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  • g73 8/4 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

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  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1973
  • Intertitres
  • Une descendance largement assurée...
  • Les bombardements au Viêt Nam
  • “Attachez vos ceintures”
  • Le tabac nuit au système respiratoire
  • La Cour suprême des États-Unis autorise l’avortement
  • À propos des greffes du cœur
  • Le prix de la lutte contre la famine
  • Le phénomène du rejet
Réveillez-vous ! 1973
g73 8/4 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Une descendance largement assurée...

C’est la légende qui accompagnait la photographie d’un python parue dans Le Figaro du 26 janvier 1973. Ce python réticulé femelle, âgé de 60 ans, mesurant 10 mètres de long et pesant 200 kilos, est la vedette du vivarium de Thoiry (France). En effet, ce python a pondu, en un peu plus de six heures, 95 œufs. C’est la première fois qu’un python réticulé pond en captivité. Il semble que les œufs soient fécondés. Treize ont été placés dans un incubateur artificiel, et quatre-vingts autres laissés à la mère. Sauf accident, bientôt naîtront 93 petits pythons.

Les bombardements au Viêt Nam

Selon le département de la défense des États-Unis, plus de 1 million de tonnes de bombes ont été lâchées au-dessus de l’Indochine par les bombardiers américains en 1972. Depuis 1966, les appareils américains ont lâché sur l’Indochine 7,1 millions de tonnes de bombes, soit 2 millions de plus que durant toute la Seconde Guerre mondiale.

“Attachez vos ceintures”

Tel sera l’un des grands thèmes de la campagne d’information-sécurité. Il est désormais admis que la ceinture de sécurité sauve des vies humaines, diminue les risques de blessures graves ou légères pour les automobilistes. Certaines études concluent à un gain possible de 50 %. C’est pourquoi, en France, on a évoqué la possibilité de rendre obligatoire le port de la ceinture de sécurité. La délégation à la sécurité routière rappelle quelques vérités mal connues : 1) La ceinture de sécurité est particulièrement nécessaire en ville (selon une enquête effectuée en Suède, 71 % des blessés dans les accidents d’automobile l’ont été à des vitesses inférieures à cinquante kilomètres-heure.) Elle permet d’éviter les blessures graves ou mortelles dues à la projection du passager à travers le pare-brise ou sur le tableau de bord. 2) Sur la route, le risque de mort est deux fois plus élevé en cas d’éjection, dont vous protège la ceinture. Contrairement à ce que pensent certains, la crainte de l’emprisonnement à cause de la ceinture n’est pas fondé. L’accidenté garde sa lucidité et peut se dégager facilement de sa ceinture et de la voiture. 3) Le conducteur ne peut se protéger d’un choc violent en s’appuyant sur le volant. Par exemple, en cas d’arrêt brutal à vingt kilomètres-heure, les forces en jeu sont égales à 6 ou 7 fois le poids du corps, soit environ 400 kilos. À cela, le conducteur ne peut opposer qu’une force musculaire de 50 kilos par les bras et 100 kilos par les jambes.

Le tabac nuit au système respiratoire

Le SEITA (Service d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes en France) vient de publier une étude très sévère sur le pouvoir pathogène du tabac. Le document publié par ce service national rapporte plusieurs séries de tests pratiqués sur des animaux avant d’en dégager des conclusions applicables à l’homme. Les deux chercheurs, Camille Izard et Conrad Libermann, rappellent tout d’abord que le cancer du poumon, de la trachée et des bronches, qui était assez rare au début du siècle, a tué en France, en 1967, plus de dix mille personnes. Le document parle également de la perturbation provoquée par la fumée du tabac sur la “fonction ciliaire” de l’appareil respiratoire. En effet, ce dernier est couvert d’une profusion de “cils” qui, pour transporter le mucus, liquide imprégnant les tissus du système respiratoire, battent normalement à une fréquence de huit à douze fois par seconde. Ce transport du mucus, grâce au mouvement régulier des cils protège efficacement l’organisme contre les agents néfastes respirés par l’homme. On a constaté que certains gaz irritants pour les muqueuses, gaz que l’on trouve dans les atmosphères urbaines et la fumée des cigarettes, freinent cette “activité ciliaire”, donc affaiblissent la protection de l’organisme.

Le même document parle également d’expériences faites sur la peau de certains animaux. Par exemple, en soumettant la peau de l’oreille d’un lapin à des irritations répétées par la fumée de tabac, à raison de deux minutes par jour, on obtient un cancer expérimental au bout de trois ans. Enfin, les chercheurs nommés plus haut ont remarqué que l’inhalation de l’oxyde de carbone qui se trouve dans la fumée de tabac réduit de façon considérable l’apport d’oxygène au cœur. La consommation de tabac peut également favoriser la formation d’un caillot et amener une accélération du pouls. Voilà autant de bonnes raisons de s’abstenir du tabac.

