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  • Quelques jeux d’intérieur pour vous distraire
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • autre personnage biblique qui a pour initiale la dernière lettre du nom indiqué précédemment. Par exemple, si le premier joueur dit Adam, le second peut dire Moïse, le troisième Esther et ainsi de suite. Pour augmenter la difficulté, on peut stipuler qu’un même nom ne pourra être cité plus d’une fois. Une variante de ce jeu consiste à utiliser les lettres de l’alphabet, chacun citant à tour de rôle un personnage biblique dont le nom commence par la lettre a, puis b, puis c, etc.

      Si vous avez la possibilité de distribuer du papier et des crayons, vous pouvez également jouer à un jeu appelé en Suède “Carré de mots”. Chaque participant trace quatre lignes horizontales coupées par quatre lignes verticales pour former vingt-cinq cases. Quand vient son tour, chaque joueur annonce une lettre de l’alphabet, et tous les joueurs doivent inscrire cette lettre dans l’une des vingt-cinq cases de leur carré. Une fois inscrites, les lettres ne peuvent plus être déplacées sur d’autres cases. L’objectif est de former le plus grand nombre de mots possibles dans les deux sens, verticalement et horizontalement. Ces jeux qui consistent à former des mots font faire de grands progrès en orthographe.

      Il suffit d’un jeu ou deux pour animer une soirée et entretenir ensuite la conversation. Ne fatiguez pas vos hôtes en les mobilisant trop longtemps ou en proposant toujours le même jeu. La soirée risquerait d’être tout aussi fatigante et ennuyeuse que si on la passait à ne rien faire du tout.

      Oui, en matière de divertissements, il n’y a que l’embarras du choix. Les distractions saines sont une détente pour l’esprit et le cœur; elles procurent du plaisir et permettent de vaincre l’ennui. Ne négligez donc pas ce besoin de détente, mais veillez à ne pas devenir “ami des plaisirs plutôt qu’ami de Dieu”. (II Tim. 3:4.) Sachez assigner aux divertissements des limites raisonnables.

  • L’Orient et l’Occident se rencontrent au Surinam
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • L’Orient et l’Occident se rencontrent au Surinam

      De notre correspondant au Surinam

      QUE se passe-​t-​il quand des gens originaires de diverses parties du monde sont appelés à vivre ensemble dans une même région? Les habitants de la plupart des pays à population mixte répondront qu’une telle situation ne crée pas forcément des problèmes. De ce point de vue, le Surinam constitue un remarquable creuset ethnique. Une visite sur place vous permettra de voir que des gens très divers et originaires de nations différentes peuvent cohabiter en paix. Aimeriez-​vous découvrir les habitants et les paysages si pittoresques de notre contrée?

      Situé sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, le Surinam est bordé à l’ouest par la Guyana et, à l’est, par la Guyane française. Sa surface est de 163 000 km2. Une estimation faite en 1975 par les Nations unies évaluait sa population à environ 420 000 habitants, regroupés pour la plupart sur une étroite bande côtière. Le territoire du Surinam est en majeure partie couvert de jungle épaisse et pratiquement inhabitée.

      Voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle encyclopédie britannique (édition de 1976) concernant l’histoire récente de cette région: “Jusqu’au XVe siècle, les seuls habitants du Surinam étaient des Indiens caraïbes, arawaks et warrows. Les Surinens, qui appartenaient à une autre tribu, occupaient jadis le pays, mais ils furent refoulés par les Caraïbes. Ils seraient à l’origine du nom de Surinam.”

      Les Espagnols avaient débarqué au Surinam dès l’an 1500, mais sans chercher à s’y établir ni à tirer profit de leur découverte. C’est un Anglais, lord Francis Willoughby, qui fonda en 1651 la colonie du Surinam. Il décida d’exploiter le sol fertile en y faisant pousser de la canne à sucre. Ainsi se développèrent bientôt un grand nombre de plantations, ce qui devait contribuer à la formation d’une population très diversifiée.

      Un véritable creuset ethnique

      L’exploitation des plantations réclamait une main-d’œuvre à bon marché, besoin qui fut résolu par l’importation d’esclaves africains. Mais comme les propriétaires se montrèrent des maîtres cruels, leurs esclaves s’enfuirent par milliers dans les épaisseurs de la jungle, où ils s’organisèrent en tribus, reprenant leur mode de vie africain. C’est ainsi qu’un greffon africain fut transplanté au Surinam.

      Les descendants des esclaves africains sont appelés “Créoles”. Ceux qui vivent dans l’intérieur des terres sont des “Créoles de brousse”, et ceux qui ont opté pour la vie urbaine sont dits “Créoles de ville”. Des milliers de membres de la société multiraciale du Surinam se disent issus de cette transplantation de population africaine.

      Les Hollandais arrivèrent en 1667, mais le système social qui avait cours dans les plantations ne fut pas modifié pour autant. Par contre, en 1863, l’abolition de l’esclavage créa de graves problèmes de main d’œuvre. Il fallait absolument reconstituer les effectifs pour pouvoir poursuivre l’exploitation des plantations. Mais d’où ce renfort allait-​il venir?

