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  • Bâtissons sur un bon fondement avec des matériaux à l’épreuve du feu
    La Tour de Garde 1967 | 1er février
    • soldat romain jeta un brandon dans les bâtiments entourant le temple, au nord. Il provoqua ainsi l’incendie de tout l’édifice, bien que Titus lui-​même se soit efforcé d’éteindre le feu (...). Josèphe [l’historien juif Flavius Josèphe] fait cette remarque : ‘On ne saurait trop admirer que la ruine de cet incomparable temple soit arrivée au même mois et au même jour [le dixième jour du cinquième mois lunaire appelé ab] que les Babyloniens l’avaient autrefois brûlé. Ce second embrasement arriva en la seconde année du règne de [l’empereur] Vespasien, onze cent trente ans sept mois quinze jours depuis que le roi Salomon l’avait entièrement bâti ; et six cent trente-neuf ans quarante-cinq jours depuis qu’Aggée l’avait fait rebâtir en la seconde année du règne de Cyrus [le Perse].’”

      5. De quelle manière le temple de Salomon a-​t-​il été détruit, et par qui ?

      5 À propos de la destruction du temple de Salomon, à Jérusalem, par le roi conquérant de Babylone, en 607 avant notre ère, l’historien biblique déclare : “Ils brûlèrent la maison de Dieu, ils démolirent les murailles de Jérusalem, ils livrèrent au feu tous ses palais et détruisirent tous les objets précieux.” — II Chron. 36:19 ; Jér. 52:12-14.

      6. a) Pourquoi aucune statue de Jéhovah n’a-​t-​elle été détruite dans l’incendie de ces temples de Jérusalem ? b) Pour l’exercice du culte de Jéhovah, quel édifice est actuellement en cours de construction, et conformément à quelles lois sur la construction ?

      6 Aucune statue ou image du Dieu qui était adoré dans ces temples de Jérusalem ne fut détruite par le feu, car le Dieu dont le culte était pratiqué en ces lieux, avait interdit à ses adorateurs de faire des images idolâtriques (Ex. 20:1-6). De plus, le culte du Dieu qui était adoré dans ces temples a survécu jusqu’à nos jours, et il est très florissant. Ce Dieu n’a pas besoin de temple matériel pour être adoré sur la terre. Cependant, pour la pratique de son culte, il procède à l’édification du plus grand temple de tous les temps (És. 66:1 ; I Rois 8:27-30 ; Actes 17:24-28). Ce temple demeurera éternellement, car il est fait de matériaux qui résistent au feu. Il traversera sans dommage le feu que provoqueront les jours de détresse à venir sur la terre et, suite à cela, il sera même encore plus glorieux, plus magnifique. Pour ce qui est du plan et des matériaux de construction de ce temple, point n’est besoin qu’ils soient conformes aux lois sur la construction et la protection contre l’incendie promulguées par quelque nation que ce soit. Ils sont conformes aux lois sur la construction de l’Architecte suprême, le Créateur des cieux et de la terre. Ce temple est édifié au moyen de matériaux choisis et fournis par Dieu.

      7. Comparez la durée de la construction du temple éternel de Jéhovah avec le temps qui fut nécessaire pour construire le temple d’Hérode et la basilique Saint-Pierre.

      7 Dieu le Créateur procède à l’édification de ce temple depuis plus de temps qu’il en a fallu pour bâtir n’importe quel autre édifice jamais construit. Il y a dix-neuf siècles, les Juifs, parlant du temple d’Hérode, firent cette remarque à Jésus-Christ : “Ce temple a été bâti en quarante-six ans.” (Jean 2:20). La construction de l’édifice le plus important de l’Église catholique romaine, la basilique Saint-Pierre du Vatican, a été entreprise par Constantin le Grand au quatrième siècle de notre ère, et cette basilique était encore en cours de construction aux jours du réformateur protestant Martin Luther, au seizième siècle. Mais Dieu a poursuivi la construction de son temple éternel depuis l’époque des apôtres du Christ, au premier siècle de notre ère, jusqu’à nos jours, et maintenant, plus de dix-neuf siècles plus tard, il est près d’être achevé.

      BÂTISSEURS AVEC DIEU

      8. a) Dans la construction de son temple, qui Dieu a-​t-​il bien voulu s’associer ? b) Comment Paul a-​t-​il souligné cette pensée, et comment a-​t-​il mis en garde les membres de la congrégation contre le sectarisme ?

      8 Dans la construction de son temple avec des matériaux à l’épreuve du feu, Dieu a bien voulu s’associer des bâtisseurs terrestres. Êtes-​vous un collaborateur de Dieu dans la construction de ce temple ? Parmi ces bâtisseurs figuraient l’apôtre chrétien Paul et un disciple éloquent du Christ nommé Apollos, un Juif converti originaire d’Alexandrie, en Égypte. À propos de leur collaboration avec Dieu, l’apôtre Paul écrivit aux membres de la congrégation chrétienne de l’antique ville de Corinthe, en Grèce, pour les mettre en garde contre le danger de devenir des disciples sectaires de quelque chef religieux. Paul leur dit : “Lorsque l’un dit : ‘J’appartiens à Paul,’ mais l’autre : ‘Moi à Apollos,’ n’êtes-​vous pas simplement des hommes ? Qu’est-​ce donc qu’Apollos ? Oui, qu’est-​ce que Paul ? Des ministres par lesquels vous êtes devenus croyants, oui, comme le Seigneur a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu l’a fait croître sans cesse ; si bien que ce n’est ni celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui le fait croître. Or celui qui plante et celui qui arrose sont un, mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes les collaborateurs de Dieu. Vous êtes le champ de Dieu en culture, l’édifice de Dieu.” — I Cor. 3:4-9.

      9. Comment Paul a-​t-​il été un planteur, en rapport avec la congrégation de Corinthe par exemple ?

      9 Il faut planter avant d’arroser. En tant que planteur, l’apôtre Paul accomplissait le premier travail. C’était un pionnier du christianisme. Cela était particulièrement vrai dans la congrégation des chrétiens de Corinthe. Lorsque Paul arriva dans cette ville en tant que missionnaire, il se mit à prêcher dans la synagogue et à annoncer que Jésus était le Messie des Juifs. Plus tard, Paul dut transférer les réunions des Juifs croyants dans une maison à côté de la synagogue. Paul baptisa Crispus, le président de la synagogue, et sa famille, un croyant nommé Gaïus, ainsi que la maison de Stéphanas.

      10. Comment Apollos en vint-​il à arroser ce que Paul avait semé à Corinthe ?

      10 Après avoir enseigné le christianisme à Corinthe pendant un an et demi, Paul dut se rendre à Jérusalem. Au cours de son voyage, il s’arrêta à Éphèse, en Asie Mineure, y laissant ses compagnons Aquila et Priscille (Actes 18:1-22 ; I Cor. 1:13-16). Par la suite, Apollos, qui avait déjà acquis quelques connaissances sur le christianisme, arriva à Éphèse et prêcha dans la synagogue. Aquila et Priscille le prirent en leur compagnie et lui exposèrent plus complètement le christianisme. Comme Apollos désirait passer en Achaïe (Grèce), les frères chrétiens d’Éphèse le munirent de lettres de recommandation. Voilà comment Apollos prit contact avec la congrégation de Corinthe et fit du bon travail parmi ses membres. Figurément, il arrosa les graines que l’apôtre Paul avait plantées (Actes 18:24 à 19:1). Mais qui les fit croître ? C’est Dieu.

