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‘Vous devriez être des enseignants’La Tour de Garde 1985 | 15 février
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discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”, ce qui requiert d’eux une bonne dose de pédagogie (Éphésiens 6:4; Deutéronome 6:6-8). Rien d’étonnant donc à ce que l’apôtre Paul ait dit du chrétien qu’il lui faut être “capable d’enseigner”.
4, 5. Qu’est-ce qui nous aidera à devenir de bons enseignants?
4 Pourtant, l’enseignement n’est pas une tâche aisée. C’est un art (II Timothée 4:2). Comment donc les disciples du Christ, qui ne sont généralement pas des “sages selon la chair”, peuvent-ils acquérir les compétences voulues pour enseigner (I Corinthiens 1:26)? Ils n’y parviendront qu’avec le soutien de Dieu (Matthieu 19:26). N’oublions pas que Jéhovah accorde la sagesse à ceux qui la lui demandent (Jacques 1:5). Par son esprit saint, il soutient ceux qui s’efforcent d’accomplir sa volonté. De plus, il nous a donné la Bible, qui est “utile pour enseigner” et qui peut nous équiper “pour toute œuvre bonne”, y compris l’enseignement. — II Timothée 3:16, 17.
5 Les Écritures nous aident à devenir de meilleurs enseignants. Elles le font notamment en nous racontant avec fidélité le ministère de Jésus, ce personnage dont l’art d’enseigner a tant étonné les contemporains (Marc 1:22). Si nous comprenons ce qui faisait de lui un si bon enseignant, il nous sera plus facile de l’imiter. On peut considérer l’enseignement sous deux angles différents: les qualités personnelles de l’enseignant et sa façon d’enseigner. Voyons comment cela se vérifie dans le cas de Jésus, et essayons de dégager des leçons de son exemple.
L’enseignant...
6. Sous quel rapport nous faut-il imiter Jésus quand nous enseignons? Pourquoi est-ce vraiment nécessaire?
6 Jésus a dit un jour: “Ce que j’enseigne n’est pas mien, mais appartient à celui qui m’a envoyé.” (Jean 7:16). Plus tard il a encore reconnu: “Je ne fais rien de ma propre initiative; mais, comme le Père m’a enseigné, je dis ces choses.” (Jean 8:28). Ainsi Jésus attirait l’attention de ses auditeurs sur son Père céleste. Bien qu’il fût le Messie, il cherchait à glorifier le nom de Jéhovah et non le sien propre (Matthieu 6:9; Jean 17:26). Or son humilité a certainement contribué à faire de lui un instructeur remarquable. Aujourd’hui, les enseignants chrétiens doivent montrer la même humilité. Leur intention n’est pas de recueillir des éloges, mais de louer Jéhovah, la Source de leur enseignement. Dès lors, leurs élèves deviendront des serviteurs de Dieu et non les disciples d’un homme. — Voir Actes 20:30.
7, 8. a) Quelle excellente attitude Jésus avait-il à l’égard de la vérité (Psaume 119:97)? b) En quoi la même attitude nous aidera-t-elle à progresser dans l’art d’enseigner?
7 Rappelez-vous également que Jésus était venu pour “rendre témoignage à la vérité”, et qu’il possédait parfaitement son sujet (Jean 17:17; 18:37). À l’âge de 12 ans il s’intéressait déjà vivement aux questions spirituelles (Luc 2:46, 47). Il était évident que Jésus aimait la vérité (Psaume 40:8). Son intelligence aiguë et son amour profond de la vérité le persuadaient que les autres avaient besoin d’entendre son message. Aussi était-il résolu à l’enseigner de son mieux. — Jean 1:14; 12:49, 50.
8 Et nous? Sans doute avons-nous déjà une certaine connaissance de la vérité, mais l’aimons-nous vraiment? Passons-nous du temps à l’étudier pour devenir plus habile à la défendre? Sommes-nous heureux d’en parler à notre prochain? À mesure que notre intelligence de la vérité s’approfondira, notre amour pour elle grandira et nous poussera à la propager avec enthousiasme. Le psalmiste déclarait heureux l’homme dont les “délices sont dans la loi de Jéhovah”, et qui la “lit à voix basse jour et nuit”. Au sujet de cet homme il est encore écrit: “Tout ce qu’il fait réussira.” Cette remarque s’applique aussi à son enseignement. — Psaume 1:1-3.
