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  • En visitant le temple de Salomon
    La Tour de Garde 1960 | 15 juin
    • cuivre — où l’on gardait l’eau dont avaient besoin les prêtres pour se laver et pour laver les sacrifices. Elle avait deux mètres vingt-cinq de haut et l’ouverture, à son sommet, avait une circonférence de treize mètres cinquante. D’une épaisseur de sept centimètres et demi, elle devait peser plus de trente tonnes. Il ressort, d’un examen attentif du récit scriptural, que la quantité d’eau qu’elle contenait d’ordinaire approchait des 75 600 litres, tandis que sa contenance atteignait près de 113 400 litres. Si elle pouvait contenir un aussi grand volume d’eau, c’était sans nul doute à cause de sa forme bombée, car la circonférence de treize mètres cinquante s’appliquait uniquement à son ouverture au sommet et non à sa circonférence maximum. — I Rois 7:26, NC ; II Chron. 4:5, Da, Li.

      Cette mer de fonte ou mer d’airain reposait sur le dos de douze bœufs en cuivre qui regardaient vers l’extérieur, trois par trois, tournés vers les points cardinaux. Dans la partie avant de la cour intérieure, nous apercevons aussi dix bassins de cuivre plus petits qui reposent sur des chars ou chariots (bases, Sg ; socles, Sy) en cuivre ornementés, bassins d’une capacité de mille cinq cents litres chacun. On remplissait ces bassins avec de l’eau retirée de la mer d’airain, pour les déplacer ensuite jusqu’à l’endroit où il fallait de l’eau. Aussi ne serait-​il pas douteux que cette mer eût été munie d’une sorte de cannelle ou robinet, permettant le remplissage de ces bassins. — I Rois 7:27-39, NW.

      LE TEMPLE LUI-​MÊME

      L’autel de cuivre s’élevait sans doute au centre de la cour intérieure, devant le temple même, tandis que la mer d’airain se trouvait sur l’un des côtés. En passant entre les deux, nous accédons au temple proprement dit. Celui-ci est orienté vers l’est, et ce qui nous frappe immédiatement, ce sont les deux immenses colonnes en cuivre, de huit mètres de haut et un mètre quatre-vingts de diamètre, dont le cuivre avait lui-​même sept centimètres et demi d’épaisseur. Ces deux colonnes s’élevaient librement, et sur le sommet orné de chacune figurait un chapiteau avec des décorations en forme de lis et de grenades. Les colonnes portaient des noms : l’une s’appelait Jakin, l’autre Boaz. Il ressort des termes employés dans les descriptions des Rois et des Chroniques que les deux colonnes furent coulées en une pièce, pour être ensuite coupées en deux. — I Rois 7:15-20 ; II Chron. 3:15-17, Dhorme, Sy.

      En passant, on pourrait relever que les critiques de la Bible ont mis en doute l’exactitude du récit relatant le coulage d’objets en cuivre aussi énormes, telles que ces colonnes et la mer de fonte. Cependant, l’archéologie moderne a bel et bien réduit au silence tous ces critiques. Elle a découvert la preuve démontrant que Salomon était un véritable “ magnat ou roi du cuivre ”. Nelson Glueck, archéologue américain, déclare : “ Étsjon-Guéber a été construite sur un plan méticuleusement étudié, tant du point de vue de son architecture que de ses installations techniques. C’était une ville industrielle phénoménale pour l’époque et pour le lieu où elle fut établie. Elle n’a pas sa pareille dans toute l’histoire de l’Orient ancien. Étsjon-Guéber était le Pittsburgh de l’ancienne Palestine, sans cesser d’être un port important. ” De façon ingénieuse, “ on employa un système de tirage forcé pour les fours de fonderie, système qui fut abandonné par la suite et oublié pour être seulement redécouvert dans les temps modernes. ” Sans aucun doute, cette merveille industrielle des temps anciens est à mettre sur le compte de la sagesse de Salomon. Au sujet de cette activité, le récit scriptural précise : “ Le roi les fit fondre dans la plaine du Jourdain dans un sol argileux, entre Succoth et Tsarthan. ” “ Le roi Salomon construisit des navires à Étsjon-Guéber (...) Et Hiram envoya sur ces navires, auprès des serviteurs de Salomon, ses propres serviteurs, des matelots connaissant la mer. ” — I Rois 7:46 ; 9:26, 27.

