Aidons nos semblables à reconnaître que Dieu est véridique

TOUT témoin chrétien de Jéhovah voué a reconnu que Dieu était véridique. Pour lui, il n’y a aucun doute à ce sujet dans son esprit, car “il est impossible à Dieu de mentir”. Dieu n’a-​t-​il pas fait rapporter plus de soixante-dix cas où il prononça un serment pour confirmer sa promesse, afin que ses serviteurs aient la plus grande confiance en sa Parole (Héb. 6:18) ? Chacun de ces témoins s’accorde avec l’apôtre Paul pour dire : “Que Dieu soit trouvé véridique, quand bien même tout homme serait trouvé menteur.” — Rom. 3:4a.

Les témoins de Jéhovah reconnaissent que Dieu est véridique chaque fois qu’il y a controverse entre Dieu et les hommes, car ils acceptent comme vrai tout ce que la Bible dit sur la ligne de conduite à suivre, l’histoire des hommes et les prophéties. De plus, ils prouvent par leurs propres actions la véracité de la Parole de Dieu, tout comme Jésus a démontré ce fait en accomplissant fidèlement les prophéties de la Bible. — Jean 9:4.

Ayant reconnu eux-​mêmes que Dieu est véridique, les vrais chrétiens ont l’obligation de démontrer leur amour pour Dieu et pour leurs semblables en aidant ces derniers à reconnaître que Dieu est véridique. C’est pourquoi ils vont de maison en maison à la recherche des personnes qui veulent croire en Dieu, et lorsqu’ils en rencontrent, ils leur proposent d’étudier la Bible avec elles ; ils offrent aussi des publications aux passants dans les rues fréquentées et ils sont prompts à saisir toutes les occasions pour ‘prêcher la parole’ accidentellement. C’est en prenant part à ces différentes activités, et seulement ainsi, qu’ils peuvent espérer trouver les personnes qui sont disposées à recevoir l’aide nécessaire pour reconnaître que Dieu est véridique.

Après avoir trouvé ces oreilles attentives, que fera le ministre chrétien zélé ? Se contentera-​t-​il de leur laisser des publications ? Non, bien sûr ! Si nous voulons aider nos semblables à reconnaître que Dieu est véridique, il nous faut retourner les voir à plusieurs reprises, leur démontrer pourquoi nous croyons que Dieu est véridique et que ses promesses et ses prophéties sont dignes de confiance. Maintes et maintes fois, l’Annuaire des témoins de Jéhovah (angl.) de 1966 souligne la nécessité de ces nouvelles visites. Vous pouvez l’ouvrir par exemple à la page 198, au paragraphe 3.

Nous suivrons cette ligne de conduite si nous apprécions nos privilèges à leur juste valeur et sommes conscients des besoins de nos semblables. De plus, il nous faut porter à ces personnes un intérêt sincère à l’instar de l’apôtre Paul qui se préoccupait beaucoup des Thessaloniciens nouvellement intéressés à la vérité et qu’il enseignait. Parlant de lui-​même et de ses compagnons, il écrivit : “Nous sommes devenus doux au milieu de vous, comme lorsqu’une mère entoure de soins les enfants qu’elle nourrit. (...) Nous étions très heureux de vous communiquer, non seulement la bonne nouvelle de Dieu, mais aussi notre propre âme, parce que vous nous étiez devenus chers.” — I Thess. 2:7, 8.

Une telle attitude mentale implique une quantité de choses. Cela signifie être plein de tact, digne de confiance ; ponctuel, apte à enseigner avec patience, sans se laisser facilement décourager lorsque ces personnes font peu de progrès ou se révèlent peu dignes de confiance. Assurons-​nous plutôt que, pour ce qui nous concerne, nous manifestons l’appréciation qui convient, que nous sommes dignes de confiance et que nous avons un amour profond pour la vérité. Si nous exerçons ces qualités avec persévérance dans notre enseignement et notre conduite, nous pouvons espérer aider nos semblables à reconnaître que Dieu est véridique.

[Note]

Faisons fructifier les intérêts terrestres du Prince de la paix

QUI est ce Prince de la paix ? Ce n’est nul autre que Jésus-Christ, qui est encore appelé “Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père à jamais”. — Is. 9:5, 6, Crampon-Tricota 9:6, 7, NW.

Quand il était sur la terre, ce Prince de la paix se compara à un “homme de naissance noble” qui remit des choses de valeur à la garde de ses esclaves. Ces choses de valeur étaient les intérêts terrestres de son Royaume qu’à partir de la Pentecôte jusqu’à présent il a confiés à son “esclave fidèle et avisé” ; il s’agit de la prédication du Royaume et du rassemblement de la classe du Royaume en faisant des disciples de gens de toutes les nations. Depuis 1935 en particulier, l’extension de cette œuvre a permis le rassemblement et l’édification des sujets du Royaume, la “grande foule” des “autres brebis”. — Luc 19:12-27 ; Mat. 24:14, 45-47 ; 28:19, 20.

À l’époque des apôtres comme dans les temps modernes, la classe de l’“esclave fidèle et avisé” a fidèlement exécuté sa mission, en faisant fructifier les “mines” ou “talents” confiés à ses soins.

Les prédicateurs à plein temps du Royaume peuvent en général contribuer d’une façon sensiblement plus grande à l’accroissement que les proclamateurs à temps partiel de la bonne nouvelle. Parmi les lecteurs de cet article, n’y en aurait-​il pas qui, grâce à une plus grande abnégation de soi, pourraient être proclamateurs à plein temps du Royaume de Dieu ? Qu’ils considèrent l’exemple de cet ancien officier de marine au Pérou et de sa femme qui, abandonnant leur bel intérieur, se sont installés dans leur garage, réalisant ainsi une sérieuse économie, et d’argent pour tous les deux, et de travail pour la femme, de sorte qu’il leur a été possible de s’engager dans l’œuvre de prédication à plein temps. N’est-​ce pas là un bel exemple de grand amour et de zèle ? De notre côté, ne devrions-​nous pas nous efforcer de faire en sorte que le zèle et l’amour que nous avions au début soient toujours ardents ? — Héb. 10:32-35 ; Rév. 2:4.

En outre, on peut encore faire fructifier les intérêts terrestres du Prince de la paix en recherchant de nouvelles responsabilités et en particulier, en étant prêts à les accepter quand elles nous sont proposées. En acceptant le privilège d’être un serviteur au sein de la congrégation et en s’acquittant des responsabilités qu’implique ce service, nous serons en mesure de faire fructifier davantage ces intérêts terrestres. Sommes-​nous disposés à agir de la sorte ? — I Tim. 3:1.

Mais que nous ayons ou non la possibilité, soit de nous engager dans l’œuvre de prédication à plein temps, soit d’accepter la charge de serviteur, nous sommes probablement tous en mesure d’améliorer notre ministère personnel. Si nous prenons à cœur notre service, nous nous efforcerons de devenir des ministres plus efficaces, plus habiles, afin d’obtenir de meilleurs résultats. Nous ferons des progrès vers la maturité grâce à la persévérance dans l’étude personnelle, l’assistance à