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ImpartialitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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maisonnées et emmènent comme captives des femmelettes chargées de péchés, menées par divers désirs”. (II Tim. 3:6.) Mais la destruction les attend. — Jude 12, 13.
“Dignes d’un double honneur” — Comment?
Eu égard à ce qui précède, comment se fait-il que les membres de la congrégation chrétienne doivent juger les anciens qui président d’une excellente manière “dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement”? (I Tim. 5:17.) Ce n’est pas en raison de la personnalité ou des capacités de ces hommes, mais parce qu’ils sont zélés et qu’ils travaillent dur pour assumer les responsabilités supplémentaires dont ils ont la charge. On doit respecter les dispositions prises par Dieu ainsi que ses choix. Il faut donc coopérer spécialement avec ces hommes et les soutenir dans leurs efforts pour accomplir les tâches qui incombent à la congrégation de Dieu (Héb. 13:7, 17). Jacques, demi-frère de Jésus, fait remarquer que les enseignants dans la congrégation ont une lourde responsabilité aux yeux de Dieu, ce qui leur vaut de recevoir un jugement plus sévère (Jacq. 3:1). Par conséquent, ils méritent qu’on les écoute, qu’on leur obéisse et qu’on les honore. Pour la même raison, la femme doit honorer et respecter son mari, car Dieu lui a confié la responsabilité de sa maisonnée et Il le juge en conséquence (Éph. 5:21-24, 33). Le respect qu’on accorde aux hommes qui assument des responsabilités dans le cadre des dispositions divines n’est donc pas de la partialité.
Le respect dû aux autorités
Les chrétiens doivent également respecter les dirigeants des gouvernements humains, non pas à cause de leur personnalité, car certains peuvent être corrompus, ni dans l’espoir d’obtenir d’eux certains avantages grâce au pouvoir qu’ils détiennent, ce qui est souvent la raison pour laquelle les gens cherchent à plaire aux chefs d’État, mais parce que c’est un ordre de Dieu et par égard pour la position de responsabilité qu’ils occupent. Si le chrétien rend plus d’honneur aux autorités supérieures qu’aux citoyens ordinaires, c’est en raison du respect particulier qui leur est dû, ce qui ne signifie pas qu’il approuve ces hommes en tant qu’individus ni qu’il fait preuve de partialité. — Rom. 13:1, 2, 7.
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Imposition des mainsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPOSITION DES MAINS
Voir MAIN.
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ImpôtAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPÔT
Il y a très longtemps qu’on recourt à l’impôt sous toutes ses formes pour financer les services des gouvernements, les fonctionnaires et les prêtres. Au nombre des impôts ou taxes levés dans l’Antiquité, citons la dîme, le tribut, le droit de passage, la capitation ou impôt personnel, la taxe sur les biens de consommation, sur les importations et les exportations ainsi que sur les denrées que les marchands transportaient d’un endroit du pays à un autre.
L’IMPÔT POUR L’ENTRETIEN DU SANCTUAIRE DE JÉHOVAH
Le service au sanctuaire n’était possible que grâce à l’impôt. La dîme, dont le paiement était obligatoire, constituait la principale source de revenus pour subvenir aux besoins des Lévites et des prêtres de la famille d’Aaron. En outre, en une occasion au moins, ceux-ci reçurent, conformément à l’impôt prescrit par Jéhovah, une part du butin de guerre obtenu par les Israélites (Nomb. 18:26-29; 31:26-47; voir DÎME). Jéhovah donna également à Moïse des instructions selon lesquelles, à chaque recensement, tout individu dénombré devait offrir un demi-sicle comme “la contribution de Jéhovah” pour le service de la tente de réunion (Ex. 30:12-16). Avec le temps, les Juifs prirent l’habitude de donner chaque année une somme fixe, même si l’on ne procédait pas à un recensement. Par exemple, Joas réclama “l’impôt sacré imposé par Moïse”. (II Chron. 24:6, 9.) Aux jours de Néhémie, les Juifs s’obligèrent à payer chaque année un tiers de sicle pour le service du temple (Néh. 10:32). À l’époque où Jésus accomplissait son ministère sur la terre, les Juifs payaient deux drachmes pour le temple. Quand on demanda à Pierre si Jésus acceptait de payer cet impôt, il répondit par l’affirmative. Un peu plus tard, parlant de cette question, Jésus expliqua que les rois n’imposent pas leurs fils, car ceux-ci appartiennent à la maison royale pour laquelle l’impôt est levé. Toutefois, pour ne pas faire trébucher les autres, et bien qu’il fût le Fils unique de Celui que l’on adorait au temple, il veilla à ce qu’on payât cet impôt. — Mat. 17:24-27.
