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Le véritable temple pour le culteLa Tour de Garde 1973 | 1er mars
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Le véritable temple pour le culte
“Et le sanctuaire du temple de Dieu qui est dans le ciel fut ouvert, et on vit l’arche de son alliance dans son sanctuaire du temple.” — Rév. 11:19.
1. Dans quelle mesure les affaires de la terre sont-elles connues aujourd’hui ?
LES nouvelles venant du monde entier sont si nombreuses que les gens en général ne peuvent les connaître toutes. Elles sont si variées que nous sommes désorientés. Les affaires de la terre sont rendues publiques par toutes sortes de moyens, tels que les revues, les journaux, le télégraphe, le téléphone, la radio et la télévision.
2. Quelle nouvelle importante les divers moyens de communication omettent-ils régulièrement ?
2 Toutefois, ces différents moyens de communication omettent régulièrement la nouvelle la plus importante. Pourtant, elle mérite notre plus grande attention. Elle s’insère dans la succession des événements qui se sont produits parmi les hommes à notre époque caractérisée par les guerres internationales et les bouleversements politiques, depuis l’année marquante de 1914. Cette nouvelle exceptionnelle a été prévue bien avant le vingtième siècle. Dans une histoire écrite à l’avance et sous inspiration, c’est-à-dire dans une prophétie divine, elle a été annoncée et rapportée pour nous il y a presque dix-neuf siècles. Quand nous lisons aujourd’hui ce récit prophétique, nous pouvons comprendre la relation qui existe entre cette nouvelle et les événements mondiaux.
3. D’où tenons-nous cette nouvelle, et que dit-elle ?
3 Cette nouvelle est rapportée dans la Révélation ou Apocalypse, le dernier livre de la Bible, au chapitre onze et aux versets quinze à dix-neuf Rév 11:15-19. Nous y lisons : “Et le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : ‘Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.’ Et les vingt-quatre aînés qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes tombèrent la face contre terre et adorèrent Dieu, disant : ‘Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner. Mais les nations se sont courroucées, et ton propre courroux est venu, et le temps fixé pour que les morts soient jugés, et pour donner leur récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à tous ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et pour détruire ceux qui détruisent la terre.’ Et le sanctuaire du temple de Dieu qui est dans le ciel fut ouvert, et on vit l’arche de son alliance dans son sanctuaire du temple. Et il y eut des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre et une forte grêle.”
4. a) À propos de cette nouvelle, que faut-il dire concernant la domination du monde ? b) Que représente la présence de l’“arche de l’alliance” dans le temple-sanctuaire ?
4 Quel commentaire cette nouvelle prophétique appelle-t-elle aujourd’hui ? Celui-ci : Malgré la lutte opposant depuis 1914 les nations démocratiques et le bloc des nations totalitaires pour la domination du monde des hommes, c’est Jéhovah, le Dieu éternel et tout-puissant, qui a pris son grand pouvoir et commencé à régner en 1914. Cette année-là “le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur [Dieu] et de son Christ”, c’est-à-dire de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. En tant que Propriétaire actuel du “royaume du monde”, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, est venu dans son temple-sanctuaire. Sa présence en ce lieu saint fut symbolisée par le coffre sacré appelé “l’arche de son alliance”. L’apôtre chrétien Jean, qui reçut la vision, ne nous a pas décrit la forme ni donné les dimensions exactes de cette “arche”. Cependant, elle symbolisait la présence du Seigneur Dieu, qu’il est impossible de voir et de décrire parfaitement dans la langue des hommes. Cette “arche” symbolique est l’arche de la “nouvelle alliance” que Dieu a faite avec les hommes et qui est en vigueur depuis l’an 33 de notre ère.
5. Qu’est-ce qu’un temple, et à quel temple toutes les nations doivent-elles adorer pour obtenir la vie éternelle ?
5 Les récits historiques montrent qu’un temple est un lieu ou un édifice consacré au service et au culte d’une ou de plusieurs divinités. Dans le cas de “l’arche de son alliance” symbolique, il s’agit du temple-sanctuaire de Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. C’est dans ce temple divin que les hommes de toutes les nations doivent encore venir l’adorer dans l’unité même si, pour cela, il est nécessaire de ressusciter ces hommes d’entre les morts par la résurrection des justes et des injustes promise par Dieu (Rév. 11:18 ; Actes 24:15). C’est pour les hommes de toutes les nations le seul moyen d’obtenir la vie éternelle sur la terre qui, en temps voulu, sera transformée en un paradis universel. Ils doivent tous reconnaître, adorer et servir le Propriétaire divin du “royaume du monde” qui régnera éternellement dans son temple-sanctuaire. — Rév. 11:15.
6, 7. Quelles questions se posent à propos de ce temple et du culte que rendront les habitants du paradis, et que déclara Salomon à propos de la présence de Dieu dans un temple ?
6 Si ce culte doit lui être rendu sur la terre transformée en un paradis, cela signifie-t-il que les gens des nations n’iront pas aux cieux ? Dans ce cas, comment pourront-ils se rendre au temple de Dieu puisque le texte de Révélation 11:19 en parle comme d’un “sanctuaire du temple de Dieu qui est dans le ciel” ? C’est là une question très intéressante, mais la posons-nous parce que nous pensons que le temple-sanctuaire de Dieu est un édifice avec des murs et une porte, érigé dans les cieux invisibles ? Rappelons-nous ce que le constructeur d’un temple célèbre, bâti au onzième siècle avant notre ère, déclara quand il inaugura l’édifice. Il s’agit du sage roi Salomon qui construisit le premier temple de ce genre sur le mont Morija, à Jérusalem. S’adressant à Dieu, Salomon déclara :
7 “Mais quoi ! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que je t’ai bâtie !” — I Rois 8:27.
8. Où se trouvait “l’arche de l’alliance”, que représentait-elle, et, par conséquent, que représentait le Très-Saint du temple ?
8 Dans le temple-sanctuaire construit par le roi Salomon, la chambre la plus retirée fut appelée le Très-Saint ; c’était un cube parfait dont la longueur, la largeur et la hauteur mesuraient vingt coudées. Cette chambre était assez vaste pour abriter “l’arche de l’alliance de Jéhovah”, arche matérielle qui contenait les deux tables de pierre sur lesquelles le doigt de Dieu avait écrit les Dix Commandements (I Rois 6:19, 20, AC ; 8:6-9 ; Ex. 34:1, 27, 28 ; 40:20). Toutefois, la chambre la plus retirée ou Très-Saint du temple n’était pas assez vaste pour permettre la présence en personne de Jéhovah Dieu, le Créateur des cieux et de la terre. C’est devant l’arche sacrée de l’alliance que le grand prêtre de Dieu faisait l’aspersion du sang des sacrifices propitiatoires offerts chaque année, le jour des Propitiations. Ainsi l’arche représentait le trône de Jéhovah Dieu dans les cieux. En gardant cela présent à l’esprit, nous comprenons que le Très-Saint du temple, où se trouvait l’arche, était une image de la partie des cieux infinis où Dieu a sa sainte résidence. Cet endroit est suffisamment vaste pour qu’il y soit présent.
