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    • révélateurs: la largeur couverte par cinq toiles constituant la couverture de lin correspondait à 20 coudées (Ex. 26:1-5). Ces toiles cousues l’une à l’autre en une seule pièce devaient s’étendre de l’entrée du Saint jusqu’à l’endroit où elles étaient jointes à l’autre partie de la couverture (cinq autres toiles) au moyen des agrafes. La jonction se faisait apparemment au-dessus des colonnes qui soutenaient le rideau du Très-Saint. La deuxième moitié de la couverture (20 coudées) servait alors à recouvrir le Très-Saint (10 coudées) ainsi que l’arrière ou côté ouest du tabernacle (10 coudées).

      Les cadres de panneaux

      Les murs en bois d’acacia recouvert d’or étaient manifestement faits de cadres (semblables à des châssis de fenêtre) et non de panneaux pleins (Ex. 26:15-18). Cela semble logique pour deux raisons: 1) Des planches d’acacia pleines, de la taille décrite, auraient été inutilement pesantes, et 2) à part ceux que l’on voyait au plafond de l’édifice à l’intérieur, les chérubins brodés sur le rideau qui recouvrait les planches auraient été cachés (Ex. 26:1). Ainsi, chaque cadre de panneau était fabriqué de telle sorte que dans le tabernacle les prêtres puissent voir les chérubins brodés sur la couverture de lin. En supposant que l’ouverture dans le cadre de panneau était divisée en deux par une barre de bois horizontale, peut-être à la hauteur de la traverse médiane, lors de leur service les prêtres pouvaient voir deux rangées de chérubins, l’un au-dessus de l’autre, entourés par les cadres. (S’il en était bien ainsi, chaque chérubin devait être haut d’environ 1,8 mètre, taille raisonnable comparativement à celle d’un homme. [Des anges se sont parfois matérialisés sous une forme humaine (Josué 5:13-15).]) Certains biblistes modernes préfèrent eux aussi cette explication, c’est-à-dire une construction en cadres de panneaux plutôt qu’en planches pleines. Ainsi, bien que des versions anciennes rendent le mot hébreu qèrèsh par “planche”, plusieurs traductions modernes utilisent les termes “cadre” ou “cadre de panneau”. — Ex. 26:15-29, Bible en français courant; Jé; MN; TOB.

      Il y avait vingt cadres de panneaux sur un côté, six à l’arrière ou extrémité ouest, et dans les angles arrière deux cadres appelés spécifiquement “poteaux d’angle” qui ‘devaient être doubles dans le bas, et ensemble ils devaient être doubles jusqu’au sommet de chacun, au premier anneau’. (Ex. 26:23, 24.) On peut comprendre que chaque poteau ou cadre d’angle, au lieu d’être rectangulaire comme les autres, avait la forme d’un triangle rectangle, dont l’angle le plus aigu était en haut, et rendait ainsi le coin de l’édifice plus stable. L’anneau dont il est fait mention devait certainement être fixé en haut du cadre pour recevoir une des traverses, dont trois rangées passaient dans les anneaux des cadres de panneaux pour maintenir l’édifice. Ces traverses étaient en bois recouvert d’or. — Ex. 26:26-29.

      Chaque cadre de panneau faisait dix coudées de haut (4,45 mètres), une coudée et demie de large (0,7 mètre) et apparemment une demi-coudée d’épaisseur (22 centimètres). On peut estimer leur épaisseur à partir de ces considérations: les six cadres de panneaux du côté arrière devaient mesurer neuf coudées d’un bout à l’autre (6 × 1 1/2), soit une coudée de moins que la largeur supposée du tabernacle. Les poteaux d’angle (pour faire la largeur de la construction) devaient donc être larges d’une demi-coudée chacun. Les cadres des murs des côtés devaient logiquement avoir la même épaisseur que les poteaux d’angle. Quant à l’épaisseur du bois utilisé, on peut penser ceci: si tous les cadres de panneaux ajustés l’un à l’autre, comme ils l’étaient, donnaient l’impression d’être des poteaux de section carrée entre les chérubins qu’ils encadraient, le bois devait être épais d’un quart de coudée (11 centimètres). En d’autres termes, chaque montant d’un cadre devait être une planche de 10 coudées × 1/2 × 1/4.

