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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • jusqu’à l’apparition du Grand Sanhédrin au IIIe siècle avant notre ère. En Révélation 2:9 et 3:9, le mot “synagogue” désigne une assemblée placée sous la domination de Satan. On parle également de “la synagogue dite des Affranchis”. (Actes 6:9; voir AFFRANCHI, HOMME LIBRE.) Jacques utilise ce mot à propos d’un rassemblement chrétien ou d’une réunion publique. — Jacq. 2:2.

      On ne sait pas exactement quand les synagogues furent créées; il semble que ce soit au cours des soixante-dix années d’exil passées à Babylone alors qu’il n’y avait pas de temple, ou peu après le retour d’exil quand le prêtre Esdras souligna vigoureusement la nécessité de connaître la Loi. À l’époque du ministère terrestre de Jésus Christ, chaque ville, quelle que soit son importance, avait sa synagogue, les cités importantes en ayant plusieurs. À Jérusalem, il y en avait de nombreuses. On trouve même dans les Écritures le cas d’une synagogue bâtie pour les Juifs par un officier de l’armée romaine. — Luc 7:2, 5, 9.

      La synagogue possédait une arche, c’est-à-dire un coffre, renfermant les rouleaux des Écritures. Le pupitre de l’orateur se trouvait sur le devant avec, de chaque côté, les sièges très convoités par les scribes et les Pharisiens. Ces sièges, qui faisaient face à l’assistance, étaient occupés par les membres de la synagogue qui présidaient la réunion et par des invités de marque. Cependant, le culte se déroulait en grande partie au centre de la salle afin que chacun puisse entendre et participer. Sur les trois côtés, il y avait des bancs pour l’assistance, une partie séparée étant réservée aux femmes. — Mat. 23:6.

      PROGRAMME DU CULTE

      La synagogue était un lieu réservé à l’instruction et non aux sacrifices, ces derniers n’ayant lieu qu’au temple. Il semble que le culte qui se déroulait à la synagogue consistait en louanges, prières, récitation et lecture des Écritures, commentaires et exhortations ou prédication. Les louanges s’inspiraient des Psaumes. Les prières, bien que tirées des Écritures dans une certaine mesure, finirent par devenir très longues, ritualistes et récitées comme prétexte ou pour se faire valoir. — Marc 12:40; Luc 20:47.

      Le moment le plus important du culte à la synagogue était la lecture et le commentaire de la Torah. La lecture des Écritures se divisait en trois parties. La première était constituée par la récitation de la Schéma, ce qui équivaut à la confession de foi pour les Juifs. On lui donna ce nom à cause du premier mot du premier verset cité: “Écoute [Shemaʽ], ô Israël: Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” (Deut. 6:4). Ensuite venait la lecture de la Torah ou Pentateuque, la Loi. Dans de nombreuses synagogues, on établissait un programme de manière à lire toute la Torah en une année. C’est à cause de l’importance accordée à cette lecture que le disciple Jacques pouvait à juste raison faire remarquer aux membres du collège central de Jérusalem: “Car depuis les temps anciens, Moïse a de ville en ville ceux qui le prêchent, parce qu’on le lit à haute voix chaque sabbat, dans les synagogues.” (Actes 15:21). Ensuite, il y avait la lecture d’extraits des Prophètes (les Haftarahs) accompagnée chaque fois d’un commentaire. Quand Jésus entra dans la synagogue de Nazareth, la ville où il avait grandi, on lui tendit l’un des rouleaux qui contenait les Haftarahs afin qu’il le lise, puis il en fit un commentaire, comme c’était la coutume. — Luc 4:17-21.

      Après la lecture de la Torah et des Haftarahs, suivie de leur commentaire respectif, venait la prédication ou exhortation qui était faite devant l’assemblée, alors que le reste de l’enseignement était dispensé depuis le centre de la synagogue. Les Écritures montrent que Jésus enseigna et prêcha dans les synagogues de toute la Galilée. Pareillement, Luc rapporte qu’“après la lecture publique de la Loi et des Prophètes” Paul et Barnabas furent invités à parler, à prêcher. — Mat. 4:23; Actes 13:15, 16.

      LA PRÉDICATION DE PAUL

      Après la Pentecôte de l’an 33 et la fondation de la congrégation chrétienne, les apôtres, et en particulier Paul, prêchèrent beaucoup dans les synagogues. Quand il arrivait dans une ville, Paul commençait généralement par se rendre à la synagogue pour y prêcher et donner d’abord aux Juifs l’occasion d’entendre la bonne nouvelle du Royaume. Ensuite, il allait vers les Gentils. Dans certains cas, il consacrait à cette activité un temps considérable en prêchant plusieurs sabbats consécutifs. À Éphèse, par exemple, il enseigna dans la synagogue pendant trois mois, puis, ayant rencontré de l’opposition, il emmena les disciples et se réunit avec eux dans la salle de l’école de Tyrannus pendant environ deux ans. — Actes 13:14; 17:1, 2, 10, 17; 18:4, 19; 19:8-10.

