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  • Les continents vont-ils à la dérive ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 octobre
    • espérée qui rendrait enfin compte de ce qui se passe dans la lithosphère [nom donné à la partie solide de la sphère terrestre]. Mais il faut rester prudent : d’autres théories qui semblaient tout expliquer n’ont pas tenu leurs promesses. Pour l’instant la théorie des plaques est et reste une hypothèse.”

      Que cette théorie résiste à l’épreuve du temps ou qu’elle soit infirmée, nous avons assez de preuves pour reconnaître la puissance et la sagesse extraordinaires du Créateur de la terre, au sujet duquel le psalmiste écrivit. “Jadis tu as posé les fondements de la terre, et les cieux sont l’œuvre de tes mains.” (Ps. 102:25). Pour un géologue, les questions que Jéhovah a posées à Job il y a plusieurs milliers d’années restent toujours appropriées : “Où te trouvais-​tu quand j’ai fondé la terre ? Indique-​le-​moi, si tu connais l’intelligence. Qui a fixé ses mesures, si tu le sais, ou qui a tendu sur elle le cordeau à mesurer ? Dans quoi ses socles mortaisés ont-​ils été enfoncés, ou qui a posé sa pierre angulaire ?” — Job 38:4-6.

  • Le tagal — langue pleine de souplesse
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 octobre
    • Le tagal — langue pleine de souplesse

      De notre correspondant aux Philippines

      LA BIBLE déclare que la “grande foule” qui loue Dieu vient de “toutes nations et tribus et peuples et langues”. (Rév. 7:9.) L’une de ces langues est le tagal ; elle se parle aux Philippines. Peut-être vous est-​elle inconnue, mais comme elle est en train de prendre de l’importance dans la république des Philippines, pourquoi ne pas chercher à mieux la connaître ?

      Si un pays a un problème de langues, c’est bien la république des Philippines. Parmi une population de quelque quarante millions d’habitants, il se parle plus de quatre-vingts langues subdivisées en de nombreux dialectes.

      Le tagal est parlé par plusieurs millions de gens qui vivent principalement à Luçon, la plus grande île des Philippines septentrionales. Cependant, il est en train de devenir une langue nationale appelée pilipino. Par le moyen de l’enseignement scolaire, de films et de programmes de télévision, le gouvernement encourage le public à apprendre et à employer le pilipino, au moins comme seconde langue. Il espère ainsi supprimer la division du pays, avec tous les malentendus et les problèmes administratifs que cela implique.

      De même que d’autres dialectes importants des Philippines, le tagal appartient au groupe des langues malayo-polynésiennes. De plus, c’est une langue agglutinante, c’est-à-dire qu’elle est formée de mots-bases ou thèmes auxquels on ajoute des affixes pour donner un sens supplémentaire. Par exemple le mot-base awit, signifiant “chant”, apparaît dans mang-aawit (chanteur), umawit (chanter), awitan (être chanté), mag-awitan (chanter ensemble), etc. Selon un dictionnaire récenta, on peut constituer de cette façon un vocabulaire de millions de mots.

      L’étranger notera avec intérêt les différences entre le tagal et les langues occidentales. Pour les choses courantes, le tagal est souvent plus précis que le français, notamment. Le français a un seul mot pour parler du riz, depuis le riz dans la rizière jusqu’à celui qu’on sert à table. En tagal, le riz sur pied est appelé palay, dans la cuisine, avant de le cuire, c’est du bigas. Si on le fait bouillir, il devient du kanin, et si on le fait frire ensuite, c’est du sinangag. Le tagal est aussi très précis pour désigner la façon dont on porte quelque chose. Si vous portez une boîte ou un cartable, le mot employé montrera si vous le portez à la main, sur l’épaule, sur la tête, dans les bras ou sous le bras.

      En revanche, des distinctions qui semblent très importantes à des Européens n’apparaissent pas en tagal. Asawa signifie à la fois “mari” et “femme” ; anak veut dire aussi bien “fils” que “fille” ; kapatid est “frère” ou “sœur” et siya “il” ou “elle”. S’il est nécessaire de spécifier le sexe de la personne dont on parle, on ajoute le mot signifiant “masculin” ou “féminin”. Alors qu’en français on vous rappelle tout au long d’une conversation qu’on parle d’un homme ou d’une femme en employant les mots “il” ou “elle”, en tagal vous n’avez cette indication qu’au début. Si vous êtes distrait à ce moment-​là, vous croirez pendant toute la discussion qu’il est question d’un homme et découvrirez finalement qu’il s’agissait d’une femme.