      11. a) Par son ministère à Corinthe, qu’est-​ce que Paul a réellement semé ? b) Qui a fait croître, et à qui appartient le champ de ces produits en culture ?

      11 En quoi consistaient les graines plantées par Paul à Corinthe ? Elles figuraient des chrétiens, des disciples de Jésus-Christ, tout comme dans la parabole de Jésus sur le blé et la mauvaise herbe (l’ivraie). Jésus déclara : “Le champ est le monde [des hommes] ; quant à la semence de qualité, ce sont les fils du royaume.” (Mat. 13:38). Par sa prédication, Paul plantait non seulement des graines de la vérité chrétienne, mais aussi, et surtout, des chrétiens, des disciples du Seigneur Jésus-Christ. Il ‘faisait des disciples’, conformément à l’ordre de Jésus (Mat. 28:19, 20). Puisqu’il était un collaborateur de Dieu, Paul pouvait à juste titre dire à la congrégation des Corinthiens croyants et baptisés : “Vous êtes le champ de Dieu en culture.” (I Cor. 3:9). En vérité, c’était Dieu qui faisait croître en tant que chrétiens les membres de cette congrégation. De même, c’était véritablement Dieu qui les faisait vivre comme des disciples de son Fils Jésus-Christ. Paul était simplement le collaborateur que Dieu avait employé pour leur apporter la bonne nouvelle vivifiante sur le Christ, et cette bonne nouvelle venait de Dieu. Il s’ensuit que ce champ de chrétiens en culture n’appartenait pas à Paul, mais à Dieu, le seul Propriétaire légitime. Aussi, si Dieu n’accordait pas sa bénédiction et son esprit, tout le travail de Paul ou d’Apollos serait vain.

      12, 13. a) Comment ces faits touchent-​ils la question de la formation de sectes ? b) Aux services de combien de ministres avons-​nous droit, et, en tant que disciples, qui devons-​nous suivre ?

      12 L’honneur d’avoir fait exister et croître ces chrétiens ne revenait donc ni à Paul ni à Apollos. En conséquence, les membres de la congrégation chrétienne de Corinthe n’étaient pas obligés de devenir des disciples de Paul ou d’Apollos, car ces derniers n’étaient que des “ministres”, des serviteurs par lesquels ces Corinthiens étaient devenus croyants. Ils devaient être les disciples de Dieu, le Propriétaire, Celui qui possédait le pouvoir de les faire entrer dans l’existence en tant que chrétiens, et de les faire croître vers la maturité. Quelle étroitesse d’esprit que de suivre certains hommes en vue et de former des sectes religieuses ! Dieu est bien plus important que n’importe quel homme, voire même que l’ensemble des hommes ! Même les hommes que Dieu emploie comme ministres lui appartiennent ; aussi, en fin de compte, tout appartient à Dieu.

      13 Nous n’appartenons pas à un ministre en particulier, et nous avons droit aux services de plus d’un seul ministre de Dieu. Nous devrions pouvoir profiter du ministère de tous ses ministres. C’est pourquoi Paul écrit : “Que nul donc ne se glorifie dans les hommes ; car toutes choses vous appartiennent, soit Paul, ou Apollos, ou Céphas [Pierre], ou le monde [des hommes], ou la vie, ou la mort, ou les choses ici présentes, ou les choses à venir, toutes choses vous appartiennent ; et de votre côté vous appartenez à Christ ; Christ, de son côté, appartient à Dieu.” (I Cor. 3:21-23). Suivons donc Dieu, et reconnaissons qu’il est notre Propriétaire et Celui de tous ceux qu’il a établis ministres spécialement en notre faveur.

      “L’ÉDIFICE DE DIEU”

      14. a) À quoi Dieu est-​il comparé dans ses rapports avec les chrétiens ? b) Par suite, que sont ceux qui travaillent avec Dieu, et, outre le fait d’être descendants d’Adam, que pouvons-​nous être aujourd’hui ?

      14 L’œuvre que Dieu accomplit à l’égard des chrétiens peut se comparer non seulement à un champ en culture, mais encore à un édifice. Dieu est un Bâtisseur, le Constructeur d’un édifice. En tant que “collaborateurs de Dieu”, nous aussi nous devons être des bâtisseurs. L’apôtre Paul nous rappelle ce fait incontestable quand il nous dit : “Nous sommes les collaborateurs de Dieu. Vous êtes (...) l’édifice de Dieu.” (I Cor. 3:9). Saisissons-​nous toute la portée de cette pensée ? “Vous [des hommes]” êtes l’édifice de Dieu. N’est-​ce pas extraordinaire de penser qu’un homme puisse être, non seulement un descendant d’Adam, le premier humain créé par Dieu, mais encore une partie d’un édifice bâti par Dieu ? Tous les hommes sont des descendants du premier humain créé par Dieu, mais combien d’entre eux font aujourd’hui partie de “l’édifice de Dieu” ?

      15, 16. a) Dans son travail de construction, qui Dieu a-​t-​il bien voulu utiliser ? b) Tous ont-​ils le même type de travail, et comment Paul a-​t-​il mis en évidence ce point dans I Corinthiens 3:10, 11 ?

      15 Dans ce travail de construction, Dieu a bien voulu utiliser des “collaborateurs” humains. Quelle partie du travail leur confie-​t-​il ? Tous ses collaborateurs n’ont pas le même type de travail à accomplir dans l’édifice. Selon la bonté imméritée que Dieu leur témoigne, certains d’entre eux peuvent se voir confier des tâches plus importantes. L’apôtre Paul attachait beaucoup de prix au travail spécial qu’il devait accomplir. Il s’efforçait d’assumer ses responsabilités et non de se dérober aux devoirs supplémentaires qui ne cessaient de lui échoir. Décrivant la tâche spéciale qui lui avait été confiée, particulièrement dans la congrégation de Corinthe, Paul écrivit :

      16 “Selon la bonté imméritée de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage chef des travaux, j’ai posé un fondement, mais quelqu’un d’autre bâtit dessus. Mais que chacun veille sans cesse à la manière dont il bâtit dessus. Car nul homme ne peut poser d’autre fondement que ce qui est posé, ce qui est Jésus-Christ.” — I Cor. 3:10, 11.

      17. En sa qualité d’apôtre de Jésus-Christ, à quelle partie de la construction Paul s’intéressait-​il particulièrement, et comment le texte de Révélation 21:9-14 montre-​t-​il que cela est juste ?

