Regard sur l’actualité
À QUEL ÂGE SEVRER UN ENFANT ?
● Les Écritures montrent qu’Isaac, fils d’Abraham, ne fut pas sevré avant l’âge de cinq ansa. Pour certains, c’est difficile à croire. À ce sujet, on trouve un rapport intéressant dans le périodique “Science” (13 septembre 1974) à propos des femmes du peuple !Kung, en Afrique du Sud, qui allaitent leurs enfants (le point d’exclamation représente un claquement de la langue). Selon ce rapport, ce peuple étant nomade et ne disposant pas de nourriture tendre pour les petits enfants, les mères “les allaitent jusqu’à l’âge de 3 ou 4 ans”. Dans le périodique en question, il y a une photographie qui montre une femme en train d’allaiter un enfant qui “a près de 5 ans”. Le récit biblique est véridique, même dans les détails.
UNE CHOSE EN AMÈNE UNE AUTRE
● Il y a quelques dizaines d’années que la transfusion du sang d’une personne dans les veines d’une autre est devenue une pratique courante. Puis est venue la vogue des transplantations d’organes. Où cela allait-il aboutir ? Un article rédigé par le directeur de l’Institut des Sciences de la société, de la vie et des sciences morales, et intitulé “La récolte des morts”, nous en donne une idée.
Selon cet article, beaucoup de “groupes scientifiques et théologiques” sont favorables à une nouvelle définition de la mort. Selon celle-ci, serait “mort” tout individu dont les fonctions cérébrales auraient complètement cessé, provoquant ainsi un état de “coma irréversible”. Que ferait-on alors ? Il a été suggéré que l’on continue de faire respirer et fonctionner les corps légalement “morts” au moyen d’appareils respiratoires dans des hôpitaux spéciaux, cela pendant un certain nombre d’années. On ouvrirait ainsi la voie à des “exploitations de cadavres qu’il faudrait nourrir et entretenir, afin de pouvoir les récolter”. Ces “néo-morts”, c’est-à-dire légalement “morts” bien que les corps soient toujours en vie, pourraient être utilisés pour former des médecins qui procéderaient dessus à des opérations, y compris des amputations. Les organes essentiels pourraient être catalogués et comptés en vue de transplantations ultérieures. Sur ces individus “légalement morts”, on “pomperait périodiquement” du sang qui serait utilisé dans les transfusions.
Disons que l’article en question ne présente cela que comme autant de possibilités éventuelles. Cependant, fait intéressant, l’auteur dit que le précédent initial de tout cela est le “don du sang” et la “commercialisation du sang”. En revanche, la Bible inculque le respect des corps humains, même des corps des individus réellement morts (et pas seulement de ceux qui sont dans un “coma irréversible”). (Gen. 23:1-6 ; 49:29 ; 50:24-26 ; I Sam. 31:8-13.) Cependant, de nos jours les hommes envisagent la “cannibalisation” massive des corps humains. Mais ce terme paraît même bien faible, car les cannibales n’ont jamais organisé d’“exploitations” de corps humains, afin de les “récolter” plus tard. On voit donc jusqu’où peuvent aller les choses quand les hommes commencent à violer les règles bibliques, y compris celle qui interdit de transfuser le sang d’une créature dans le corps d’une autre. — Voir Deutéronome 12:23 ; Actes 15:28, 29.
LA VIE N’EST PAS ‘UN ACCIDENT CHIMIQUE’
● Une lettre d’un lecteur canadien publiée dans l’édition d’octobre 1974 de la revue “Science Digest” parlait de la prétendue “évolution de la vie”. L’auteur disait qu’à la lumière des nouvelles découvertes en biologie moléculaire, “l’hypothèse de l’origine de la vie par accident devient plus improbable, sinon impossible”.
