-
Systèmes de chosesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
(l’ivraie) symbolisait les faux chrétiens. Dès lors, la conclusion du système de choses, qui est comparée ici à une moisson, ne serait pas celle du système de choses juif, ni celle de la situation dans laquelle on laisse le “blé” et la “mauvaise herbe” croître ensemble. Il doit plutôt s’agir de la fin du système de choses dont l’apôtre a parlé plus tard, le “présent système de choses” marqué par la domination de Satan (I Tim. 6:17). Le même principe s’applique à une autre illustration. Après avoir décrit la séparation des poissons pris au filet à la traîne, Jésus ajoute: “Ainsi en sera-t-il à la conclusion du système de choses: les anges sortiront et sépareront les méchants du milieu des justes.” (Mat. 13:47-50). Sans doute les disciples avaient-ils toujours ces paroles de Jésus présentes à l’esprit quand ils lui ont demandé plus tard: “Quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses?” (Mat. 24:3). De même, lorsque Jésus leur a promis d’être avec eux pour les aider à faire des disciples jusqu’à la conclusion du système de choses, il devait aussi penser à la conclusion de l’état de choses qui est né de la domination de Satan. — Mat. 28:19, 20.
LE SYSTÈME DE CHOSES À VENIR
En Matthieu 12:32, Jésus dit de celui qui parle contre l’esprit saint: “Il ne lui sera pas pardonné, non, ni dans ce système de choses ni dans celui qui est à venir.” À priori, on pourrait croire que ces paroles opposent le système de choses juif à celui que le Christ allait établir par la nouvelle alliance. Cependant, tout tend à prouver que Jésus pensait plutôt au présent système de choses mauvais et à un autre système, qui lui ferait suite. Il a également évoqué cette époque future en promettant que ceux qui quitteraient maison ou famille à cause du Royaume de Dieu recevraient “bien des fois plus dans la présente période de temps [kaïros, “temps fixé”], et dans le système de choses [aïôn] à venir, la vie éternelle”. (Luc 18:29, 30.) Ce système à venir correspond à une époque où les hommes recevront une résurrection qui leur donnera la possibilité de devenir enfants de Dieu (Luc 20:34, 35). Le pluriel aïônés est employé en Éphésiens 2:7 pour désigner les “systèmes de choses à venir” dans lesquels les chrétiens oints connaîtraient une démonstration extraordinaire de la faveur imméritée de Dieu “en union avec Christ Jésus”. (Voir Éphésiens 1:18-23; Hébreux 6:4, 5.) Cela indique qu’il y aura plusieurs états ou systèmes de choses à l’intérieur même du “système de choses à venir” dans son ensemble, tout comme le système de choses soumis à l’alliance de la Loi englobait plusieurs systèmes interdépendants et contemporains, ainsi que nous l’avons montré plus haut.
LES “AÏÔNÉS” ‘DISPOSÉS’ PAR DIEU
En décidant des moyens par lesquels il éliminerait la rébellion et offrirait aux humains qui s’en montreraient dignes la possibilité de se réconcilier avec lui, Dieu a ‘depuis le commencement révélé la conclusion, et depuis le temps jadis les choses qui n’avaient pas été faites’. Dans les rapports qu’il a eus plus tard avec Israël, il a bien prouvé qu’il était capable d’agir ainsi (És. 46:10, 11). Grâce à sa prescience, il pouvait donc par sa parole ‘disposer les systèmes de choses’, selon ce qu’il est dit en Hébreux 11:3.
Nombre de commentateurs appliquent les paroles consignées en Hébreux 11:3 uniquement ou principalement à la création de l’univers visible. Toutefois, juste avant (v. 11:2), le rédacteur divinement inspiré explique comment, par la foi, “les hommes d’autrefois ont reçu témoignage”. Plus loin, il poursuit la même idée. Certes, il se peut que le verset 3 11:3 constitue une parenthèse. Néanmoins, il semble plus probable que l’apôtre ne change pas de sujet, mais qu’il développe le même aspect particulier de son thème. L’auteur divinement inspiré nous parle de certains hommes de foi qui ont vécu avant le déluge, à l’époque des patriarches et à l’époque où Israël était en relation d’alliance avec Dieu. Pendant tous ces âges distincts, par son intervention dans le cours des événements et par les œuvres qu’il accomplissait en rapport avec ces hommes, Dieu menait son dessein vers sa grande réalisation finale. Les “systèmes de choses” qui se sont succédé n’étaient donc pas le fruit de forces ou de circonstances naturelles, pas plus que les prophéties relatives aux événements et aux états de choses à venir ne provenaient “de quelque interprétation privée”. (II Pierre 1:20, 21.) Ces hommes du passé devaient avoir la foi nécessaire pour croire que le Dieu invisible dirigeait le cours des événements, qu’il lui imprimait une orientation précise et qu’il était bien l’Auteur invisible de ces différents systèmes de choses. Ils étaient également convaincus que le but vers lequel ils tendaient, savoir l’“accomplissement de la promesse” (Héb. 11:39), ne manquerait pas de devenir réalité au temps prévu par Dieu.