      17 Ayant été appelé à être un “apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu”, Paul participait au programme de construction de Dieu en tant que “chef des travaux” ou maître ouvrier. Paul s’intéressait donc à l’édifice tout entier, du haut en bas, car “un sage chef des travaux” sait combien est important le fondement d’un bâtiment. Les apôtres chrétiens ont des rapports étroits avec la fondation de la congrégation. En effet, dans Révélation 21:9-14, la congrégation du Christ est comparée à une ville, la Nouvelle Jérusalem, et les pierres de fondement de cette symbolique cité céleste portent les noms “des douze apôtres de l’Agneau”. (I Cor. 1:1, 2.) En conséquence, Paul essayait toujours de participer aux premiers travaux dans le programme de construction du christianisme. Il s’efforçait tout spécialement de faire œuvre de pionnier dans des territoires vierges. C’est pourquoi il pouvait dire :

      18. Qu’a écrit Paul aux Romains à propos du territoire dans lequel il déclarait la bonne nouvelle ?

      18 “Je ne me hasarderai pas à dire une seule chose si elle n’est pas de ces choses que Christ a opérées par moi, pour que les nations soient obéissantes, par ma parole et mon action, avec la puissance des signes et des prodiges, avec la puissance de l’esprit saint ; de sorte que de Jérusalem et dans une tournée jusqu’à l’Illyrie [auj. une partie de la Yougoslavie], j’ai prêché complètement la bonne nouvelle sur le Christ. De cette manière, en fait, je me suis fixé pour but de ne pas déclarer la bonne nouvelle là où Christ avait déjà été nommé, pour ne pas bâtir sur le fondement d’un autre homme ; mais, comme il est écrit : ‘Ceux à qui on ne l’a pas annoncé le verront, et ceux qui n’ont pas entendu comprendront.’ C’est pourquoi aussi j’ai été bien des fois empêché de venir vers vous [les Romains]. Mais à présent que je n’ai plus de territoire qui n’a pas été touché dans ces régions, et ayant depuis quelques années un ardent désir de venir vers vous quand je me rendrai en Espagne, j’espère, par-dessus tout, lorsque je serai en cours de route, vous voir et y être escorté par vous une partie du chemin, après que je me serai d’abord, dans une certaine mesure, rassasié de votre compagnie.” — Rom. 15:18-24.

      19. En discernant la partie essentielle d’une construction, comment Paul montra-​t-​il qu’il avait l’esprit de Dieu et de Christ ?

      19 Ainsi, tout en travaillant dur, Paul avait le plaisir de commencer un édifice et de le voir monter. Il savait qu’un bâtisseur peut donner à une construction un mauvais départ, un fondement peu solide. Il comprenait toute l’importance des bonnes fondations. Sous ce rapport, il agissait en harmonie avec l’esprit de Dieu et du Christ. Soulignant l’importance d’un bon fondement, Dieu, le Grand Bâtisseur de toutes choses, déclara à Job, qui le craignait : “Où étais-​tu quand je fondais la terre ? Dis-​le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-​tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-​elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire ?” (Job 38:4-6). Jésus-Christ montra à l’aide d’une image la nécessité d’un fondement inébranlable, en disant : “Il ressemble à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, est allé profond et a posé les fondements sur le roc. Et quand une inondation est survenue, le fleuve s’est rué contre cette maison, mais il n’était pas assez fort pour l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.” — Luc 6:47, 48.

      LE FONDEMENT

      20. Pour être collaborateur de Dieu, de quelle spécification divine faut-​il tenir compte ? b) Pourquoi un collaborateur de Dieu ne peut-​il pas poser un autre fondement que celui posé par Paul ?

      20 Nul ne peut être un collaborateur de Dieu s’il ne tient pas compte des spécifications de Jéhovah, qui est le Grand Bâtisseur et le Propriétaire de l’édifice. Quant aux bases de ce dernier, Dieu n’a approuvé qu’un seul fondement. L’apôtre connaissait ce fondement. C’est ce fondement qu’il posa quand il établit la congrégation de Corinthe ; ainsi il collabora avec Dieu et celui-ci approuva son travail. Tous les autres collaborateurs de Dieu devaient reconnaître ce fondement que Paul avait posé et bâtir dessus, au lieu de jeter un autre fondement et d’essayer d’y transférer l’édifice. Voilà pourquoi Paul donna cet avertissement : “Nul homme ne peut poser d’autre fondement que ce qui est posé, ce qui est Jésus-Christ.” (I Cor. 3:11). C’est là le roc dont le Seigneur Jésus parlait quand il dit à l’apôtre Pierre : “Sur ce roc je bâtirai ma congrégation, et les portes du Hadès ne la vaincront pas.” — Mat. 16:18.

      21. Pour ce qui est du baptême d’eau, comment Paul a-​t-​il posé Jésus-Christ comme fondement ?

      21 Le pionnier Paul déclara à propos de la congrégation de Corinthe : “J’ai posé un fondement.” (I Cor. 3:10). Comment Paul avait-​il posé Jésus-Christ comme fondement ? Quand il commença sa prédication à Corinthe, Paul ne prêcha ni Simon Pierre ou Céphas, ni l’éloquent Apollos, ni lui-​même, pas plus qu’il ne baptisa quelqu’un en son nom propre, “afin, dit-​il, que nul ne puisse dire que vous avez été baptisés en mon nom”. (I Cor. 1:15.) Après avoir quitté Corinthe, Paul se rendit à Éphèse, où il baptisa des hommes au nom de Jésus (Actes 19:1-7). Ce fut sans aucun doute en ce même nom qu’il baptisa à Corinthe.

      22, 23. a) Comment Paul posa-​t-​il Jésus-Christ comme fondement lorsqu’il prêcha aux Juifs de Corinthe ? b) Jésus étant le fondement, qu’est-​il devenu pour ses disciples ?

      22 L’apôtre Paul posa Jésus-Christ comme fondement en ce sens qu’il enseignait que Jésus-Christ est la base nous permettant d’être sauvés du péché et de la mort. Au sujet du service de pionnier accompli par Paul à Corinthe, la Bible précise : “Il faisait un discours à la synagogue chaque sabbat et persuadait Juifs et Grecs. Mais quand Silas et Timothée furent arrivés de Macédoine, Paul était intensément pris par la parole, témoignant aux Juifs pour prouver que Jésus est le Christ.” (Actes 18:1-5). Même dans ce pays tout pétri des philosophies des Grecs païens, Paul n’essaya pas de mélanger Jésus-Christ avec l’intellectualisme ou la philosophie des païens, mais il prêcha Jésus-Christ mis au poteau de torture comme un sacrifice humain offert à Dieu. Paul écrivit :

      23 “Christ m’a envoyé, non pour aller baptiser, mais pour déclarer la bonne nouvelle, non avec la sagesse du langage, pour que le poteau de torture du Christ ne soit pas rendu inutile. (...) Car les Juifs demandent des signes et les Grecs cherchent la sagesse ; mais nous, nous prêchons Christ mis au poteau, cause d’achoppement pour les Juifs mais folie pour les nations [non juives] ; cependant, pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, c’est Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Parce qu’une chose folle de Dieu est plus sage que les hommes, et une chose faible de Dieu, plus forte que les hommes. (...) Mais c’est par lui que vous êtes en union avec Christ Jésus, qui, pour nous, est devenu sagesse de Dieu, ainsi que justice et sanctification et libération par la rançon ; afin qu’il en soit comme il est écrit. ‘Celui qui se glorifie, qu’il se glorifie en Jéhovah.’” — I Cor. 1:17, 22-25, 30, 31 ; Jér. 9:24, AC.