Pour expliquer cette pensée, il faisait remarquer que si on suppose que la terre “des premiers âges” était dotée à l’origine d’une énorme quantité d’acides aminés vitaux, que toutes les molécules d’azote et de carbone sur la terre faisaient partie d’une molécule plus complexe et que ces molécules ont formé de nouveaux composés à la plus grande des vitesses connues de la chimie, la science des probabilités mathématiques démontre qu’“aucune molécule connue d’acide désoxyribonucléique (ADN [bloc de construction des créatures vivantes]) n’aurait pu être formée par hasard même au cours des milliards d’années nécessaires pour cela. Des nuages de gaz ou de poussière de l’espace intersidéral 20 fois plus importants que la masse du soleil ne seraient même pas suffisants. D’autre part, songez que ce n’est pas une, mais des quatrillions de molécules d’un même type d’ADN qui sont nécessaires pour constituer un organisme vivant. Évidemment, ces molécules doivent se trouver au même endroit en même temps”. Sa conclusion ? “L’évolution chimique de la vie et la vie extra-terrestre ne sont pas de vraies sciences.”
LES FAITS CONTREDISENT LES PAROLES
● “Ni la violence, ni la révolution, ni le colonialisme sous quelque forme que ce soit ne seront utilisés par l’Église dans son œuvre d’évangélisation.” Ainsi parlait le pape Paul VI devant un synode d’évêques réunis à Rome pour discuter de la question de “l’évangélisation du monde contemporain”. Dans quelle mesure ces paroles s’accordent-elles avec l’histoire de l’Église ? Comme l’a fait remarquer l’hebdomadaire jésuite “America” (12 octobre 1974), elles sont en contradiction très nette avec l’encyclique que Paul VI publia en 1967 (“Populorum Progressio” [“Développement des peuples”]) et dans laquelle il justifiait les “soulèvements révolutionnaires” dans le cas “où il existe depuis longtemps une tyrannie manifeste”. Pour les catholiques révolutionnaires d’Amérique latine et d’autres régions, cette déclaration était une approbation tacite de toutes leurs tentatives qui visent à renverser les régimes jugés tyranniques. L’encyclique “infaillible” serait-elle modifiée maintenant ?
Toutefois, l’histoire séculaire de l’“action évangélique” de l’Église dans le monde contredit de façon remarquable les paroles de Paul VI. En effet, elle est caractérisée par la violence, témoin les croisades sanglantes, l’Inquisition et les baptêmes en masse des gens menacés de mort s’ils refusaient la forme de christianisme pratiquée par l’Église. En outre, l’Église s’est manifestement servie du colonialisme pour contrôler de vastes régions en Amérique latine et en Afrique.
L’article de la revue “America” avait donc de bonnes raisons de demander si “l’Église elle-même n’est pas, dans certains cas, un obstacle plutôt qu’une aide à l’évangélisation ou à l’extension du Royaume”.
LES PROBLÈMES DE LA CHIRURGIE DU CŒUR
● Les allusions de la Bible au cœur humain soulignent le rôle que cet organe joue dans les motivations, bien qu’elle ne précise pas exactement de quelle manière. Il est donc intéressant de lire un rapport publié récemment à propos d’un problème particulier que rencontrent les spécialistes de la chirurgie du cœur.
D’après un article du “Daily News” de Chicago, il y a dix ans, quand la mise au point du cœur-poumon artificiel a facilité les opérations à cœur ouvert, les rapports montraient que “de nombreux malades présentaient des troubles mentaux” après que cet appareil avait été utilisé sur eux. “Ils avaient des hallucinations, des périodes de ‘flottement’ quand ils se sentaient détachés de la réalité. Certains ont été pris de délire ou sont devenus paranoïaques (...). L’anxiété, les hallucinations, l’irritabilité du caractère, l’apathie et la dépression nerveuse étaient courantes.” D’ordinaire, de 16 à 57 pour cent des malades ayant subi une opération à cœur ouvert souffrent “d’aberration mentale postopératoire”, bien que ces troubles psychotiques disparaissent généralement.
Toute grande opération impose au malade une tension considérable et peut occasionner un certain bouleversement de l’esprit et des troubles émotifs. Néanmoins, il est évident que ce problème est beaucoup plus fréquent et plus grave quand le cœur humain lui-même est impliqué. Une chose au moins est sûre avec le temps et grâce à l’augmentation de la vraie connaissance, il sera démontré dans de nombreux domaines que la confiance en la Bible n’est jamais mal placée.
[Note]
a Voir le livre “Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible”.