La “tente” ou le “tabernacle”
9. D’après quel modèle le temple de Salomon a-t-il été construit, et qui entrait dans les compartiments de cet édifice ?
9 Le temple-sanctuaire construit par le roi Salomon fut bâti d’après le modèle de la tente (ou tabernacle sacré) que le prophète Moïse avait dressée dans le désert au pied du mont Sinaï, en Arabie. Cette tente comportait deux compartiments séparés l’un de l’autre par un rideau intérieur. Le premier compartiment, dans lequel les prêtres pénétraient en passant de l’autre côté du rideau extérieur le séparant de la cour, était appelé le Saint. Le compartiment le plus retiré, dans lequel le grand prêtre entrait en passant de l’autre côté du rideau intérieur, était appelé le Très-Saint. Quand le grand prêtre pénétrait dans le Très-Saint, il emportait un encensoir, afin de remplir le Très-Saint d’encens. Il faisait cela afin de préparer sa venue dans ce compartiment pour faire devant l’arche de l’alliance recouverte d’or l’aspersion du sang des sacrifices offerts le jour des Propitiations. Dans Hébreux 9:2-10, l’apôtre Paul décrit cela ainsi :
10. Selon Hébreux 9:2-10 quel mobilier se trouvait dans ces compartiments, qui y entrait et quand ?
10 “Un premier compartiment de la tente avait été construit, où il y avait le porte-lampe et aussi la table de l’exposition des pains ; et il est appelé ‘le Lieu Saint.’ Mais derrière le second rideau était le compartiment de la tente appelé ‘le Très-Saint.’ Il comportait un encensoir d’or et l’arche de l’alliance entièrement recouverte d’or, dans laquelle se trouvaient la jarre d’or contenant la manne, la verge d’Aaron [le grand prêtre] qui avait bourgeonné et les tablettes de l’alliance ; mais au-dessus il y avait les glorieux chérubins couvrant d’ombre le propitiatoire. Mais maintenant ce n’est pas le moment de parler en détail de toutes ces choses. Ces choses ayant été construites de cette façon, les prêtres entrent en tout temps dans le premier compartiment de la tente pour accomplir les services sacrés ; mais dans le second compartiment le grand prêtre seul entre une fois l’an, non sans s’être muni de sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés par ignorance du peuple. Ainsi l’esprit saint montre clairement par là que la voie menant au lieu saint n’avait pas encore été manifestée tant que subsistait la première tente. Cette tente même est une comparaison pour le temps fixé qui est là à présent, (...) temps fixé pour redresser les choses.”
11. Cette “tente” était-elle une représentation d’une chose passée ou future ?
11 Notons au passage que selon le rédacteur, la tente sacrée dressée par le prophète Moïse était “une comparaison pour le temps fixé qui est là à présent”. Pour lui, le “temps fixé qui est là à présent” se situait vers l’an 61 de notre ère, soit neuf ans avant que le temple de Jérusalem ne fût détruit par les armées romaines en l’an 70. C’était également vingt-huit années après la mort, la résurrection et l’ascension au ciel de Jésus-Christ. Cette tente dressée par Moïse était donc une image de quelque chose à venir et non pas de quelque chose qui s’était produit avant l’époque du prophète Moïse. Aux jours du grand prêtre Éli, cette “tente” symbolique en vint à être appelée un “temple”. (I Sam. 1:9 ; 3:3 ; voir également II Samuel 22:7 ; Psaumes 19:7 18:6, NW ; 27:4.) Ainsi la tente (ou temple) construite par Moïse n’était pas une image d’un temple ayant existé avant lui.
12. Les fidèles témoins de Jéhovah d’avant Moïse ont-ils construit des temples sur la terre, et Jéhovah avait-il un temple céleste à cette époque-là ?
12 Quand nous considérons l’époque antérieure à Moïse, nous ne trouvons aucun récit relatif à la construction d’un temple terrestre par un fidèle adorateur de Jéhovah, pas même par Melchisédek, qui était “roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut”. (Héb. 7:1 ; Gen. 14:18-20.) Des fidèles témoins de Jéhovah comme Abel, Noé, Abraham, Isaac, Jacob et Job lui ont offert des sacrifices, mais ils ne lui ont jamais construit de temple. Si, donc, Jéhovah n’avait pas de temple matériel sur la terre, avait-il un temple dans les cieux ? Non, il n’avait pas un temple du genre de celui qui fut représenté par la tente de Moïse et par le temple du roi Salomon.
13. Pourquoi n’y avait-il pas besoin de temple à la fin du sixième jour de création, et comment faut-il comprendre les allusions au temple de Jéhovah que nous trouvons dans des écrits prophétiques ?
13 Il est évident que lorsque Jéhovah Dieu créa Adam et Ève dans la perfection humaine et les plaça dans le jardin d’Éden, un tel temple n’était pas nécessaire au ciel. Pourquoi ? Parce que, après la création du premier couple parfait à la fin du sixième jour de création, quand ‘Dieu vit que tout ce qu’il avait fait était très bon’, aucun péché n’avait été commis dans toute sa création, ni au ciel ni sur la terre. Dieu n’avait donc pas besoin d’un grand prêtre pour lui offrir des sacrifices propitiatoires ni d’un autel dans la cour d’un temple sur lequel ces sacrifices auraient été offerts (Gen. 1:26-31 ; 2:7-24). Les allusions à un temple, que nous trouvons par exemple dans Psaume 11:4, Michée 1:2 et Habakuk Hab 2:20, étaient prophétiques et furent écrites après que Moïse eut dressé la tente (ou tabernacle) ou après que Salomon eut construit le temple de Jérusalem. Ces temples étaient une image (ou type) d’un temple spirituel qui était encore à venir.
14. Pourquoi nous demandons-nous si le véritable temple de Jéhovah est venu à l’existence le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère ?
14 Quand le véritable temple, représenté par la tente de Moïse et par le temple construit par Salomon, est-il venu à l’existence ? Est-ce le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, quand la congrégation ou église chrétienne fut fondée ? Si nous posons cette question, c’est parce que l’apôtre Paul, écrivant à la congrégation chrétienne de son époque, déclara : “Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, lequel temple vous êtes.” (I Cor. 3:16, 17). En lisant ces paroles, on pourrait conclure que la tente dressée par Moïse et les temples construits à Jérusalem par le roi Salomon, le gouverneur Zorobabel et le roi Hérode le Grand étaient une image ou un type de la congrégation chrétienne en tant que temple symbolique. Mais cela est-il vrai ? Comment Paul lui-même répond-il à notre question ?