      24. Lorsque Paul vint à Corinthe, le bastion de la philosophie païenne, à qui prêcha-​t-​il avec persévérance, et pourquoi ?

      24 Quand Paul arriva à Corinthe pour annoncer la bonne nouvelle, il ne se laissa pas impressionner par la sagesse des Grecs païens. Il n’essaya pas de gagner des adeptes en rivalisant avec les intellectuels grecs, ou de montrer qu’il était plus intelligent que les philosophes païens. Il ne se fit pas un devoir de flatter les oreilles des hommes qui cherchaient la sagesse du monde, les théories et les philosophies humaines. Paul était venu pour poser Jésus-Christ comme le fondement d’une congrégation de chrétiens. Aussi écrivit-​il dans I Corinthiens 2:1-5 : “Et pour moi, quand je suis venu chez vous, frères, ce n’est pas avec extravagance de langage ou de sagesse que je suis venu vous déclarer le saint secret de Dieu. Car j’ai décidé de ne rien savoir d’autre, parmi vous, que Jésus-Christ, et lui mis au poteau. Et je suis venu vers vous dans la faiblesse et dans la crainte et avec grand tremblement ; et mon langage et ce que j’ai prêché n’ont pas été en paroles persuasives de sagesse mais avec démonstration d’esprit et de puissance, afin que votre foi fût, non dans la sagesse des hommes, mais dans la puissance de Dieu.”

      25. Si un pionnier chrétien se trouvait dans les mêmes conditions que celles rencontrées par Paul à Corinthe, que pourrait-​il ressentir, mais que pourrait-​il faire ?

      25 Tout comme l’apôtre Paul, un pionnier chrétien de nos jours tremblera peut-être et se sentira faible en arrivant dans une citadelle de la sagesse et des philosophies de ce monde. Pourtant, il pourra faire une démonstration de l’esprit et de la puissance de Dieu et affermir ainsi la foi de ceux qui l’écouteront.

      26. a) Comment le Seigneur encouragea-​t-​il Paul à Corinthe, et que fit alors ce dernier ? b) Pourquoi la congrégation de Corinthe existait-​elle toujours des années plus tard ?

      26 Néanmoins, on comprend pourquoi le Seigneur jugea bon d’adresser à Paul des paroles d’encouragement pendant son séjour à Corinthe. Nous lisons à ce propos : “De nuit, le Seigneur dit à Paul dans une vision : ‘N’aie pas de crainte, mais continue de parler et ne te tais pas, parce que je suis avec toi et aucun homme ne t’assaillira pour te faire du mal ; car j’ai beaucoup de gens dans cette ville.’ Il resta donc là un an et six mois, enseignant parmi eux la parole de Dieu.” (Actes 18:9-11). La Parole de Dieu ne fut pas mise en déroute par les philosophies des sages de ce monde. Des années plus tard, quand Paul rédigea ses deux lettres aux chrétiens de Corinthe, la congrégation qu’il avait fondée dans cette ville existait toujours et prospérait. Elle avait été posée sur un bon fondement. Elle pouvait rester inébranlable.

  • La nécessité d’utiliser des matériaux à l’épreuve du feu
    La Tour de Garde 1967 | 1er février
    • La nécessité d’utiliser des matériaux à l’épreuve du feu

      1. Quand la congrégation chrétienne a-​t-​elle été fondée, sur quel fondement, et comment Paul montra-​t-​il cela dans son discours ?

      LE SEUL fondement qui est autorisé pour l’“édifice de Dieu” est le Fils de ce dernier, Jésus-Christ. Le 6 sivan ou jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, la vraie congrégation chrétienne, mais non la chrétienté, fut posée sur ce fondement. En tant que ‘collaborateur de Dieu’, l’apôtre Pierre annonça courageusement quel était le fondement sur lequel Dieu avait posé son édifice, et conclut comme suit le discours qu’il adressa aux Juifs rassemblés : “Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez mis au poteau.”

      2. Sur quel fondement le conseil de Pierre attira-​t-​il l’attention des Juifs pris de remords, et, à notre ère de l’espace, où se tiennent les membres de l’édifice de Dieu ?

      2 Lorsque ces Juifs, pris de remords, demandèrent à Pierre ce qu’ils devaient faire pour bénéficier des dispositions divines, l’apôtre attira encore leur attention sur l’unique fondement posé par Dieu, en leur disant : “Repentez-​vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don gratuit de l’esprit saint.” (Actes 2:1-38). Ce fondement a résisté aux tempêtes qui ont sévi au cours des siècles. Aujourd’hui encore, en cette ère moderne de l’atome et de l’espace, caractérisée par le matérialisme et le culte de la science, les membres de l’édifice de Dieu se tiennent inébranlablement sur ce même fondement impérissable.

      3, 4. a) Quel sacrifice devons-​nous accepter comme base de notre salut, et pourquoi ? b) Dans l’œuvre de construction, est-​il suffisant de construire sur Jésus seulement en tant que sacrifice rédempteur, et que montre le discours que fit Pierre le jour de la Pentecôte ?

      3 Pour bâtir sur Jésus-Christ, le fondement, il ne suffit pas de l’accepter comme le sacrifice rédempteur offert pour nos péchés. Certes, son sacrifice humain est la base de notre salut et de notre espoir de vivre éternellement, et nous devons prendre au sens littéral ces paroles de Jésus : “Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup.” (Mat. 20:28). Il nous faut aussi prendre au sens littéral ces paroles de l’apôtre Paul : “Notre Sauveur, Dieu, dont la volonté est que toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-​même en rançon correspondante pour tous.” (I Tim. 2:3-6). Cependant, il ne suffit pas d’accepter Jésus comme notre Rédempteur.

      4 Il nous faut exercer la foi et espérer en lui en tant que Christ ressuscité et élevé à la gloire céleste. Ce fut sous cet angle que Pierre prêcha Jésus aux Juifs le jour de la Pentecôte. Il le présenta comme Jésus ressuscité, que Dieu avait élevé à sa droite et établi Roi-Prêtre, préfiguré par Melchisédek, jadis roi de Salem et prêtre du Dieu Très-Haut.

      5. Quelle application du Psaume 110:4 l’interprétation du Psaume 110:1 faite par Pierre appelle-​t-​elle, et dans quelle position devons-​nous accepter Jésus ?

      5 Ainsi, Jésus monta au ciel, conformément à la prophétie du Psaume 110:1, rédigé par le roi David. C’est pourquoi Pierre, après avoir déclaré que Jésus avait été élevé à la droite de Dieu, cita le Psaume 110, en disant : “En fait, David n’est pas monté au ciel, mais lui-​même a dit : ‘Jéhovah a dit à mon Seigneur : “Assieds-​toi à ma droite, jusqu’à ce que je place tes ennemis comme tabouret pour tes pieds.”’” C’est donc au Seigneur Jésus-Christ élevé à la droite de Dieu dans le ciel que s’adressent les paroles suivantes (Ps. 110:4, AC) : “Le Seigneur [Jéhovah] l’a juré, il ne s’en repentira point : ‘Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédech.’” Ce fait est confirmé à plusieurs reprises dans la lettre inspirée adressée aux Hébreux chrétiens (Actes 2:32-35 ; Héb. 1:1-4, 13 ; 5:5-10 ; 6:19 à 7:22 ; 10:12, 13). En tant que chrétiens, nous devons accepter Jésus dans cette position officielle qu’il occupe.

