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  • Synagogue
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    • reconnaissaient celle du collège central de Jérusalem, ainsi que le montre clairement le livre des Actes, chapitre 15. Dans un cas comme dans l’autre, on ne faisait pas de quête, mais on prévoyait des offrandes pour l’assemblée et ses ministres, et pour les pauvres. — II Cor. 9:1-5.

      La synagogue et la congrégation chrétienne faisaient l’une et l’autre fonction de tribunal. C’était à la synagogue que toutes les affaires de moindre importance concernant les Juifs étaient plaidées et jugées. De la même manière, l’apôtre Paul fit valoir que les chrétiens devaient laisser les anciens de la congrégation juger leurs problèmes plutôt que d’aller devant les tribunaux du monde pour régler leurs différends. S’il était prévu, à la synagogue, d’administrer des coups de fouet, dans la congrégation chrétienne le châtiment se limitait à des réprimandes (I Cor. 6:1-3). Comme dans la synagogue, la peine la plus sévère, applicable dans la congrégation chrétienne à l’encontre de quelqu’un qui se disait chrétien, était l’expulsion, c’est-à-dire l’exclusion ou l’excommunication. — I Cor. 5:1-8, 11-13; voir EXPULSION.

      Jésus prédit que ses disciples seraient fouettés dans les synagogues (Mat. 10:17; 23:34; Marc 13:9) et qu’ils en seraient expulsés (Jean 16:2). Certains chefs juifs avaient foi en Jésus, mais ils ne le confessaient pas, car ils avaient peur d’être expulsés de la congrégation juive (Jean 12:42). Un aveugle de naissance qui avait été guéri par Jésus fut jeté dehors par les Juifs parce qu’il avait témoigné en faveur du Christ. — Jean 9:1, 34.

  • Syntyche
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    • SYNTYCHE

      {Article non traduit.}

  • Syracuse
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    • SYRACUSE

      Ville dotée d’un port magnifique et située sur la côte sud-est de la Sicile. Selon Thucydide, une colonie grecque s’y établit au VIIIe siècle avant notre ère.

      L’apôtre Paul séjourna trois jours à Syracuse vers la fin de son voyage à Rome en 59. Le bateau y a peut-être fait relâche parce qu’il fallait attendre que le vent se lève (Actes 28:12). De Syracuse, le navire a “fait un circuit”, puis il est arrivé à Rhegium, à l’extrême sud de l’Italie. On ne connaît pas le sens exact de cette expression; il est possible que le vaisseau ait décrit une courbe, loin des côtes, afin de trouver assez de vent pour gonfler ses voiles. Ou peut-être a-​t-​il fait un circuit en “bordant la côte” pour atteindre Rhegium. — Actes 28:13, TOB.

  • Syrie
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    • SYRIE

      Région bordée à l’est par la Mésopotamie, à l’ouest par les montagnes du Liban, au nord par une des chaînes du Taurus, au sud par la Palestine et le désert d’Arabie. Elle porte le nom d’Aram dans les Écritures hébraïques. Ces frontières ne sont pas précises, car la plupart du temps l’influence syrienne et sa domination sur ce territoire ont été assez inégales et irrégulières.

      AU TEMPS DES PATRIARCHES

      À l’époque des patriarches, les récits bibliques à propos des Syriens ne concernent que des événements s’étant déroulés autour de Haran, en rapport avec la famille de Rébecca. Son père Béthuel et son frère Laban sont décrits tous deux comme des Syriens ou, littéralement, des Araméens (Gen. 25:20; 28:5; 31:20, 24). Étant donné que Jacob résida vingt ans dans ce pays, qu’il épousa les deux filles de Laban, y engendra des fils et des filles, et y souffrit beaucoup au service de Laban, on le décrivit plus tard comme “un Syrien en train de périr”. La mère de Jacob était également Syrienne. — Deut. 26:5; Gen. 31:40-42; Osée 12:12.

      PÉRIODE DES JUGES

      À l’époque des Juges, alors que les Israélites avaient abandonné le culte de Jéhovah, le roi syrien Cuschan-Rischathaïm domina sur eux pendant huit ans (Juges 3:7-10). Plus tard, l’influence de la Syrie fut assez forte pour amener Israël à adorer ses dieux ainsi que d’autres divinités païennes. — Juges 10:6.

      PÉRIODE DES ROIS D’ISRAËL ET DE JUDA

      À partir de la naissance de la monarchie d’Israël, la Syrie devint agressive sur le plan militaire et, pendant l’existence entière du royaume du Nord, les hostilités ne cessèrent pas entre les deux pays. Le premier roi d’Israël, Saül, fit la guerre aux rois syriens de Zobah (I Sam. 14:47). Dès qu’il fut devenu roi, David infligea de lourdes pertes à l’armée du roi syrien Hadadézer. Il prit en même temps beaucoup d’objets en or, en argent, en cuivre et les sanctifia pour Jéhovah. David installa également des garnisons à Damas et obligea les Syriens à payer tribut (II Sam. 8:3-12; I Chron. 18:3-8). Par la suite, plus de 30 000 mercenaires syriens à la solde des Ammonites s’enfuirent devant les Israélites sans combattre. Cependant, après l’arrivée des renforts syriens, la bataille avec Israël eut lieu. Les Syriens ayant subi de lourdes pertes, ils demandèrent la paix. — II Sam. 10:6-19; I Chron. 19:6-19.