      La façade du temple consistait en un “ portique ” de cinquante-quatre mètres de haut, neuf mètres de large et neuf mètres de profondeur. C’était, en fait, une tour ou une construction ressemblant à un clocher. Certains ont mis en doute la hauteur de ce portique, mais, une fois de plus sans raison valable, puisque, même de nos jours, il existe de nombreux édifices avec des tours comparables, plusieurs fois plus hautes que le reste de la construction. — II Chron. 3:4, Li.

      Le temple lui-​même était une construction oblongue, dont les dimensions intérieures étaient de neuf mètres de large sur vingt-sept mètres de long et treize mètres cinquante de haut. Il était donc deux fois plus long et plus large, mais trois fois plus haut que la tente d’assignation (tente de réunion, NC, Li, Jé), dans le désert. Le temple lui-​même se composait aussi de deux chambres : un Saint et un Très-Saint ou Saint des Saints ; le premier, deux fois plus long que le second ; leur longueur était respectivement de dix-huit mètres et de neuf mètres. Le Très-Saint, cependant, — ayant la forme d’un cube parfait — devait donc avoir son propre plafond. Tandis qu’un voile séparait ces deux chambres dans le tabernacle, des portes à battants les séparaient dans le temple. Tout autour du temple, sur trois côtés, s’élevaient des annexes ou édifices latéraux de trois étages. — I Rois 6:4-6, 17, 20, Li, Sy ; II Chron. 3:3.

      Les blocs de calcaire nécessaires furent taillés à leurs justes dimensions et entièrement biseautés dans la carrière même, tout comme le bois d’œuvre et le bois de construction utilisés étaient coupés à la cote et ouvrés d’avance, de sorte que “ ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu’on la construisait ”. Les murs, le plafond, les sols et les portes du portique, le Saint et le Très-Saint furent revêtus de bois de cèdre, qui, à son tour, fut recouvert d’or. Plus encore, sur les murs étaient sculptés des chérubins, des palmes, “ des sculptures de coloquintes et de fleurs épanouies ”. Des pierres précieuses étaient aussi incrustées dans les ornements. — I Rois 6:7-35.

      Le Lieu Saint — la première et la plus grande chambre du temple lui-​même — avait des ouvertures ou fenêtres, mais celles-ci semblent avoir servi plutôt à la ventilation qu’à la lumière. L’éclairage était fourni par dix chandeliers d’or. La chambre contenait aussi dix tables pour les pains de proposition (pains de présentation, La) et un autel d’or pour le parfum (l’encens, Da). De plus, il y avait divers ustensiles en or dont on se servait, tels que les brasiers utilisés au transport des charbons avec lesquels il fallait brûler l’encens. — I Rois 7:48-50, Dhorme, Sy ; II Chron. 4:7, 8, Li.

      Dans la seconde chambre, plus petite, appelée le Très-Saint, il n’y avait qu’un seul meuble : l’arche de l’alliance, coffre ou caisse oblongue portant un couvercle auquel étaient fixés deux chérubins aux ailes déployées. Mais Salomon fit deux grands chérubins afin de les placer l’un près du mur nord et l’autre près du mur sud, pour couvrir de l’ombre de leurs grandes ailes l’arche de l’alliance et ses chérubins. Ces ailes avaient chacune deux mètres vingt-cinq de long, ce qui leur permettait de s’étendre d’un mur à l’autre, les ailes se touchant bout à bout, au centre. La seule source de lumière prévue pour cette chambre était une lueur surnaturelle qui indiquait la présence de Jéhovah, connue sous le nom de Shekina. — II Chron. 3:10-13, La, n. m.

      LA DÉDICACE DU TEMPLE

      Les cérémonies qui eurent lieu, lors de la dédicace du temple, correspondaient aussi bien au sens qu’à la splendeur de celui-ci. Tout Israël s’assembla à Jérusalem pour la circonstance. Un cortège approprié escorta jusqu’au temple la tente d’assignation avec ses fournitures, ainsi que l’arche de l’alliance. Ensuite, un chœur gigantesque et un immense orchestre se mirent à glorifier et remercier Jéhovah. Au moment où tous “ furent comme un seul homme ”, la “ gloire de Jéhovah remplit la maison du vrai Dieu ”. — II Chron. 5:1-14, Da, NW.

