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  • Adultère
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    • ceux qui “ont les yeux pleins d’adultère”. — Mat. 5:27, 28; II Pierre 2:14.

      Commettre l’adultère revient à “pécher bel et bien contre Dieu”. (Gen. 39:9.) Jéhovah jugera les adultères, et aucun de ceux qui persistent dans cette voie ‘n’héritera le Royaume de Dieu’. (Mal. 3:5; I Cor. 6:9, 10; Héb. 13:4.) Combien est véridique ce texte des Proverbes: “Quiconque commet l’adultère avec une femme est privé de cœur; il supprime son âme, celui qui fait cela.” — Prov. 6:32-35.

      Au sens spirituel, est “adultère” celui qui, bien qu’étant lié à Jéhovah par une alliance, se montre infidèle. Ainsi, la nation d’Israël, qui était liée à Dieu par l’alliance de la Loi, se rendit coupable d’adultère spirituel en se livrant à des pratiques de la fausse religion, notamment en participant à des rites rattachés au culte du sexe et en méprisant le septième commandement (Jér. 3:8, 9; 5:7, 8; 9:2; 13:27; 23:10; Osée 7:4). C’est pour des raisons analogues que Jésus a stigmatisé la génération adultère des Juifs de son époque (Mat. 12:39; Marc 8:38). De même, aujourd’hui, si des chrétiens voués à Jéhovah et admis dans la nouvelle alliance se souillaient avec le présent système de choses, ils commettraient l’adultère spirituel. — Jacq. 4:4.

  • Adummim
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    • ADUMMIM

      {Article non traduit.}

  • Adversaire
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    • ADVERSAIRE

      {Article non traduit.}

  • Aenon
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    • AENON

      {Article non traduit.}

  • Affinage, affineur
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    • AFFINAGE, AFFINEUR

      Art consistant à purifier les métaux, artisan qui effectue ce travail. En faisant passer à plusieurs reprises le métal par le feu dans un creuset en argile, l’affineur débarrassait le minerai de sa gangue et le métal désiré de toutes ses impuretés (Ps. 12:6; Prov. 17:3; 27:21). On a trouvé des restes de crassiers dans la région de l’ancienne Succoth, un des endroits où Salomon exploitait des mines et où s’effectuaient des travaux de fonderie. Les impuretés étaient parfois détruites par le feu. D’autres fois, on utilisait la lessive d’affineur (voir BLANCHISSEUR) pour amalgamer et ôter le laitier qui se formait alors à la surface du métal en fusion (És. 1:25; Mal. 3:2). L’affineur était assis devant son fourneau et attisait les braises de charbon de bois à l’aide d’un soufflet. — Jér. 6:29; Mal. 3:3.

      L’or renferme souvent des traces d’argent dans des proportions variables. On ne sait pas comment on procédait à cette époque pour séparer les deux métaux, mais il semble qu’ils étaient traités selon deux méthodes différentes. En effet, nous lisons en Proverbes 17:3 et 27:21: “Le creuset est pour l’argent, et le fourneau est pour l’or.” Comme l’acide nitrique ne fut sans doute pas découvert avant le neuvième siècle de notre ère, l’or était auparavant purifié par d’autres moyens. Par exemple, si l’or renfermait une certaine quantité de plomb, les impuretés étaient fondues pour former le laitier que l’on évacuait alors, tandis que l’or restait fixé au plomb. Ensuite, on chauffait lentement le mélange pour amener le plomb à son point de fusion et l’éliminer, si bien qu’il ne restait plus que l’or. Ce procédé est la coupellation. Il exigeait une grande habileté, car si la température était trop élevée ou si on faisait fondre trop rapidement le mélange, l’or était emporté avec le plomb. L’affineur apprenait à juger ou à contrôler l’évolution de l’opération d’après la couleur du métal fondu (comparez avec Psaume 12:6; Jérémie 6:28-30; Ézéchiel 22:18-22). Les Écritures font allusion à l’utilisation de la lessive des blanchisseurs pour affiner l’argent. — Mal. 3:2, 3.

      L’extraction du fer était plus difficile, car il faut atteindre une température très élevée, le fer ne fondant qu’à 1535 °C. Cependant, les anciens avaient construit des fourneaux équipés de soufflets capables de créer un puissant courant d’air, comme dans les hauts fourneaux modernes (Deut. 4:20; Jér. 6:29; Ézéch. 22:20-22). Nous n’avons aucun renseignement précis sur les fourneaux qu’utilisaient les Hébreux, mais peut-être étaient-​ils semblables à ceux de l’Inde antique que nous connaissons. Ils étaient faits en argile et avaient la forme d’une poire. Leur diamètre était à la base d’un peu plus d’un mètre et au sommet de trente centimètres seulement. Pour chaque fourneau il y avait un soufflet en peau de chèvre muni d’un bec de bambou qui était relié à un conduit d’argile pour envoyer l’air dans la partie inférieure du fourneau. On remplissait celui-ci de charbon de bois puis on y mettait le feu. Ensuite, on ajoutait le minerai qu’on recouvrait d’une dernière couche de charbon de bois. On entretenait le feu pendant trois ou quatre heures. Une fois l’opération terminée, on brisait la partie antérieure du fourneau pour en extraire le métal affiné.