      À la suite de cela, un rebelle syrien nommé Rézon, qui s’était enfui de chez Hadadézer, se fit roi à Damas et devint un opposant d’Israël tous les jours de Salomon (I Rois 11:23-25). Damas devint ainsi la plus importante cité syrienne, reconnue pendant longtemps comme “la tête de la Syrie”. C’est à elle que Jéhovah adressa ses jugements contre la Syrie. — És. 7:8; 17:1-3; Amos 1:5.

      Après la division du royaume d’Israël

      La Bible raconte dans les grandes lignes l’histoire des succès et des revers de la Syrie dans ses rapports avec les Israélites des deux royaumes, celui du Nord et celui du Sud, après la mort de Salomon et la division du royaume d’Israël. Les Écritures rapportent les événements notables qui se sont déroulés pendant les règnes d’Asa (I Rois 15:18-20; II Chron. 16:2-4, 7), d’Achab (I Rois 20:1-34; 22:3, 4, 29-35; II Chron. 18:10, 28-34), de Joram en Israël (II Rois 6:24 à 7:16; 8:28, 29; 9:14b, 15; II Chron. 22:5, 6), de Joas en Juda (II Rois 12:17, 18; II Chron. 24:23, 24), de Joachaz (II Rois 13:3-7, 22), de Joas en Israël (II Rois 13:14-19, 24, 25), de Jotham (II Rois 15:37, 38), d’Achaz (II Rois 16:5-9; II Chron. 28:5; És. 7:1-8; 9:12) et de Jéhoïakim (II Rois 24:2). Il était très rare, et donc digne d’être mentionné, que l’on demeurât “pendant trois ans sans qu’il y eût de guerre entre la Syrie et Israël”. — I Rois 22:1.

      Élisée, prophète de Jéhovah, a eu certains contacts avec les Syriens, par exemple lorsqu’il guérit de la lèpre Naaman, le chef de l’armée syrienne (II Rois 5:1-20), ou qu’il révéla à Hazaël qu’il serait roi de Syrie à la place de son maître, Ben-Hadad II (II Rois 8:7-15). Une autre fois, alors qu’un détachement de Syriens encerclait Dothan pour s’emparer d’Élisée, le prophète demanda d’abord à Dieu de les frapper d’une sorte de cécité, puis il les conduisit à Samarie où la vue leur fut rendue. On leur donna ensuite à manger et on les renvoya chez eux (II Rois 6:8-23). Pour des détails supplémentaires sur les rapports des Syriens avec le prophète, voir l’article ÉLISÉE.

      Les Syriens étaient des Sémites, donc très proches des Israélites avec qui ils avaient des liens étroits. Pourtant, au VIIIe siècle avant notre ère, leurs langues étaient assez dissemblables l’une de l’autre pour qu’un Juif ne puisse pas comprendre l’araméen (II Rois 18:26-28; És. 36:11, 12; voir ARAMÉEN [La langue araméenne]). Sur le plan religieux, il y avait également beaucoup de différences entre les Syriens polythéistes et les Juifs. Ce n’est que lorsque ces derniers apostasièrent que le culte des dieux syriens fut autorisé sur le territoire d’Israël. — Juges 10:6; II Rois 16:10-16; II Chron. 28:22, 23.

      AU PREMIER SIÈCLE

      La Syrie des temps apostoliques correspondait à la province romaine annexée à l’Empire par Pompée en 64 avant notre ère. Cette province recouvrait la plus grande partie de l’ancien territoire syrien ainsi que toute la Palestine. À l’époque de la naissance de Jésus, elle avait pour gouverneur Quirinius, légat de l’empereur Auguste, qui résidait à Antioche, capitale de la province, la troisième plus grande ville de l’Empire romain, située sur le fleuve Oronte (Luc 2:1, 2). Jésus limita son ministère à la seule Palestine, mais la rumeur au sujet de ses merveilleux miracles se répandit “dans toute la Syrie”. — Mat. 4:24.

      Quand les chrétiens de Jérusalem furent dispersés par les persécutions qui se déclenchèrent après la lapidation d’Étienne, certains d’entre eux apportèrent la bonne nouvelle dans la capitale syrienne d’Antioche. Les Juifs furent les premiers à entendre le message, puis ce fut le tour des gens appartenant à d’autres groupes nationaux. Barnabas et Paul contribuèrent tous deux à édifier la congrégation d’Antioche. C’est dans cette ville de Syrie que, “par la providence divine, les disciples furent appelés chrétiens” pour la première fois. — Actes 11:19-26; Gal. 1:21.

