-
La religion babylonienne engendre la violence et mène une nation à la ruineLa Tour de Garde 1965 | 15 mai
-
-
asiatiques, ne soit pas un objet de culte chez les bouddhas ou bouddhistes, c’est leur devise et leur emblème favoris. (...) [Dans la chrétienté] le Tau, signe de la croix, le signe incontestable de Tammuz, le faux Messie, lui fut partout substitué [ce signe remplaça la lettre grecque Khi ou X comme dans Khristos]c.
13. Quel culte direct et indirect du soleil avait amené la profanation du temple de Jéhovah ?
13 La croix était sans aucun doute un symbole sacré pour les femmes juives apostates qui étaient assises dans le temple et qui le profanaient en pleurant le Bacchus babyloniend, le dieu Tammuz. En fait, ces femmes pleuraient la mort du puissant chasseur Nimrod, fondateur de Babylone, qui trouva une mort brutale à cause de ses actes de violence à l’égard des hommes et des animaux (Gen. 10:8-10 ; 9:6). Alors que ces femmes juives adoraient indirectement le dieu-soleil, à l’instar des femmes babyloniennes, le prophète Ézéchiel vit des hommes qui adoraient directement le soleil dans le temple de Salomon à Jérusalem. — Ézéch. 8:16.
LE CULTE DE NIMROD ENGENDRE LA VIOLENCE
14. Pourquoi le culte de Nimrod engendre-t-il la violence et la débauche dans une nation ?
14 Nimrod fut le père de la violence après le déluge. Non seulement il massacra des animaux pour le simple plaisir de détruire, mais encore il poursuivit des hommes pour les tuer, et il apprit à ses contemporains à traquer et à massacrer leurs semblables. Le culte de Nimrod sous le symbole du dieu Tammuz ou Bacchus amena tout naturellement les adorateurs à imiter la conduite de Nimrod. En effet, il est de règle d’imiter le dieu qu’on adore et d’adopter les qualités ou les défauts qui lui sont attribués (Rom. 1:22-28 ; Jean 8:44 ; I Cor. 11:1 ; Rom. 12:2 ; Éph. 4:22-24 ; Gal. 5:22, 23). Les Babyloniens exercèrent la même violence que Nimrod, puisqu’ils croyaient que la vie dans l’Arallou caverneux, prétendu séjour des morts, était plus supportable pour les soldats que pour le reste des hommese. D’ailleurs le dieu Bacchus est encore actuellement un symbole d’orgie et de débauche. Le culte de Nimrod, représenté par la croix, ne pouvait engendrer que la violence et la débauche dans tout le pays.
15. a) De quelle façon la religion babylonienne fut-elle la cause du changement de situation pour le pays de Juda ? b) Quel effet le faux culte eut-il sur les relations avec Jéhovah ?
15 Pour avoir adopté ce culte babylonien dégradant et moralement corrompu, les Juifs furent frappés de maintes maladies repoussantes. Là où la droiture et le respect de la loi avaient régné, les meurtres ne cessèrent de se multiplier (És. 1:15, 21 ; Jér. 7:9 ; Deut. 28:58-61). La haine et la violence étaient surtout dirigées contre ceux qui soutenaient le culte de Jéhovah et respectaient sa loi (II Rois 24:3, 4 ; Jér. 26:8 ; 32:2, 3 ; 37:15, 16 ; 38:4). Dieu voyait-il cela ? S’en préoccupait-il assez pour agir ? Il dit à Ézéchiel : “Vois-tu, fils de l’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter ? Voici, ils approchent le rameau de leur nezf. Moi aussi, j’agirai avec fureur ; mon œil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde ; quand ils crieront à voix haute à mes oreilles, je ne les écouterai pas.” — Ézéch. 8:17, 18.
LA RUINE OU LA PAIX DÉPENDENT DU CULTE
16. a) Quelle œuvre d’exécution Ézéchiel aperçut-il dans sa vision, et qu’est-ce que cela préfigurait ? b) Quelle leçon tirons-nous de l’examen de cette page de l’histoire de Juda ?
16 Dans la vision d’Ézéchiel, les exécuteurs de la vengeance de Jéhovah, commencèrent par tuer les vingt-cinq adorateurs du soleil, puis les soixante-dix hommes qui adoraient les images d’idoles dessinées sur les murs, puis les femmes qui pleuraient le dieu Tammuz marqué de croix (Ézéch. 8:17 à 9:8). Ce n’était là qu’une démonstration des malheurs qui allaient s’abattre sur Jérusalem et dont nous parlerons dans les prochaines éditions de ce périodique. — Jér. 25:9, 15-18.
17. Quel effet la religion babylonienne eut-elle sur les nations des temps modernes, et quelle fin leur est réservée ?
17 Cette page de l’histoire de Juda prouve éloquemment que la fausse religion babylonienne fut vraiment la cause des malheurs de Juda, de cette nation qui avait Jéhovah pour Dieu et la loi divine pour loi nationale, qui avait joui de la protection divine, de la paix, de la prospérité et de la propreté morale et physique quand ses citoyens obéissaient à Dieu. Cela nous aide à voir que la fausse religion babylonienne est la source des maux de l’humanité, des désordres et de la violence qui règnent dans le monde. Ses pratiques abominables, accomplies au nom de Dieu, ont complètement éloigné de la foi nombre de personnes, même celles appartenant à la chrétienté, et de ce fait, ces gens sont devenus la proie d’idéologies, telles que le communisme athée qui, à son tour, répand la violence. Le sort de Juda attend inéluctablement toutes les nations dont les systèmes religieux suivent les pratiques du culte babylonien.
18. a) Un individu peut-il échapper à la fin désastreuse qui attend les nations ? b) À quels résultats différents le vrai culte et le faux culte mènent-ils ?
18 Mais Jésus-Christ donna des instructions encourageantes aux individus honnêtes qui se trouvent dans toutes les nations ; il dit : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17:3, MN). L’acquisition de la vraie connaissance de Jéhovah Dieu et de son Fils, et la compagnie de ceux qui adorent Dieu avec l’esprit et la vérité, ne mènent pas à la confusion ni à la crainte superstitieuse du purgatoire ou de l’enfer. Elles ne favorisent pas non plus les mauvais désirs sexuels ni l’envie de commettre des actes de violence sur les biens ou la personne de ses semblables. Elles nous empêcheront de descendre le chemin souillé qui mène à la destruction et qu’empruntent toutes les nations. Ainsi, nous serons propres et jouirons de la paix et de la faveur de Dieu, et nous aurons l’assurance d’obtenir la vie dans son ordre nouveau et juste. — Jean 4:23, 24.
-
-
Ils étaient stupéfaitsLa Tour de Garde 1965 | 15 mai
-
-
Ils étaient stupéfaits
Dans les îles Salomon, des difficultés avaient surgi entre deux villages, dont l’un était composé de témoins de Jéhovah et de personnes qui étudiaient avec ces derniers. Avant d’acquérir la connaissance de la vérité divine et d’être baptisé, le chef du village des témoins avait la réputation d’être un homme très dur. Pour arranger les affaires, il fallut tenir une réunion. Le jour venu, tous les hommes de l’autre village arrivèrent, armés de lances, de serpes et de massues de guerre, pour le cas où un conflit aurait éclaté. Quelle n’a pas été leur surprise à la vue des témoins et de leurs amis, venus sans armes, sans rien même qui ressemblât à une arme ! Ils s’assirent pour trouver une solution à leur problème, calmement. Ceux des villageois qui n’étaient pas témoins étaient stupéfaits.
-