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J’étais un “Aladura”Réveillez-vous ! 1972 | 8 janvier
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de confusion, mais d’ordre et de paix. — I Cor. 14:33.
Tous les orateurs qui parlaient depuis l’estrade ainsi que les assistants qui faisaient des commentaires, se servaient du langage courant. On n’avait jamais besoin d’“interprètes”. Au début et à la fin des réunions on priait avec dignité, sincérité et humilité. Personne n’interrompait ces réunions ; les chants et les discours ne provoquaient pas de transes ou de crises convulsives chez les assistants. Et pourtant, le chant des cantiques du Royaume était émouvant, agréable aux oreilles.
D’autres contrastes
Je découvris par la suite que de nombreux témoins de Jéhovah étaient d’anciens Aladuras. Le récit suivant met en relief le contraste entre ceux-ci et les témoins.
Deux époux nigérians étaient très affligés parce qu’ils n’avaient pas d’enfants. Ils étaient sur le point de consulter un médecin quand quelqu’un leur conseilla de s’adresser plutôt à un prophète des Aladuras. Après avoir prié, ce dernier leur déclara qu’il voyait trois étoiles, signe qui voulait dire que dans trois mois la femme deviendrait enceinte. Les époux donnèrent au prophète dix livres (environ 150 francs français) et un lit, mais au bout de trois mois rien ne se passa.
Ils versèrent encore de l’argent et le prophète pria de nouveau. Trois autres mois s’écoulèrent. Le prophète déclara alors au mari qu’il avait vu dans une vision sa belle-mère qui marchait dans l’église la tête à l’envers. “C’est une sorcière, dit-il. C’est elle qui empêche votre femme d’avoir un enfant.” Il ajouta que celle-ci devrait rompre tout rapport avec sa mère. Pendant deux ans et demi la femme ne visita donc pas sa mère qui habitait pourtant à trois cents mètres de chez elle. Cependant, elle restait toujours stérile.
Un autre prophète conseilla au couple de déménager, et celui-ci alla s’établir à Lagos. Là, il donna encore de l’argent pour que l’on prie avec la femme sur la plage sept jours par mois. Au bout de cinq mois, les époux, dépités, arrivèrent à la conclusion qu’ils avaient gaspillé leur temps et leur argent. Ils décidèrent donc d’aller chez le médecin qu’ils avaient pensé consulter en premier lieu. Après trois mois d’un traitement approprié la femme devint enceinte et elle donna naissance à une fille. Un peu plus tard ces époux rencontrèrent les témoins chrétiens de Jéhovah qui leur enseignèrent la vérité biblique, — gratuitement bien entendu !
Quant à moi, j’avais l’impression de passer des ténèbres à la lumière. Les esprits mauvais n’avaient plus d’emprise sur moi, car les témoins ne se mêlent pas de spiritisme sous quelque forme que ce soit, sachant qu’il est condamné par la Bible (Gal. 5:19-21 ; Deut. 18:10-12). Je n’ai eu aucun mal à m’affranchir de la fausse religion et à quitter l’Église des Chérubins et des Séraphins. En dépit des moqueries de mes anciens coreligionnaires, aujourd’hui je ne suis plus un Aladura.
J’ai été affranchi grâce à la vérité biblique. En 1966, j’ai connu l’un des plus beaux jours de ma vie quand je me suis fait baptiser pour symboliser le don de ma personne à Jéhovah. Depuis lors je jouis d’un grand privilège : celui d’accomplir un ministère chrétien conforme à la volonté de Jéhovah Dieu en qualité d’un de ses serviteurs.
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Un astrologue poussé au meurtre par les démonsRéveillez-vous ! 1972 | 8 janvier
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Un astrologue poussé au meurtre par les démons
Parce que son associé était devenu pour lui “le démon noir”, un astrologue français l’a tué à coups de poignard. Les deux hommes étaient bien connus dans les milieux de la voyance, de la magie et de l’astrologie. Ils tenaient un cabinet de consultation ayant pour thème “le magnétisme à distance par procédé africain”. Le meurtrier avoua à la police qu’il avait tué son meilleur ami sans raison. Il ajouta qu’il avait été pris la nuit d’une soudaine envie de tuer. Il se leva, prit un poignard de quarante centimètres de long et frappa son compagnon de plusieurs coups avant de lui enfoncer l’arme dans la poitrine en plein cœur.
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