      Vers l’an 46, pendant le règne de l’Empereur Claude, lors d’une grande famine les chrétiens d’Antioche et des environs confièrent à Paul et à Barnabas des secours à distribuer à leurs frères de Jérusalem (Actes 11:27-30). La lettre sur la circoncision envoyée par les apôtres et les anciens de Jérusalem était adressée notamment aux congrégations d’Antioche, de Syrie et de Cilicie (région voisine) (Actes 15:23). Pendant les années durant lesquelles Paul poursuivit ses nombreux voyages missionnaires, il choisit Antioche comme quartier général. — Actes 15:40, 41; 18:18; 20:3; 21:3; Gal. 2:11; voir ARAM; ASSYRIE.

  • Syrophénicienne
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    • SYROPHÉNICIENNE

      Terme appliqué en Marc 7:26 à une femme non israélite de la région de Tyr et Sidon. Puisque ce terme combine les mots “syrien” et “phénicien”, il tire sans doute son origine du fait que la Phénicie avait été englobée dans la province romaine de Syrie. Ailleurs, la femme syrophénicienne est dite être une femme khananaïa (littéralement, cananéenne; mot traduit par “phénicienne” dans la Traduction du monde nouveau) (Mat. 15:22). En effet, les premiers occupants de la Phénicie descendaient de Canaan. Avec le temps, le vocable “Canaan” en vint à désigner essentiellement la Phénicie. Cette femme est qualifiée de “grecque”, parce que telle était probablement la nationalité de ses parents. — Marc 7:26.

  • Syrte
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    • SYRTE

      Nom grec de deux golfes situés à l’intérieur de la grande échancrure du littoral nord-africain. On appelait le golfe à l’ouest (entre Tunis et Tripoli) la Petite Syrte (maintenant le golfe de Gabès). Juste à l’est se trouvait la Grande Syrte, l’actuel golfe de Sidra. Les marins de l’Antiquité redoutaient ces deux golfes à cause de leurs bancs de sable imprévisibles, qui étaient constamment déplacés par les marées. À propos des vaisseaux qui avaient été entraînés vers ces écueils, Strabon, géographe du Ier siècle de notre ère, a rapporté qu’‘un simple canot y échappait rarement’.

      Quand l’apôtre Paul a été emmené prisonnier à Rome, un grand vent du nord-est a emporté le bateau sur lequel il voyageait, alors qu’il naviguait au sud de la Crète. Cependant, l’équipage craignait qu’il n’échoue sur la “Syrte”, manifestement sur les bancs de sable, peut-être mouvant, du golfe de Sidra. — Actes 27:14-17.

  • Systèmes de choses
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    • SYSTÈMES DE CHOSES

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot aïôn est traduit plus de trente fois par l’expression “système de choses”.

      Au sujet de ce terme grec, R. Trench (Synonyms of The New Testament, 9e édition, réimpression de 1961, pp. 202, 203) explique: “À l’instar de kosmos [monde], il a d’abord une signification concrète, sur laquelle vient se greffer une acception morale. Fondamentalement, il désigne un temps, long ou court, dans sa durée ininterrompue; (...) toutefois, il décrit essentiellement le temps comme condition d’existence de toutes choses créées et comme mesure de leur existence (...). C’est ainsi que dans son sens temporel il en est venu à évoquer tout ce qui existe dans le monde, tout ce qui est soumis au temps (...), puis, dans son sens moral, le cours des affaires de ce monde.” À l’appui de cette dernière idée, R. Trench cite cette définition de l’helléniste allemand C. Grimm: “L’ensemble des choses qui se manifestent visiblement au fil du temps.”

      Ainsi, aïôn signifie avant tout “âge” ou “temps d’existence”. Les Écritures l’appliquent souvent à une période de temps longue (Actes 3:21; 15:18), voire infinie (l’éternité). — Marc 3:29; 11:14; Héb. 13:8.

      Toutefois, lorsque le contexte évoque ce qui caractérise une époque plutôt que le temps lui-​même, il convient de rendre aïôn par “système de choses” ou “état de choses”. À propos de l’utilisation de aïônés (au pluriel) en Hébreux 1:2, Parkhurst emploie l’expression “ce système de choses”. — A Greek and English Lexicon to the New Testament, p. 17.

      Pour illustrer l’opportunité de traduire aïôn par “système de choses” ou “état de choses”, on peut se souvenir de Galates 1:4 où Paul écrit: “Il [Jésus] s’est donné lui-​même pour nos péchés, afin de nous délivrer du présent système de choses [aïôn] méchant, selon la volonté de notre Dieu et Père.” Dans ce passage, certaines versions traduisent aïôn par “âge”. Cependant, il est évident que le sacrifice rédempteur du Christ n’avait pas affranchi les premiers chrétiens d’un âge ou d’une période de temps à proprement parler. En effet, ceux-ci continuaient à vivre dans le même temps que le reste des humains. En revanche, ils avaient été délivrés de l’état ou du système de choses qui caractérisait cette période. — Voir Tite 2:11-14.

      C’est ainsi que Paul pouvait adresser cette exhortation aux chrétiens de Rome: “Ne vous modelez plus sur ce système de choses-​ci, mais transformez-​vous en renouvelant

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