La Cour suprême des États-Unis autorise l’avortement

À la surprise générale, la Cour suprême des États-Unis s’est prononcée, le lundi 22 janvier 1973, en faveur de la libéralisation de la législation sur l’avortement. Les juges de la Cour suprême ont affirmé le droit de la femme américaine à se faire avorter pendant les trois premiers mois de sa grossesse. En outre, la Cour suprême a nié le droit aux États de promulguer des lois interdisant l’avortement jusqu’au sixième mois de la grossesse. Cependant, en raison des risques que cette opération représente, elle reconnaît aux États le droit de réglementer l’aspect médical de cette affaire. Cette décision a évidemment été bien accueillie par les partisans de l’avortement libre, et en particulier par les mouvements de libération de la femme qui ont salué la “nouvelle liberté dont va jouir la femme américaine”. Cependant, certaines autorités religieuses ont condamné la décision de la Cour suprême et sa “décision horrible qui nie l’aspect sacré de la vie humaine”.

À propos des greffes du cœur

Le 24 janvier 1973, une transplantation cardiaque a été faite à l’hôpital Foch de Suresnes (France). Cette intervention est la onzième en France. Selon le Registre international des transplantations d’organes, 186 greffes cardiaques ont été pratiquées chez 183 malades, de décembre 1967 au 1er février 1972. Seulement 27 personnes ont survécu de un à quarante et un mois. Comme le déclare le journal Le Monde du 25 janvier 1973, “bien que depuis 1970 les résultats se soient considérablement améliorés, ils n’en demeurent pas moins dans l’ensemble assez décevants”. Ainsi, le centre du docteur Shumway (États-Unis), qui domine actuellement tous les autres, n’a obtenu que 43 pour cent de survies à un an et 32 pour cent de survies à deux ans. On comprend pourquoi, le 8 octobre 1972, le professeur Charles Dubost, chef du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’hôpital Broussais à Paris a déclaré : “Je ne procéderai plus à aucune transplantation cardiaque tant que le mécanisme de rejet n’aura pas été maîtrisé.”

Le prix de la lutte contre la famine

Tel est le titre d’un article du journal Le Monde du 1er février 1973. Il indique qu’actuellement “un milliard d’hommes des pays riches consomment les deux tiers environ de la production agricole mondiale. Pour assurer une alimentation satisfaisante à l’ensemble de la population mondiale dont un tiers est composée d’affamés on devrait disposer d’une production agricole alimentaire presque double de celle d’aujourd’hui. Comme d’ici à l’an 2000 la population va approximativement doubler, il faudrait multiplier la production par quatre, ce qui correspond à un taux annuel de croissance de 5 % environ”. Il s’agit du constat alarmant formulé par le professeur Joseph Klatzmann, directeur à l’École pratique des hautes études, devant l’Académie d’agriculture de France. Or, malgré les progrès dans les techniques culturales, la production alimentaire n’a augmenté que de 2 % l’année dernière dans les pays du tiers-monde. Étant donné la nécessité d’augmenter cette production, M. Klatzmann s’inquiète de la façon dont seront mises en valeur les terres dans l’avenir. “Va-​t-​on défricher d’immenses superficies au risque de ne trouver que des sols médiocres, les meilleurs terres étant le plus souvent déjà mises en valeur ? Va-​t-​on s’employer à limiter la croissance urbaine et le reboisement afin de préserver les champs et les prés ? Va-​t-​on distiller l’eau de mer pour permettre l’irrigation des régions arides ? Autant d’hypothèses incertaines, coûteuses, presque utopiques. Ajoutons à cela que les terres déjà cultivées (...) risquent l’épuisement, et les eaux la pollution par les engrais.” Si le professeur Klatzmann garde sa confiance en l’homme, les chrétiens mettent la leur dans le Royaume de Dieu et le nouvel ordre de choses qu’il a promis.

Le phénomène du rejet

Le corps humain, qui est une machine admirable, non seulement agit pour se maintenir en vie mais est prêt à défendre celle-ci contre tous les éventuels attaquants. Tout étranger est considéré par le corps humain comme un ennemi. Alors que la médecine veut tenter des greffes, tout le merveilleux mécanisme humain s’oppose au remplacement d’un organe défaillant par celui d’un autre individu. Devant une attaque, l’organisme dispose de divers moyens de défense, et particulièrement d’anticorps. Ces substances agissent spécifiquement contre l’envahisseur qu’il faut vaincre. Il neutralise les poisons microbiens et attaque les microbes eux-​mêmes. Mais d’où viennent-​ils ? On connaît aujourd’hui les “usines” où s’élaborent ces anticorps. Il s’agit des cellules et des ganglions du SRE (système rédiculo-endothélial) découverts dans les années 50. Depuis toujours on avait remarqué une sorte de bourre d’emballage entre les organes. On a découvert qu’il s’agit d’un véritable organe diffus formé de cellules très plastiques et très primitives. Elles sont capables d’attaquer les micro-organismes par des moyens divers, allant du poison chimique, l’élaboration des anticorps, à la lutte directe avec l’ennemi. Ainsi ces cellules isolées et éparses dans tout l’organisme jouent un rôle capital en le défendant contre toute attaque étrangère. Parlant de ce phénomène, un article du Figaro du 25 janvier 1973, déclarait entre autres choses : “Aujourd’hui, cette défense si nécessaire, la médecine, par un extraordinaire retour des choses, cherche à l’abattre, tout au moins à la mettre temporairement en veilleuse. C’est que la médecine en vient à l’âge des organes de rechange, et que, ici, elle n’agit plus dans le droit fil de la nature, mais bien à contre-courant.” Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la médecine, au lieu de travailler avec les défenses du corps, essaie de les tromper.

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