15. Que déclare Hébreux 9:11, 12 à propos de Jésus-Christ en tant que Grand Prêtre ?
15 Consultons sa lettre aux Hébreux, au chapitre neuf Hé 9, où nous en étions restés il y a quelques instants, et lisons l’explication que Paul nous donne en ces termes : “Cependant, quand le Christ est venu comme grand prêtre des bonnes choses qui ont eu lieu par la tente plus grande et plus parfaite, non faite de main d’homme, c’est-à-dire pas de cette création, il est entré une fois pour toutes dans le lieu saint, non, pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, et nous a obtenu une délivrance éternelle.” — Héb. 9:11, 12.
16. Le jour des Propitiations, Jésus est-il entré avec son propre sang dans le Très-Saint du temple de Jérusalem ? Est-il entré dans la congrégation chrétienne comme dans un temple ?
16 Jésus-Christ n’est pas mort en sacrifice le jour des Propitiations (le 10 tisri) selon le calendrier juif, et il n’est pas entré avec son propre sang dans le Très-Saint du temple d’Hérode, à Jérusalem. Il n’aurait jamais pu le faire. Il n’était pas un grand prêtre lévite. À cette époque-là, le grand prêtre juif était Caïphe, et c’est lui qui, le jour des Propitiations, entrait dans le Très-Saint du temple de Jérusalem avec le sang d’un jeune taureau et d’un bélier. Jésus-Christ ne fit pas cela. Alors, dans quel “lieu saint” est-il entré avec son sang ? Non pas dans la congrégation chrétienne sur la terre puisque celle-ci n’était pas encore fondée le jour où Jésus fut ressuscité ni le jour où il monta au ciel, dix jours avant la célébration de la fête de la Pentecôte en l’an 33 de notre ère. Dans quel “lieu saint” Jésus-Christ est-il donc entré avant le jour de la Pentecôte ? Une fois de plus, nous faisons appel à la lettre de Paul aux Hébreux, au chapitre neuf Hé 9, où l’apôtre nous donne cette réponse :
17. Selon Hébreux 9:23, 24, où Jésus-Christ est-il entré en tant que Grand Prêtre ?
17 “C’est pourquoi il était nécessaire que les représentations typiques des choses qui sont dans les cieux soient purifiées par ces moyens, mais les choses célestes elles-mêmes par des sacrifices qui sont meilleurs que de tels sacrifices. Car Christ est entré, non dans un lieu saint fait par la main, qui est une copie de la réalité, mais dans le ciel lui-même, afin de paraître maintenant, pour nous, devant la personne de Dieu.” — Héb. 9:23, 24.
Le véritable temple entre en service
18, 19. a) De quelle façon Dieu réside-t-il dans le véritable Très-Saint où est entré Jésus-Christ ? b) Quelle barrière Jésus-Christ a-t-il dû passer pour y entrer, et comment cela est-il montré dans Hébreux 6:18-20 ?
18 Avec joie, nous remercions Paul de nous avoir appris que le lieu saint où Jésus-Christ ressuscité est entré avec la valeur de son sang offert en sacrifice n’est pas un lieu saint sur la terre, où se trouvaient alors ses quelques disciples, mais “le ciel lui-même”, “devant la personne de Dieu” qui y réside personnellement et non pas par l’esprit seulement. Toutefois, ce “lieu saint” véritable, c’est-à-dire le “ciel lui-même”, ne constitue pas tout le temple. Pourquoi ? Parce que le Très-Saint de la tente et des temples faits de main d’homme et où Dieu habitait par son esprit n’était qu’une partie de ces édifices sacrés. Le Très-Saint n’était que la chambre la plus retirée de ces édifices terrestres et était séparé du premier compartiment par un rideau (Mat. 27:50, 51). Ce rideau intérieur était une image de la barrière charnelle que Jésus devait passer pour pénétrer dans le Très-Saint céleste, autrement dit son corps charnel, sa nature humaine. Parlant de son espérance, Paul déclara :
19 “Afin que, (...) nous qui avons fui vers le refuge, nous ayons un puissant encouragement à saisir l’espérance qui est placée devant nous. Cette espérance, nous l’avons comme une ancre pour l’âme, à la fois sûre et ferme, et elle entre jusqu’à l’intérieur du rideau, où un précurseur est entré pour nous, Jésus, qui est devenu grand prêtre pour toujours, selon la manière de Melchisédek.” — Héb. 6:18-20.
20. Comment le Saint de la tente était-il séparé de la cour, et quel objet en cuivre se trouvait dans cette cour ?
20 Nous nous rappelons que le premier compartiment de la tente (ou tabernacle) était appelé le Saint et qu’il était séparé de la cour extérieure du temple-sanctuaire par un rideau. Dans cette cour et devant le temple-sanctuaire (à l’est), il y avait un grand autel de cuivre.
21. À quel autel les prêtres juifs n’avaient-ils pas le droit de manger, et avec quel sacrifice l’autel chrétien doit-il avoir un rapport ?
21 Comme le temple-sanctuaire lui-même, cet autel avait une signification typique. C’est ce que montre l’apôtre Paul quand, parlant de la différence existant entre les prêtres juifs et les disciples baptisés du Christ, il dit : “Nous avons un autel dont ceux qui font le service sacré à la tente n’ont pas le droit de manger. Car les corps de ces animaux dont le grand prêtre porte le sang dans le lieu saint, pour le péché, sont brûlés en dehors du camp. C’est pourquoi Jésus, lui aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte [c’est-à-dire la porte de Jérusalem].” (Héb. 13:10-12). L’autel chrétien doit donc avoir un rapport avec le sacrifice humain de Jésus. Mais qu’est-ce que cet autel antitypique ? En outre, à quoi correspond, dans l’antitype, le premier compartiment ou Saint de la tente (ou temple terrestre) ? Pour le savoir, faisons appel à la Bible.
22. a) Que symbolisait le rideau intérieur du temple, et comment Jésus est-il passé au-delà de celui-ci ? b) Tout ce qui était à l’extérieur ou à l’est de ce rideau avait trait à quel genre de chose ?
22 Le rideau intérieur qui séparait le Très-Saint du Saint du temple représente une ligne de démarcation. Il est une image de la barrière charnelle que Jésus-Christ devait passer en offrant en sacrifice sa vie humaine parfaite et en y renonçant à jamais. En outre, puisque le Très-Saint au-delà du rideau intérieur représente le “ciel lui-même”, là où Dieu réside en personne et non par l’esprit, tout ce qui est en deçà de ce rideau (c’est-à-dire à l’est de celui-ci) représente des choses qui ne sont pas du domaine céleste invisible, mais du domaine terrestre. Cela doit avoir un rapport avec la condition charnelle de ceux qui adorent et servent Jéhovah sur la terre. Le même principe s’applique donc à l’autel de cuivre. Dans les temples de Salomon et d’Hérode, l’autel était situé dans la cour intérieure ou cour des prêtres, là où le grand prêtre et ses sous-prêtres accomplissaient leurs tâches en rapport avec les sacrifices. Que représentait donc cet autel ?