      6. a) Comment la situation pour Dieu et son Christ a-​t-​elle changé depuis le discours prononcé par Pierre ? b) Comment les nations gentiles ont-​elles traité Jésus-Christ, mais comment devons-​nous l’accepter maintenant ?

      6 Cependant, depuis la Pentecôte lors de laquelle l’apôtre Pierre prononça son discours, la situation a changé du tout au tout pour Dieu et son Christ. Dix jours avant ce discours de Pierre, Jésus était monté au ciel pour s’asseoir à la droite de Dieu. À cette époque-​là, seulement 638 des 2 520 années des temps des Gentils s’étaient écoulées. Mais à présent, ces temps des Gentils sont passés, puisqu’ils arrivèrent à leur terme en automne 1914. Désormais, Jésus n’avait plus besoin d’attendre, assis à la droite de Dieu. En cette année-​là, Dieu l’intronisa et le couronna Roi, l’autorisant pleinement à commencer à régner au milieu de ses ennemis. Dieu étendit alors de la Sion céleste le sceptre de son Roi installé, Jésus-Christ, et ordonna à ce dernier de régner en maître au milieu de ses ennemis. Depuis lors, le Christ règne. Il a été rejeté par les hommes, par les nations gentiles, qui lui ont préféré la Société des Nations et son successeur, les Nations unies. Quant à nous, nous devons l’accepter comme le Roi régnant, installé par Dieu ! Si nous exerçons la foi en lui et reconnaissons qu’il est la “pierre angulaire de fondement, précieuse”, posée dans la Sion céleste, nous ne serons ni déçus par les conditions mondiales, ni effrayés par elles. — És. 28:16, Da n. m. ; I Pierre 2:6-8.

      7. Comment la chrétienté a-​t-​elle reconnu d’une façon formaliste le Christ en tant que sacrifice rédempteur, mais comment agit-​elle à l’égard de la position actuelle du Christ ?

      7 La chrétienté, avec ses centaines de millions de catholiques, d’orthodoxes et de protestants, semble attacher beaucoup de prix au sacrifice du Christ. On voit partout des crucifix représentant le Christ cloué au bois. Les églises sont surmontées d’une croix, symbole de l’instrument sur lequel Christ mourut. La chrétienté célèbre la messe, le vendredi de Pâques et la Cène, que certaines religions célèbrent toutes les semaines et d’autres tous les mois. Elle rend un hommage formaliste au Christ en tant que sacrifice rédempteur, mais elle trébuche sur lui en tant que Roi régnant à la droite de Dieu. Plus de la moitié des habitants de la chrétienté se prosternent devant le chef de la cité du Vatican, qui règne comme le “Vicaire du Christ”. Et tous ses habitants (au nombre de 961 112 000) rejettent le Christ régnant dans les cieux, et disent qu’ils n’ont de roi que César, les gouvernements politiques de la terre et les Nations unies, lesquelles sont prônées même par le Vatican.

      8. Comment, à notre époque, certains hommes essaient-​ils d’abaisser Jésus-Christ, et, contre toute attente, par qui cette attaque est-​elle lancée contre lui ?

      8 En cette époque d’idéologies modernistes, certains hommes essaient même d’enlever à Jésus-Christ son rang de Fils de Dieu et de sacrifice rédempteur offert pour sauver l’humanité. Cette nouvelle attaque contre lui est plutôt insolite, puisqu’elle vient d’ecclésiastiques protestants et de professeurs d’écoles théologiques qui ont élaboré une “théologie sans Dieu” et une philosophie religieuse selon laquelle “Dieu est mort”. À ce sujet, un article publié dans l’Annuaire de l’Encyclopédie britannique pour 1966 (1966 Edition Britannica Book of the Year, page 671) déclare :

      9. Comment ce rejet de la croyance traditionnelle en Dieu a-​t-​il été apparemment accompagné par un “loyalisme plus profond à l’endroit de Jésus”, et que signifie alors être chrétien ?

      9 “Que proposent les auteurs de cette théologie révolutionnaire à la place de la notion de Dieu, et pourquoi se disent-​ils toujours ‘théologiens’ ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le désaveu du théisme traditionnel s’accompagne d’un loyalisme plus profond à l’endroit de Jésus. Pour citer une autre phrase de Bonhoeffer [pasteur allemand], Jésus est l’‘homme qui a vécu pour autrui’. S’étant entièrement consacré au bien-être de ses semblables, même jusqu’à la mort, il a rendu possible pour eux, et pour nous qui vivons aujourd’hui, une vie de courage et d’espoir. Pour être chrétien, il ne faut pas réciter le credo ou participer aux rites de l’Église, mais on doit, comme le Christ, être un homme qui vit pour autrui ; on doit consacrer sa vie au service du prochain. Ainsi, on trouvera et manifestera la liberté de l’humanité authentique révélée dans la vie et la mort de Jésus-Christ.”

      10. Est-​ce là le Christ que Paul a posé comme fondement à son époque, et, à ce propos, comment Paul a-​t-​il présenté Jésus-Christ dans Colossiens 2:2-10 ?

      10 Un Christ simplement humanitaire et sans Dieu n’est certainement pas Celui que l’apôtre Paul posa comme fondement à son époque. La personne de Jésus et ce qu’il représente ne sont pas des mystères pour l’honnête étudiant de la Bible de nos jours. Il est vrai que l’identité du Christ fut longtemps un “saint secret de Dieu”, mais l’apôtre Paul écrivit à propos du Christ révélé : “Soigneusement dissimulés en lui sont tous les trésors de sagesse et de connaissance. Je vous dis cela pour que nul ne vous abuse par des arguments persuasifs. (...) Donc, comme vous avez accepté Christ Jésus le Seigneur, continuez de marcher en union avec lui, étant enracinés et édifiés en lui et étant stabilisés dans la foi, comme vous l’avez appris, débordant de foi dans les actions de grâces. Prenez garde : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous emporte comme sa proie par la philosophie et de vaines tromperies selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ ; parce que c’est en lui que toute la plénitude de la qualité divine habite corporellement. Et ainsi vous possédez une plénitude par son moyen, par lui qui est le chef de tout gouvernement et de toute autorité.” — Col. 2:2-10.

      11. À notre époque, qui sont les chrétiens qui reconnaissent le Christ biblique comme fondement, et quelle certitude peut avoir une personne qui entreprend l’étude de la Bible avec ces chrétiens ?

      11 Voilà le Christ biblique que les témoins de Jéhovah des temps modernes reconnaissent comme le fondement posé par Jéhovah Dieu. Voilà le seul fondement sur lequel les témoins de Jéhovah peuvent bâtir en tant que “collaborateurs de Dieu”. Quiconque cherche Dieu, entre en contact avec les témoins de Jéhovah et commence à étudier la sainte Bible avec eux, peut avoir la certitude qu’il ne sera pas éloigné du Christ et initié aux philosophies religieuses de la chrétienté. Il sera édifié spirituellement sur le seul vrai fondement biblique, c’est-à-dire Jésus-Christ, le Fils de Jéhovah Dieu.