9. Quelle autre qualité faisait de Jésus un excellent enseignant?
9 Néanmoins, il ne suffit pas de bien se familiariser avec son sujet pour devenir un instructeur capable. Quand vous alliez à l’école, vous avez peut-être connu des professeurs qui, quoique maîtrisant parfaitement leur discipline, ne savaient pas l’enseigner convenablement. Pourquoi? Peut-être leur manquait-il une qualité qui abondait chez Jésus: un amour et un intérêt sincères pour autrui. En effet, le récit biblique rapporte: “Voyant les foules, [Jésus] en eut pitié, car elles étaient dépouillées et disséminées, comme des brebis sans berger.” (Matthieu 9:36). Il n’était jamais trop fatigué ou trop soucieux pour s’intéresser à ses semblables (Jean 4:6-26). Il savait se montrer aimable, doux et patient envers eux malgré leurs faiblesses. En un mot, il voulait les aider (Luc 5:12, 13). Aujourd’hui encore, le chrétien doit manifester les mêmes qualités pour être un enseignant efficace.
10. Pourquoi est-il indispensable de prêcher d’exemple?
10 Il est une quatrième caractéristique qui distinguait Jésus de tous les autres enseignants. Nous lisons: “Il n’a pas commis de péché, et il ne s’est pas trouvé de tromperie dans sa bouche.” (I Pierre 2:22). Autrement dit, il ne faisait rien qui puisse détourner ses auditeurs de son enseignement. L’imitons-nous sous ce rapport? Dans sa lettre aux Romains, Paul a soulevé cette question: “Toi, celui qui prêche: ‘Ne vole pas’, tu voles?” (Romains 2:21). Dans le même ordre d’idées, l’ancien qui veut montrer à la congrégation l’importance de la prédication se dépense-t-il lui-même activement dans cette œuvre? Celui qui, dans un discours, encourage les autres à lire les Écritures suit-il un bon programme de lecture de la Bible? Dans certaines circonstances, notre conduite peut avoir assez de poids pour ‘gagner’ une personne hostile sans que nous disions quoi que ce soit (I Pierre 3:1). Les actes, on le sait, sont souvent plus éloquents que les paroles. Dès lors, si nos actes démentent nos paroles, nos élèves ne tarderont pas à s’en rendre compte et notre enseignement risque fort de tomber à plat.
11. De quel autre aspect de l’enseignement allons-nous maintenant parler?
11 Le désir de louer Jéhovah, la connaissance et l’amour de la vérité, la sollicitude et un mode de vie exemplaire contribueront dans une large mesure à faire d’un chrétien un bon enseignant. Ces qualités toucheront les personnes sincères, même si l’instructeur n’est pas un expert en matière de pédagogie. Toutefois, l’enseignement n’en demeure pas moins un art dans lequel il nous est possible de progresser en recourant à certaines méthodes. Considérons donc à présent quelques aspects plus techniques de l’enseignement de Jésus et voyons comment ils peuvent nous aider à devenir de meilleurs enseignants.
... et son enseignement
12. a) Quel est le trait marquant de l’enseignement de Jésus qui ressort de Matthieu 5:3-12? b) Comment pouvez-vous vous en inspirer pour améliorer la qualité de votre enseignement?
12 Pour bien vous imprégner de l’enseignement de Jésus, lisez les premiers versets de son Sermon sur la montagne (Matthieu 5:3-12). Qu’est-ce qui vous frappe? Certes, Jésus a bien pesé ses mots. Son introduction, une série de maximes qui commencent par le vocable “heureux”, n’aurait aucun mal à se graver dans la mémoire de ses auditeurs. Toutefois, il convient aussi de noter qu’il n’a pas employé de termes ronflants ni de phrases contournées. Les vérités qu’il a énoncées avaient beau être profondes, il a su les exprimer simplement. Voici donc un premier secret du bon enseignant: LA SIMPLICITÉ. Parcourez le reste du discours de Jésus; vous y rencontrerez d’autres vérités profondes qu’il a su exposer clairement et simplement (Matthieu 5:23, 24, 31, 32; 6:14; 7:12). Cela fait, réfléchissez à la façon dont vous pourriez, avec la même simplicité, définir la durée des temps des Gentils ou montrer pourquoi la Bible parle de deux espérances, l’une céleste et l’autre terrestre.