L’autel antitypique
23, 24. a) Quand Jésus est ‘entré dans le monde’, qu’a-t-il déclaré concernant l’attitude de Dieu, envers les sacrifices, et pourquoi ? b) Qu’est-ce qui a été enlevé, et par quoi les chrétiens sont-ils sanctifiés grâce au sacrifice du Christ ?
23 L’apôtre Paul nous le montre clairement dans sa lettre aux Hébreux, au chapitre dix Hé 10. Après avoir expliqué comment Jésus-Christ, en tant que Grand Prêtre de Dieu, est entré dans le ciel lui-même, afin de paraître devant la personne de Dieu avec la valeur de son propre sang versé pour nous, Paul ajoute :
24 “Car, la Loi n’ayant que l’ombre des bonnes choses à venir, et non la substance même des choses, les hommes ne peuvent jamais, avec les mêmes sacrifices qu’ils offrent continuellement, d’année en année, rendre parfaits ceux qui s’approchent (...), car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs enlève les péchés. C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘“Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.” Alors j’ai dit : “Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.”’ Après avoir dit d’abord : ‘Tu n’as pas voulu ni approuvé sacrifices et offrandes, holocaustes et offrande pour le péché’ — sacrifices qui sont offerts selon la Loi — alors il dit en fait : ‘Voici, je suis venu pour faire ta volonté.’ Il abolit ce qui est le premier pour établir ce qui est le second. Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.” — Héb. 10:1-10.
25. Qu’était donc l’autel sur lequel Jésus s’est présenté pour s’offrir en sacrifice ?
25 Cela montre de façon évidente que l’autel de cuivre situé dans la cour du temple représentait de façon typique la “volonté” de Dieu, c’est-à-dire son désir d’accepter un sacrifice humain parfait qu’il avait lui-même préparé, cette “volonté” de Dieu ayant été annoncée par écrit dans le rouleau du livre (Psaume 40:7-9 40:6-8, NW). Dieu n’avait pas voulu accepter le sacrifice humain imparfait d’Isaac, fils d’Abraham, mais il était disposé à accepter le sacrifice humain parfait de Jésus-Christ, son Fils unique. Il ne désirerait ni n’approuverait indéfiniment les sacrifices d’animaux offerts chaque année le jour des Propitiations ; en revanche, conformément à sa volonté et à ses desseins, il désirait qu’un sacrifice humain parfait fût offert pour faire la propitiation des péchés humains, pour vraiment ‘enlever les péchés’. Jésus-Christ vint donc pour accomplir la volonté de Dieu, et c’est sur la base de la volonté divine comme sur un autel que la présentation de l’homme parfait Jésus pour être sacrifié fut acceptée et que son corps humain parfait et préparé fut offert. Ce sacrifice humain parfait offert sur l’autel (ou “volonté”) de Dieu sanctifia vraiment les disciples du Christ. C’est pourquoi Paul ajouta : “Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ.” — Héb. 10:10.
26. Pourquoi les prêtres juifs n’avaient-ils pas le droit de manger de l’“autel” d’où mangent les sous-prêtres chrétiens ?
26 Paul déclara encore plus tard : “Nous avons un autel dont ceux qui font le service sacré à la tente n’ont pas le droit de manger. (...) C’est pourquoi Jésus, lui aussi, pour sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.” (Héb. 13:10-12). Voilà pourquoi les chrétiens qui sont des sous-prêtres spirituels disposent d’un sacrifice propitiatoire sur l’autel (ou “volonté”) de Dieu, sacrifice dont les prêtres qui servaient au temple d’Hérode à Jérusalem ne furent pas autorisés à manger parce qu’ils manquaient de foi en Jésus-Christ, le véritable Grand Prêtre de Jéhovah et Médiateur de sa nouvelle alliance.
27. Quand Jésus s’est-il présenté pour son sacrifice, quelle chose nécessaire au sacrifice est apparue, et quel “jour” antitypique a alors commencé ?
27 Conformément à ce qui était prévu dans le rouleau du livre, quand Jésus se présenta-t-il en tant qu’homme parfait pour s’offrir en sacrifice sur l’autel (ou “volonté”) de Dieu ? Ce fut lorsqu’il se présenta à Jean-Baptiste en l’an 29 de notre ère, afin d’être baptisé dans le Jourdain. Que Jéhovah Dieu acceptât le geste d’abnégation de Jésus, c’est ce qui fut manifeste quand, après le baptême de Jésus, il répandit son esprit saint sur lui, le faisant ainsi Christ ou Oint, et déclara de façon audible du haut des cieux : “Celui-là est mon Fils, le bien-aimé, que j’ai approuvé.” (Mat. 3:13-17 ; Jean 1:29-34). Par conséquent, c’est à ce moment-là que l’“autel” antitypique de Dieu apparut et qu’un sacrifice pour les péchés y fut offert et accepté. Désormais, Jésus-Christ se trouvait dans la cour antitypique des prêtres, s’occupant du sacrifice de sa vie humaine jusqu’à sa mort. Le grand jour des Propitiations antitypique avait commencé, et, en tant que Grand Prêtre de Dieu, Jésus-Christ servait au véritable “autel” spirituel de Dieu, tout comme le grand prêtre de la lignée aaronique servait au temple de Jérusalem le jour des Propitiations, le 10 tisri de chaque année. — Héb. 8:1-6.
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Toutes les nations se rassemblent au temple pour adorerLa Tour de Garde 1973 | 1er mars
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Toutes les nations se rassemblent au temple pour adorer
1. Comment Jéhovah a-t-il fait de Jésus un prêtre spirituel, et quel sanctuaire spirituel a pris forme ?
LE GRAND tabernacle-sanctuaire spirituel de Jéhovah Dieu prenait alors forme. Comment cela ? Parce que le “Saint” antitypique du temple spirituel de Dieu venait à l’existence. En effet, Dieu répandit son esprit saint sur Jésus et en fit un prêtre spirituel. Dieu l’engendra ainsi pour qu’il devienne son Fils spirituel et l’honora en lui confiant un sacerdoce plus élevé que celui du grand prêtre juif de la famille d’Aaron.
2. Quelle condition Jésus a-t-il revêtue ? Dans quelle partie du temple spirituel de Jéhovah Jésus pouvait-il entrer, et que pouvait-il y faire ?
2 Paul écrivit donc : “Un homme ne prend pas cet honneur de lui-même mais seulement lorsqu’il est appelé par Dieu, comme le fut également Aaron. De même ce n’est pas le Christ qui s’est glorifié lui-même en devenant grand prêtre, mais il a été glorifié par celui qui a dit à son sujet : ‘Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je suis devenu ton père.’ De même qu’il dit aussi en un autre endroit : ‘Tu es prêtre à jamais, selon la manière de Melchisédek.’” (Héb. 5:4-6). Bien qu’étant encore dans la chair, Jésus fut donc engendré de l’esprit. Dans cette condition, il pouvait entrer dans le “Saint” antitypique du temple spirituel de Jéhovah. Là il pouvait offrir en guise d’encens des prières et des louanges à Dieu et le servir.