      DE QUELLE MANIÈRE BÂTISSONS-​NOUS ?

      12. Bien que nous soyons posés sur le bon fondement, quel avertissement relatif au feu Paul nous donne-​t-​il dans I Corinthiens 3:12, 13 ?

      12 Nous sommes désormais absolument sûrs d’être posés sur le bon fondement. Reste à savoir comment nous devons être édifiés sur ce fondement. À ce sujet, l’apôtre Paul adresse l’avertissement suivant aux “collaborateurs de Dieu” : “Or si quelqu’un édifie sur le fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des matériaux de bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun deviendra manifeste, car le jour la montrera, parce qu’elle sera révélée au moyen du feu ; et le feu lui-​même prouvera quelle sorte d’œuvre est celle de chacun.” — I Cor. 3:12, 13.

      13. Quelles questions se posent, quant à la nature de la construction, celui qui veille à la manière dont il bâtit sur le bon fondement ?

      13 C’est pourquoi Paul avait dit auparavant : “Que chacun veille sans cesse à la manière dont il bâtit dessus.” (I Cor. 3:10). Au fait, qu’est-​ce que le collaborateur de Dieu doit édifier sur l’unique fondement Jésus-Christ ? S’agit-​il d’un édifice doctrinal, composé d’enseignements bibliques ? Sont-​ce ces doctrines qui sont comparées à de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des matériaux de bois, du foin et du chaume, selon leur valeur ou importance du point de vue religieux ? Est-​ce un édifice doctrinal que le chrétien doit bâtir en lui-​même, en étudiant la Bible afin de comprendre ses enseignements et d’exercer la foi en eux ? Est-​ce notre édifice doctrinal qui sera éprouvé par le feu pour révéler si les matériaux utilisés sont durables ? En somme, l’apôtre Paul parle-​t-​il ici de notre connaissance, de notre compréhension et de notre foi personnelles ?

      14, 15. De quel genre d’édifice Paul parle-​t-​il, et comment le contexte démontre-​t-​il cela ?

      14 Examinez à nouveau les paroles de Paul ! Il ne dit pas qu’il faut bâtir un édifice doctrinal et développer un credo ou une série de dogmes religieux. Il déclare qu’il faut édifier des hommes. “Vous êtes (...) l’édifice de Dieu”, dit-​il (I Cor. 3:9). Cet édifice fut préfiguré par les temples que les Juifs bâtirent à Jérusalem afin d’y adorer Dieu. L’apôtre Paul poursuit logiquement son raisonnement en disant :

      15 “Ne savez-​vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, lequel temple vous êtes.” — I Cor. 3:16, 17.

      16. De quel genre de temple s’agit-​il, sur quel fondement est-​il édifié, et dans quel dessein ?

      16 Ce temple spirituel composé de personnes vivantes est en train d’être édifié sur Jésus-Christ, le fondement principal et essentiel. Dans Éphésiens 2:20-22, Paul écrit : “Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-​même étant la pierre angulaire de fondement. C’est en union avec lui que tout l’édifice, étant harmonieusement assemblé, grandit pour être un saint temple pour Jéhovah. C’est en union avec lui que, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble comme un lieu pour que Dieu y habite par l’esprit.”

      17. En tant que “collaborateurs de Dieu”, créons-​nous des hommes, sinon comment bâtissons-​nous seulement sur le fondement ?

      17 En notre qualité de “collaborateurs de Dieu”, nous ne créons pas des hommes qui n’existaient pas, mais à partir de gens déjà existants, nous formons des hommes d’un certain type. Quelle sorte de personnes sommes-​nous en voie de créer, avec l’aide de Dieu ? Nous prenons des hommes, et nous en faisons des disciples du Christ. Nous en faisons des chrétiens véritables. Nous édifions en eux une personnalité chrétienne. C’est du moins ce que nous devrions faire si nous voulons bâtir sur le précieux fondement que Jéhovah Dieu a posé dans la Sion céleste, à savoir Jésus-Christ. Notre désir est de produire de vrais chrétiens, sinon notre travail de construction sera vain.

      18. Comment, dans sa parabole du blé et de la mauvaise herbe, Jésus a-​t-​il souligné la nécessité de veiller, et comment pourrait-​il nous arriver de collaborer avec celui qui plante la mauvaise herbe ?

      18 Dans sa parabole du blé et de la mauvaise herbe (ou ivraie), Jésus prédit par image qu’il y aurait beaucoup de faux chrétiens. Au début, les jeunes pousses se ressembleraient toutes, de sorte qu’il serait difficile de distinguer les vraies des fausses. C’est pourquoi, lorsque les ouvriers voulaient arracher les jeunes plantes qu’ils prenaient pour de la mauvaise herbe, le maître leur dit : “Non ; pour que vous ne risquiez pas, en ramassant la mauvaise herbe, d’arracher en même temps le blé. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson, et à l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord la mauvaise herbe et liez-​la en bottes pour la brûler, puis allez recueillir le blé dans mon magasin.” (Mat. 13:29, 30). Dans son explication, Jésus déclara : “Quant à la semence de qualité, ce sont les fils du royaume ; mais la mauvaise herbe, ce sont les fils du mauvais.” (Mat. 13:38). Dès lors, nous comprenons pourquoi Paul nous dit de veiller à ce que nous bâtissions sur le bon fondement, Jésus-Christ. En effet, si nous édifions de faux chrétiens, de la mauvaise herbe symbolique, nous collaborons avec celui qui sème la mauvaise herbe, Satan le Diable.

      19. Quelle question se pose quant à la manière dont nous bâtissons, et quelle sorte de matériaux choisirons-​nous pour déterminer le résultat final ?

      19 Les chrétiens que nous bâtissons sont-​ils de cette sorte qui résistera le jour où viendra le feu ? Ou bien, tous nos efforts s’en iront-​ils en fumée ? Tout dépendra des matériaux avec lesquels nous aurons bâti ces chrétiens. Nous devons bâtir avec des matériaux à l’épreuve du feu. Dans notre construction, nous pouvons utiliser des matériaux comparables à de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou du chaume. Naturellement, si nous bâtissons avec des matériaux offrant une analogie avec le bois, le foin ou le chaume, il ne faudra pas nous étonner si notre édifice est détruit par le feu. L’or, l’argent et les pierres précieuses sont ininflammables. Ils résistent mieux à l’épreuve du feu.

      20. Depuis seize siècles, quelles méthodes la chrétienté a-​t-​elle employées pour faire des chrétiens de nom, et quelle question se pose ?

      20 Depuis seize siècles, la chrétienté prétend qu’elle a le Christ pour fondement, et elle a produit des milliards de chrétiens de nom. Il lui en reste aujourd’hui 961 millions. Au cours des siècles, elle a obligé les hommes, à la pointe de l’épée, à adhérer à ses organisations religieuses. Elle a pris des nouveau-nés et les a baptisés pour en faire des membres de ses Églises. Elle a adopté les philosophies et les pratiques des païens afin de faciliter la conversion de ces derniers à ses systèmes religieux. Elle a permis aux membres de son troupeau de demeurer une partie du présent monde politique, commercial, social et militariste, tout en les considérant comme de bons croyants. Quelle sorte de chrétiens la chrétienté a-​t-​elle produite ?