      L’opération à deux étapes consistant à extraire le plomb de son minerai, la galène ou sulfure de plomb, est très simple. En premier lieu, on chauffe à haute température le minerai tout en envoyant un courant d’air de manière à le transformer en oxyde de plomb. Le soufre disparaît sous la forme de gaz sulfureux. Ensuite, on mélange l’oxyde de plomb à du charbon de bois et on met le tout dans un fourneau. Le gaz carbonique est libéré, et il ne reste plus que le plomb en fusion dans le creuset.

      UTILISATION SYMBOLIQUE

      Il est question de Jéhovah comme d’un affineur. Sa Parole est elle-​même très affinée (II Sam. 22:31; Ps. 18:30; 119:140; Prov. 30:5). Cette Parole éprouvée est un des moyens dont Dieu se sert pour purifier son peuple en le débarrassant de toutes ses scories ou impuretés dues au péché (Ps. 17:3; 26:2; 66:10; 105:19; Jér. 9:7; Dan. 12:9, 10; Mal. 3:3). Les épreuves ardentes purifient aussi les fidèles (És. 48:10; Dan. 11:35; Zach. 13:9; I Cor. 3:13; comparez avec I Pierre 1:6, 7). En revanche, selon les Écritures, les méchants ne valent pas mieux que les scories sans aucune valeur qui ne sont bonnes qu’à être jetées sur les crassiers. — Ps. 119:119; Prov. 25:4, 5; Ézéch. 22:18-20.

  • Affranchi, homme libre
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    • AFFRANCHI, HOMME LIBRE

      Sous la domination romaine, on appelait “affranchi” tout homme qui avait été libéré de l’esclavage, alors qu’un “homme libre” l’était dès sa naissance et jouissait de tous les droits accordés au citoyen. C’était le cas de l’apôtre Paul. — Actes 22:28.

      On a émis l’idée que les hommes qui appartenaient à “la synagogue dite des Affranchis” étaient des Juifs qui avaient été faits prisonniers par les Romains et qui avaient ensuite été libérés. D’autres pensent qu’il s’agissait d’esclaves affranchis devenus des prosélytes juifs. La Version arménienne nous présente ces hommes comme des “Libyens”, autrement dit des gens venus de Libye. — Actes 6:9.

      Comme le montrent les Écritures, même si un chrétien était l’esclave d’un maître, il était en réalité un affranchi de Christ, affranchi du péché et de la mort. Cependant, ayant été acheté à un prix, le sang précieux de Jésus, le chrétien qui est, au sens propre du terme, un homme libre, est esclave de Dieu et de Jésus Christ, donc tenu d’obéir à leurs commandements. Cela démontre que, pour les humains, la liberté est toujours relative, jamais absolue. Ainsi, du point de vue de Dieu, il n’y a dans la congrégation chrétienne aucune différence entre un esclave et un homme libre. D’autre part, le chrétien n’est pas autorisé à user de sa liberté comme d’un voile pour la malice. — I Cor. 7:22, 23; Gal. 3:28; Héb. 2:14, 15; I Pierre 1:18, 19; 2:16.

  • Agabus
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    • AGABUS

      Un des prophètes chrétiens qui descendirent de Jérusalem à Antioche de Syrie l’année où Paul se trouvait dans cette ville. Poussé par l’esprit, Agabus annonça “qu’une grande famine allait venir sur toute la terre habitée [grec oikouménê]”. (Actes 11:27, 28.) À propos de l’emploi de ce mot, nous lisons dans un commentaire de la Bible (Barnes’ Notes on the New Testament, p. 451): “Le mot utilisé ici (...) désigne généralement le monde habité, les parties de la terre qui sont cultivées et occupées. Cependant, il s’emploie parfois dans un sens restreint pour désigner une région ou un pays entier par opposition à ses parties; il peut donc s’employer pour désigner toute la Palestine par opposition à ses parties, ou pour exprimer qu’un événement intéresserait tout le pays et pas seulement une ou plusieurs de ses régions, telles que la Galilée, la Samarie, etc.” — Comparez avec Luc 2:1.