      RESSEMBLANCES AVEC L’ORGANISATION CHRÉTIENNE

      Les premiers chrétiens d’origine juive n’eurent pas de mal à tenir des réunions instructives et bien organisées pour étudier la Bible, car ils disposaient du modèle des synagogues qu’ils connaissaient bien. On observe de nombreuses similitudes. Dans la synagogue juive comme dans la congrégation chrétienne, il n’y avait pas de prêtrise mise à part, ni d’ecclésiastique qui aurait été presque le seul à parler. À la synagogue, n’importe quel Juif pieux pouvait lire ou commenter les Écritures. Dans la congrégation chrétienne, tous allaient faire la déclaration publique, s’inciter à l’amour et aux belles œuvres, mais d’une manière ordonnée (Héb. 10:23-25). À la synagogue des Juifs, les femmes n’enseignaient pas et n’exerçaient aucune autorité sur les hommes, pas plus qu’elles ne le firent dans la congrégation chrétienne. Le quatorzième chapitre de la première lettre aux Corinthiens donne des instructions pour la tenue des réunions chrétiennes. On peut constater que celles-ci étaient très semblables aux habitudes de la synagogue. — I Cor. 14:31-35; I Tim. 2:11, 12.

      Dans les synagogues il y avait des présidents et des surveillants, tout comme dans les congrégations chrétiennes primitives (Marc 5:22; Luc 13:14; Actes 20:28; Rom. 12:8). Il y avait aussi des aides, comme dans le système chrétien. Un homme était appelé l’“envoyé” ou le “messager” de la synagogue. Si on ne trouve pas d’équivalent dans le récit historique de la congrégation chrétienne du Ier siècle, un terme similaire, “ange”, apparaît dans les messages que Jésus Christ envoya aux sept congrégations d’Asie Mineure. — Luc 4:20; I Tim. 3:8-10; Rév. 2:1, 8, 12, 18; 3:1, 7, 14.

      Il y a d’autres domaines où la synagogue servit de modèle aux rassemblements chrétiens. Ainsi, les synagogues locales reconnaissaient l’autorité du Sanhédrin de Jérusalem, tout comme les congrégations chrétiennes reconnaissaient celle du collège central de Jérusalem, ainsi que le montre clairement le livre des Actes, chapitre 15. Dans un cas comme dans l’autre, on ne faisait pas de quête, mais on prévoyait des offrandes pour l’assemblée et ses ministres, et pour les pauvres. — II Cor. 9:1-5.

      La synagogue et la congrégation chrétienne faisaient l’une et l’autre fonction de tribunal. C’était à la synagogue que toutes les affaires de moindre importance concernant les Juifs étaient plaidées et jugées. De la même manière, l’apôtre Paul fit valoir que les chrétiens devaient laisser les anciens de la congrégation juger leurs problèmes plutôt que d’aller devant les tribunaux du monde pour régler leurs différends. S’il était prévu, à la synagogue, d’administrer des coups de fouet, dans la congrégation chrétienne le châtiment se limitait à des réprimandes (I Cor. 6:1-3). Comme dans la synagogue, la peine la plus sévère, applicable dans la congrégation chrétienne à l’encontre de quelqu’un qui se disait chrétien, était l’expulsion, c’est-à-dire l’exclusion ou l’excommunication. — I Cor. 5:1-8, 11-13; voir EXPULSION.

      Jésus prédit que ses disciples seraient fouettés dans les synagogues (Mat. 10:17; 23:34; Marc 13:9) et qu’ils en seraient expulsés (Jean 16:2). Certains chefs juifs avaient foi en Jésus, mais ils ne le confessaient pas, car ils avaient peur d’être expulsés de la congrégation juive (Jean 12:42). Un aveugle de naissance qui avait été guéri par Jésus fut jeté dehors par les Juifs parce qu’il avait témoigné en faveur du Christ. — Jean 9:1, 34.

  • Syntyche
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    • SYNTYCHE

      {Article non traduit.}

  • Syracuse
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    • SYRACUSE

      Ville dotée d’un port magnifique et située sur la côte sud-est de la Sicile. Selon Thucydide, une colonie grecque s’y établit au VIIIe siècle avant notre ère.

      L’apôtre Paul séjourna trois jours à Syracuse vers la fin de son voyage à Rome en 59. Le bateau y a peut-être fait relâche parce qu’il fallait attendre que le vent se lève (Actes 28:12). De Syracuse, le navire a “fait un circuit”, puis il est arrivé à Rhegium, à l’extrême sud de l’Italie. On ne connaît pas le sens exact de cette expression; il est possible que le vaisseau ait décrit une courbe, loin des côtes, afin de trouver assez de vent pour gonfler ses voiles. Ou peut-être a-​t-​il fait un circuit en “bordant la côte” pour atteindre Rhegium. — Actes 28:13, TOB.