3. a) Quel autre compartiment du temple spirituel de Jéhovah prenait également forme, et avec quelles caractéristiques ? b) À partir de quand le temple spirituel de Jéhovah a-t-il commencé à fonctionner ?
3 À ce moment-là, le Très-Saint du temple spirituel de Dieu prenait également forme ; nous voulons parler de cette partie des cieux où Jéhovah Dieu en personne est assis sur son trône au-dessus des chérubins célestes, comme au-dessus d’un “propitiatoire”. (Ps. 80:2 80:1, NW ; Nomb. 7:89 ; Héb. 9:4, 5.) Dans cette partie des cieux qui a désormais revêtu les caractéristiques d’un Très-Saint, la chambre la plus retirée, Jéhovah est assis sur un trône comme au-dessus du propitiatoire de l’arche de la nouvelle alliance ; il est prêt et disposé à nous être propice et à se laisser apaiser par une offrande propitiatoire pour le péché, le sacrifice humain parfait de Jésus-Christ, son Grand Prêtre, au point culminant du grand jour des Propitiations antitypique (Lév. 16:1-34). Le grand temple spirituel et antitypique de Jéhovah Dieu existait donc désormais avec, d’une manière antitypique, le Très-Saint, le Saint et la cour avec son autel des sacrifices. À partir du baptême de Jésus dans le Jourdain en l’an 29 de notre ère, le véritable temple de Jéhovah commença à fonctionner, réservant de nombreuses bénédictions à tous les hommes.
4. a) Quand Jéhovah a-t-il fait passer Jésus-Christ au-delà du “rideau” pour entrer dans le véritable Très-Saint, et comment ? b) Quand le jour des Propitiations a-t-il pris fin, et comment ?
4 Désormais, la seule chose qui séparait Jésus-Christ, le Grand Prêtre, du véritable Très-Saint de Jéhovah était ce “rideau” symbolique, cette barrière que constituait son organisme de chair. “La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu.” (I Cor. 15:50). C’est pourquoi Jésus-Christ mena à son terme le sacrifice de sa vie humaine parfaite sur l’“autel” de Dieu en mourant comme une victime innocente le jour de la Pâque, le 14 nisan de l’an 33 de notre ère. Cependant, le troisième jour de la mort de Jésus, le 16 nisan, le Dieu tout-puissant fit passer Jésus-Christ, son Grand Prêtre, au-delà du “rideau” faisant obstacle en le ressuscitant des morts, non plus pour être un Grand Prêtre de chair et de sang, mais un Grand Prêtre dans l’esprit, participant à la “nature divine” et revêtu d’immortalité (I Pierre 3:18 ; I Cor. 15:42-54 ; II Pierre 1:4). Jésus-Christ ressuscité avait donc passé au-delà du ‘rideau” du temple, représentant cette barrière qu’était son organisme de chair. C’est pourquoi, le quarantième jour à compter de sa résurrection, il put monter au ciel et paraître devant la personne même de Dieu avec la valeur précieuse de son sang propitiatoire pour la présenter devant le trône ou propitiatoire de Dieu en faveur de tous les hommes. C’est avec cette présentation que s’acheva le grand jour des Propitiations antitypique.
La congrégation des sous-prêtres spirituels
5, 6. a) Quand Jésus-Christ a-t-il commencé d’édifier sa congrégation sur lui-même en tant que “roc” ? b) Comment les membres de cette congrégation sont-ils devenus des sous-prêtres spirituels, et en quels termes I Pierre 2:5, 9 nous en parle-t-il ?
5 À la lumière de tout ce qui précède, il ressort on ne peut plus clairement que la tente dressée par Moïse et les temples construits à Jérusalem successivement par Salomon, Zorobabel et Hérode ne représentaient pas la congrégation des disciples du Christ. Cette congrégation chrétienne ne vint pas à l’existence avant le cinquantième jour à compter de la résurrection de Jésus, donc après qu’il fut monté au ciel et eut paru dans le “ciel lui-même” devant la personne de Dieu en faveur des chrétiens. Parlant de lui-même comme du Roc symbolique, Jésus déclara à ses douze apôtres : “Sur ce roc je bâtirai ma congrégation et les portes du Hadès ne la vaincront pas.” (Mat. 16:18). Jésus commença à édifier cette congrégation spirituelle le jour de la Pentecôte de l’an 33, soit dix jours après son ascension au ciel. Il reçut l’esprit saint de Dieu et le transmit à ses disciples qui attendaient sur la terre, à Jérusalem. Ils furent ainsi engendrés de l’esprit et devinrent des fils spirituels de Dieu. Par ce même esprit, ils furent oints pour être des sous-prêtres spirituels sous la direction de Jésus-Christ, leur Grand Prêtre (Actes 2:1-36). À ce sujet, l’apôtre Pierre déclara :
6 “Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, maison spirituelle, pour une sainte prêtrise, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Mais vous êtes ‘une race élue, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple pour une possession spéciale, afin que vous déclariez au loin les qualités’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.” — I Pierre 2:5, 9.
7. En tant que sous-prêtres spirituels, dans quel endroit antitypique et dans quel compartiment du temple spirituel sont-ils introduits, et dans quel but ?
7 Cette “maison spirituelle” est constituée de “pierres vivantes”, les sous-prêtres de Jésus-Christ. C’est à eux que Paul déclara : “C’est pourquoi, frères saints, participants à l’appel céleste, considérez l’apôtre et le grand prêtre que nous confessons, Jésus.” (Héb. 3:1). Constituant une maison de sous-prêtres, ils doivent “offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ”. (I Pierre 2:5.) Cela signifie qu’ils ont été introduits dans la cour antitypique où se trouve l’“autel” antitypique de Dieu pour y offrir leurs “sacrifices spirituels” sur la base de la “volonté” de Dieu. Cela implique également qu’en tant que fils spirituels de Dieu ayant été engendrés de son esprit, ils ont été introduits dans le premier compartiment antitypique du temple spirituel de Dieu, le “Saint”. Là ils bénéficient d’une lumière spirituelle comme celle d’un porte-lampes à sept branches tout en or ainsi que d’une nourriture spirituelle présentée comme sur la table d’exposition des pains recouverte d’or. Ils adressent à Jéhovah Dieu des prières et des louanges et le servent comme s’ils se tenaient devant l’autel de l’encens, également recouvert d’or, qui était devant le rideau intérieur.
8. a) Que représente donc le Saint de la tente ou du temple ? b) Que symbolise la cour des prêtres ?
