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L’hiver chez les animaux sauvagesRéveillez-vous ! 1974 | 8 mai
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plus mauvais jours, que d’aller chercher protection au fond des bois, parmi les sapins.
Mais, si le cerf risque d’enfoncer dans une épaisse couche de neige, cela n’arrivera pas au lapin, car en hiver il est chaussé de raquettes. En effet, à l’approche de la mauvaise saison, une abondante fourrure blanche pousse sur les pattes des lapins. Quand le sol est recouvert de neige, leurs pattes sont transformées en larges et soyeux bourrelets qui leur permettent de se déplacer très facilement.
Dans l’hémisphère Nord, un grand nombre d’animaux ont leur façon bien à eux de combattre le froid et le vent. Tandis que les uns dorment dans une caverne ou sous la neige, d’autres bondissent joyeusement à travers la campagne. Quel merveilleux sujet d’étonnement que cette diversité parmi les bêtes sauvages !
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Êtes-vous un bon enseignant ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 mai
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Êtes-vous un bon enseignant ?
“MAMAN, montre-moi ! Je veux le faire toute seule !”, réclame une petite fille de cinq ans. En fait l’enfant demande à sa mère de l’instruire.
Quelle que soit votre situation dans la vie, on vous demande souvent d’être un enseignant. Quand vous indiquez le chemin à quelqu’un en vous servant d’une carte routière, lorsque vous montrez à un nouvel employé comment se servir d’une machine ou quand vous expliquez à un enfant comment attacher ses chaussures, vous enseignez.
Nous avons donc intérêt à améliorer nos capacités d’enseignant. Il y a bien entendu différentes sortes et différents niveaux d’enseignements. Pourquoi écoute-t-on certaines personnes avec plus de plaisir que d’autres ? Qu’est-ce qui fait d’elles de bons enseignants ?
Quand on posa ces questions à un écolier danois, il répondit. “Un bon enseignant connaît bien son sujet. Il est aussi très pratique dans ses explications, car il montre pourquoi il est important d’apprendre telle ou telle chose. De cette façon je vois comment je peux employer les informations reçues.” Un étudiant canadien mit en évidence un autre aspect de la question : “Un bon enseignant s’intéresse personnellement à vous. Vous n’êtes pas pour lui un simple numéro.”
Les relations entre enseignants et élèves
Comme tous les humains, les élèves ont besoin de sentir qu’on s’intéresse personnellement à eux. Dans l’ouvrage Le métier d’enseignant (angl.), H. C. Rose dit : “Les étudiants réagissent très vite si l’on s’intéresse sincèrement à eux.”
Un bon enseignant commence par une bonne attitude générale envers les autres. Nous intéressons-nous suffisamment à eux pour leur fournir des explications avec patience ? Si oui, nous accorderons volontiers le temps nécessaire à notre élève ; mais au préalable, nous aurons réfléchi à la meilleure manière de l’aider et de le guider. Nous nous montrerons aimables, de sorte qu’il sache que ses questions et ses commentaires sont les bienvenus.
Comme exemple pratique, supposons que nous ayons à expliquer le fonctionnement d’une machine à un nouvel employé. Comment créer de bonnes relations entre lui et nous ? Si nous le regardons de travers parce qu’il nous interrompt dans notre travail puis que nous le submergions d’un flot de paroles, nous n’allons pas créer une atmosphère favorable à l’enseignement. Il vaut mieux s’intéresser à notre compagnon et l’assurer de notre désir de l’aider.
Les parents surtout doivent se rappeler qu’un enfant a un profond désir de plaire, d’être apprécié, de réussir. Si on lui donne l’impression qu’il est stupide ou qu’on le rejette parce qu’il n’apprend pas aussi vite qu’on le voudrait, il pourrait perdre son désir d’apprendre.
Bien qu’ayant une moins bonne formation pédagogique que d’autres, certains sont néanmoins de meilleurs enseignants. C’est parce qu’ils s’intéressent à la fois à ce qu’ils enseignent et à leurs élèves. Ceux-ci manifestent en retour le désir d’apprendre.
L’enthousiasme permet de garder de bonnes relations entre enseignants et élèves. L’enthousiasme est communicatif, mais l’ennui aussi. Certains professeurs ont insufflé le désir d’apprendre à leurs étudiants rien que par la chaleur qu’ils mettaient dans leur enseignement. Peut-être avez-vous du mal à vous extérioriser ; mais si vous éprouvez certains sentiments, vous devez pouvoir trouver un moyen de les exprimer.
Des recherches récentes sur le sujet ranimeront bien souvent notre intérêt et nous pourrons alors susciter celui de notre étudiant. Il serait bien aussi d’examiner les raisons pour lesquelles notre enthousiasme est important pour l’élève. En outre, pour établir les relations désirées avec ceux que nous nous efforçons d’aider, il est nécessaire de nous plonger entièrement dans notre sujet, en faisant abstraction de nous-mêmes.
Cependant, il arrive que malgré de bonnes relations entre l’enseignant et l’élève et le désir d’apprendre de celui-ci, les résultats déçoivent l’un et l’autre. Qu’est-ce qui ne va pas ? Peut-être a-t-on oublié certaines règles. Nous allons en examiner quelques-unes.
La simplicité
Un professeur expérimenté a dit : “Un enseignant ne doit pas seulement connaître son sujet, mais le connaître sous sa forme la plus simple quoique exacte. Si la matière est compliquée pour le professeur, il ne pourra l’enseigner.” La simplicité est essentielle.
Parfois, l’enseignant possède si bien son sujet qu’il oublie que celui-ci peut paraître difficile à quelqu’un d’autre. Si vous êtes dans ce cas, comment pouvez-vous simplifier vos explications ? En premier lieu, veillez à votre vocabulaire. Rappelez-vous que des termes, surtout des termes techniques, qui vous sont familiers peuvent paraître obscurs à d’autres personnes. Il est bien de veiller à cela même si le sujet n’est pas technique. Supposons que vous appreniez à votre petite fille comment faire un gâteau. Vous devez vous assurer qu’elle comprend bien la différence entre des mots comme “battre”, “tourner” et “plier”. Vous emploierez donc de préférence des mots courts et des phrases courtes, et vous expliquerez aussi chaque mot que votre élève ne connaît pas.
Deuxièmement, évitez le verbiage. Ne noyez pas votre élève dans une abondance de paroles. Parler n’est pas enseigner. La simplicité exige souvent que l’on ralentisse son débit et que l’on choisisse soigneusement ses mots.
Troisièmement, traitez le sujet logiquement, point par point. Construisez à partir des connaissances que votre élève a déjà acquises. Il est souvent utile de dresser une liste de ce que vous voulez lui apprendre. Notez ce que chaque opération ou chaque point implique et voyez ce que l’élève doit savoir en premier lieu, puis ce qu’il serait bien de lui expliquer en deuxième lieu et ainsi de suite. Souvenez-vous que généralement vous ne pourrez lui faire franchir que quelques étapes en une fois.
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