      Lors de leur arrivée aux Philippines, en 1521, les Espagnols ont colonisé le pays et y sont restés plus de trois siècles. Leur domination se reflète dans la langue tagale par la présence de plusieurs milliers de thèmes venant de l’espagnol, bien qu’on les prononce un peu différemment. Disons en passant que cette péripétie de l’Histoire est d’une grande aide pour les Occidentaux qui apprennent cette langue. Parfois les mots espagnols et tagals coexistent. Par exemple, poder (espagnol) et maari (tagal) veulent dire tous deux “pouvoir”, “être capable de” ; pero (espagnol) et nguni’t signifient l’un et l’autre “mais”, et ainsi de suite, Dans certains cas, on emploie le mot espagnol pour plus de précision, là où le mot tagal semble un peu vague. Dans d’autres cas, le mot espagnol a complètement remplacé le mot tagal.

      Au début du siècle, l’influence américaine a commencé à se faire sentir et se remarque par le nombre de mots anglais qu’on emploie en tagal. D’ailleurs, le tagal exprime toutes les notions, modernes à partir de l’anglais. C’est ainsi que l’expression “jouer au basket-ball” devient magbasketbol. “Rouler en autobus” se dit magbus. Une personne d’expression anglaise sera étonnée de la forme étrange qu’ont certains mots. À Manille, elle entendra peut-être kinokompute pour “it is computed” (on estime) ou bien nagfofloor wax pour “putting on floor wax” (mettre de la cire sur le parquet), Dans la région de Manille, les mots anglais sont fréquemment employés en même temps que les mots tagals et espagnols.

      Cette cohabitation de l’anglais, de l’espagnol et du tagal se voit surtout dans l’emploi des nombres. Pour compter, on se sert des trois langues de façon presque interchangeable. Pour citer les versets des Écritures on préfère généralement l’espagnol, alors que pour compter l’argent on emploie l’espagnol et l’anglais. Les nombres tagals sont longs, aussi les emploie-​t-​on quand il s’agit de petites quantités, mais pour les grandes, on aime mieux l’espagnol ou l’anglais.

      Notons encore deux caractéristiques du tagal. L’une est la longueur des phrases. En français, par exemple, on préfère la brièveté, mais en tagal, si beaucoup de mots sont courts, certains autres sont vraiment très longs, de même que les phrases, à tel point que les orateurs doivent souvent supprimer des parties d’un discours en anglais quand celui-ci est donné en tagal. Pourtant, à cause même de la longueur des mots, cette langue a une sonorité agréable et pleine de dignité. La phrase : “Par la foi au Tout-Puissant” est claire et concise, mais imaginez la force que vous pouvez mettre dans son équivalent tagal : “Sa pamamagitan ng pananampalataya sa Pinakamakapangyrihansa-lahat.”

      Une autre caractéristique du tagal que remarquent les nouveaux venus est l’abondance d’expressions respectueuses. Il existe des mots spéciaux pour manifester du respect aux personnes âgées. On enseigne aux enfants à s’en servir pour parler à leurs parents. Les verbes ont également des formes particulières pour témoigner différents degrés de politesse et de considération. Quand elles sont convenablement employées, ces formes sont très agréables à l’oreille.

      Le tagal est vraiment une langue intéressante. Il a beaucoup d’importance dans les 7 000 îles qui forment la république des Philippines, et les Témoins de Jéhovah l’emploient pour répandre la bonne nouvelle du Royaume. Des milliers de personnes parlant cette langue espèrent faire partie de la “grande foule” qui louera Jéhovah après avoir été sauvée lors de la destruction du présent système de choses méchant, pour vivre sous le règne du Roi Jésus Christ. — Rév. 7:9, 10, 14.

      [Note]

      a Diksyunaryo Tesauro Pilipino-Inglis, par Jose Villa Panganiban, publié en 1972.

  • Un accueil inattendu
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 octobre
    • Un accueil inattendu

      ALORS qu’il rendait visite aux habitants d’une ville d’Afrique occidentale, un Témoin de Jéhovah reçut un accueil des plus inattendus. Une femme sortit précipitamment à sa rencontre, toute souriante, et lui jeta les bras autour du cou. Il recula rapidement et évita de justesse ses effusions. Il lui expliqua ensuite aimablement que pareil accueil convenait à des gens mariés mais non à des personnes qui se voyaient pour la première fois, et lui exposa le but de sa visite. La femme, une prostituée, se fâcha et ordonna au Témoin de s’en aller, disant qu’elle ne voulait chez elle que des hommes qui acceptent ce genre d’accueil.

      Une semaine plus tard, ce Témoin se trouvait au même endroit et il décida de se présenter de nouveau chez elle. À sa grande surprise, elle l’écouta et accepta même une étude biblique. Elle commença à fréquenter les réunions des Témoins de Jéhovah et elle se rendit bientôt compte que sa vie n’était pas en harmonie avec les Saintes Écritures. Comme elle voulait sincèrement changer de vie, elle parla à ses parents des merveilleuses vérités qu’elle avait apprises, mais ceux-ci n’apprécièrent pas ses projets. En effet, ils avaient pu se faire construire plusieurs maisons grâce à son argent. Mais la femme ne se laissa pas décourager. Elle purifia sa vie et est heureuse à présent de pouvoir annoncer la “bonne nouvelle” à son prochain en tant que Témoin de Jéhovah baptisé.

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