8 Considéré ainsi, le Saint du temple était une image (ou type) de la situation de la prêtrise spirituelle de Dieu, engendrée de son esprit, tandis que ses membres se trouvent encore sur la terre, dans leur corps de chair. Ces relations spirituelles spéciales qu’ils entretiennent avec Dieu sont invisibles à ceux de l’extérieur, comme si un rideau empêchait de les connaître ou de les comprendre. La cour des prêtres, où se trouvait l’autel de cuivre, représente la position spéciale qu’ils tiennent devant Dieu en tant qu’hommes. Jéhovah ne les considère pas comme des pécheurs imparfaits et condamnés, indignes de le servir à son “autel” spirituel, mais comme des disciples repentants, convertis et baptisés de Jésus-Christ, qu’il déclare justes et sans péchés en raison de leur foi en Dieu et grâce au sang propitiatoire de Jésus-Christ, le Grand Prêtre (Rom. 5:1, 9 ; 8:1 ; 3:24-26). La cour du temple avec son autel de cuivre est donc une image (ou type) de la position de justes que tiennent les sous-prêtres spirituels qui sont encore dans la chair.
9. a) Comment ces sous-prêtres spirituels entrent-ils dans le Très-Saint antitypique ? Offrent-ils un sacrifice propitiatoire ? b) En quelle qualité pourront-ils servir dans le Très-Saint ?
9 Puisque “la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, ni la corruption hériter l’incorruption”, ces sous-prêtres engendrés de l’esprit et dirigés par le Christ doivent eux aussi passer au-delà de la barrière, leur organisme de chair, représenté par le “rideau” intérieur du temple. Ils font cela en accomplissant le sacerdoce spirituel sur la terre jusqu’à leur mort ; après cela, au moment voulu, Dieu les ramène à la vie par une résurrection semblable à celle du Christ, c’est-à-dire en tant que créatures spirituelles ayant la nature divine et enrichies de l’immortalité et de l’incorruption. Il est écrit : “Il est semé [dans la mort] corps physique, il est ressuscité corps spirituel.” (I Cor. 15:42-44 ; Rom. 6:4, 5). De cette façon, ils seront introduits dans la présence du Dieu très-haut, mais, bien sûr, pas pour lui offrir des sacrifices propitiatoires. Tout cela a été accompli par Jésus-Christ, le Grand Prêtre de Jéhovah, le jour des Propitiations antitypique (Héb. 10:19-22). Cependant, étant alors réunis au Grand Prêtre dans les cieux, ils pourront servir comme “prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans”. — Rév. 20:4, 6.
10. Dans I Corinthiens 3:9, 16, 17, à quel “édifice” Paul compare-t-il la congrégation chrétienne, mais que ne faut-il pas penser, et pourquoi ?
10 Pendant qu’ils sont sur la terre, ils sont comparés à de nombreuses choses. Par exemple, dans I Corinthiens 3:9, l’apôtre Paul leur dit : “Vous êtes le champ de Dieu en culture, l’édifice de Dieu.” De quel “édifice” s’agit-il ? La réponse nous est donnée aux 1Co 3 versets seize et dix-sept en ces termes : “Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, lequel temple vous êtes.” Cela ne veut pas dire que ces chrétiens constituent le temple préfiguré ou symbolisé par la tente dressée par Moïse et par les temples construits à Jérusalem. Le temple dont parle Paul dans sa lettre aux Hébreux est habité en personne par Dieu ; il y est donc présent personnellement. En revanche, Dieu n’est pas présent personnellement dans la congrégation que Paul compare à un temple. Seul l’esprit de Dieu habite dans ce temple symbolique. Dieu y réside simplement par son esprit, parce que les membres de ce temple sont dans la chair et sur la terre.
11. Comment la question du fondement montre-t-elle qu’il existe une différence entre la congrégation comparée à un temple et le véritable temple de Jéhovah dans les cieux ?
11 Le temple de Dieu qui se trouve dans les cieux n’est pas construit sur le fondement des apôtres et des prophètes chrétiens. En revanche, la congrégation chrétienne comparée à un temple a pour fondement les apôtres et les prophètes chrétiens. Dans Éphésiens 2:20-22, l’apôtre Paul écrit : “Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire de fondement. C’est en union avec lui que tout l’édifice, étant harmonieusement assemblé, grandit pour être un saint temple pour Jéhovah. C’est en union avec lui que, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble comme un lieu pour que Dieu y habite par l’esprit.”
12. a) Pourquoi la congrégation chrétienne sur la terre est-elle comparée à un temple, et dans quelle partie du véritable temple spirituel de Dieu se trouve-t-elle ? b) En tant que “temple” du vrai Dieu sur la terre, que ne doit-elle pas admettre en son sein ?
12 C’est donc parce que l’esprit de Dieu habite dans ce groupe de sous-prêtres spirituels du Christ, harmonieusement organisé, que cette congrégation est appelée un “temple” de Jéhovah Dieu. Il est personnellement présent dans le Très-Saint céleste de son grand temple spirituel. Et ces chrétiens encore sur la terre qui constituent la classe de ce temple se trouvent dans le “Saint” du grand temple spirituel. Étant donné que les membres de cette congrégation engendrés de l’esprit sont comparés, alors qu’ils sont sur la terre, à un temple où Jéhovah réside par son esprit, ils ne doivent tolérer en son sein aucune forme d’idolâtrie ni aucun culte adressé à de faux dieux. L’apôtre Paul pose cette question : “Quel accord le temple de Dieu a-t-il avec les idoles ?” Puis, s’expliquant, il ajoute : “Car nous sommes le temple d’un Dieu vivant ; comme Dieu a dit : ‘Je résiderai au milieu d’eux et je marcherai au milieu d’eux, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.”’ — II Cor. 6:16.
Une foule d’adorateurs affluent dans les cours du temple
13. Quand la congrégation ayant reçu l’esprit disparaîtra de la scène terrestre, quelle condition spirituelle, symbolisée par un compartiment du temple, disparaîtra avec elle ?
13 Cette congrégation dont les membres sont engendrés de l’esprit et qui est comparée à un temple doit être considérée comme sainte. En temps voulu, elle disparaîtra de la scène terrestre. Avec elle disparaîtra également la situation des sous-prêtres spirituels, engendrés de l’esprit, situation symbolisée par le “Saint” du temple de Jérusalem. Ces sous-prêtres spirituels auront passé au-delà de la barrière charnelle (représentée par le rideau intérieur du temple) pour entrer dans le Très-Saint céleste par leur mort dans la chair et leur résurrection dans l’esprit.
14. Comment Révélation 21:1, 2, représente-t-il la congrégation des 144 000 sous-prêtres dans le Très-Saint céleste ?
14 Les 144 000 sous-prêtres du temple spirituel de Jéhovah auront le saint privilège de se trouver dans le Très-Saint, devant la personne même de Jéhovah Dieu. Cette position n’a pas été préfigurée dans le cas des sous-prêtres qui servaient au temple de Jérusalem, mais elle a été symbolisée de façon merveilleuse dans le dernier livre de la sainte Bible. La congrégation des 144 000 sous-prêtres, qui servent sous la direction de Jésus-Christ, le Grand Prêtre de Jéhovah, y est comparée à l’épouse de Jésus le jour de ses noces. En termes touchants, l’apôtre chrétien Jean décrit cette classe de l’épouse, disant : “Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu, et la mer n’est plus. Je vis aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.” — Rév. 21:1, 2.
