéa et circulèrent dans le désert pendant 38 ans (Deut. 2:1, 14). Il semble que durant ces années ils séjournèrent un certain temps dans 18 endroits différents, selon la liste des étapes qui suivirent celle d’Hazéroth (comparez avec Nombres 12:16 à 13:3, 25, 26; 33:16-36). Bien qu’Israël ait campé à Cadès après avoir quitté Hazéroth, Nombres 33:18 ne mentionne pas ce nom. Il s’agit peut-être d’une omission volontaire, à moins que, comme certains l’ont suggéré dans le passé Cadès et Rithmah aient désigné le même lieu.

      Finalement, les Israélites retournèrent à Cadès le premier mois de la quarantième année après l’exode (Nomb. 20:1; 33:36-39). Là mourut Miriam, la sœur de Moïse. Plus tard, Moïse et Aaron perdirent le privilège d’entrer en Terre promise, parce qu’ils ne sanctifièrent pas Jéhovah lorsqu’il fournit miraculeusement de l’eau aux Israélites qui campaient à Cadès. C’est de là que, par la suite, Moïse demanda à Édom la permission de traverser son territoire (Nomb. 20:1-17). Ce dernier ayant refusé, il semble que les Israélites restèrent encore quelque temps à Cadès (Nomb. 20:18; Juges 11:16, 17) avant de se diriger vers la Terre promise en passant par le mont-Hor (Nomb. 20:22; 33:37). Alors qu’ils se trouvaient dans les plaines de Moab, à l’est du Jourdain, Jéhovah précisa que la frontière méridionale de la Terre promise passerait par Cadès-Barnéa (Nomb. 33:50; 34:4). Plus tard, les Israélites conduits par Josué conquirent la région qui s’étendait de Cadès-Barnéa à Gaza (Josué 10:41), et Cadès-Barnéa se trouva à la limite méridionale de Juda. — Josué 15:1-4.

      Psaume 29:8 parle de la voix de Jéhovah qui fait “se convulser” le désert de Cadès. Cette image évoque peut-être une violente tempête qui, se précipitant des montagnes situées au nord de la région de Cadès, ferait voler le sable de telle façon que le désert semblerait se convulser.

  • Cadmiel
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    • CADMIEL

      {Article non traduit.}

  • Cadmonites
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    • CADMONITES

      {Article non traduit.}

  • Cadran solaire
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    • CADRAN SOLAIRE

      Instrument qui indiquait l’heure du jour. L’ombre d’un certain objet qui se projetait sur une surface graduée ou cadran devenait peu à peu plus longue ou plus courte selon la distance du soleil par rapport à son zénith. L’objet dont l’ombre se projetait sur le cadran était généralement un style ou gnomon, c’est-à-dire une fine lame métallique triangulaire placée au-dessus du cadran, bien qu’on pût également utiliser un cordon ou un autre objet. La surface du cadran pouvait être plane, concave ou même cylindrique.

      En II Rois 20:8-11 et Ésaïe 38:4-8, il est question du signe que Dieu donna au roi Ézéchias, alors malade, en réponse à la prière d’Ésaïe. Comme signe, il fit changer de direction à l’ombre qui était descendue peu à peu, de sorte qu’elle recula de dix degrés. Il pouvait s’agir des degrés d’un cadran solaire servant à mesurer le temps, car il n’est pas impossible que le père d’Ézéchias eut en sa possession un tel cadran solaire qu’il avait pu obtenir de Babylone. Toutefois, commentant ce récit, l’historien juif Josèphe dit que ces degrés d’Achaz étaient “dans sa maison”, laissant vraisemblablement entendre qu’ils faisaient partie d’un escalier. Peut-être avait-​on placé près de l’escalier une colonne dont l’ombre qui s’allongeait peu à peu sur les degrés servait à indiquer l’heure.

      Selon toute apparence, ce miracle faisait intervenir le rapport entre les mouvements de la terre et du soleil, auquel cas il est comparable à celui qui est rapporté en Josué 10:12-14. Ce présage eut un grand retentissement, car selon II Chroniques 32:24, 31, des messagers vinrent de Babylone à Jérusalem pour s’informer à son sujet.

  • Cage
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    • CAGE

      {Article non traduit.}

  • Caille
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    • CAILLE

      (héb. selaw; selayw).

      Le mot hébreu selaw correspond sans doute aux termes arabe et araméen pour caille (salwâ). La caille est un petit oiseau rondelet d’une vingtaine de centimètres de long qui passe la plupart de son temps sur le sol. Du fait de sa couleur brune tachetée de chamois, de blanc et de noir, elle se confond bien avec la terre.