  • Syrie
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    • SYRIE

      Région bordée à l’est par la Mésopotamie, à l’ouest par les montagnes du Liban, au nord par une des chaînes du Taurus, au sud par la Palestine et le désert d’Arabie. Elle porte le nom d’Aram dans les Écritures hébraïques. Ces frontières ne sont pas précises, car la plupart du temps l’influence syrienne et sa domination sur ce territoire ont été assez inégales et irrégulières.

      AU TEMPS DES PATRIARCHES

      À l’époque des patriarches, les récits bibliques à propos des Syriens ne concernent que des événements s’étant déroulés autour de Haran, en rapport avec la famille de Rébecca. Son père Béthuel et son frère Laban sont décrits tous deux comme des Syriens ou, littéralement, des Araméens (Gen. 25:20; 28:5; 31:20, 24). Étant donné que Jacob résida vingt ans dans ce pays, qu’il épousa les deux filles de Laban, y engendra des fils et des filles, et y souffrit beaucoup au service de Laban, on le décrivit plus tard comme “un Syrien en train de périr”. La mère de Jacob était également Syrienne. — Deut. 26:5; Gen. 31:40-42; Osée 12:12.

      PÉRIODE DES JUGES

      À l’époque des Juges, alors que les Israélites avaient abandonné le culte de Jéhovah, le roi syrien Cuschan-Rischathaïm domina sur eux pendant huit ans (Juges 3:7-10). Plus tard, l’influence de la Syrie fut assez forte pour amener Israël à adorer ses dieux ainsi que d’autres divinités païennes. — Juges 10:6.

      PÉRIODE DES ROIS D’ISRAËL ET DE JUDA

      À partir de la naissance de la monarchie d’Israël, la Syrie devint agressive sur le plan militaire et, pendant l’existence entière du royaume du Nord, les hostilités ne cessèrent pas entre les deux pays. Le premier roi d’Israël, Saül, fit la guerre aux rois syriens de Zobah (I Sam. 14:47). Dès qu’il fut devenu roi, David infligea de lourdes pertes à l’armée du roi syrien Hadadézer. Il prit en même temps beaucoup d’objets en or, en argent, en cuivre et les sanctifia pour Jéhovah. David installa également des garnisons à Damas et obligea les Syriens à payer tribut (II Sam. 8:3-12; I Chron. 18:3-8). Par la suite, plus de 30 000 mercenaires syriens à la solde des Ammonites s’enfuirent devant les Israélites sans combattre. Cependant, après l’arrivée des renforts syriens, la bataille avec Israël eut lieu. Les Syriens ayant subi de lourdes pertes, ils demandèrent la paix. — II Sam. 10:6-19; I Chron. 19:6-19.

      À la suite de cela, un rebelle syrien nommé Rézon, qui s’était enfui de chez Hadadézer, se fit roi à Damas et devint un opposant d’Israël tous les jours de Salomon (I Rois 11:23-25). Damas devint ainsi la plus importante cité syrienne, reconnue pendant longtemps comme “la tête de la Syrie”. C’est à elle que Jéhovah adressa ses jugements contre la Syrie. — És. 7:8; 17:1-3; Amos 1:5.

      Après la division du royaume d’Israël

      La Bible raconte dans les grandes lignes l’histoire des succès et des revers de la Syrie dans ses rapports avec les Israélites des deux royaumes, celui du Nord et celui du Sud, après la mort de Salomon et la division du royaume d’Israël. Les Écritures rapportent les événements notables qui se sont déroulés pendant les règnes d’Asa (I Rois 15:18-20; II Chron. 16:2-4, 7), d’Achab (I Rois 20:1-34; 22:3, 4, 29-35; II Chron. 18:10, 28-34), de Joram en Israël (II Rois 6:24 à 7:16; 8:28, 29; 9:14b, 15; II Chron. 22:5, 6), de Joas en Juda (II Rois 12:17, 18; II Chron. 24:23, 24), de Joachaz (II Rois 13:3-7, 22), de Joas en Israël (II Rois 13:14-19, 24, 25), de Jotham (II Rois 15:37, 38), d’Achaz (II Rois 16:5-9; II Chron. 28:5; És. 7:1-8; 9:12) et de Jéhoïakim (II Rois 24:2). Il était très rare, et donc digne d’être mentionné, que l’on demeurât “pendant trois ans sans qu’il y eût de guerre entre la Syrie et Israël”. — I Rois 22:1.

      Élisée, prophète de Jéhovah, a eu certains contacts avec les Syriens, par exemple lorsqu’il guérit de la lèpre Naaman, le chef de l’armée syrienne (II Rois 5:1-20), ou qu’il révéla à Hazaël qu’il serait roi de Syrie à la place de son maître, Ben-Hadad II (II Rois 8:7-15). Une autre fois, alors qu’un détachement de Syriens encerclait Dothan pour s’emparer d’Élisée, le prophète demanda d’abord à Dieu de les frapper d’une sorte de cécité, puis il les conduisit à Samarie où la vue leur fut rendue. On leur donna ensuite à manger et on les renvoya

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