13, 14. Pourquoi les illustrations donnaient-elles de la vie aux paroles de Jésus?
13 Lisez maintenant Matthieu 5:14-16. Dans ce passage, Jésus encourage les gens humbles qui l’écoutent à répandre la vérité par leurs paroles et par leurs œuvres. Cette idée les a peut-être surpris, car à l’époque, dans l’esprit de tous les Juifs, c’est aux scribes et aux Pharisiens que revenait la tâche d’enseigner la nation. Cependant, Jésus a su présenter son enseignement de façon à le faire apparaître comme évident et raisonnable. Comment cela? Grâce à une illustration magistrale. D’ailleurs, Jésus recourait souvent à de telles ILLUSTRATIONS lorsqu’il enseignait.
14 Pourquoi le faisait-il? Parce que l’homme pense surtout en images. En outre, quand les illustrations sont tirées de la vie quotidienne, elles rendent les choses spirituelles plus accessibles. C’est pourquoi Jésus a comparé Jéhovah, Celui qui entend la prière, à un père qui donne de bonnes choses à ses enfants. Pour bien montrer les difficultés que rencontreraient ceux qui s’efforceraient d’obtenir la vie, il en a parlé comme d’une porte étroite qui s’ouvre sur une route resserrée. Quant aux faux prophètes, il les a comparés tantôt à des loups déguisés en brebis, tantôt à des arbres produisant des fruits pourris (Matthieu 7:7-11, 13-21). Ces illustrations en prise directe sur la réalité donnaient de la vie aux paroles de Jésus. Ses enseignements devenaient dès lors faciles à retenir, pour ne pas dire inoubliables.
15. Montrer comment les chrétiens d’aujourd’hui peuvent enrichir leur enseignement à l’aide d’illustrations.
15 Aujourd’hui, les chrétiens utilisent souvent des illustrations semblables pour aider leurs auditeurs à assimiler de nouvelles idées. Ainsi, pour montrer le côté déraisonnable de la doctrine du feu de l’enfer, quelques-uns ont demandé à leur interlocuteur ce qu’il penserait d’un père ou d’une mère qui punirait son fils désobéissant en lui tenant la main dans le feu. De même, pour expliquer que relativement peu de personnes iront au ciel, tandis que la majeure partie des humains peuvent caresser l’espoir de vivre éternellement sur la terre, on peut rappeler ce qui se passe dans la plupart des nations, où quelques citoyens seulement composent le gouvernement alors que la plupart des gens bénéficient de son existence. Toutefois, en règle générale, il est préférable qu’une illustration soit tirée de faits que les auditeurs connaissent déjà. Si elle est trop longue ou qu’elle doive s’accompagner d’une explication interminable, elle risque d’éclipser le point qu’elle était censée éclairer.
16. Quel genre d’illustrations sont particulièrement frappantes?
16 Les illustrations peuvent aussi faire appel au sens de la vue. Quand on a demandé à Jésus s’il était convenable ou non de payer l’impôt à César, il a demandé qu’on lui apporte une pièce de monnaie, un denier, et il s’en est servi pour appuyer sa réponse (Matthieu 22:17-22). Lorsqu’il a voulu souligner l’importance de l’humilité, il a appelé un petit enfant auprès de lui (Matthieu 18:1-6). Enfin, pour montrer ce qu’était la vraie dévotion, il a désigné une veuve qui avait mis tout ce qu’elle avait — deux petites pièces — dans le trésor du temple (Marc 12:41-44). Pareillement, dans les réunions chrétiennes qui se déroulent à la Salle du Royaume, certains orateurs utilisent souvent un tableau, des images, des schémas ou des diapositives. Dans des études de la Bible à domicile on peut employer les images des publications ou d’autres moyens encore. Les illustrations visuelles sont de beaucoup plus efficaces que les paroles.