      21. Quand la réponse à cette question sera-​t-​elle révélée, et qu’arrivera-​t-​il à la chrétienté et à son troupeau ?

      21 Si la réponse à cette question n’est pas déjà manifeste dans le cas des croyants de la chrétienté examinés individuellement, elle sera bientôt révélée, lors du jour ardent qui précédera immédiatement Harmaguédon. Alors la chrétienté tout entière sera démasquée ; on verra qu’elle n’est pas chrétienne. Elle se révélera être une partie, voire même la partie dominante de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne. Il deviendra alors manifeste qu’elle n’a bâti que des chrétiens de nom, avec des matériaux inflammables comme le bois, le foin et le chaume. La moisson spirituelle atteindra son point culminant, et la mauvaise herbe symbolique sera complètement séparée des vrais chrétiens et sera brûlée, littéralement détruite, comme dans la parabole du blé et de la mauvaise herbe (Mat. 13:36-42). Alors, Babylone la Grande, y compris la chrétienté païenne, sera totalement et définitivement anéantie. — Rév. 18:1 à 19:3.

      L’OR, L’ARGENT ET LES PIERRES PRÉCIEUSES

      22. Si nous bâtissons avec des matériaux à l’épreuve du feu, en quel sens le faisons-​nous avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses, et comment le Psaume 19 indique-​t-​il cela ?

      22 Et nous, avons-​nous bâti des disciples du Christ avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses symboliques ? Oui, pour peu que nous ayons inculqué aux nouveaux convertis et gravé dans leur esprit les lois, les commandements et les principes contenus dans la Parole de Dieu écrite. Oui, si nous leur avons appris la chaste et pacifique “sagesse d’en haut”. (Jacq. 3:17.) Le Psaume 19:8-12 (AC 19:7-11, NW) déclare : “La loi de Jéhovah est parfaite : elle restaure l’âme ; le témoignage de Jéhovah est sûr : il donne la sagesse aux simples. Les ordonnances de Jéhovah sont droites : elles réjouissent les cœurs ; le précepte de Jéhovah est pur : il éclaire les yeux ; la crainte de Jéhovah est sainte : elle subsiste à jamais, les décrets de Jéhovah sont vrais : ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin, plus doux que le miel, que le miel qui découle des rayons. Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; à les observer il y a une grande récompense.”

      23. À quoi l’apôtre Pierre compare-​t-​il la qualité de notre foi ?

      23 À propos de la qualité de notre foi, de notre conviction, de notre confiance en Dieu et en Christ, l’apôtre Pierre écrit : “Bien que pour un peu de temps, à présent, s’il le faut, vous soyez affligés par diverses épreuves, afin que la qualité éprouvée de votre foi, de bien plus grande valeur que l’or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu, soit trouvée être une cause de louange et de gloire et d’honneur à la révélation de Jésus Christ.” — I Pierre 1:6, 7.

      24. Comment Jésus a-​t-​il montré à la congrégation de Laodicée qu’il lui était possible d’acquérir de l’or symbolique ?

      24 Dans un message adressé à la congrégation de Laodicée, Jésus-Christ glorifié fit, lui aussi, allusion à l’or, en ces termes : “Parce que (...) tu es malheureux, et pitoyable, et pauvre, et aveugle, et nu, je te conseille de m’acheter de l’or raffiné au feu pour que tu deviennes riche.” — Rév. 3:14-18.

      25. En quels termes les Proverbes parlent-​ils de l’or, de l’argent et des pierres précieuses qui peuvent être utilisés comme matériaux à l’épreuve du feu ?

      25 Quant à la valeur durable de la sagesse, du discernement, de la compréhension et de la réflexion, le Sage écrivit jadis sous inspiration : “Si tu la cherches comme l’argent, et si tu la creuses comme pour découvrir un trésor, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car Jéhovah donne la sagesse, de sa bouche sortent la science et la prudence. Il garde le bonheur pour les hommes droits.” (Prov. 2:4-7, AC). “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui a acquis la prudence ! Son acquisition vaut mieux que celle de l’argent, sa possession est préférable à celle de l’or pur. Elle est plus précieuse que les perles, tous tes joyaux ne l’égalent pas.” — Prov. 3:13-15, AC.

      26. Dans notre œuvre consistant à faire des disciples, que signifie bâtir avec des matériaux à l’épreuve du feu ?

      26 Pour être sûrs que notre travail de construction durera et jouira de l’approbation divine, il nous faut bâtir avec les choses que la Bible inspirée compare à de l’or, de l’argent, des perles et des pierres précieuses. Cela veut dire que nous devons inculquer à ceux dont nous désirons faire des disciples du Christ les qualités divines suivantes : la sagesse céleste, le discernement spirituel, l’intégrité, la fidélité aux principes bibliques, le respect des lois, des commandements, des ordres, des avertissements et des décisions judiciaires de Jéhovah Dieu, la foi en sa Parole écrite, la loyauté envers l’organisation théocratique du peuple de Dieu, l’amour pour les “brebis” que Dieu a confiées à son Berger accompli, Jésus-Christ, enfin un attachement indéfectible au Royaume messianique de Dieu et un désir d’y rendre témoignage sans crainte. Puisque nous sommes “collaborateurs de Dieu”, nous devons édifier dans les disciples du Christ la nouvelle personnalité modelée sur Jésus. À ce sujet, nous lisons dans Éphésiens 4:20-24 :

      27. Que déclare Éphésiens 4:20-24 à propos de la “nouvelle personnalité” ?

      27 “Vous n’avez pas appris que le Christ est ainsi, pourvu, évidemment, que vous l’ayez entendu et que vous ayez été enseignés par son moyen, tout comme la vérité est en Jésus, que vous devez vous dépouiller de l’ancienne personnalité qui se conforme à votre forme de conduite passée et qui se corrompt suivant ses désirs trompeurs ; mais que vous devez être renouvelés dans la force qui actionne votre esprit, et que vous devez revêtir la nouvelle personnalité qui a été créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la loyauté véritables.”

      28. Que devons-​nous faire de l’ancienne personnalité, et que ferons-​nous ensuite ?

      28 Des instructions semblables nous sont données dans Colossiens 3:9-12, 14, comme suit : “Ne vous mentez pas les uns aux autres. Dépouillez l’ancienne personnalité avec ses pratiques, et revêtez la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte, est renouvelée selon l’image de Celui qui l’a créée, où il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncision ni incirconcision, ni étranger ni Scythe, ni esclave ni homme libre, mais Christ est en toutes choses et en tous. Aussi, en tant qu’élus de Dieu, saints et aimés, revêtez-​vous des tendres affections de compassion, de bonté, d’humilité d’esprit et de longanimité. (...) Mais, en plus de toutes ces choses, revêtez-​vous de l’amour, qui est un parfait lien d’union.”

      29. Quelle qualité de ces matériaux l’épreuve du feu révélera-​t-​elle, et, alors que nous obéissons à Matthieu 28:19, 20, quel genre de disciple nous efforcerons-​nous de produire ?