Toutefois, comme le rédacteur le montre, avant que ces “hommes d’autrefois” voient le plein accomplissement de leur espérance, le système de choses produit par la nouvelle alliance devait suivre son cours et parvenir à son achèvement (voir Hébreux 11:39, 40; 12:1, 18-28). Quoi qu’il en soit, grâce à leur foi et à la direction de la Parole de Dieu, ils avaient les yeux tournés vers la réalisation progressive du dessein divin. Ils en ont entrevu de nombreux aspects et ils ont même été témoins de l’établissement de certains des “systèmes de choses” que Dieu avait annoncés (voir Hébreux 11:13-16, 22, 24-27; Jean 8:56; I Pierre 1:10-12). Quant aux hommes dépourvus de foi, ils étaient incapables de ‘voir’ ou de comprendre le rôle que Dieu jouait invisiblement dans la formation de ces “systèmes de choses”. — Voir I Corinthiens 2:14.
DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Le terme hébreu ḥèlèdh a un sens comparable à celui d’aïôn. Dans certains passages, il désigne une “étendue” ou une “durée” (Job 11:17; Ps. 39:5; 89:47), celle de la vie humaine par exemple. En revanche, dans d’autres cas, il semble surtout se rapporter aux traits caractéristiques de la période envisagée, de sorte qu’on est fondé à le traduire par “système de choses”. (Ps. 17:13, 14; 49:1.) Certaines traductions le rendent par “monde” dans les textes précités, mais cette option passe sous silence le sens premier de ḥèlèdh, qui est celui de la continuité temporelle.
-
-
TaanachAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAANACH
Ville de Manassé enclavée dans le territoire d’Issacar (Josué 17:11; I Chron. 7:29) et qui fut assignée aux Lévites kohathites (Josué 21:20, 25). Sous le commandement de Josué, les Israélites vainquirent le roi de Taanach (Josué 12:7, 21). Mais les Manassites ne chassèrent pas les Cananéens, ni de cette ville ni d’autres villes. Néanmoins, ils finirent par les réduire au travail forcé (Juges 1:27, 28). Au temps du juge Barak, les forces de Jabin, roi de Hazor, conduites par le chef d’armée Siséra, ont été défaites à Taanach (Juges 5:19). Pendant le règne de Salomon, la ville appartenait au district assigné à Baana, un des douze mandataires qui avaient pour tâche de ravitailler la table royale (I Rois 4:7, 12). Des documents archéologiques provenant de Taanach et un bas-relief sur le mur d’un temple, à Karnak, indiquent que la ville fut prise par le pharaon Schischac quand il envahit la Palestine au cours de la cinquième année du règne de Roboam, fils et successeur de Salomon. — II Chron. 12:2-4.
Taanach est identifiée à Tell Taannak, à 8 kilomètres au sud-est de Méguiddo et à l’extrémité sud de la plaine d’Esdrelon. Le site occupait une position importante sur deux routes commerciales, l’une conduisant à la plaine d’Acco (Acre) et l’autre à la plaine de Saron.
-
-
Taanath-SilohAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TAANATH-SILOH
{Article non traduit.}
-
-
TabbaothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TABBAOTH
{Article non traduit.}
-
-
TabbathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TABBATH
{Article non traduit.}
-
-
TabéelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TABÉEL
{Article non traduit.}
-
-
TabérahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TABÉRAH
{Article non traduit.}
-
-
TabernacleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
TABERNACLE
(héb. mishkan, “habitation, demeure, tente ou tabernacle”; ʼohel, “tente, tabernacle”; miqdash, “sanctuaire”; gr. skênê, “tente, hutte, tabernacle”).
