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Exécution du jugement sur les adversairesLa Tour de Garde 1951 | 1er mai
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et Apoc. 1:5, NW) Il est vraiment un objet de crainte pour ceux qui font le mal, mais il est celui qui encourage ceux qui font le bien selon la volonté de Dieu. Ceux-là ne le craignent pas dans sa position d’autorité depuis 1914 mais les personnes de bonne volonté de toutes les nations sont encouragées à mettre leur espérance en lui.
6 Pour avoir fait le bien en obéissance à la Parole de Dieu, nous recevons actuellement des éloges, et ainsi nous savons que nous obtenons l’approbation et la bénédiction divines. Parce que les “ autres brebis ” font du bien aux témoins oints qui sont les frères de Christ, le Roi Jésus-Christ dit : “ Venez, vous qui avez la bénédiction de mon Père, héritez le royaume préparé pour vous dès la fondation du monde... Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci, mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ” (Mat. 25:34, 40, NW) Ainsi, dans le sens le plus rigoureux, le Gouverneur Jésus-Christ est le ministre ou le serviteur de Dieu pour notre plus grand bien. Il nous assure de son approbation en dépit du mépris, des condamnations et des persécutions des gouverneurs de ce monde. Et ceux qui, dans l’organisation théocratique, représentent “ les autorités supérieures ” dans l’exercice de leurs fonctions donneront des éloges également à ceux qui font le bien en les encourageant.
7. Que porte l’autorité et dans quel but ? Où Christ l’emploiera-t-il envers les nations, et comment ?
7 “ Mais si vous faites le mal, soyez dans la crainte : car ce n’est pas sans but qu’elle [l’autorité] porte l’épée ; car elle est le ministre de Dieu, un vengeur pour exprimer la colère contre celui qui pratique le mal. ” (Rom. 13:4, NW) Comme cela est vrai en ce “ temps de la fin ” depuis 1914 ! Le jugement des nations se poursuit. C’est le moment de craindre de faire le mal. Recherchez plutôt la justice, l’humilité et la piété, parce que le Gouverneur du monde nouveau autorisé de Jéhovah, Jésus-Christ, est sur le trône et règne au milieu de ses ennemis. Il est le vengeur de Dieu et le justificateur de Sa souveraineté universelle. L’épée que porte l’autorité symbolise le pouvoir octroyé par Dieu pour exécuter le jugement et supprimer ceux qui se rangent contre Dieu. C’est pour cette raison que la description symbolique de Christ, tandis qu’il chevauche pour exécuter la vengeance de Dieu à Armaguédon, nous dit : “ De sa bouche sort une longue épée effilée, pour en frapper les nations et il les paîtra avec une verge de fer. ” (Apoc. 19:15, NW) Aussi sur les nations qui pratiquent le mal, il agira comme vengeur pour exprimer la colère divine. À Armaguédon, il ne reconnaîtra pas les puissances politiques de ce monde comme les “ autorités supérieures ” ayant une autorité absolue sur toute âme humaine. Non, mais il les détruira. Il les traitera comme son marchepied, sous ses pieds et il les foulera jusqu’à les détruire, dans le pressoir de la colère de Dieu. Alors il n’y aura plus de “ César ” à qui certaines choses doivent être rendues. Toutes choses seront à Dieu et lui seront rendues. — I Cor. 15:24-28.
“ À CAUSE DE VOTRE CONSCIENCE ”