      Colonnes et fondement

      Cinq colonnes recouvertes d’or se dressaient sur le devant, ou entrée, et quatre colonnes semblables soutenaient le rideau qui séparait le Saint du Très-Saint (Ex. 26:32, 37). Le fondement de tout l’édifice consistait en cent socles pourvus de mortaises destinées à recevoir les tenons ménagés à la base des quarante-huit cadres de panneaux (deux socles pour un cadre de panneau et quatre socles pour les quatre colonnes qui séparaient le Saint du Très-Saint). Ces socles étaient tous en argent (Ex. 26:19-25, 32) et pesaient chacun un talent (34 kilogrammes) (Ex. 38:27). Il y avait en plus cinq socles de cuivre pour les colonnes de l’entrée (Ex. 26:37). D’après les calculs faits dans cet article, les socles devaient être à peu près longs de trois-quarts de coudée (33 centimètres) et larges d’une demi-coudée (22 centimètres). Étant donné le poids de l’argent, ces socles ne devaient pas être épais, mais plutôt ressembler à de lourds plateaux.

      La cour

      La dimension de la cour qui entourait le tabernacle était de cent coudées sur cinquante (44,5 × 22,25 mètres). Le rideau qui clôturait la cour était haut de cinq coudées (2,2 mètres). Il était supporté par vingt colonnes de cuivre sur les côtés de la cour et par dix à ses extrémités. L’écran protecteur de l’entrée, à l’est, était en lin tissé de fils colorés et mesurait vingt coudées (8,9 mètres). — Ex. 38:9-20.

      Additions possibles

      Il semble qu’avec le temps on ait construit des chambres à l’usage des prêtres dans la cour du tabernacle, probablement sur les côtés de l’édifice (I Sam. 3:3). On pense également qu’on a élevé des huttes dans la cour, dans lesquelles ceux qui présentaient des sacrifices de communion pouvaient les manger avec leur famille.

      SON EMPLACEMENT DANS LE CAMP D’ISRAËL

      Le tabernacle était le centre du camp d’Israël. Les familles de la tribu de Lévi, qui étaient chargées de prendre soin de l’édifice, étaient celles qui campaient le plus près du tabernacle, mais à une distance respectable évaluée à 2 000 coudées (889 mètres) (voir Josué 3:4). À l’est campait la famille sacerdotale d’Aaron, au sud les Kohathites (parmi lesquels la famille d’Aaron avait été choisie pour exercer la prêtrise [Ex. 6:18-20]), à l’ouest les Guerschonites et au nord les Mérarites (Nomb. 3:23, 29, 35, 38). Un peu plus loin campaient les douze autres tribus: Juda, Issacar et Zabulon à l’est, Ruben, Siméon et Gad au sud, Éphraïm, Manassé et Benjamin à l’ouest, et Dan, Aser et Nephtali au nord (Nomb. 2:1-31). De n’importe quel endroit du camp on pouvait toujours situer facilement le tabernacle, parce que sur le Très-Saint, qui abritait l’arche de l’alliance, il y avait une nuée le jour et un feu la nuit. — Ex. 40:36-38.

      SON TRANSPORT

      Quand on déplaçait le tabernacle, avec son mobilier et ses ustensiles, les prêtres portaient l’arche de l’alliance et les Kohathites le saint mobilier. Ils transportaient tout sur leurs épaules et allaient à pied (Josué 3:8, 14; 4:10, 16-18; Nomb. 4:4-15; 7:9). Avec deux chariots, les Guerschonites transportaient les toiles de tente (excepté le rideau du Très-Saint, qui était placé sur l’Arche [Nomb. 4:5]), les couvertures du tabernacle, son écran protecteur, les cordes de tente qui allaient avec et certains ustensiles pour le service (Nomb. 4:24-26; 7:7). Les Mérarites, avec quatre chariots, s’occupaient des parties les plus lourdes, les cadres de panneaux, les colonnes, les socles mortaisés, les piquets de tente et les cordes qui s’y rattachaient, tant du tabernacle que de la cour. — Nomb. 4:29-32; 7:8.

      HISTOIRE

      Une fois Israël entré en Terre promise, après la traversée du Jourdain, le tabernacle fut dressé à Guilgal (Josué 4:19). Puis il fut installé à Siloh à l’époque du partage du pays (Josué 18:1), et il y resta pendant plusieurs années (I Sam. 1:3, 24) avant d’être amené à Nob (I Sam. 21:1-6). Il fut transporté plus tard à Gabaon (I Chron. 21:29). Quand David fit venir l’arche de l’alliance à Sion, elle n’était plus dans le tabernacle depuis des années. Mais jusqu’à ce que le temple de Salomon soit construit, on continua à offrir des sacrifices au tabernacle, à Gabaon, endroit qu’on appelait “le grand haut lieu”. (I Rois 3:4.) Quand le temple fut construit, Salomon fit amener le tabernacle qu’il garda apparemment là. — I Rois 8:4; II Chron. 5:5; voir ARCHE DE L’ALLIANCE; LIEU SAINT; TEMPLE; TRÈS-SAINT.