15. Pour ce qui est de l’édification d’un temple, quelle est la différence entre l’ancienne Jérusalem et la Nouvelle Jérusalem céleste ?
15 Nous nous rappelons que l’antique Jérusalem terrestre disposa d’un merveilleux temple jusqu’à sa destruction par les armées romaines en l’an 70 de notre ère. Mais qu’en est-il de la Nouvelle Jérusalem céleste que l’apôtre Jean vit en vision quelque vingt-six ans après la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70 ? Poursuivant sa merveilleuse description de la Nouvelle Jérusalem céleste, Jean ajoute : “Et je n’y vis pas de temple, car Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, en est le temple, ainsi que l’Agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’a illuminée et sa lampe est l’Agneau. Et les nations marcheront au moyen de sa lumière.” — Rév. 21:22-24.
16. En raison de quelle situation des 144 000 sous-prêtres un temple n’est-il pas nécessaire dans la Nouvelle Jérusalem, et en quel sens Jéhovah lui-même est-il le temple ?
16 Pourquoi la Nouvelle Jérusalem céleste aurait-elle un temple, un édifice indépendant, dans lequel et par le moyen duquel les 144 000 sous-prêtres offriraient à Dieu un service sacré ? En effet, pourquoi cela serait-il nécessaire alors qu’ils sont devant la personne même de Dieu et ‘voient sa face’ ? (Rév. 22:4.) Jéhovah Dieu lui-même est le temple de la Nouvelle Jérusalem. Celle-ci n’est pas le temple. Non, c’est Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, qui est le temple. Il fait fonction de temple pour la ville céleste. Puisqu’il y est présent, non pas par l’esprit mais en personne, il n’a pas besoin d’un édifice distinct dans lequel les habitants de la Nouvelle Jérusalem, les 144 000 sous-prêtres, l’adoreraient et le serviraient indirectement. Ceux-ci le servent directement par un service sacré sous la direction de l’Agneau Jésus-Christ, le Grand Prêtre.
17. En quel sens l’Agneau est-il avec Jéhovah le temple de la Nouvelle Jérusalem ?
17 C’est pourquoi l’Agneau est avec Jéhovah le temple de la Nouvelle Jérusalem. C’est ce que montre Révélation 21:22, disant : “Ainsi que l’Agneau.” Il est personnellement présent dans le Très-Saint du temple spirituel de Jéhovah. Il a déjà offert directement à Dieu le sacrifice propitiatoire du jour des Propitiations antitypique. En tant que Grand Prêtre de Jéhovah à la manière de Melchisédek, il est assis à la droite de Dieu.
18. Dans quelle partie du temple spirituel de Jéhovah les hommes recevront-ils les bienfaits du jour des Propitiations, et, pour montrer cela, en faveur de qui les sacrifices étaient-ils offerts le jour des Propitiations ?
18 Bien que les 144 000 sous-prêtres ne se trouvent plus dans la situation qui, alors qu’ils étaient engendrés de l’esprit, était préfigurée par le Saint du temple, la cour terrestre du grand temple spirituel de Jéhovah continuera d’exister. C’est dans cette cour, sur la terre, que les hommes peuvent recevoir les bienfaits du jour des Propitiations de Jéhovah. Cela correspond bien au fait que le sacrifice propitiatoire offert le jour des Propitiations l’était non pas seulement pour la famille du prêtre, mais pour tous les autres membres du peuple qui adoraient Jéhovah dans son temple.
19. a) Selon le prophète Zacharie, quelles personnes allaient venir à Jéhovah “en ce jour-là” et bénéficier de sa faveur ? b) Comme si cela avait été prévu dans cette intention, quelle cour supplémentaire le temple d’Hérode comprenait-il, et Salomon a-t-il prié uniquement pour les Israélites lors de l’inauguration du temple ?
19 Au sixième siècle avant notre ère, quand Zacharie, prophète de Dieu, prophétisait en rapport avec la reconstruction du temple de Jérusalem, il déclara sous inspiration : “Beaucoup de nations s’attacheront à Jéhovah en ce jour-là et deviendront mon peuple ; j’habiterai au milieu de toi, et tu sauras que Jéhovah des armées m’a envoyé vers toi.” “Des peuples nombreux et de puissantes nations viendront chercher Jéhovah des armées à Jérusalem et implorer Jéhovah.” (Zach. 2:11 ; 8:22 ; AC). En harmonie avec cette prophétie annonçant que des non-Juifs viendraient adorer Jéhovah dans son temple, le sanctuaire que le roi Hérode construisit en remplacement du temple rebâti aux jours de Zacharie comprenait non seulement la cour des prêtres avec son autel, celle d’Israël et celle des femmes, mais en plus la cour des Gentils ou non-Juifs. Des siècles auparavant, en inaugurant le premier temple de Jérusalem, le roi Salomon avait même prié Dieu en faveur des étrangers qui viendraient de pays lointains pour adorer Jéhovah dans son temple. — I Rois 8:41-43 ; II Chron. 6:32, 33.
20. Depuis quand en particulier la prophétie de Zacharie s’accomplit-elle, et comment ?
20 Les paroles prophétiques prononcées il y a très longtemps par Zacharie sont déjà en train de se réaliser à notre époque, plus particulièrement depuis 1935. Cet accomplissement a lieu tandis qu’il y a encore sur la terre un reste des sous-prêtres spirituels qui servent dans le Saint du temple spirituel de Jéhovah. C’est pourquoi la “grande foule” des étrangers qui affluent de toutes les parties de la terre dans les cours du temple spirituel de Jéhovah entrent en contact avec ces sous-prêtres encore sur la terre et les fréquentent. C’est en 1935 que l’on commença à discerner qu’une “grande foule” d’adorateurs de Jéhovah ne faisant pas partie de la prêtrise affluaient au temple ; en effet, cette année-là, la prophétie consignée dans Révélation 7:9-17 concernant la “grande multitude” ou “grande foule” fut expliquée en fonction des événements de l’époque (voir La Tour de Garde des 1er et 15 novembre 1935). En considérant la vision de la Révélation reçue par l’apôtre Jean, c’est comme si nous voyions la “grande foule” internationale des adorateurs en train de célébrer la fête des Huttes antitypique au temple de Jéhovah.
21. Comment Jean décrit-il la “grande foule” dans Révélation 7:9-15 ?
21 Jean nous relate ce qu’il a vu en ces termes : “Après ces choses je vis, et voici, une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toutes nations, et de toutes tribus, et de tous peuples, et de toutes langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches ; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et ils ne cessaient de crier à haute voix, disant : ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’ (...) ‘Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils lui rendent un service sacré jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône étendra sur eux sa tente.”’ — Rév. 7:9-15.
22. a) Par rapport au temple spirituel de Dieu, où se trouve la “grande foule” qui le sert jour et nuit ? b) Comment la vision de Jean montre-t-elle que le temple spirituel survivra à la “grande tribulation”, et quels bienfaits les membres de la “grande foule” acceptent-ils ?