8. Comment les apôtres agirent-ils avec l’autorité semblable à une épée ?
8 Dans le premier siècle de l’assemblée chrétienne, les apôtres faisant partie des “ autorités supérieures ” exercèrent un pouvoir considérable. En tant que porte-parole inspirés de Dieu, ils exprimèrent ses jugements contre ceux qui faisaient le mal au sein de l’assemblée, cela, dans certains cas, étant immédiatement suivi par le châtiment. Rappelez-vous comment Ananias et Saphira tombèrent immédiatement et expirèrent quand Pierre leur fit remarquer qu’ils avaient trompé, non les hommes mais Dieu. Quel fut l’effet de cela sur les autres ? “ En conséquence une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui entendirent parler de ces choses. ” Quand l’apôtre Paul et Barnabas allèrent témoigner devant le proconsul romain dans l’île de Chypre et que le sorcier, le faux prophète juif Elymas, s’opposa au divin message, Paul prononça le jugement divin contre lui. “ Instantanément un voile et l’obscurité tombèrent sur lui et il se tournait de tous côtés, cherchant des hommes pour le mener par la main. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, devint un croyant, car il fut vivement frappé par l’enseignement de Jéhovah. ” (Actes 5:1-11 et 13:6-12, NW) Ce n’était vraiment pas sans but que l’autorité divine, représentée par les apôtres, portait l’épée.
9, 10. Quelle est la raison primordiale pour laquelle nous nous soumettons ? Pourquoi ?
9 C’est avec une crainte respectueuse que l’on contemple l’exécution du jugement de Dieu contre les méchants. Mais ce n’est pas seulement par motif de crainte que nous devons éviter de faire le mal et faire le bien. La plus puissante force agissante qui se trouve en nous devrait être l’amour consciencieux de la justice. Ainsi l’apôtre dit : “ C’est donc une raison primordiale pour vous d’être soumis, non seulement à cause de cette colère, mais également à cause de votre conscience. ” (Rom. 13:5, NW) Si nous avons l’approbation de notre conscience, cela nous donne la paix du cœur et nous libère de la crainte. Mais pour être certain que notre conscience est un juge fidèle et sûr de la justice de nos actions, elle devrait être instruite par la Parole de Dieu.
10 Si nous aimons la vie et désirons l’approbation divine, nous voulons, naturellement, faire le bien et échapper à la colère de Dieu. La crainte de la colère n’est pas la plus grande puissance pour bien agir. “ Les démons croient et ils tremblent. ” (Jacq. 2:19, NW) Mais malgré toute leur crainte de la colère divine, ils ne se détachent pas des œuvres mauvaises qui se font dans l’organisation du Diable. Cependant, si nous avons une conscience instruite dans la justice et que nous désirons toujours son approbation pour avoir fait le bien, nous abandonnerons la pratique du mal et nous nous consacrerons à la pratique du bien. Il est juste de se soumettre aux “ autorités supérieures ” parce qu’elles constituent la disposition prise par Dieu. Aussi, non seulement pour éviter la colère de Dieu, mais plutôt pour la paix de notre bonne conscience, nous continuerons à être soumis aux “ autorités supérieures ”. Cela nous amène à la vie éternelle, car cela justifie la souveraineté universelle de Dieu.
11. Pour quelle raison principale payons-nous le tribut ? Et quel est le dessein que les serviteurs publics de Dieu servent constamment ?
11 Avec autorité, Jésus dit à ses disciples de rendre à César les choses qui appartiennent à César, y compris le paiement de l’impôt. Et aussi à cause de notre conscience, nous payons le tribut à “ César ” aussi longtemps que le Dieu tout-puissant le laissera subsister sur la terre. “ Car c’est pourquoi vous payez aussi le tribut ”, écrivit Paul aux chrétiens de Rome, la capitale même de César, le grand imposeur d’impôts et de tributs. Alors, en se référant de nouveau à l’organisation théocratique de Jéhovah, Paul ajoute : “ Car ils sont des serviteurs publics de Dieu, servant constamment ce dessein. ” (Rom. 13:6, NW) Christ et ses apôtres, revêtus de l’autorité de Dieu et ainsi élevés dans son organisation, sont et doivent être ses serviteurs publics. Dieu exerce sur eux une surveillance étroite et les tient pour responsables de la façon dont ils usent de cette autorité qui leur a été conférée. Ils doivent lui rendre finalement compte de la façon dont ils employèrent leur autorité en son nom. Aussi convient-il que ces autorités supérieures placées sous le Tout-Puissant servent constamment son dessein pour le bien éternel de ceux qui se soumettent selon la volonté de Dieu. Christ Jésus et ses associés célestes agiront ainsi.