      Les cailles dont il est question dans la Bible appartiennent vraisemblablement à l’espèce des cailles migratrices (Coturnix coturnix) qui partent du cœur de l’Afrique au printemps, remontent vers le nord pour atteindre l’Égypte vers le mois de mars et traversent ensuite l’Arabie et la Palestine, puis retournent en Afrique à l’approche de l’hiver. Elles migrent en troupes immenses et par étapes, volant souvent la nuit. Leurs ailes leur permettent de voler rapidement, mais pas très longtemps. À cause du poids de leur corps par rapport à la puissance de leurs ailes, elles arrivent souvent à destination dans un état d’épuisement. C’est pourquoi les cailles volent avec le vent et généralement à une assez basse altitude.

      La première fois qu’il est question de cailles dans le récit biblique, l’événement se passe au printemps (Ex. 16:1), époque où elles doivent se diriger vers le nord. Les Israélites qui se trouvaient dans le désert de Sin, dans la péninsule Sinaïtique, se plaignaient du manque de nourriture. En réponse, Jéhovah assura Moïse qu’“entre les deux soirs” ils mangeraient de la viande et qu’au matin ils seraient rassasiés de pain (v. 16:12). Ce soir-​là, “les cailles commencèrent à monter et à couvrir le camp”, et le lendemain matin la manne apparut sur la terre (vv. 16:13-15; Ps. 105:40). Un an plus tard, et sans doute au printemps, comme les Israélites murmuraient une nouvelle fois, se plaignant de la monotonie de leur régime alimentaire constitué exclusivement de manne, Jéhovah annonça qu’ils mangeraient de la viande “tout un mois de jours” jusqu’à ce qu’ils en soient dégoûtés (Nomb. 11:4, 18-23). Puis Dieu fit se lever un vent de sud-est qui “amena des cailles de la mer et les laissa tomber au-dessus du camp”, à profusion, “comme les grains de sable”, jusqu’à plusieurs kilomètres tout autour du périmètre du camp. — Nomb. 11:31; Ps. 78:25-28.

      L’expression “à près de deux coudées [environ 90 centimètres] au-dessus de la surface de la terre” a reçu plusieurs explications différentes (Nomb. 11:31). D’aucuns considèrent que les cailles tombèrent au sol et qu’en certains endroits elles s’entassèrent les unes sur les autres jusqu’à cette hauteur-​là. D’autres objectent que cela aurait invariablement causé la mort d’un grand nombre d’oiseaux, les rendant impropres à la consommation pour les Israélites. Ils pensent donc que ce texte signifie que les cailles volaient à cette altitude au-dessus du sol, ce qui permettait aux Israélites de les abattre très facilement et de les capturer. C’est cette idée qu’exprime la version des Septante, où on lit: “Tout autour du camp, à environ deux coudées du sol”, et la Vulgate, qui déclare: “Tout autour du camp, et elles volaient à la hauteur de deux coudées au-dessus du sol.”

      Les Israélites passèrent un jour et demi à ramasser les cailles, “celui qui en ramassa le moins en recueillit dix homers [220 décalitres]”. (Nomb. 11:32.) Vu que Moïse parla de “six cent mille hommes de pied” (v. 11:21), ce furent sans doute des millions et des millions de cailles qui furent recueillies. Par conséquent, il ne s’agissait pas là d’une simple prise à l’occasion d’une migration ordinaire, mais plutôt d’une démonstration magistrale de la puissance divine. La quantité de cailles ramassées était si grande que les Israélites ne purent pas les manger toutes immédiatement; c’est pourquoi ils “les étalaient partout pour eux tout autour du camp” (v. 11:32), peut-être pour sécher la viande des cailles qu’ils avaient abattues, afin de la conserver et de la consommer ultérieurement. Dans ce cas, la méthode était semblable à celle qu’utilisaient les Égyptiens de l’Antiquité et qui, selon Hérodote, consistait à saler le poisson puis à le faire sécher au soleil.

  • Caïn
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    • CAÏN

      (acquisition ou chose acquise).

      Fils premier-né du couple humain originel, Adam et Ève (Gen. 4:1). Le nom Caïn (héb. Qayin) semble dériver de la racine qânâh qui signifie “acquérir”. Car Dieu n’avait pas enlevé aux pécheurs Adam et Ève la faculté de se reproduire. D’autre part, Ève a pu dire: “J’ai produit [forme de qânâh] un homme avec l’aide de Jéhovah”, étant donné que selon la sentence divine prononcée contre elle, Dieu augmenterait beaucoup la douleur de sa grossesse et que ce serait dans les souffrances qu’elle mettrait au monde des enfants. — Gen. 3:16.

      Caïn devint cultivateur; or, “au bout d’un certain temps”, lui et son jeune frère Abel apportèrent des offrandes à Jéhovah, reconnaissant la nécessité de gagner sa faveur. Caïn offrit “des fruits du sol”, mais Dieu ‘ne regarda pas avec faveur son offrande’. (Gen. 4:2-5; comparez avec Nombres 16:15; Amos 5:22.) Certains font remarquer que la Bible ne dit pas que l’offrande de Caïn se composait des fruits les meilleurs, alors que, nous précise le texte, celle d’Abel était constituée de “quelques premiers-nés de son troupeau, et même leurs morceaux gras”. On notera cependant que, selon d’autres passages de

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