17. Citez une autre méthode d’enseignement à laquelle Jésus a recouru à maintes reprises.
17 Pour finir, lisez en Matthieu 12:10-12 ce que Jésus a dit un jour aux Pharisiens. Notez avec quelle habileté il a répondu à leur question captieuse. Certes, il a utilisé une illustration, mais avez-vous noté de quelle façon il l’a présentée? Comme une question. C’est ainsi qu’il a pu amener ses auditeurs à considérer le sabbat avec un peu plus de pondération. De fait, grâce aux QUESTIONS Jésus a obtenu des résultats extraordinaires. En lisant les Évangiles, vous remarquerez comment il s’est servi de cette méthode d’enseignement pour inciter ses auditeurs à prendre le temps de réfléchir, et même pour obliger ses adversaires à réviser leur point de vue. — Matthieu 17:24-27; 21:23-27; 22:41-46.
18. Quel genre de questions un chrétien peut-il poser au cours d’une discussion doctrinale?
18 Les chrétiens peuvent toujours faire un usage analogue des questions. Ainsi, quand un tenant du dogme de la Trinité cite Matthieu 28:18 pour ‘prouver’ que Jésus est tout-puissant, et par conséquent égal à Dieu, des enseignants expérimentés l’aideront à raisonner en soulevant des questions comme celles-ci: ‘Si tout pouvoir a été donné à Jésus, qui lui a conféré cette autorité? Quelle position Jésus occupait-il avant d’en être investi?’ Pareil raisonnement permettra au trinitaire de voir ce verset de la Bible sous un jour nouveau. Supposons maintenant qu’une personne invoque la parabole de l’homme riche et de Lazare pour démontrer qu’il existe un enfer de feu (Luc 16:19-31). Pour l’éclairer, on pourrait lui demander: ‘Où est allé le pauvre quand il est mort? S’il est allé au ciel, faut-il en déduire que tous ceux qui y sont se trouvent “près d’Abraham, à la place dite du sein”? D’ailleurs, puisque Jésus a dit qu’avant lui personne n’était monté au ciel, comment expliquer la présence d’Abraham à cet endroit (Jean 3:13)?’ De telles questions aideront l’intéressé à comprendre que la condition dans laquelle le pauvre de la parabole s’est retrouvé après sa ‘mort’ était symbolique. Partant, la condition ‘posthume’ de l’homme riche devait l’être également. Elle n’est pas davantage à prendre au sens littéral, surtout quand on sait ce que le reste des Écritures dit au sujet de l’‘enfer’. — Ecclésiaste 9:10a.
19. Pourquoi est-il bon de poser des questions chaque fois que nous enseignons?
19 Les questions amènent l’élève à prendre une part active à l’enseignement. Même celles qui n’appellent pas vraiment une réponse de sa part ont l’avantage de l’inciter à réfléchir. Voyez comment Jésus s’est servi de ce genre de questions en Matthieu 11:7-11. Qui plus est, les questions ont encore une autre utilité. En effet, nous avons souvent besoin de savoir ce que quelqu’un pense pour pouvoir lui venir en aide. Étant donné qu’à la différence de Jésus nous sommes incapables de lire dans les cœurs il ne nous reste qu’un seul moyen de connaître le point de vue d’autrui: poser des questions judicieuses. — Proverbes 18:13; 20:5.
20. Si nous ‘sommes toujours bien attentifs à nous-mêmes et à notre enseignement’, qu’en retirerons-nous (I Timothée 4:16)?
20 Ainsi donc, l’enseignement est un art. Pour en devenir maître, l’enseignant doit s’efforcer à la fois de développer ses qualités personnelles et d’apprendre à enseigner. Cependant, malgré sa difficulté, l’art d’enseigner mérite d’être cultivé, car être chrétien c’est être un enseignant. En effet, une bonne partie des devoirs du disciple de Jésus l’amènent à instruire ses semblables. Aussi ferons-nous bien de suivre ce conseil de Paul: “Sois toujours bien attentif à toi et à ton enseignement.” Il est vrai que certains sont plus doués que d’autres dans ce domaine. Néanmoins, tous parviendront à enseigner efficacement s’ils font les efforts nécessaires et s’ils comptent sur l’aide de Jéhovah. Et il vaut vraiment la peine d’agir ainsi, comme Paul l’atteste en ajoutant: “Persiste dans ces choses, car, ce faisant, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent.” — I Timothée 4:16.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1985 | 15 février
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Questions des lecteurs
◼ Quand un chrétien ne peut assister au Repas du Seigneur, que doit-il faire?