12. Quels dus rendrons-nous à chacun, comme cela nous est commandé ?
12 L’apôtre termine alors la discussion en montrant que nous pouvons rendre consciencieusement les choses de “ César ” à “ César ”, tandis qu’en même temps, nous pouvons rendre les choses de Dieu à Dieu. En considération des paroles de Jésus et des instructions des apôtres, cette ligne de conduite implique notre soumission aux “ autorités supérieures ”. Paul dit : “ Rendez à tous ce qui leur est dû, à celui qui demande le tribut [impôt perçu sur les personnes et les biens immobiliers], le tribut ; à celui qui demande l’impôt [sur les articles de commerce], l’impôt ; à celui qui demande la crainte, la crainte ; à celui qui demande l’honneur, l’honneur. ” (Rom. 13:7, NW) Les autorités supérieures qui se trouvent au sein de l’organisation divine nous demandent la crainte et l’honneur. Nous leur rendrons ces choses dues. À “ César ” nous rendrons ce qui lui est dû pour les services qu’il nous rend, mais nous ne le laisserons pas empiéter sur notre adoration du Dieu tout-puissant, par des décrets contraires aux dispositions de Dieu. Nous serons “ dans la crainte de celui qui peut détruire à la fois l’âme et le corps dans la Géhenne ”, c’est-à-dire le Tout-Puissant et Très-Haut. (Mat. 10:28, NW) Aux personnes qui ont une situation élevée dans l’organisation de “ César ”, nous rendrons le respect convenable qui leur est dû, mais nous le ferons avec la crainte de Dieu. “ Honorez les hommes de toutes sortes ” écrit Pierre, “ ayez l’amour de l’entière association des frères, soyez dans la crainte de Dieu et honorez le roi. ” (I Pi. 2:17, NW) Dans la crainte de Dieu, nous honorerons son Roi qu’il a revêtu de l’autorité du monde nouveau.
13. Que devrons-nous rendre toujours à notre prochain comme un dû lui revenant ? En obéissance à quel commandement serons-nous soumis aux autorités supérieures ?
13 Poursuivant cette ligne de conduite prescrite par l’Autorité Suprême, nous rendrons à chacun ce qui lui est dû. Nos obligations dans ce monde, à la fois envers “ César ” et envers Dieu, seront remplies de sorte qu’au jugement final on ne pourra relever contre nous aucune dette impayée. Il est une chose que nous devrons toujours à nos semblables, c’est l’amour, l’amour de notre prochain comme de nous-mêmes. Nous nous efforcerons de toujours nous en acquitter, en obéissance à l’enseignement apostolique : “ Ne soyez en dette de la moindre chose avec quelqu’un, sauf de s’aimer l’un l’autre ; car celui qui aime son prochain a accompli la loi. ” (Rom. 13:8, NW) En obéissance au plus grand commandement de tous qui consiste à aimer Dieu d’une façon totale, nous serons soumis aux “ autorités supérieures ”. w 15/11/50.
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Textes quotidiens et commentairesLa Tour de Garde 1951 | 1er mai
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Textes quotidiens et commentaires
MARDI 1er MAI
C’est pourquoi, aux hommes plus âgés qui sont parmi vous, je donne cette exhortation, car, moi aussi, je suis un homme plus âgé comme eux...: Soignez comme des bergers le troupeau de Dieu qui est parmi vous. — I Pi. 5:1, 2, NW.
L’expression “ hommes plus âgés ” ne se réfère pas aux “ anciens électifs ”, choisis par le vote populaire de quelque assemblée. Pierre s’adresse ici à ceux qui sont plus âgés dans le développement chrétien, à ceux qui sont parvenus à la maturité, qui sont bien instruits dans la loi théocratique et dans les exigences de l’organisation. Ce ne sont pas obligatoirement ceux qui sont âgés physiquement et mentalement, ou ceux qui sont dans la vérité depuis très longtemps, mais plutôt ceux qui sont parvenus à la maturité dans la croissance et le développement spirituels. Ce sont de tels hommes mûrs qui sont choisis pour remplir des fonctions comportant plus de responsabilités comme serviteurs parmi les brebis de Dieu. Si vous êtes donc désigné pour veiller aux intérêts du Royaume en qualité de serviteur de groupe dans une assemblée ou en qualité d’adjoint au serviteur désigné pour veiller à d’autres détails de l’organisation, vous feriez bien de prêter une attention spéciale aux paroles d’exhortation de Pierre, car il parle comme un homme plus âgé, comme vous, comme un serviteur de Jéhovah parvenu à la maturité complète. Soignez comme un berger le troupeau de Dieu. Acceptez les devoirs en qualité de serviteur, volontairement, avec ardeur. wF 15/8/50
MERCREDI 2 MAI
Soyez esclaves de Jéhovah. — Rom. 12:11, NW.