22 Cette magnifique vision nous montre les membres de la “grande foule” internationale en train de servir Jéhovah dans son temple, c’est-à-dire dans les cours terrestres réservées à ceux qui ne sont pas des Israélite spirituels, en quelque sorte dans la “cour des Gentils”. Dans la vision de l’apôtre Jean, le grand temple spirituel de Jéhovah Dieu a traversé la “grande tribulation” des derniers jours, car les membres de cette “grande foule” ont eux-mêmes survécu à la “grande tribulation” et se trouvent au temple de Jéhovah où ils agitent des branches de palmiers semblables aux traditionnelles palmes (les lulaba) que les Juifs agitaient joyeusement durant la fête des Huttes. Ils attribuent leur salut à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ, l’Agneau offert en sacrifice ; ils marchent désormais sur le chemin conduisant au bonheur et à la vie éternelle durant laquelle ils serviront Dieu dans son nouvel ordre de choses sur une terre paradisiaque (Rév. 7:16, 17). Avec gratitude, ils acceptent les bienfaits du sacrifice propitiatoire qui a été offert le grand jour des Propitiations de Jéhovah. — Lév. 16:1-34.
23. a) Pourquoi la “grande foule” ne sera-t-elle pas seule à se rassembler dans les cours terrestres du temple spirituel durant le sacerdoce millénaire du Christ ? b) Que devront faire les ressuscités pour obtenir la vie éternelle sur la terre ?
23 Cependant, les survivants de la “grande tribulation”, qui provoquera la destruction du présent système de choses, ne seront pas les seuls à se rassembler dans ces cours du salut. Pendant les mille ans que durera le sacerdoce de l’Agneau Jésus-Christ et de ses 144 000 sous-prêtres dans la partie céleste du grand temple spirituel de Jéhovah, il y aura une “résurrection tant des justes que des injustes”. (Actes 24:15 ; Rév. 20:4, 6, 11-14.) Tous ces ressuscités devront venir dans les cours du temple spirituel de Jéhovah, le servir et célébrer joyeusement la grande fête des Huttes antitypique. Il n’y a pas d’autre moyen pour obtenir le salut et la vie éternelle dans le paradis terrestre. C’est ce que montrent les six derniers versets de la prophétie de Zacharie 14:16-21. Tous les ressuscités désirant obtenir la vie éternelle sur la terre devront venir au temple spirituel “pour se prosterner devant le Roi, Jéhovah des armées”, et pour “célébrer la fête des Tabernacles (des Huttes)”. Ce sera une époque joyeuse sans pareille pour tous ceux qui agiront ainsi. — Zach. 14:17, 18, AC.
24. a) Quel temple Jéhovah reconnaît-il, et à quel temple devons-nous venir pour obtenir la vie dans l’ordre nouveau de Dieu ? b) Quelle nouvelle ceux qui se trouvent déjà dans les cours de ce temple doivent-ils transmettre à leurs semblables ?
24 Nous tous qui sommes aujourd’hui dans les cours du temple spirituel de Jéhovah avons un avenir béni, que nous soyons du petit nombre de ceux qui servent dans la cour intérieure des prêtres ou de la grande multitude de ceux qui se trouvent dans les cours réservées aux adorateurs de Jéhovah des armées, le Dieu très-haut, et qui ne font pas partie de la prêtrise. C’est là le seul temple reconnu par le Dieu du salut. C’est le seul et unique temple où doivent venir les hommes de toutes les nations pour participer au culte pur et obtenir le salut éternel dans l’ordre nouveau et juste promis par Dieu. Ce temple est désormais ouvert pour le rassemblement de tous ceux qui cherchent le seul vrai Dieu vivant. C’est là vraiment une grande nouvelle liée aux événements de notre époque extraordinaire. Avant la “grande tribulation” maintenant proche, nous tous qui servons dans les cours du temple spirituel de Jéhovah avons le merveilleux privilège de proclamer à tous nos semblables cette bonne nouvelle du salut.
[Note]
a Voir The Mishnah d’Herber Danby (1933), page 178, paragraphes 5, 6 et 7.
Voir The Temple du Dr A. Edersheim (1874), pages 238, 242.
Voir le tome X de la Cyclopædia de M’Clintock et Strong, page 148, le dernier paragraphe sous “21 tisri”.
[Schéma/Encadré, page 145]
LE TEMPLE RECONSTRUIT PAR HÉRODE (Plan)
Vallée du Tyropœon
Porte
Mur de la ville
Porte
Porte
Colonnades
Cour des Gentils
Colonnade royale
Porte
Porte
Mur de la ville
Vallée du Cédron
Mont des Oliviers à l’est
La Belle Porte
Colonnade de Salomon
Cour extérieure
Balustrade de pierre
Cour des femmes 5
Cour d’Israël
Cour des prêtres 3, 4
Temple 1, 2
Colonnade du nord
Porte
1. Très-Saint
2. Saint
3. Autel de l’holocauste
4. Mer de cuivre
5. Porte intérieure du temple
SIGNIFICATION PROPHÉTIQUE
TRÈS-SAINT : Endroit exact des cieux où Jéhovah siège en personne.
SAINT : La condition de Jésus-Christ et des 144 000 chrétiens oints, engendrés de l’esprit, alors qu’ils sont encore sur la terre.
RIDEAU : Séparant le Saint du Très-Saint, le rideau représente la barrière de chair qui empêche les sous-prêtres encore sur la terre d’accéder au ciel, dans la présence de Dieu.
AUTEL : La volonté de Dieu qu’il manifesta par son désir d’accepter le sacrifice de la vie humaine parfaite de Jésus.
COUR DES PRÊTRES : La position de justes occupée par Jésus-Christ et les sous-prêtres spirituels de Dieu dans leur corps de chair.
COUR DES GENTILS : La position de juste à laquelle tout homme doit parvenir pour pouvoir rendre à Dieu un culte agréable.
[Illustration, page 140]
Le grand temple de Dieu est venu à l’existence quand Jésus a été oint de l’esprit saint en l’an 29 de notre ère.
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‘Il est gênant d’appeler Jésus Dieu’La Tour de Garde 1973 | 1er mars
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‘Il est gênant d’appeler Jésus Dieu’
Dans The Expository Times, le théologien Vincent Taylor reconnut : “Les Évangiles indiquent clairement que la connaissance de Jésus était limitée, qu’il posait des questions pour s’informer (...), qu’il embarrassa le chef riche qui l’appela ‘bon enseignant’ par cette question : ‘Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon, excepté Dieu seul.’ [Marc 10:18]. Ces questions ont toujours été embarrassantes et le seront encore quand on identifie sans réserve Jésus à Dieu.” Cependant, elles ne présentent aucun problème quand on rejette le dogme de la trinité et que l’on croit à ce que Jésus lui-même déclara, à savoir que Dieu, le Père, est plus grand que lui. — Jean 14:28.
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