SON INAUGURATION
Le tabernacle ou “tente de réunion” (appelé “temple de Jéhovah” en I Samuel 1:9 et “maison de Jéhovah” en I Samuel 1:24) a été construit dans le désert, au pied du mont Sinaï, en 1512 avant notre ère. Il a été complètement dressé, avec son mobilier et ses ustensiles, le premier jour du premier mois, Abib ou Nisan (Ex. chap. 40). Le même jour, le médiateur Moïse procéda à l’installation de la prêtrise sous la direction de Jéhovah, cérémonie qui dura en tout sept jours. Le huitième jour, les prêtres prirent leurs fonctions officielles. — Lév. chaps 8, 9.
DESCRIPTION
Lorsqu’il s’était adressé à Moïse dans la montagne, Jéhovah lui avait donné le plan détaillé du tabernacle ainsi que cet ordre: “Veille à ce que tu fasses toutes choses d’après leur modèle, celui qui t’a été montré à la montagne.” Puisqu’il devait constituer “une ombre des choses célestes”, il fallait que le tabernacle soit conforme à ce plan dans les moindres détails (Héb. 8:5). Jéhovah a inspiré Bézalel et Oholiab, de sorte qu’avec, l’aide d’hommes et de femmes ils réalisent un travail parfait et conforme aux instructions de Moïse. Le résultat fut le suivant: “Selon tout ce que Jéhovah avait ordonné à Moïse, c’est ainsi que les fils d’Israël firent tout le service.” (Ex. 39:42; 35:25, 26; 36:1, 4). Le peuple fournissait les matériaux en apportant volontairement des contributions (Ex. 36:3, 6, 7). Sans doute l’or, l’argent, le cuivre, le fil, le tissu et les peaux offerts comme contributions provenaient-ils en grande partie de ce que les Israélites avaient emporté d’Égypte (Ex. 12:34-36). Quant au bois d’acacia, il y en avait dans le désert. — Voir ACACIA; PHOQUE (PEAU DE).
Couvertures et écrans protecteurs
L’ossature de l’édifice était entièrement recouverte, d’abord par une couverture de lin sur laquelle étaient brodées des représentations de chérubins en couleur. Cette couverture était faite de deux grandes parties de cinq toiles chacune, parties qui étaient jointes avec des brides de fil bleu elles-mêmes attachées à des agrafes d’or. Les toiles qui composaient cette couverture n’étaient longues que de vingt-huit coudées (12,4 mètres), si bien que les extrémités de la couverture devaient être à au moins une coudée (44,5 centimètres) du sol tout autour de l’édifice. — Ex. 26:1-6.
Une couverture en poil de chèvre était disposée sur celle de lin: elle était faite de onze toiles longues de trente coudées (13,3 mètres), et divisée également en deux parties, une de six toiles et une de cinq. Par-dessus venaient une couverture en peaux de béliers teintes en rouge et, enfin, une autre en peaux de phoques, qui apparemment allait jusqu’au sol et était en tout cas pourvue de cordes qui servaient à la fixer au sol avec des piquets de tente. — Ex. 26:7-14.
Le rideau placé entre le Saint et le Très-Saint, à l’intérieur, était également orné de chérubins brodés (Ex. 36:35), et l’écran protecteur de l’entrée, à l’est, était en laine teinte et en lin. — Ex. 36:37.
Dimensions
D’après la description biblique (il s’agit évidemment des mesures intérieures), le tabernacle était long de 30 coudées (13,3 mètres), haut de 10 coudées (4,4 mètres) et apparemment large de 10 coudées aussi. Les dimensions données dans cet article sont calculées sur la base d’une coudée d’environ 44,5 centimètres. Il est cependant possible que les Israélites aient utilisé une coudée plus longue, d’environ 52 centimètres (voir II Chroniques 3:3; Ézéchiel 40:5). (Pour déterminer la hauteur du tabernacle, voir Exode 26:16; pour sa longueur, Exode 26:16-18; pour sa largeur, Exode 26:22-24.) Il semble que le Très-Saint était un cube de 10 coudées de côté. Cette supposition est renforcée par le fait que le Très-Saint du temple de Salomon était lui aussi un cube, mais de 20 coudées d’arête (8,9 mètres) (I Rois 6:20). Le Saint était deux fois plus long que large. En ce qui concerne sa longueur, ces détails sont
-