Ce n’est pas le moment de laisser retomber vos mains, mais d’être actifs dans le service du Royaume, d’améliorer, d’augmenter et de faire toujours fructifier vos intérêts du Royaume. Le temps est court. Vous tous, loyaux et fidèles serviteurs de Dieu, engagez-vous à fond dans votre service actuel. Des responsabilités encore plus grandes, qui peuvent nécessiter toutes nos forces, nous attendent, mais les récompenses, elles aussi, seront grandes. Pour cela soyons sobres, vigilants, énergiques. Des ennemis s’élèveront contre nous, mais Jéhovah les repoussera de façon à nous permettre d’aller de l’avant avec son œuvre précieuse. Regardez vers la classe de l’“ esclave fidèle et prudent ” et acceptez avec humilité et reconnaissance les conseils et les instructions donnés. Éloignez-vous des tables des adversaires. Veillez avec soin à vos intérêts actuels du Royaume. Ne vous épargnez pas, mais portez toujours davantage de fruits et vous aurez le sentiment d’obtenir la faveur de Jéhovah et ces paroles d’approbation du Maître si agréables, si délicieuses, nous donnant tant de satisfaction : “ C’est très bien, bon et fidèle esclave ! ” (NW) Notre vie éternelle dépend de la manière dont nous nous acquittons fidèlement de notre devoir. wF 15/12/50
JEUDI 3 MAI
Accomplis tes vœux envers le Très-Haut. — Ps. 50:14.
Notre œuvre est paisible. Nous continuerons d’obéir au commandement de Jésus ordonnant de “ rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ”. Par conséquent, nous serons amis de l’ordre, ne recourant ni à la violence, ni à des moyens subversifs contre les pouvoirs politiques de ce monde, mais nous les laisserons poursuivre leurs expériences politiques aussi longtemps que Dieu le leur permettra. Nous accomplirons notre obligation d’avertir les nations du prochain “ acte de Dieu ” contre ce monde, à Armaguédon. Seule cette conduite peut nous valoir son approbation et nous donner l’assurance que nous survivrons à la bataille d’Armaguédon. Sa Parole nous ordonne de le chercher ainsi que la justice et l’humilité pour être épargnés au jour de sa colère. (Soph. 2:3) Nous encourageons tout le monde à suivre cette voie de la piété unie au contentement. Les hommes sont entraînés dans un mouvement consistant à adorer l’État et à l’exalter au-dessus de Dieu, le Très-Haut. La Bible a prédit cela (Apoc. 13:16, 17) Mais nous ne pouvons partager notre adoration. Nous continuerons à obéir aux commandements de Dieu en premier lieu. wF 1/12/50
VENDREDI 4 MAI
Alors tu feras en sorte que la trompette du jubilé sonne le dixième jour du septième mois ; le jour des expiations tu feras sonner la trompette. — Lév. 25:9, KJ.
Le jour des expiations de la cinquantième année, la trompette du jubilé retentissait dans tout le pays d’Israël. Le son de cette trompette signifiait la liberté pour le peuple : “ vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. ” (Lév 25 Verset 10) Aujourd’hui, la trompette du jubilé retentit par toute la terre. Cela signifie la liberté pour les prisonniers captifs de l’ignorance et de la superstition, dans l’organisation du Diable et dans ses geôles religieuses. Par la grâce de Jéhovah, une grande foule de ces captifs trouve le chemin qui mène à la libre organisation de Jéhovah, où ils peuvent trouver la liberté et la paix. Désormais, ils ne considèrent plus les
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