IMPÔTS LEVÉS PAR LES ROIS ET LES MONARQUES
Une fois la royauté établie en Israël, on leva des impôts, y compris le dixième des troupeaux et des récoltes, pour subvenir aux besoins du roi, de sa maison ainsi que de ses fonctionnaires et de ses serviteurs (I Sam. 8:11-17; I Rois 4:6-19). À la fin du règne de Salomon, la conscription pour le travail forcé et les impôts levés pour financer son gouvernement étaient devenus des fardeaux si pénibles que le peuple demanda à Roboam, fils et successeur de Salomon, ‘d’alléger le dur service et le joug pesant’ qui lui étaient imposés. Le refus de Roboam incita dix tribus à se révolter contre lui. — I Rois 12:3-19; voir TRAVAIL FORCÉ.
Lorsqu’ils étaient assujettis à une puissance étrangère, les Israélites se trouvaient soumis à d’autres formes d’impôts supplémentaires. Par exemple, quand le pharaon Nécoh, qui venait de faire de Jéhoïakim son vassal, imposa un tribut très lourd à Juda, Jéhoïakim réunit les fonds nécessaires en contraignant ses sujets à payer une certaine somme “selon le montant de la taxation de chaque individu”. — II Rois 23:31-35; voir TRIBUT.
Durant la période perse, les Juifs (à l’exception des prêtres et de tous ceux qui servaient au sanctuaire, qu’Artaxerxès Longuemain avait exemptés d’impôts) devaient payer un impôt (middâh ou mindâh), un tribut (belô) et un droit de passage (halâkh) (Esdras 4:13, 20; 7:24). On pense que le mot middâh désignait l’impôt de capitation sur les individus; belô, une taxe sur les biens de consommation, un impôt indirect; et halâkh un droit de passage que l’on faisait payer aux voyageurs aux péages ou aux gués. Le middâh (traduit par “tribut” en Néhémie 5:4 par Os, Sg et MN) devait être très lourd, car quantité de Juifs se virent obligés d’emprunter de l’argent pour le payer. Outre les impôts levés par les Perses, les Juifs devaient normalement pourvoir aux besoins matériels du gouverneur. — Néh. 5:14, 15.
Au premier siècle de notre ère, le paiement de l’impôt irritait beaucoup de Juifs, non seulement à cause de la corruption de nombreux collecteurs d’impôts, mais aussi parce qu’en le payant ils reconnaissaient implicitement leur assujettissement à Rome (voir IMPÔTS [COLLECTEUR D’]). Jésus Christ et l’apôtre Paul montrèrent qu’il convenait néanmoins de payer l’impôt à “César” ou aux “autorités supérieures”. (Mat. 22:17-21; Rom. 13:1, 7; voir CÉSAR [Dieu et César].) Dans les Écritures grecques chrétiennes, il est question de plusieurs formes d’impôts. Citons télos (taxe, impôt ou tribut indirect; Mat. 17:25; Rom. 13:7); kênsos (un impôt de capitation; Mat. 17:25; 22:17, 19; Marc 12:14); et phoros (terme dont le sens est plus large et qui désignerait un impôt sur les maisons, les terres et les individus; Luc 20:22; 23:2).
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Impôts (Collecteur d’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPÔTS (COLLECTEUR D’)
Dans l’Empire romain, les impôts de capitation et fonciers étaient levés par des agents impériaux. Par contre, le droit de collecter les taxes sur les importations, les exportations et sur le transport des marchandises dans le pays était attribué par la voie des enchères publiques à ceux qui offraient la somme la plus élevée. Ils faisaient un profit en exigeant des sommes supérieures à celles qu’ils avaient données pour acheter ce droit. Ces hommes, connus sous le nom de publicani, vendaient ensuite à des sous-traitants le droit de collecter les impôts dans certaines parties de leur territoire. Ces derniers employaient à leur tour des agents qui collectaient effectivement les impôts. Il semble, par exemple, que Zachée était collecteur en chef des impôts à Jéricho et dans la région (Luc 19:1, 2). Quant à Matthieu, que Jésus appela pour être un de ses apôtres, il était au nombre de ceux dont le travail consistait effectivement à collecter les impôts; il avait vraisemblablement son bureau des impôts à Capernaüm ou non loin de cette ville. — Mat. 10:3; Marc 2:1, 14.
En Palestine, il y avait de nombreux collecteurs d’impôts juifs. Ils étaient méprisés par leurs compatriotes, car ils exigeaient souvent plus que le taux des impôts (Mat. 5:46; Luc 3:12, 13; 19:7, 8). En général, les Juifs fuyaient la compagnie de tels hommes qu’ils rangeaient parmi les pécheurs, au même titre que les prostituées (Mat. 9:11; 11:19; 21:32; Marc 2:15; Luc 5:30; 7:34). S’ils détestaient les collecteurs d’impôts, c’était aussi parce que ceux-ci servaient une puissance étrangère, Rome, et fréquentaient étroitement des Gentils “impurs”. Traiter un “frère” comme un “collecteur d’impôts” signifiait donc ne pas rechercher sa compagnie. — Mat. 18:15-17.