      Alors, le roi Salomon — agenouillé sur une tribune de cuivre, les bras tendus vers le ciel — adressa à Jéhovah Dieu une émouvante prière de louanges, d’actions de grâces et de requête. Il releva le fait que même les cieux des cieux ne pouvaient contenir Jéhovah, combien moins cette maison que Salomon avait bâtie. Il implora tout particulièrement Jéhovah d’user de miséricorde envers son peuple et lui demanda d’exaucer la prière que l’étranger fera monter de ce temple, “ afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom et (...) sachent que ton nom est invoqué sur cette maison ”. Lorsque Salomon eut achevé sa prière, le feu descendit du ciel et consomma les sacrifices. — II Chron. 6:12 à 7:1.

      Cette fête de la dédicace dura sept jours. Le roi Salomon immola en sacrifice 22 000 bœufs et 120 000 moutons. Elle fut suivie de la fête des tabernacles, qui retint les Israélites à Jérusalem sept jours de plus. Ce fut un peuple d’Israël vraiment reconnaissant et joyeux que Salomon renvoya, chacun chez soi, au bout de ces deux semaines. — II Chron. 7:5-10, Jé.

      Après la mort de Salomon, le temple passa par de nombreuses vicissitudes. Le partage du royaume en deux et en dix tribus ainsi que l’adoration des veaux, placés à Dan et à Béthel, empêchèrent sans aucun doute la plupart des membres des dix tribus d’adorer dans ce temple. Les rois infidèles laissèrent le temple se délabrer au point qu’il dut être fermé pendant une longue période. Parfois, certains trésors du temple servaient à payer un tribut aux rois païens. Ce peuple ayant fait de nombreuses rechutes dans le péché, “ la colère de Jéhovah monta contre son peuple ”, et “ il n’y eut plus de guérison (remède, Da) ”. En 607 av. J.-C., après une existence variée de 420 ans, le temple fut détruit de fond en comble pour rester désolé, comme le pays de Juda, pendant soixante-dix ans. — II Chron. 36:15-20, NW ; Dan. 9:2.

      MODÈLES PROPHÉTIQUES

      Puisque le temple de Salomon répondait au même but que la tente d’assignation dans le désert, il renfermait en grande partie les mêmes modèles prophétiques. C’est ainsi que la cour des prêtres était l’image de la position juste devant Dieu de l’assemblée chrétienne, tandis que la condition des membres de l’assemblée — en tant que fils de Dieu, engendrés de son esprit, et prêtres de Sa nouvelle alliance — était représentée par le Lieu Saint. Les services rendus par les ustensiles de ce lieu préfiguraient le ministère de ces prêtres. Le Très-Saint jouait le rôle du ciel lui-​même, où l’expiation est réellement faite par le Souverain Sacrificateur de Dieu, Jésus-Christ, et où Dieu habite effectivement. Le multiple de dix, dans les dimensions, suggère l’idée de la plénitude, de même que la forme carrée et cubique du Très-Saint représente l’équilibre parfait, soit le carré. Dans son ensemble, l’assemblée chrétienne est aussi comparée à un temple. À l’instar du temple de Salomon, le temple spirituel de Dieu est édifié en accord avec les prescriptions établies par Dieu. En sa qualité de temple, il sert aussi de lieu de rencontre entre Dieu et l’homme, en vue de faire progresser la pure adoration sur la terre et d’adresser des louanges à Jéhovah. — II Cor. 6:16, Jé.

      Salomon commença à bâtir son temple la quatrième année de son règne, de même que Jésus-Christ, le plus Grand Salomon, se mit à ériger son temple spirituel au printemps de l’année 1918, la quatrième année après le début de son règne en 1914. Et puisque toutes les pierres avaient été préparées, pour qu’on n’entendît aucun bruit de marteau lors de l’érection du temple de Salomon, de même les pierres symboliques du temple spirituel sont tout d’abord formées par la discipline et ne demandent aucune taille ultérieure, au moment de leur pose dans le grand temple spirituel dans le ciel. — I Cor. 15:50-54.