      SENS FIGURÉ

      L’apôtre Paul fait la lumière sur la signification prophétique du tabernacle. Dans un contexte qui explique le modèle fourni par le tabernacle et les services qui y étaient faits, il dit de Jésus Christ qu’il est “serviteur public du lieu saint et de la vraie tente qu’a dressée Jéhovah et non l’homme”. (Héb. 8:2.) Il ajoute: “Christ est venu comme grand prêtre des bonnes choses qui sont arrivées, par le moyen de la tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite à la main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création.” (Héb. 9:11). La tente dans le désert était une disposition prise sur l’ordre de Dieu, qui permettait de s’approcher de lui dans le vrai culte et d’obtenir, d’une manière typique, l’enlèvement des péchés. Étant une illustration (Héb. 9:9), elle devait annoncer une autre disposition prise par Dieu, dans le cadre de laquelle Jésus Christ servirait en qualité de Grand Prêtre. Jésus s’est effectivement présenté devant son Père, dans le ciel, avec la valeur de son sacrifice, qui peut réellement ôter les péchés (Héb. 9:24-26). Grâce à cette disposition, les hommes fidèles peuvent vraiment s’approcher de Dieu (Héb. 4:16). Dans une vision, l’apôtre Jean a vu “la tente du témoignage” ou tabernacle céleste. — Rév. 15:5.

      Étant un fils de Dieu engendré de l’esprit et espérant vivre au ciel en union avec Christ Jésus, l’apôtre Pierre parla de son corps de chair comme d’un “tabernacle”. C’était une ‘demeure’, mais qui n’était que temporaire, car Pierre savait qu’il allait bientôt mourir et ressusciter, non dans la chair, mais dans l’esprit. — II Pierre 1:13-15; I Jean 3:2; I Cor. 15:35-38, 42-44.

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      {Article non traduit.}

  • Tabor
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    • TABOR

      (peut-être “hauteur, endroit élevé”).

      Mont remarquable à la limite septentrionale du territoire d’Issacar (Josué 19:17, 22). Appelé Djebel-et-Tor en arabe, il est situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de l’extrémité méridionale de la mer de Galilée et à une dizaine de kilomètres à l’est-sud-est de la ville de Nazareth.

      Éloigné des autres montagnes, le Tabor émerge de façon soudaine de la vallée de Jizréel pour atteindre une altitude de 562 mètres au-dessus du niveau de la mer. Vu de l’ouest-nord-ouest il ressemble à un cône tronqué, et du sud-ouest au segment d’une sphère. Du sommet, le panorama est magnifique dans toutes les directions. L’aspect imposant de ce mont explique probablement pourquoi le psalmiste mentionne ensemble le Tabor et l’Hermon comme des exemples remarquables de l’œuvre majestueuse du Créateur (Ps. 89:12). Jéhovah se servit également du caractère massif et imposant du Tabor, se dressant seul dans la vallée de Jizréel, pour illustrer la force impressionnante de Nébucadnezzar lorsqu’il s’attaquerait à l’Égypte. — Jér. 46:13, 18.

      Le Tabor devint particulièrement célèbre lorsque Barak, dirigé par Dieu, rassembla 10 000 hommes des tribus de Nephtali et de Zabulon contre Siséra et son armée, qui comprenait 900 chars équipés de “faux de fer”. Au signal donné, Barak et ses forces dévalèrent les pentes du Tabor et, après que Jéhovah eut jeté la confusion chez les Cananéens, les Israélites remportèrent une victoire décisive sur les armées en déroute de Siséra. — Juges 4:4-16.

      Quelques années plus tard, le Tabor fut le théâtre du meurtre des frères de Gédéon par Zébah et Zalmunna, les rois de Madian (Juges 8:18, 19). Vers le milieu du VIIIe siècle avant notre ère, les prêtres infidèles et la maison royale d’Israël étaient “comme un filet tendu sur le Tabor”, peut-être parce que ce mont, à l’ouest du Jourdain, était le centre du culte idolâtrique pour prendre au piège les Israélites. Mizpah, ville située à l’est du Jourdain, a peut-être été utilisée aux mêmes fins. — Osée 5:1.

      Le sommet du Tabor, plutôt aplati, a la forme d’une ellipse de 400 mètres de large du nord au sud et deux fois plus longue d’est en ouest. C’était une position dominante et un emplacement des plus propices pour une ville fortifiée. Les ruines prouvent qu’il y eut là une ville florissante avant et après le Ier siècle de notre ère. On peut donc mettre en doute la tradition selon laquelle la transfiguration de Jésus aurait eu lieu sur le mont Tabor. En effet, le récit dit que Jésus et ses trois compagnons étaient dans la montagne “tout seuls”, “à l’écart, tout seuls”. Le mont Hermon

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