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  • La querelle du dimanche des Rameaux
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • texte grec de Philippiens 2:6, la querelle du dimanche des Rameaux n’aurait pas eu lieu.

      Catholiques sincères, si vous êtes las des disputes qui divisent votre Église et si vous désirez ardemment ‘absorber la connaissance de Jéhovah, le seul vrai Dieu, et de celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ’, acceptez l’aide de la personne qui vous a laissé ce périodique, ou écrivez aux éditeurs de Réveillez-vous ! Faites-​le sans tarder, car la connaissance véritable ‘signifie pour vous la vie éternelle’. — Jean 17:3.

  • Que penser des études supérieures ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 septembre
    • Que penser des études supérieures ?

      DANS le passé la plupart des gens pensaient que le meilleur moyen de s’assurer le succès et le bonheur était de faire des études supérieures. Aujourd’hui cependant, nombreux sont ceux qui commencent à avoir des doutes à ce sujet.

      En ce qui concerne la cause de ce changement d’attitude, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Moins évidents il y a quelques dizaines d’années, ils ont pris aujourd’hui une telle importance que dans beaucoup de pays l’enseignement supérieur traverse une crise.

      L’une des études les plus détaillées des problèmes qu’affronte l’enseignement a été effectuée dernièrement par la Carnegie Corporation des États-Unis. Charles Silberman, rédacteur et ancien professeur, qui a participé à cette étude, déclara : “Lorsque nous avons commencé nos travaux, je pensais que les critiques les plus acerbes des écoles exagéraient les faits. Aujourd’hui, je pense qu’elles les amoindrissaient.”

      Des cours inadéquats

      On a beaucoup critiqué, entre autres, le programme d’études de nombreux établissements d’enseignement supérieur. Certains enseignants sont d’avis que très souvent les cours ne préparent pas les étudiants à la profession qu’ils ont choisie ni même à la vie en général.

      La formation des enseignants, par exemple, est un élément fondamental du système d’éducation. Concernant ce domaine d’importance capitale, M. Silberman écrit : “Tous les enseignants que j’ai rencontrés dans les banlieues de classe moyenne estiment que leur formation est loin d’être adéquate. La plupart d’entre eux sont du même avis que Seymour Sarason de l’université Yale, qui déclara que ‘le programme et les techniques utilisés pour la formation des enseignants n’ont aucun rapport avec la tâche qui les attend’.”

      On adresse la même critique à d’autres domaines de l’éducation également. Trop souvent les cours n’ont guère de rapport avec la profession que l’étudiant a choisie. Aussi de nombreux enseignants estiment-​ils que l’on devrait insister sur la façon d’apprendre plutôt que sur l’acquisition de connaissances qui ne seront jamais utilisées. Cela exige toutefois une habileté considérable de la part des enseignants, et comme le rapport Carnegie le révèle, ceux-ci reconnaissent qu’ils sont mal préparés à leur tâche.

      La question est encore compliquée par le fait que l’enseignant moyen a de moins en moins l’occasion d’accorder aux élèves ou aux étudiants l’attention individuelle dont ils ont besoin. À ce sujet on a dit : “Dans les immenses universités modernes, l’individu est noyé dans la masse. L’époque où les professeurs avaient de petites classes et pouvaient s’entretenir par questions et réponses avec une douzaine d’étudiants à la fois, est révolue. Les établissements d’enseignement sont surpeuplés. Les classes sont grandes, les campus sont aussi encombrés que les rues des grandes villes, les dortoirs sont trop exigus et loin de fournir la tranquillité nécessaire à l’étude.” — U.S.News & World Report.

      De plus en plus, les établissements d’enseignement supérieur ressemblent à d’énormes usines qui produisent des diplômés mal préparés à leur tâche ou indécis.

      Des ennuis pécuniaires

      Il faudrait donc de meilleurs enseignants et de meilleurs établissements, mais au lieu de s’améliorer la situation s’aggrave plutôt. John Kemeny, président du Dartmouth College, aux États-Unis, en donne la raison en ces termes : “L’enseignement supérieur, public et privé, affronte la crise financière la plus grave de son histoire.”

      Le coût de l’enseignement supérieur s’accroît sans cesse, mais les revenus des établissements qui dispensent cet enseignement n’augmentent pas. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux ont dû réduire leur personnel et leur équipement au moment même où il aurait fallu les accroître. Aux États-Unis, cinq cents établissements d’enseignement supérieur ont de graves ennuis pécuniaires et environ mille autres risquent d’en avoir bientôt. Selon le Wall Street Journal, “certains petits collèges privés ont dû fermer leurs portes par manque d’argent et d’autres encore sont menacés de faillite. Presque toutes les grandes universités arrivent tout juste à équilibrer leur budget. Même les établissements les plus grands, les plus riches et les plus renommés sont en déficit”.

      L’université de Princeton prévoit pour cette année un déficit de plus de deux millions de dollars (11 000 000 de francs français). Le déficit de l’université Columbia était de 11 millions de dollars pour l’année scolaire qui commençait en automne 1969, et celui pour 1970 est plus grand encore. Les déficits de l’université Yale depuis quelques années sont de 300 000 dollars pour 1967, de 900 000 pour 1968, de 1 250 000 pour 1969 et (d’après les estimations) de 1 750 000 pour 1970. M. Kingman Brewster fils, président de l’université Yale, déclara : “Si nos revenus continuent de diminuer, (...) nous serons obligés de renoncer soit à la qualité de notre enseignement et à de nombreux domaines d’activité, soit à choisir nos étudiants en fonction de leurs aptitudes et non en fonction de leur fortune, de leur race ou de leur nom.”

      Évidemment, tous les établissements d’enseignement supérieur n’ont pas des ennuis financiers, mais un nombre croissant sont aux prises avec ce genre de difficultés. De plus, les frais des étudiants eux-​mêmes montent en flèche. C’est pourquoi certains parents se demandent sérieusement s’il est utile d’envoyer leurs enfants dans des établissements si coûteux mais dont l’avenir est aussi sombre, sans aucune amélioration en vue.

      Violence et scepticisme

      Les troubles estudiantins sont un autre facteur préjudiciable aux études supérieures. Des émeutes ont éclaté dans des universités du monde entier au sujet de questions telles que la guerre au Viêt Nam, le nationalisme, les injustices raciales et le rôle de l’université elle-​même.

      Les étudiants professent généralement des opinions très arrêtées et ils n’hésitent pas à les exprimer, même en recourant à la violence et à la révolte. Cette façon d’agir perturbe souvent les cours. Le Sunday News de New York déclara à ce propos : “Voici le triste bilan de l’année scolaire 1969-​1970 qui se termina au printemps dernier : six étudiants morts et des dizaines de blessés lors de soulèvements dans les universités ; 125 établissements fermés pendant des périodes d’une durée variable en raison de grèves estudiantines ; l’enseignement supérieur, menacé de la crise la plus grave de son histoire, doit lutter pour survivre.” Certains parents et étudiants ont même demandé le remboursement des frais de scolarité parce que les cours n’ont pas eu lieu.

      Dans un rapport sur les troubles estudiantins, une commission gouvernementale

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