      Selon toute apparence, les frères d’Antioche comprirent que la prophétie concernait la Palestine, car nous lisons dans le verset suivant (Actes 11:29) qu’ils décidèrent ‘d’envoyer des secours à distribuer aux frères qui habitaient en Judée’. Comme nous l’apprend le récit, la prophétie se réalisa sous le règne de l’empereur Claude Ier (41-​54). L’historien juif Flavius Josèphe (dans Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. XX, chap. II, par. 6; chap. III, par. 1) parle de cette grande famine et indique qu’elle dura au moins trois ans.

      Alors que Paul achevait son dernier voyage missionnaire (vers 56) et qu’il se trouvait à Césarée, Agabus vint le voir et lui annonça prophétiquement qu’il serait prochainement arrêté à Jérusalem. Pour illustrer ses paroles, Agabus se lia les mains et les pieds avec la ceinture de Paul. — Actes 21:8-11.

  • Agag
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    • AGAG

      {Article non traduit.}

  • Agaguite
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    • AGAGUITE

      Voir AMALEC, AMALÉCITES.

  • Agar
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    • AGAR

      (peut-être “fuite”).

      Servante égyptienne de Sara, plus tard concubine d’Abraham et mère d’Ismaël. Alors qu’il se trouvait en Égypte à cause de la famine qui sévissait en Canaan, Abraham (Abram) eut des serviteurs et des servantes. C’est peut-être à ce moment-​là qu’Agar devint la servante de Sara. — Gen. 12:10, 16.

      Comme elle était toujours stérile, Sara (Saraï) demanda à Abraham d’avoir des relations avec Agar qu’elle lui donnait ainsi comme femme. Mais une fois enceinte, Agar commença à mépriser sa maîtresse, à tel point que celle-ci s’en plaignit à son mari. “Abram dit alors à Saraï: ‘Voici, tu peux disposer de ta servante. Fais-​lui ce qui est bon à tes yeux.’ Alors Saraï se mit à l’humilier, si bien qu’elle se sauva loin d’elle.” (Gen. 16:1-6). L’ange de Jéhovah trouva Agar près d’une fontaine, sur le chemin de Schur. Il lui dit de retourner chez sa maîtresse et de s’humilier sous sa main. Il ajouta que Jéhovah multiplierait sa postérité et qu’elle devrait donner le nom d’Ismaël au fils qu’elle enfanterait. Abraham avait quatre-vingt-six ans quand naquit Ismaël. — Gen. 16:7-16.

      Des années plus tard, quand “Abraham prépara (...) un grand festin le jour où fut sevré Isaac [à l’âge de cinq ans environ]”, Sara vit Ismaël, qui avait, lui, environ dix-neuf ans, “se livrer à des railleries” au sujet d’Isaac, ou jouer avec lui pour se moquer de lui, trahissant ainsi très tôt l’esprit de rivalité qu’il allait manifester plus tard, selon ce qu’avait annoncé l’ange de Jéhovah (Gen. 16:12). Craignant sans doute pour l’avenir de son fils Isaac, Sara demanda à Abraham de chasser Agar et son fils. Cela lui déplut, mais, suivant les instructions divines, il exauça la requête de sa femme. Tôt le lendemain matin, il renvoya Agar et son fils à qui il donna du pain et une outre d’eau. — Gen. 21:8-14.

      Agar erra dans le désert de Béer-Schéba. “Finalement l’eau fut épuisée dans l’outre et elle jeta l’enfant sous un des buissons.” Il n’est pas anachronique de parler d’Ismaël comme d’un “enfant”, car le mot hébreu yélédh rendu ici par “enfant” signifie également “jeune homme” et est traduit ainsi en Genèse 4:23. Il est dit aussi qu’Agar jeta Ismaël sous un des buissons. Bien qu’il ait été annoncé que le garçon deviendrait un “zèbre d’homme”, peut-être n’était-​il pas un adolescent vigoureux (Gen. 16:12). Il est donc possible qu’il se soit épuisé le premier et que sa mère ait dû le soutenir. Cela n’est pas inconcevable, car à cette époque-​là les femmes, et surtout les esclaves, étaient habituées à porter chaque jour de lourds fardeaux. Apparemment, Agar s’épuisa à son tour au point de ne plus pouvoir le soutenir. Elle déposa donc Ismaël, peut-être un peu brusquement, sous le premier abri venu, un buisson. Elle-​même s’assit, à l’écart de son fils, “à la distance d’une portée d’arc”. (Expression hébraïque courante qui indiquait la distance à laquelle les archers plaçaient généralement leurs cibles.)

      L’ange de Dieu appela alors Agar et il lui dit de ne pas avoir peur et qu’Ismaël serait constitué en grande nation. D’autre part, Dieu lui ouvrit les yeux pour qu’elle vît un puits d’eau. Elle remplit l’outre et donna à boire à son fils. “Dieu continua d’être avec le garçon” qui, avec le temps, devint tireur d’arc et s’établit au “désert de Paran”. Sa mère prit pour lui une femme du pays d’Égypte. — Gen. 21:17-21.

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