Il importe que tous les chrétiens assistent à la célébration annuelle du Repas du Seigneur, car lorsqu’il a institué cette observance Jésus a déclaré: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” (Luc 22:19). Les premiers chrétiens respectaient ce commandement. Ainsi, l’apôtre Paul pouvait dire que ses frères de Corinthe ‘s’assemblaient’ ou ‘se réunissaient en assemblée’ une fois l’an pour la commémoration de la mort sacrificielle de Jésus (I Corinthiens 11:20, MN; Pierre de Beaumont). Mais quelles dispositions auraient-ils prises dans des circonstances plus difficiles? Par exemple, qu’a fait Paul au cours des années qu’il a passées en prison (sous surveillance, voire enchaîné) à Césarée? — Actes 23:35; 24:26, 27.
Eu égard à l’ordre formel de Jésus, même si Paul s’est trouvé isolé le jour du Repas du Seigneur, il s’est certainement remémoré les passages des Écritures qui se rapportaient à cet événement. Comme il avait été oint de l’esprit saint, il a dû faire le maximum pour se procurer les emblèmes les plus appropriés. Le vin étant à l’époque une boisson très ordinaire, Paul en avait peut-être à sa disposition malgré sa condition. De plus, on lui donnait vraisemblablement une sorte de pain à manger. Il en était encore plus probablement ainsi après son transfert à Rome, où l’apôtre a été autorisé à recevoir des visites. Sans doute un petit groupe de frères de Rome a-t-il essayé de ‘s’assembler’ avec lui pour célébrer le Repas du Seigneur. — Actes 28:30.
À présent, les congrégations des Témoins de Jéhovah se réunissent par la terre entière pour célébrer le Mémorial de la mort du Christ à la date qui correspond au 14 Nisan. Néanmoins, il arrive que des obstacles majeurs surgissent. Des ouragans ou des inondations ont déjà empêché des congrégations ou quelques-uns de leurs membres de s’assembler comme prévu. Plus rarement, sous la loi martiale, les citoyens ont été obligés par la force des armes à rester chez eux après le coucher du soleil. Par ailleurs, certains chrétiens n’ont pu se rendre à l’endroit où se réunissait la congrégation pour cause d’hospitalisation ou de maladie grave. Que faire en pareils cas?
Évidemment, il est bien que toute la congrégation se rassemble pour cet événement important. Cependant, des circonstances comme celles que nous venons de décrire peuvent rendre cela tout à fait impossible. Lorsque des intempéries, des catastrophes naturelles ou d’autres impondérables empêchent vraiment une ou plusieurs familles de se joindre au reste de la congrégation, les chrétiens concernés peuvent se réunir entre eux, considérer des récits bibliques comme ceux qui se trouvent en Luc 22:7-23, 28-30 et en I Corinthiens 11:20-31, et réfléchir ensemble à la signification de l’événement. De même, quand à cause d’un couvre-feu une congrégation est dans l’impossibilité de se rassembler le soir du Mémorial, il peut s’avérer judicieux de se réunir par groupes d’étude de livre ou dans chaque quartier. Dans ce cas, on indiquera le chiffre total des personnes présentes aux différentes réunions sur le rapport de la congrégation. S’il y a un frère capable dans le groupe, il pourra prononcer un bref discours. Dans cette situation exceptionnelle on ne s’inquiétera pas de l’absence d’emblèmes convenables dans la mesure où jusque-là aucun des chrétiens concernés n’a jamais pris le pain et le vin emblématiques en signe de son onction.
Sous la Loi que Dieu avait donnée à Israël ceux qui n’étaient pas en mesure de prendre part à la Pâque pouvaient célébrer cette fête un mois (30 jours) plus tard (Nombres 9:10, 11; II Chroniques 30:1-3, 15). Pareillement, pour le cas particulier où un membre de l’Israël spirituel serait dans l’impossibilité absolue d’assister au Mémorial ou de recevoir les emblèmes le 14 Nisan, il pourrait célébrer le Repas du Seigneur 30 jours plus tard. Cette disposition s’applique uniquement aux chrétiens oints, qui sont dans l’obligation de prendre le pain et le vin. — Galates 6:16.
Le 4 avril 1985, après le coucher du soleil, les congrégations des vrais chrétiens s’assembleront par toute la terre conformément à cet ordre de Jésus: “Faites-le en mémoire de moi.” Nous vous invitons à vous joindre à eux. — I Corinthiens 11:25, Votre Bible.
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