      De plus, puisque le temple lui-​même était d’une éblouissante splendeur — les murs, le plafond, les sols et le mobilier de l’intérieur étant tous en or — il en va de même de l’assemblée chrétienne ressuscitée. Étant donné que les objets en cuivre représentent la nature humaine, l’or représente la nature divine. À leur résurrection, les membres de l’assemblée chrétienne sont les reflets resplendissants de Dieu lui-​même. — Héb. 1:3, Sy ; I Jean 3:2, La.

      L’achèvement du temple marqua un temps de grandes réjouissances, et le règne du roi Salomon fut caractérisé par la paix et la prospérité. Pareillement, l’achèvement du temple spirituel de Dieu sera un temps de réjouissances sur toute la terre, et le règne de Christ sera un temps de paix et de prospérité. À l’instar du temple qui subsista au delà du règne de Salomon, le temple spirituel en tant que “ palais ” de Jéhovah subsistera au delà du règne millénaire du Christ ; en fait, il subsistera pour toujours. — I Rois 4:20-25 ; És. 11:9 Sy ; Apoc. 21:4.

  • 36ème partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
    La Tour de Garde 1960 | 15 juin
    • 36ème partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”

      Dans le douzième et dernier chapitre de sa prophétie, Daniel — arrivé à la fin de ses privilèges prophétiques — rapporte qu’il a entendu des prophéties angéliques concernant les périodes de temps, telles que un temps, des temps et la moitié d’un temps (ou 1 260 jours), et 1 290 jours. Cette dernière période atteignit son glorieux point culminant lors de l’assemblée internationale des témoins de Jéhovah, tenue en 1922 à Cedar Point, Ohio, où fut lancé l’émouvant appel à l’activité de prédication en ces paroles historiques : “ Par conséquent, annoncez, annoncez, annoncez le Roi et son royaume. ” De plus, à la fin de la conférence publique, donnée à l’occasion de cette assemblée sur le sujet “ Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais ! ”, l’auditoire de quelque 18 000 à 20 000 personnes adopta la courageuse résolution intitulée “ Un appel aux chefs de ce monde ”, qui déclarait l’échec final de la société protectrice composée des nations de ce monde, ainsi que le triomphe inévitable du royaume de Dieu par le Christ, royaume sous lequel tous les hommes obéissants “ continueront à vivre et ne disparaîtront jamais de la terre ”, devenue un paradis.

      7. Comment les “ gens intelligents ” brillèrent-​ils alors, et comment en ont-​ils “ amené beaucoup à la justice ” ?

      7 Dans sa prédiction concernant ceux qui se réveillèrent pour la vie éternelle en qualité de témoins du Royaume, l’ange de Jéhovah poursuivit en ces termes : “ Les gens intelligents brilleront comme l’éclat du firmament, et ceux qui en ont amené beaucoup à la justice, (seront, AC) comme les étoiles, pour l’éternité et pour toujours. ” (Dan. 12:3, Dhorme). Ces gens intelligents du point de vue spirituel se mirent à briller de la lumière céleste, parce que la gloire de Jéhovah avait lui sur eux, et ils obéirent à son ordre de se lever et de resplendir (És. 60:1, 2, La). En répandant la bonne nouvelle du royaume de Dieu nouveau-né, ils brillèrent comme le soleil qui ne laisse rien échapper à sa chaleur, tout autour du globe. Dans les ténèbres de la nuit qui couvrent ce monde, ils ressemblaient à des étoiles lumineuses, car ils entreprirent une œuvre d’instruction mondiale pour porter la Bible et ses vérités concernant le Royaume directement dans le foyer et la vie privée des “ autres brebis ” perdues, et ainsi, ils les amenèrent à la justice : l’adoration et le ministère du vrai Dieu, Jéhovah. Ils les détournèrent de l’adoration de l’abominable “ image de la bête sauvage ” ou de l’adoration du roi du nord et de son État, roi qui veut se faire passer pour un dieu.

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