Jésus Christ ne ferma pas les yeux sur la corruption très répandue chez les collecteurs d’impôts. Mais il se montra néanmoins prêt à aider spirituellement ces hommes, même si cela lui valut d’être critiqué (Mat. 9:9-13; Luc 15:1-7). Dans une de ses illustrations, le collecteur d’impôts qui se reconnaissait humblement pécheur et qui se repentait est plus juste que le Pharisien orgueilleux qui, lui, a la conviction d’être juste (Luc 18:9-14). Des collecteurs d’impôts humbles et repentants (comme Matthieu et Zachée) adoptèrent la ligne de conduite qui pouvait leur valoir une place dans le Royaume des cieux. — Mat. 21:31, 32.
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ImprécationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPRÉCATION
Voir MALÉDICTION. {(Entrées “Curse”, “Execration” et “Malediction” regroupées.)}
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ImpuretéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPURETÉ
Voir PUR, PURETÉ.
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ImrahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMRAH
{Article non traduit.}
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ImriAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMRI
{Article non traduit.}
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InaugurationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INAUGURATION
Cérémonie d’installation dans une fonction; célébration marquant les débuts d’une institution ou l’utilisation d’un nouvel édifice. Ce mot vient du latin inaugurare, mais, en français, il a perdu sa signification originelle de “divination par les augures”, c’est-à-dire par l’interprétation de signes ou de présages. Par conséquent, le mot “inaugurer” pris dans son sens moderne est un bon équivalent du verbe hébreu ḥânakh (substantif ḥanoukkâh) quand il signifie “instituer ou introduire solennellement”. De même, “inaugurer” traduit bien le verbe grec egkaïnizô qui signifie fondamentalement “faire nouvellement, renouveler ou restaurer”, d’où, par extension, “dédier”. — Voir FÊTE DE LA DÉDICACE.
Quand l’alliance de la loi mosaïque entra en vigueur, elle fut solennellement inaugurée par des cérémonies appropriées: sacrifices d’animaux et aspersion de sang sur l’autel, sur le livre et sur le peuple. L’apôtre Paul employa d’ailleurs le verbe egkaïnizô en décrivant l’inauguration de cette alliance. — Ex. 24:4-8; Héb. 9:18-20.
Lorsque Paul déclare que ‘la première alliance non plus n’a pas été inaugurée sans effusion de sang’ (Héb. 9:18), il indique qu’il en a été de même pour la nouvelle alliance. Celle-ci fut inaugurée par la mort de Jésus, sa résurrection et son ascension au ciel pour y présenter la valeur de sa vie humaine et pour répandre ensuite l’esprit saint sur ses disciples. Jésus Christ ayant été rendu à la vie dans l’esprit, il pouvait entrer dans le “lieu saint” réel, les cieux, là où réside Jéhovah, et, grâce à son sacrifice propitiatoire, permettre à ses disciples oints d’y avoir accès eux aussi. On pouvait donc dire qu’il avait ouvert ou inauguré la voie menant au ciel, voie que d’autres allaient pouvoir emprunter à leur tour. — Héb. 10:19, 20.
La Bible parle également de cérémonies solennelles lors de l’inauguration de l’autel du tabernacle dans le désert, cérémonies au cours desquelles les chefs de tribu firent des offrandes (Nomb. 7:10, 11, 84-88). De même, on tint une assemblée spéciale pour l’inauguration du temple de Salomon et du grand autel des sacrifices. — I Rois 8:63; II Chron. 7:5, 9.
Quand le temple fut reconstruit sous la direction de Zorobabel, après l’exil à Babylone, on organisa une cérémonie d’inauguration au cours de laquelle des centaines d’animaux furent offerts en sacrifice (Esdras 6:16, 17). Quelque temps plus tard, sous la conduite de Néhémie, le peuple acheva de réparer la muraille entourant la Jérusalem reconstruite. Cet événement donna lieu de nouveau à une importante fête d’inauguration durant laquelle deux grands chœurs d’actions de grâces participèrent à la louange de Jéhovah par leurs chants. — Néh. 12:27-43.
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IncantateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INCANTATEUR
Le mot hébreu et araméen ʼashshâph (traduit par “astrologue” dans Sg) est bien rendu par conjurateur, incantateur, nécromancien ou enchanteur (Lexicon de Brown, Driver et Briggs, pp. 80, 1083; Lexicon de Koehler et Baumgartner, pp. 95, 1055; Bible de Pirot-Clamer, t. VII, p. 643, note en bas de page). “Conjurer” signifie “jurer ensemble” par un serment ou par une invocation, comme lorsque quelqu’un prétend prier ou invoquer les esprits des morts. Un nécromancien
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