      L’une des premières mesures adoptées pour pallier le manque de main-d’œuvre fut d’encourager les petits exploitants hollandais à s’installer au Surinam. C’est ainsi que la population s’enrichit d’une fraction des Pays-Bas. Mais les problèmes de main-d’œuvre ne furent pas résolus pour autant. Les efforts de recrutement allaient devoir s’orienter vers d’autres directions.

      Vers le milieu du XIXe siècle, le Surinam ouvrit ses frontières à des centaines de travailleurs chinois sous contrat temporaire. Beaucoup retournèrent chez eux à l’expiration de leur engagement, mais nombreux aussi furent ceux qui restèrent au Surinam, où ils fondèrent des affaires commerciales florissantes. Depuis bon nombre d’années, on trouve une épicerie tenue par des Chinois presque à chaque coin de rue de Paramaribo, la capitale. La vie locale s’est ainsi colorée d’une touche orientale.

      Pourtant, le besoin de main-d’œuvre ne faisait que croître. Les effectifs de la population agricole du Surinam s’augmentèrent donc d’un apport d’immigrants indiens originaires de l’Hindoustan, qui de 1873 à 1916 débarquèrent par bateaux entiers. Tout comme les Chinois, ces Asiatiques furent nombreux à vouloir demeurer sur place après l’expiration de leur contrat. Le gouvernement leur facilita les choses en leur allouant quelques lopins de terre qui leur permirent de s’établir comme petits exploitants agricoles.

      D’autres immigrants arrivent

      “Bon, avons-​nous maintenant rencontré tout le monde?”, demanderez-​vous peut-être. Pas du tout. Laissez-​moi vous présenter maintenant un autre élément qui a lui aussi contribué à édifier la société du Surinam. Il s’agit de l’Indonésie qui, à partir de 1890, se transplanta au Surinam, à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Des milliers d’Indonésiens, originaires pour la plupart de l’île de Java, acceptèrent de prendre la route de l’Ouest, vers cette contrée où ils pourraient mettre à profit leurs connaissances en agriculture.

      Et ne croyez pas que la variété de la population de Surinam s’arrête là. Si vous visitez Paramaribo, vous rencontrerez des Libanais, des Européens de souches diverses ainsi qu’une importante communauté mulâtre issue des mariages interraciaux entre les éléments orientaux et occidentaux de la population.

      Mais qu’est-​ce qui attire au Surinam des gens si dissemblables? Pour certains, c’est la gamme étendue des productions agricoles du pays, notamment le riz, la canne à sucre, les agrumes et les bananes. D’autres s’intéressent aux nombreuses essences de bois qui poussent sur place. Un autre facteur a eu son importance dans le passé: la découverte de gisements d’or.

      Toutefois, c’est désormais la bauxite, le plus grand trésor minéral du pays, qui constitue le principal pôle d’attraction. Il s’agit d’une roche de type argileux qui fournit la majeure partie du minerai d’aluminium et de l’alumine. L’industrie de l’aluminium a déjà englouti des centaines de milliers de tonnes de bauxite en provenance du Surinam, où il se trouve encore de vastes gisements pour l’exploitation future.

      Les avantages de la situation

      Nombreux sont les bienfaits qui découlent de cette cohabitation de populations d’origine orientale et occidentale au Surinam. Les Créoles de brousse se déplacent avec aisance sur les voies d’eau et dans l’intérieur du pays, ce qui les rend très utiles. Ce sont des piroguiers habiles, capables de mener leurs esquifs à travers de dangereux rapides, et même de franchir de petites chutes d’eau. Ils excellent dans la sculpture sur bois.

      Il est remarquable de voir comment la population chinoise s’est également adaptée à ce milieu. Tout en conservant leur langue, les Chinois ont adopté beaucoup de caractéristiques occidentales. C’est là un fait frappant, tant sous l’angle social que dans les domaines éducatif et religieux. Pour ce qui est de leurs activités, outre celles qui se rattachent au négoce, un certain nombre de Chinois ont choisi de devenir médecins, enseignants ou entrepreneurs. Ils représentent une valeur sûre pour le Surinam.

      Parmi les habitants d’origine indienne, la jeune génération se tourne résolument vers l’avenir. Leurs ancêtres formaient une société presque exclusivement agricole, mais aujourd’hui on ne s’étonne plus de rencontrer des Indiens dans d’autres branches d’activités, comme la médecine, l’enseignement, le droit ou le commerce. Leur assiduité au travail et leur sens de l’épargne méritent d’être soulignés.

      Il en va de même des Indonésiens. Beaucoup d’entre eux ont renoncé à vivre de l’agriculture pour se lancer dans des activités semblables à celles que poursuivent leurs compatriotes chinois ou indiens. Leur ardeur au travail et l’intelligence qu’ils déploient dans l’accomplissement de leur tâche sont notoires.

      Quand on pense à toutes les langues qui se parlent ici, on peut se demander comment ces gens arrivent à communiquer. Parmi la jeune

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