      29 Des matériaux de construction comme ceux-là, qui entrent dans la composition de la personnalité chrétienne, sont à l’épreuve du feu. Ils se révéleront être durables et résisteront au feu le jour où le chrétien sera examiné et éprouvé quant à sa sincérité. C’est ce type de chrétien-​là qui passera avec succès par l’épreuve du feu, alors que le chrétien de nom sera démasqué comme un faux chrétien et réduit en cendres. Voilà le type de chrétien ou disciple du Christ que nous essayons de produire, conformément à cet ordre de Jésus : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” — Mat. 28:19, 20.

      30. a) Alors que nous approchons du jour de la destruction de Babylone la Grande, quelles questions se posent quant à notre œuvre d’édification ? b) Que ne voulons-​nous pas subir, mais que désirons-​nous recevoir ?

      30 Quelle sorte d’œuvre d’édification accomplissons-​nous, à notre époque où les erreurs dévoilées, les idées modernistes, le nationalisme exacerbé et le mépris des lois de Dieu mettent à l’épreuve la sincérité et l’endurance de chaque chrétien ? Quelles qualités ou quels défauts dans notre travail de construction seront révélés au jour proche où Jéhovah Dieu détruira Babylone la Grande et tous les faux chrétiens ? Nous ne désirons pas subir une perte à cause du feu et voir toute notre œuvre de construction chrétienne s’en aller en fumée. Nous préférons recevoir une récompense pour avoir bâti avec des matériaux durables et à l’épreuve du feu. Paul déclare dans I Corinthiens 3:14, 15 : “Si l’œuvre de quelqu’un, qu’il a bâtie dessus, demeure, il recevra une récompense ; si l’œuvre de quelqu’un est brûlée, il subira une perte, mais lui-​même sera sauvé ; cependant, s’il en est ainsi, ce sera comme par le feu.”

      “SAUVÉ (...) COMME PAR LE FEU”

      31. En sa qualité de constructeur, pourquoi Paul écrivit-​il deux lettres à la congrégation de Corinthe, et, selon sa première lettre aux Thessaloniciens, quelle récompense désirait-​il ?

      31 L’apôtre Paul ne voulait pas subir une perte à cause du feu. C’est pourquoi il écrivit ses deux lettres aux Corinthiens, afin de protéger cette congrégation. Il leur dit qu’il désirait “vous présenter au Christ comme une vierge chaste”. (II Cor. 11:2.) Pour la même raison, Paul adressa les paroles suivantes aux chrétiens persécutés de Thessalonique : “Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, étant donné que vous avez accepté la parole parmi beaucoup de tribulations, avec la joie de l’esprit saint, de sorte que vous êtes devenus un exemple pour tous les croyants en Macédoine et en Achaïe.” “Quelle est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne d’exultation ? Eh bien, n’est-​ce pas vous, en fait ? — devant notre Seigneur Jésus lors de sa présence ? Vous êtes assurément notre gloire et notre joie.” (I Thess. 1:6, 7 ; 2:19, 20). Quelle récompense pour Paul que de pouvoir présenter ces chrétiens comme le produit de son travail !

      32, 33. a) Que peut-​on dire à propos d’un bâtisseur qui subirait une perte par le feu, quant à savoir s’il sera sauvé lui-​même ? b) Que devront faire ses frères, “collaborateurs de Dieu”, pour l’arracher au feu ?

      32 Est-​il sûr que celui qui a bâti sur le fondement du Christ avec des matériaux inflammables passera lui-​même au travers du feu et sera sauvé ? Non ! Il se peut qu’il soit lui-​même détruit dans le feu ! Si, toutefois, il est sauvé et reçoit la vie éternelle, c’est parce qu’il sera passé au travers du feu qui aura détruit son travail de construction chez les autres. Si ce chrétien veut obtenir le salut après s’être révélé être un si mauvais constructeur, il devra développer en lui-​même des matériaux de construction, des qualités chrétiennes, qui sont à l’épreuve du feu. Ses frères chrétiens devront intervenir à temps, avec amour, pour l’arracher au feu destructeur.

      33 Une traduction récente (celle de Moffatt, en anglais) de I Corinthiens 3:15 rend ce passage comme suit : “Si l’œuvre d’un homme est brûlée, il sera perdant et bien qu’il soit sauvé lui-​même, il sera arraché aux flammes.” Si ce chrétien décide de demeurer posé sur le seul vrai fondement, Jésus-Christ, ses frères devront, en tant que “collaborateurs de Dieu”, le rebâtir avec des matériaux ininflammables, des qualités chrétiennes à l’épreuve du feu. Aussi lisons-​nous dans Jude 22, 23 :

      34. En quels termes Jude 22, 23 parle-​t-​il de ce même genre de sauvetage ?

      34 “De plus, continuez d’user de miséricorde envers certains qui ont des doutes ; sauvez-​les en les arrachant au feu. Mais continuez d’user de miséricorde envers d’autres, le faisant avec crainte, tandis que vous haïssez même le vêtement de dessous taché par la chair.”

      35. a) Quelle voie serait-​il dangereux de suivre dans le but d’obtenir le salut ? b) Quelqu’un peut-​il éviter l’épreuve du feu qui approche, et de quelle manière ceux qui aiment réellement le christianisme désirent-​ils passer au travers du feu ?

      35 Aucun de ceux qui prétendent être chrétiens ne pourra éviter de subir l’épreuve décisive du feu. Quiconque aime le vrai christianisme désire réussir à passer au travers de ce feu en gardant ses qualités chrétiennes éprouvées, à la gloire de Dieu, le Grand Bâtisseur, dont nous sommes les collaborateurs. Il serait trop dangereux d’espérer échapper à la destruction éternelle et d’être sauvé in extremis, en subissant simplement la perte du produit de son travail. Celui qui aime réellement la vie et le service de Dieu voudra-​t-​il être sauvé de l’anéantissement en étant arraché au feu ? Les collaborateurs de Dieu qui sont sincères et sages veulent éviter d’être de mauvais constructeurs et de subir une perte par le feu. Ils apprécient la valeur de l’heureuse récompense que Dieu tient en réserve pour ses fidèles collaborateurs. Ils désirent recevoir cette récompense, et ils travaillent dans ce sens.

      36. Dans notre intérêt personnel, pour quelle œuvre d’édification serons-​nous reconnaissants, que devons-​nous faire par rapport à cette œuvre, de quelle manière, et avec quel résultat ?

      36 Soyons donc reconnaissants de toute l’œuvre d’édification chrétienne effectuée chez chacun de nous par l’organisation théocratique de Jéhovah. En même temps, et en collaboration avec cette organisation, accomplissons l’œuvre approuvée par Dieu. Continuons de bâtir sur le seul bon fondement, Jésus-Christ, avec des matériaux à l’épreuve du feu, des matériaux spirituels comparables à de l’or, de l’argent et des pierres précieuses. Alors nous recevrons nous-​mêmes la vie éternelle et nous sauverons ceux chez qui nous accomplissons une œuvre de bâtisseurs.

      Si ton frère commet un péché, fais-​lui une réprimande, et s’il se repent, pardonne-​lui. Même s’il pèche sept fois par jour contre toi et qu’il revienne à toi sept fois en disant : ‘Je me repens’, tu dois lui pardonner. — Luc 17:3, 4.

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